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Jeu 28 Déc - 14:14


let's pretend i'm better

Les emplettes à Val Royeaux enchantent toujours Elias, il faut le dire, la qualité est en majeure partie présente et digne de lui. En revanche, certains marchands le sont moins ; l'avantage de connaître les ficelles en possédant son propre commerce pour contourner les prix. S'il porte bien son titre de prince, autoproclamé, malheureusement il ne possède pas tous les avantages qui vont avec. Terres, châteaux, richesse débordante dans les coffres, c'est encore un objectif à atteindre et pour lui, ce n'est pas impossible, même s'il en est encore au stade de vagabond. Prince vagabond. Et puis finalement que serait-il sans le mystère qui plane sur lui, qu'il entretient avec Malachi ainsi que tant d'autres roturiers. Rares sont ceux et celles qu'il nomme autrement, malgré tout, son instinct ne le trompe pas lorsqu'il rencontre quelqu'un avec plus de prestance, arrivant à son niveau. C'est le cas actuellement ; son regard tombe sur une demoiselle à quelques mètres, à une étale... concurrente en temps normal. Son propriétaire est un cochard frustré qui d'emblée ne l'a pas respecté en refusant son marchandage. Depuis, Elias ne rate pas une opportunité de nuire à ses affaires ; ça soulage son égo. « Malachi, attends-moi là. » Intime-il d'abord à son fidèle compagnon qui non, n'est pas un mabari mais bien un humain, parvenant à hauteur de la noble femme qu'il remarque, n'est pas seule. « Ma chère, je me permets, je vous déconseille ce tissu. Pour l'avoir acheté au prix fort, je n'ai guère eu satisfaction, il est de piètre qualité et n'a pas tenu deux jours. Les bijoux ici ne sont que camelote, eux aussi. » Son faciès est expressif, la comédie fonctionne, et voyant que la jeune ne rechigne pas, qu'elle boit ses paroles, il la guide un peu plus loin ; loin de l'étale où l'homme n'a pas eu le temps d'en placer une et foudroie Elias des yeux.

Il en profite pour faire connaissance, le prince, il n'est pas idiot. Il l'a senti toute suite, elle est noble mais aussi crédule et de ce fait sa langue brûle tandis que son imagination s'active. Après s'être présenté en tant que Prince Elias, son monologue débute, accaparant l'attention ; au centre de la conversation sous des yeux curieux. « Je suis né lors d'une expédition de mes géniteurs sur la belle île de Seheron, bercé par les nombreux conflits, je maniais déjà le glaive à l'âge de six ans, et j'ai transpercé mon premier Qunari à douze ans. Quelques années plus tard, lors d'une attaque sur le village où nous étions finalement installés, un chef de guerre a pris en otage mon père, lui versant un liquide brûlant sur le crâne tandis que ma mère fonçait droit sur lui. Elle fut décapitée et j'ai transpercé le responsable de ma lame, acclamé, couvert de louages. Je l'ai également démembré, savais-tu ? J'avais préservé l'une de ses cornes en souvenir mais je l'ai malencontreusement égarée, apprenant ensuite qu'elle tombée était entre les mains d'un Baron Orlésien. Je l'ai confronté, lui aussi, mais la corne n'était plus là. Après plusieurs années de silence, sans son emplacement exact, j'ai finalement retrouvé ces cendres à Fort Céleste, quelques semaines plus tôt. » Il n'hésite pas à la tutoyer, c'est elle qui le lui a proposé, et comme prévu il remarque l'émerveillement dans ses prunelles ; enfin il enchaîne, ne voyant pas l'expression qu'affiche la seconde femme - sa grande sœur visiblement derrière, trop pris dans son récit. « Les engeances, l'Archidémon ? Je me suis si bien faufilé qu'ils n'ont pas remarqué ma présence. Tu sais, si j'avais voulu, j'aurais pu l'achever là bas et mettre un terme à l'enclin, mais ça aurait été trop facile. Il faut bien que les Gardes des Ombres mettent la main à la patte, aussi. De surcroît je n'allais pas me salir les mains. Je suis un prince, après tout. » Son comte trop beau pour être vrai s'achève sur une note hautaine, car il le vaut bien, comme il dirait.


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Ven 12 Jan - 13:31




Elias & Béatrice
Let's pretend I'm better



Béatrice aurait mille fois préféré aller courir dans les champs aujourd’hui plutôt qu’accompagner sa sœur à Val Royeaux pour faire des emplettes. C’était autant de temps qu’elle ne pouvait passer avec Zachariel pour pratiquer ce don qui leur était inné, et elle le regrettait ardemment : ses propres obligations l’empêchaient déjà de passer autant de temps qu’elle l’aurait aimé à tenter avec lui de parvenir au terme d’une nouvelle métamorphose, alors si en plus elle devait surveiller sa cadette, elle ne s’en sortirait plus. Le masque rouge déposé sur son visage avait au moins l’avantage de pouvoir masquer sa légère exaspération, tandis qu’elle restait proche d’Eloïse, finalement assez intéressée par ce qu’elle pouvait apercevoir sur les étals : cette broche n’irait pas mal du tout avec cette nouvelle robe que son père lui a récemment offerte (dans quel dessein, cependant, elle craint de ne pas vouloir être mise au courant). Elle est tirée de sa contemplation par un homme interpellant sa jeune sœur, méfiante. Ses conseils ne tombent cependant pas dans l’oreille d’une sourde, et l’aînée se décale légèrement de l’étal pour se rapprocher sensiblement de sa sœur, se voulant présence rassurante sans non plus être trop envahissante. Juste ce qu’il fallait pour pouvoir intervenir, si intervention il devait y avoir.

Béatrice feint cependant d’être occupée ailleurs. Elle ne veut pas se voir reprocher de trop couver Eloïse, entendre qu’elle ne serait pas toujours là pour sa cadette et qu’elle aurait à se débrouiller seule un jour – le Jeu n’était pas quelque chose à prendre à la légère et la mage ne pourrait pas toujours prendre la défense de sa sœur. Pour autant, celui qui se présentait comme étant le « Prince Elias » l’intriguait, sa méfiance venant se heurter à la crédulité de sa sœur. Réellement ? Comment Eloïse pouvait-elle ne pas remarquer que toutes ses paroles suintaient le mensonge ? Son imagination était bien trop fertile, ce qui n’était pas un mal : mais elle était crédule, et rêveuse. Un peu trop. Béatrice finit par se tourner vers lui, sourcil légèrement arqué, sans aucun sourire passionné ou regard éperdue, c’était même plutôt le contraire. Et lorsque le « Prince Elias » termina son petit récit tarabiscoté, la jeune femme pose une main prévenante sur l’épaule de sa sœur, lui adressant la parole à elle en premier lieu ; « Eloïse ? Ne me dit pas que toute ton attention est portée sur cet homme qui préfère que tant de courageux perde leur vie plutôt que de tuer l’Archidémon lui-même, puisqu’il s’en dit capable ? »

Un petit sourire hautain s’étira à son tour sur ses propres lèvres, tandis qu’elle ne se gênait pas pour détailler l’inconnu. Elle ne l’avait encore jamais vu, ou alors il n’avait pas attiré son attention – et, en tous cas, ils n’avaient jamais été convié à un bal ensemble et elle pensait pouvoir dire sans trop se tromper qu’il ne devait pas souvent y prendre part. Peut-être se trompait-elle, après tout, mais elle ne pouvait croire sa petite histoire, comme elle avait du mal à croire que sa sœur soit à ce point crédule. « Pardonnez-moi, Messire... Ou plutôt Prince ? Prince Elias ? Je ne me souviens pas vous avoir vu – nulle part. Je ne me souviens pas non plus avoir jamais ouïe de telles histoires qui, pourtant, sont si fabuleuses qu’elles devraient être chanté partout. Oh mais, sans doute que je me méprends : vous êtes un comédien, c’est cela ? De quels livres avez-vous tiré cette histoire farfelue – est-ce que vous avez si peu de considération pour les jeunes femmes de bonnes familles que vous vous sentez obligé de leur raconter d’aussi grosses idioties ?  » elle avait haussé la voix, de manière à bien se faire entendre, surtout par cet Elias, avant de lancer un coup d’œil à sa sœur, agacée par son comportement puéril et si naïf. C’était le vendeur que l’homme avait discrédité, en revanche, qui semblait reprendre des couleurs.

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Dim 21 Jan - 13:16


let's pretend i'm better

Elias ne cache pas être très fier de cette histoire, encore plus face à la réaction de la jeune dame qui renforce son sourire hautain ; et si les roturiers à proximité l'ont entendu et fantasment déjà à son sujet, son ego gonfle. Encore. Pour lui cela ne fait aucun doute : son interlocutrice est sous le charme. Problème cependant, lorsque la femme qui était jusque là restée en retrait - sûrement de sa famille est moins crédule et contrebalance salement ses arguments. Au tour du prétendu Prince d'afficher une brève grimace. Il remarque également les quelques têtes tournées vers eux, notamment le marchand avec qui il est en rivalité qui se frotte les mains, témoin de ce retour de karma ; mais Elias ne se laisse pas faire. La tête haute il hausse les sourcils avec dédain. « Prince Elias, en effet, et vos allégations sont outrageantes envers ma personne. Je me garde que les ménestrels ou autres conteurs d'histoire le crient sur tous les toits, sans quoi je n'aurais plus la liberté dont je jouis actuellement. Je suis Prince, je décide, je n'ai de comptes à rendre à personne, encore moins à vous. » Oh que le terme roturière lui brûle la langue, en cet instant, mais il sera peu judicieux de se mettre les deux femmes à dos. C'est lui qui reste réellement en tord, même si il le cache bien, lui-même dans le déni.

Quoi qu'il en soit, quand bien même il ne le montre pas dans ses expressions, il est particulièrement vexé ; seul son regard en témoigne pour peu qu'on y porte attention. Gonflant à nouveau son torse tel un paon, Elias s'intéresse à nouveau à la plus jeune, sans craindre que la plus âgée écoute ; au contraire c'est le but. « Vous êtes de compagnie plus agréable. Il m'est d'avis qu'elle est jalouse que mon dévolu se porte sur vous, ma chère. » Si au cours de sa conversation il avait opté pour le tu, il retourne au vous, sans perdre le nord ni la face. Inutile qu'il donne satisfaction à l'autre, sa fierté trop importante ne lui permet pas, mais il risque d'être bien discrédité si cet échange s'étend sur la durée ; surtout si il est face à une adepte du Grand Jeu. Heureusement Malachi, malgré son ordre d'attendre le Prince plus loin, retourne à ses côtés au cas où la situation dégénère. Automatiquement il prend sa défense comme tout homme de main loyal - peut-être lèche bottes. « Mes dames, je vous prierais de ne pas mettre en doute la parole du Prince Elias et de le traiter avec plus de respect. Je peux témoigner de ses exploits tout autant que de sa valeur. » Grâce à lui, l'ego de Elias reprend des couleurs, et son sourire est plus intense. Ce n'est guère la première fois que Malachi prend sa défense, joue le jeu sans réellement savoir si l'histoire est vraie, ou en sachant qu'elle ne l'est pas - pas entièrement.


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Dim 28 Jan - 19:21




Elias & Béatrice
Let's pretend I'm better



Béatrice n’était pas au bout de ses surprises, et cet homme, ce « Prince Elias » n’était définitivement pas de son monde. Elle n’ose pas croire, non plus, que sa jeune sœur si délicate soit si naïve au point de gober la bouche grande ouverte tout ce qui peut sortir de cet individu horripilant, et il lui faudrait avoir une conversation avec elle dès qu’elles seraient rentrées ; ou dès qu’elles auraient un moment en tête-à-tête. La manière qu’à ce « Prince » de garder la tête haute, et d’hausser les sourcils, manque de peu de la faire rire. Il faut apprécier le Grand Jeu pour garder une maîtrise de soi en de telles conditions (voilà ce que pense actuellement Béatrice) mais même si un masque aide grandement à... masquer les expressions du visage, il ne peut rien contre un éclat de rire hautain. Elle se contente donc de pincer légèrement les lèvres en l’écoutant avant de lui rappeler doucement ; « Vous n’êtes Prince que de titre, si vous l’êtes réellement, sur le territoire de l’Impératrice d’Orlaïs. A moins d’avoir ramené vos soi-disant sujets avec vous, je crains que toutes les personnes que vous rencontrerez ici obéissent avant tout à leur Impératrice qu’à un Prince sorti de nulle part. »

Au moins, Béatrice semble avoir fait mouche. Il est vexé, elle peut le voir à son regard, et il semble vouloir redorer son honneur qu’elle vient de jeter dans la boue... En s’intéressant à nouveau à sa sœur, faisant mine de l’oublier totalement. La mage fait rouler ses yeux dans leur orbite, loin d’être – elle – vexée d’une manière ou d’une autre. Elle ne voit là qu’une manière de tenter de se protéger, un signe de faiblesse et de culpabilité. Lorsqu’un homme sort soudainement du lot pour prendre la défense de ce « Prince Elias », Béatrice n’en croit pas ses yeux. Plus, peut-être, parce que sa sœur hoche timidement la tête, apparemment déchiré entre son envie de croire aux paroles des deux hommes et celle d’écouter son aînée. Béatrice se contente de secouer la tête en répondant : « Vous l’avez payez combien ? Oh, pardon, il doit être l’un de vos sujets, mon Prince, pardonnez-moi. » elle afficha un grand sourire en haussant légèrement une épaule : « Assumons que vous êtes bel et bien prince, si cela vous fait plaisir – je ne voudrais pas être responsable d’une crise existentielle. Donc, vous êtes Prince, soit, mais si vos exploits si extraordinaires et pas encore parvenue jusqu’à Val Royeaux sont bien réels, pourquoi refuser de tuer l’Archidémon alors que vous en êtes capable ? Un bon nombre de gens ici vont certainement perdre des proches, et ce parce que vous ne faites rien. Qui donc aimerait un Prince qui se moque que ses hommes tombent inutilement au combat parce qu’il est trop fainéant et imbu de lui-même pour aller leur montrer comment on est un héros ? »

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