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Dim 25 Fév - 23:32



Come with me if you want to live
Béatrice & Fëanor

« I cannot see where I want to go, only that I want the going. »
Si son sentiment premier avait été une joie sans borne, sans commune mesure avec pratiquement tout ce qu'il avait déjà vécu, l'enthousiasme de retrouver sa liberté perdue est bien vite retombé. Ah oui, c'est bien beau d'être dehors, d'avoir réussi à s'esquiver hors de la capitale, mais... Que faire, à présent ? L'Inquisition n'est plus, et quand bien même, l'elfe redoute ses retrouvailles avec l'Inquisiteur, ayant bien trop peur d'être une nouvelle fois chassé sans ménagement, persuadé que celui-ci l'a en présent en horreur. Son clan ? Improbable. Les siens ne voudraient plus de lui, pas après sa fuite qui constitue un acte de trahison. Pas même Fenara et Fensas ne l'accepteraient, sans savoir pourquoi il en est certain. Quelle ironie. Un dalatien qui se retrouve sans clan, sans famille, sans but. Enfin, pas tout à fait.

Fëanor pousse un long soupir, toujours dissimulé derrière un buisson, à la faveur d'une nuit voilée de quelques nuages. Sa promesse d'escorter la demoiselle de Pommery jusqu'à Kirkwall sain et sauve, il la tiendra. Après tout, elle n'est-elle pas devenue une amie, lors de ces interminables mois de captivité ? Il veut la savoir en sécurité auprès de quelqu'un qui pourra la protéger, et il se trouve qu'un Apostat de sa connaissance, avec lequel elle correspondait, s'y trouve. Il la conduira jusqu'à lui, puis... Advienne que pourra. Finalement, l'elfe se décide à quitter sa cache pour se glisser sous les barrières en bois qui constituent un vaste enclos, un licol préalablement subtilisé dans la main. Rapidement, son choix se porte sur une grande jument aux aplombs qui lui paraissent solides. C'est tout en douceur qu'il s'approche d'elle, annonçant sa présence de quelques murmures puis de touches légères sur ses flancs, son encolure, avant de lui passer le filet de cuir autour de la tête. L'animal agite vaguement la queue, mais guère plus. Toujours aussi précautionneusement, il l'entraîne à sa suite, lui fait franchir la sortie du paddock qu'il ouvre et referme tout aussi promptement, puis s'éloigne à pattes de velours avec un soulagement certain.

Quelques centaines de mètres plus loin, il retrouve Béatrice là où il lui avait demandé de l'attendre, dans un cabanon parfois utilisé par les éleveurs des environs pour stocker du fourrage ou des vieilles pièces d'outils brisés. La dalatien tapote la robe de leur monture -qu'il devine baie brûlé ou acajou mais il n'en serait sûr qu'à l'aurore- pour en retirer la poussière.

- Ma chère, je te présente la charmante créature qui nous accompagnera jusqu'aux Marches Libres. Puis il l'enfourche rapidement, ravi de constater qu'il n'a rien perdu de sa souplesse malgré le manque d'entraînement durant sa captivité à Val Royeaux. Sur un cheval si haut perché, Fëanor paraît sûrement encore plus petit qu'il ne l'est, mais il s'en moque. Avec un sourire, il tend une main à sa compagne mage. Allez, il vaut mieux ne pas traîner dans les parages. Mettons le plus de distance possible entre nous et ce maudit pays tant qu'il fait encore nuit !

(c) DΛNDELION
Fëanor Halveri

Fëanor Halveri

I think I'd rather die
▲ MESSAGES : 115
▲ OCCUPATION : Apprenti diplomate
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Magie Entropique & Enchantement (expert) - Magie Spirituelle (novice) - Combat au bâton et auto-défense (moyen)
▲ LOCALISATION : Therinfal le plus souvent

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Mer 28 Fév - 0:03




Fëanor & Béatrice
Comme with me if you want to live



Insensé. Tout ça, toute cette situation, tout était insensé. Béatrice peinait encore à croire qu’elle était sortie du Cercle, qu’ils avaient échappé à la mort – grâce à Alcide, qui plus est. Elle n’avait jusque là pas eu l’occasion de se poser, de penser à la situation. Tout s’était passé si vite... Béatrice n’avait pas couru d’elle-même vers la liberté. Il avait fallu que Fëanor soit son guide, prenne sa main et l’entraîne avec lui. L’oiseau en cage s’était finalement échappé, mais non sans crainte, non sans cette peur qui l’aurait certainement perdue. Alors, lorsque l’elfe lui intime de l’attendre et de ne pas bouger, quelque part, elle ne savait plus où. La fraîcheur de la nuit lui fait plus de bien qu’elle ne l’aurait cru ; la brise légère chasse ses idées noires et lui permet de se recentrer sur ce qui est vraiment important... Comme rejoindre Zachariel, à Kirkwall.

La mage n’a besoin d’aucun effort pour se changer en oiseau, même si cela fait trop longtemps qu’elle ne l’a pas fait, certainement de crainte de se faire attraper ou de ne pas résister à prendre la fuite, la petite taille des suzerins flammés le lui permettant. Le plaisir est conséquent, sentir ses plumes se soulever légèrement avec le vent, étendre ses ailes, voleter... Lorsque son ami revient finalement avec ce qui sera certainement leur monture, elle fait quelques tours autour de lui en piaillant avant de finalement reprendre forme humaine, un grand sourire sur son visage. Son ami, un elfe dalatien, un mage, une personne qu’en temps normal, elle n’aurait certainement jamais rencontré, auquel elle ne se serait certainement jamais confiée. Et pourtant, maintenant, ils en étaient là. Pas le temps de penser à la famille ou aux amis perdus, il ne fallait pas trop s’attarder. Surtout pas si près de leur dernier lieu de résidence.

« Oh, enchanté. » mime-t-elle avec une moue amusé en effectuant une légère courbette. Un sourire en coin orne ses lèvres, lorsqu’elle empoigne finalement la main de Fëanor pour se hisser derrière lui. Dans la précipitation des évènements, elle était partie en robe, et pris le temps de la retirer avant de grimper derrière l’elfe. Elle n’avait certes plus grand-chose de décent sur la peau, mais elle n’était pas nue, et cela ferait bien l’affaire pour chevaucher... De plus, elle n’avait rien à craindre du brun. « Tu as bien raison. Mais si on a l’occasion, je crois que j’aimerai autant me changer. Quelle tristesse que d’avoir laissé toutes ces robes magnifiques derrière moi... »

Elle soupira un instant, laissant l’elfe guider leur monture en s’accrochant à lui. Monter à cru était loin d’être une expérience qu’elle appréciait, mais elle était soudainement lasse et fatiguée, et cala son visage contre la nuque de Fëanor en se laissant bercer par les rudes foulés du cheval... Elle allait souffrir, elle le savait, elle avait même l’impression de commencer à le sentir. Et puis, avant de s’endormir, la mage finit par venir se caler précautionneusement entre les cuisses de l’elfe en adoptant une forme féline bien plus propice à l’exercice et qui – en plus ! – ferait moins de poids pour leur monture.

Béatrice ne saurait dire combien d’heure se sont écoulées depuis qu’elle s’était mise à somnoler, mais une chose était sûre. Ce n’était pas le bruit de l’orage encore lointain qui l’avait sorti de son demi-sommeil. Elle fit arrêter la jument pour retrouver sa place et sa forme humaine, beaucoup plus pratique pour parler. « Tu as entendu ça ? » souffla-t-elle doucement en tentant de scruter les alentours. « Ce ne sont pas des Templiers, j’en suis presque certaine... » Sa main vint trouver le bras de son ami pour le serrer doucement entre ses doigts. Il y avait une nette différence entre faire semblant de se battre et finalement se battre pour de bon, et dire qu’elle était confiante serait un beau mensonge. « Des loups, peut-être ? C’est la saison, non ? » Des loups, peut-être. Ou bien un être maudit.

HRP.
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Lun 26 Mar - 11:24



Come with me if you want to live
Béatrice & Fëanor

« I cannot see where I want to go, only that I want the going. »
Avec un sourire amusé, Fëanor lève les yeux au ciel. Voilà bien une préoccupation typiquement orlésienne, de se soucier de sa garde-robe lorsqu'on fuit pour sa vie ! Pourtant il ne le relèvera pas davantage, n'ayant pas envie de créer un semblant de dispute pour l'instant. Sa priorité est, comme il l'a déjà dit, de mettre le plus de distance possible entre eux et Val Royeaux. Ils ne  peuvent pas être certains du temps qu'il leur est alloué pour détaler, et le dalatien ne compte sûrement pas attendre sagement pour s'en faire une idée. Même s'il s'en veut de penser cela, il espère que les Templiers seront trop occupés à courir après les autres fuyards pour se soucier d'eux.

- On te trouvera quelque chose de plus décent à mettre un peu plus loin. De moins voyant, aussi. Pour le moment, ça fera l'affaire. Puis sans attendre il lance leur monture au galop. Sentir les muscles du cheval se mouvoir sous lui, ressentir jusque dans ses os le choc des sabots foulant le sol, le vent qui caresse son visage... Tout cela lui avait tellement manqué qu'une vague de bonheur l'envahit, accrochant sur ses lèvres un sourire ravi. Bien sûr, il aurait aimé avoir son chien à ses côtés et son bâton  de mage à portée de main mais... Le premier, il ignore où il peut bien se trouver -s'il vit encore et les Faiseurs fassent que ce soit le cas- quant au second, il doit être là où il l'a laissé. A Fort Céleste. Au milieu des Engeances. Pour le récupérer, il allait falloir patienter que les Gardes des Ombres fassent leur travail, et renvoient l'Archidémon d'où il vient.

Le tirant de ses élucubrations silencieuses, Béatrice vient se glisser sous son apparence de chat entre ses jambes, où elle se cale pour somnoler durant le trajet. Il ne peut guère lui en vouloir, elle a raison de vouloir préserver ses forces. Tant qu'elle peut prendre un peu de repos, il serait idiot de ne pas en profiter.
Deux ou trois heures passent ainsi, durant lesquelles Fëanor alterne entre les allures pour ne pas épuiser prématurément la jument. Le voyage jusqu'aux Marches Libres sera long, et voler un cheval est déjà suffisamment dangereux ainsi pour ne pas vouloir renouveler l'expérience. De toute façon il s'est déjà attaché à cette grande bringue, comme il l'appelle en attendant de lui trouver un nom adéquat. Cependant, voilà que son amie les force à l'arrêt avant de retourner à sa forme originelle, manifestement soucieuse. Des loups... ? Circonspect, le dalatien fouille l'obscurité du regard, reconnaissant que ses prunelles lui permettent d'y voir beaucoup mieux que celles de sa comparse humaine.

- Je ne vois rien... Puis, si ce sont des loups, on ne risque rien. Ils ne prennent pas le risque d'attaquer les humains. Sauf s'ils sont affamés, et en plein hiver ce ne serait pas étonnant. La fin de sa phrase, il se garde bien de la prononcer à haute voix. Effrayer Béatrice ne serait pas particulièrement intelligent. A l'instant où ses yeux accrochent des formes qui se meuvent à quelques centaines de mètres à peine, leur monture renâcle et tape nerveusement du pied. Pour la rassurer, le jeune mage lui flatte l'encolure en lui glissant quelques mots en elfique. Je ne crois pas que ce soient des loups, mais des chiens. Ce qui est pire, des cabots redevenus sauvages n'ont pas peur de nous et ne reculent devant rien pour se nourrir. Ne traînons pas ici. D'un claquement de  langue les revoilà au grand galop, le cheval à l'évidence plus que ravi de pouvoir détaler à grandes enjambées.

Peu avant l'aurore, Fëanor décide de faire une pause à proximité d'un petit village de pêcheurs, bâti le long de la plage. Après avoir rapidement sondé l'opinion générale de la population locale sur les étrangers de passage en faisant un premier passage seul, il estime que c'est une étape relativement sûre pour eux. Ils vont pouvoir se reposer un peu avant de reprendre la route. Au passage, il en profite pour troquer la dague dérobée sur un Templier en quittant le Cercle contre des vêtements qu'il apporte à l'orlésienne. On est bien loin de ses goûts habituels en matière de toilettes, mais au moins sera-t-elle décente et passera-t-elle inaperçue.

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Sam 31 Mar - 0:09




Fëanor & Béatrice
Comme with me if you want to live



Béatrice mime une moue affectée lorsque Fëanor juge que sa tenue « ferait l’affaire ». Même si, vue la situation, elle se plie à son jugement sans faire de scènes, la noble au fond d’elle était outrée. Comment ces « vêtements », qui n’en étaient même pas réellement, pouvaient-il effectivement « faire l’affaire » ? Elle ne dit rien, cependant, pas certaine de pouvoir encore prétendre faire partie de la Cour ou de quoi que ce soit. Elle ne réplique donc pas, se contente d’acquiescer et se glisse sur ses genoux, sous sa forme féline, pour pouvoir somnoler. Jusqu’à ce que, du moins, elle ne pense avoir entendu quelque chose, comme des loups. Si l’elfe la rassure tout d’abord, et qu’elle s’autorise à se détendre quelque peu, l’attitude de la jument, puis les paroles de l’elfe lorsqu’il reprend la parole anéantisse ce moment de répit. Elle resserre sa prise autour de sa taille, jetant quelques coups d’œil inquiet par-dessus son épaule, de temps à autre : plus le temps de faire la sieste en ronronnant sur les jambes de son ami...

Béatrice cligna difficilement des yeux lorsqu’elle sent l’allure de leur monture ralentir, jusqu’à s’arrêter. Le soleil commence à peine à pointer le bout de son nez, et la mage détache difficilement son visage du dos de son compagnon pour s’étirer un peu et coller sa main devant sa bouche en étouffant un bâillement. La nuit a été rude. Elle n’a pas l’habitude de ce genre de traîtement, mais le Cercle était moins difficile à vivre... Avait-elle eu les faveurs dû à son rang dans la société ? Excellente question, qu’elle se poserait plus tard. Pour l’heure son corps et ses cuisses étaient au supplice et, lorsqu’ils mirent pied à terre et que Fëanor lui demanda de rester en retrait le temps qu’il sonde les habitants du village, elle lui répondit d’un ton un peu bourru : « Comme si j’allais me montrer dans cette tenue... » avant de tout simplement le laisser tomber dans l’herbe, allongée en étoile, décidant que c’était là la meilleure position pour embrasser sa nouvelle vie, sa nouvelle condition d’apostat, et... Pour soulager un peu ses muscles.

Lorsque Fëanor revient finalement, elle a une bonne surprise : qu’il ait pris en compte ses paroles d’avant de l’abandonner là ou non, il avait des vêtements pour elle. Un instant, on pouvait lire de l’incompréhension, voire même du dégoût dans les yeux de la noble. Elle, porter des fripes de paysans ? Elle ravale néanmoins rapidement sa mauvaise foi pour lui adresser un sourire, reconnaissant qu’elle passerait au moins inaperçu. Et, surtout, il ne la laissait pas dans cette tenue indécente. « Merci. » Ce simple mot semble presque lui être arraché, mais pourtant, en se relevant, elle dépose un baiser sur la joue de Fëanor et lui ordonne même d’une voix un peu plus enjouée : « Ne regarde pas ! » S’il y avait bien un mâle qu’elle ne craignait pas, c’était l’elfe. Elle se changea rapidement, et observa ce qu’elle portait d’un œil critique. « Hum... C’est la bonne taille, félicitation. » Un sourire en coin s’étire sur ses lèvres tandis qu’elle se rapproche de lui : « Tu penses qu’on aura le droit à un bain, ou j’en demande encore trop ? » L’inquiétude était réelle. Peut importe la taille et la tête de la baignoire, tant qu’elle avait quelque chose pour faire ses ablutions...

Il lui faudrait certainement revoir ses priorités mais, pour le moment, elle en était encore là. Certes, ses exigences étaient revues à la baisse, mais on ne peut pas changer d’un coup d’un seul, aussi lui offrit-elle un sourire désolé avant de le suivre à l’intérieur du village. Béatrice était heureuse d’avoir sa petite fortune avec elle – ou une partie, du moins. Elle savait qu’elle avait eu l’air d’une radine ou d’une noble matérialiste attachée à son patrimoine en faisant ça mais, aujourd’hui, cela allait les aider. En réalité, elle n’avait pas pris grand-chose à ses yeux, mais cela serait bien suffisant pour s’offrir un repas digne de ce nom, et une nuit à l’auberge – deux choses dont elle avait bien besoin. D’autant plus qu’elle supposait que cela ne leur serait pas toujours donné. Elle attendit qu’ils se soient posés devant un repas dans un coin de l’auberge, avant de demander d’une voix basse : « Est-ce que tu as une idée du chemin qu’on doit prendre ? Tu as une carte, ou tes super-sens d’elfes te guident ? » demanda-t-elle avec une pointe d’humour, avant de reprendre quelques gorgées de son repas. « On peut en acheter une. Et rassure-moi... On reste bien dormir un peu ? Tu dois être épuisé... »

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