Don't worry, you're not alone | ft. Nerva
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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♔ Nerva & Adrian
Don't worry, you're not alone
Cela faisait quelques jours déjà qu’Adrian était arrivé à Minrathie, bien qu’il n’ait pas encore pris le temps de s’introduire auprès de sa cousine directe – une certaine Nerva Pavus. Le mage nevarrano-tévintide (sacré mélange, il fallait bien un mot) avait décidé de prendre d’abord le temps de se familiariser avec cette capitale qu’il ne connaissait qu’à travers les livres. Il était encore sûr de lui, le rat de bibliothèque qui découvrait pour la première fois la terre de ses ancêtres (pas forcément si lointain que ça), n’ayant pas encore eu l’occasion de réellement se frotter à la réalité des choses.
Néanmoins... Il n’était pas non plus totalement dépourvu de bon sens, et c’était certainement pour cela qu’il ne s’était pas encore rendu à la demeure des Pavus. Surtout après avoir appris la disparition de son cousin magister, Nero... Il ne voulait pas passer pour un usurpateur alors même qu’il avait les preuves de son appartenance à la famille. Le hasard avait voulu que les choses se déroulent ainsi : et il se doutait que cela ne jouerait pas forcément en sa faveur. Adrian n’était pourtant pas un arriviste, et n’avait jusque-là pas ambitionné d’avoir une place au Magisterium... Mais si elle venait à se libérer, ma foi. Alors, il avait laissé la rumeur grandir, courir. Dans l’auberge où il résidait actuellement, il entendait parfois murmurer son nom – et se demandait si cela était parvenu jusqu’aux oreilles de Nerva. Il osait l’espérer.
C’est pourquoi il se fit désirer, avant de finalement se décider à aller rendre visite à sa cousine. Ses vêtements colorés – sans non plus être bariolés, il ne tenait pas à trop se faire remarquer, surtout pour une première rencontre pouvait être décisive – tranchait quelque peu avec la mode tévintide, mais il ne se voyait pas être drapé de noir. C’était d’un triste ! Il n’y avait pourtant - à sa connaissance – nul deuil collectif. Pas étonnant, cependant, que l’appellation de « Divin Noir » soit resté gravé dans l’esprit des étrangers, au-delà même de sa simple signification spirituelle. Lui aussi était un usurpateur pour le reste du monde, comme Adrian pouvait l’être pour certaine personne... S’il savait que ce Divin était également un cousin, cela lui donnerait à méditer.
Il se fit introduire dans la demeure, essayant de se souvenir qu’il n’y avait ici pas de domestiques, uniquement des esclaves... Quoi que cela lui semble bien vide, à l’heure actuelle. La révolte des esclaves n’avaient pas dépassé les frontières ; du moins n’était-elle pas tombée dans ses oreilles de Nevarran, aussi se demanda-t-il si la fortune des Pavus avait tant diminuée... Non pas que cela le dérange, d’un certain côté, de ne pas voir d’esclave : s’il savait que c’était monnaie courante en Tévinter, il ne se sentait pas à l’aise vis-à-vis de cette réalité... Un sentiment qu’il se devait de cacher. Comme une de ses nouvelles connaissances le lui avait si bien dit, ici aussi tout était une affaire d’apparences.
HRP.
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don't worry, you're not alone
Adrian & Nerva
« When my eyes were stabbed by the flash of a neon light. »
Beaucoup trop grande. Elle ne comptait plus ses innombrables pièces. Sans vie, sans éclat de voix. Sans qu’elle n’ait même la chance d’y croiser une âme errante, un signe de vie, une parole. Elle ne prenait plus la peine d’allumer la moindre bougies, la nuit, tout était sombre, une nuit d’encre et de sang, qui lui permettait d’oublier un peu les crasses qui avaient asperger les murs, les plafonds, les tapisseries. Mais l’odeur restait là, imprégnée, acre. Le sang ne s’était pas fait nettoyer, elle n’avait eu ni l’envie, ni l’énergie. Dès lors qu’elle était revenue de chez Faustus, elle s’était emmurée dans sa demeure, sa fille n’étant même plus présente pour lui apporter un peu de chaleur, de réconfort. Elle était complètement seule.
Elle craignait même qu’on l’y oublie. Nero partie, Caïus partie. Faustus, beaucoup trop occupé pour se soucier de son existence, elle pourrait y mourir qu’on ne la découvrirait pas avant plusieurs semaines, à l’odeur peut-être, malgré l’odeur terrible régnant déjà dans ces lieux. Exaspérée, elle quitte sa chambre, déambule dans la pénombre, malgré les rayons de lumière provenant de l’extérieur, et ferme le moindre rideau beaucoup trop ouvert à son goût. Lorsqu’elle pense peut-être aller se chercher de quoi boire, ou manger, elle entend du mouvement vers la porte d’entrée. Le seul esclave restant, une nouvelle acquisition qu’elle préfère garder à l’extérieur, introduit un étranger, un visage qu’elle ne reconnaît pas.
Comment ose-t-il faire entrer n’importe qui en sa demeure? N’avait-elle pas donner comme consigne de ne pas être dérangée? Dans le cas ou quelqu’un penserait à elle? Elle était loin d’être dans un état de recevoir qui que ce soit. Sa longue robe noire avait connu de jours meilleurs, et ses cheveux avaient sans doute déjà été plus soignés.
Énervée, elle se dirige vers cette visite inopportune, accuse l’allure de l’homme, et, méfiante, garde sa main à sa taille au cas ou elle aurait besoin de le taillader. Il se présente, courbe l’échine tandis qu’elle courbe un sourcil, et se dit que c’est le moment ou jamais de frapper juste là, sur sa nuque. Cousine? Mais qu’était-ce ces inepties? Lorsqu’il se redresse, elle resserre la main sur sa hanche, sans pour autant dessiner le moindre mouvement vers l’inconnu. C’est plutôt un rire qui sort de sa gorge lorsqu’il se tait enfin. S’étonnant elle-même d’avoir toujours la capacité de rire, sa voix s'évanouit rapidement dans les échos de sa demeure. ‘’Adrian...Pavus? Je n’ai aucune connaissance de Pavus du Nevarra. Déclinez donc votre véritable identité, je ne suis pas d’humeur à me faire prendre pour une idiote.’’
Elle craignait même qu’on l’y oublie. Nero partie, Caïus partie. Faustus, beaucoup trop occupé pour se soucier de son existence, elle pourrait y mourir qu’on ne la découvrirait pas avant plusieurs semaines, à l’odeur peut-être, malgré l’odeur terrible régnant déjà dans ces lieux. Exaspérée, elle quitte sa chambre, déambule dans la pénombre, malgré les rayons de lumière provenant de l’extérieur, et ferme le moindre rideau beaucoup trop ouvert à son goût. Lorsqu’elle pense peut-être aller se chercher de quoi boire, ou manger, elle entend du mouvement vers la porte d’entrée. Le seul esclave restant, une nouvelle acquisition qu’elle préfère garder à l’extérieur, introduit un étranger, un visage qu’elle ne reconnaît pas.
Comment ose-t-il faire entrer n’importe qui en sa demeure? N’avait-elle pas donner comme consigne de ne pas être dérangée? Dans le cas ou quelqu’un penserait à elle? Elle était loin d’être dans un état de recevoir qui que ce soit. Sa longue robe noire avait connu de jours meilleurs, et ses cheveux avaient sans doute déjà été plus soignés.
Énervée, elle se dirige vers cette visite inopportune, accuse l’allure de l’homme, et, méfiante, garde sa main à sa taille au cas ou elle aurait besoin de le taillader. Il se présente, courbe l’échine tandis qu’elle courbe un sourcil, et se dit que c’est le moment ou jamais de frapper juste là, sur sa nuque. Cousine? Mais qu’était-ce ces inepties? Lorsqu’il se redresse, elle resserre la main sur sa hanche, sans pour autant dessiner le moindre mouvement vers l’inconnu. C’est plutôt un rire qui sort de sa gorge lorsqu’il se tait enfin. S’étonnant elle-même d’avoir toujours la capacité de rire, sa voix s'évanouit rapidement dans les échos de sa demeure. ‘’Adrian...Pavus? Je n’ai aucune connaissance de Pavus du Nevarra. Déclinez donc votre véritable identité, je ne suis pas d’humeur à me faire prendre pour une idiote.’’
(c) DΛNDELION
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♔ Nerva & Adrian
Don't worry, you're not alone
Evidemment, Adrian aurait dû s’en douter. Il débarquait ici comme une fleur et se revendiquait être un Pavus ; y avait-il quelqu’un dans cette ville, dans ce pays, qui le croirait sur parole ? Hormis Caelestis, mais le mage était d’un tempérament tout à fait... Charmant et « adorable ». Cette crédulité allait avec sa nature, dirons-nous. Finalement, que sa cousine se méfie de lui ne l’étonne pas, au contraire. Il s’y était préparé, il avait prévu le coup : et si elle avait au contraire fait preuve elle-même de cette naïveté qui seyait si bien au jeune mage, sans doute sans doute en aurait-il été choqué, quelque part. Son attitude ne le rebute guère – moins que l’austérité de la demeure ou l’odeur étrange qui titillait quelque peu ses narines – mais il se tient lui-même sur ses gardes au cas où elle déciderait de... Se débarrasser de lui ? Que ce serait malheureux.
Il esquissa un léger sourire en coin, se retenant de commenter sur le fait qu’il tenait certainement plus de leur ancêtre Dorian que de la branche restée bien ancrée ici, à Minrathie, assurant leur place à l’Imperium, mais ce n’était sans doute pas le moment de faire un tel commentaire.
HRP.
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Adrian & Nerva
« When my eyes were stabbed by the flash of a neon light. »
Toujours méfiante, elle écoute son récit, incrédule. Elle n’y croit rien, et il continue malgré le regards de dédain qu’elle pose sur lui. Sans doute avait-il entendu parler du meurtre de son père, profitant de l’occasion pour venir quérir quelques miettes de l’héritage qu’il avait laissé, et aussi, ne pas avoir à se faire identifier par un membre de la famille plus proche des liens qu’il s’inventait avec les Pavus. Lorsqu’il lui tend la paperasse, elle hésite avant de tendre sa fine main pour les attraper. Elle parcourt rapidement d’un oeil, jetant des regards suspicieux à son soit-disant, cousin, puis, repli le document afin de le garder pour elle.
-Il serait idiot de vous croire sur parole, malgré ces documents. ll est si facile de voler, de falsifier. Dommage que personne ne soit vivant pour témoigner de votre identité. Cela vous arrange, au final, que votre ‘’oncle’’ soit mort.
Elle est en colère, évidemment, ayant eu du mal à faire son deuil, elle est désormai complètement seul, Nero étant disparu dans la nature, Faustus parti au combat, Caïus en voyage d’affaire, elle n’avait plus personne envers qui se tourner, sauf peut-être Renatus, qu’elle ne connaissait pas si bien au final, malgré les liens de sang qu’ils partageaient. En parlant de cousin sorti de nul part, justement, n’avaient-ils pas assez donné avec l’arrivée de Renatus justement? Elle soupire, porte sa main sur le manche de sa lame, tandis qu’elle concentre ses pensées sur ce qui se trouve derrière elle.
-Madame Sallusti n’étant présentement pas disponible, je devrai trouver les réponses moi-même.
Elle s’avance finalement vers lui, mais ne s’arrête pas à sa hauteur. Elle continue sa trajectoire vers l’unique sortie du couloir, tandis qu’un bourdonnement incongru se fait entendre dans les salles derrières elle. Il y a de l’agitation, des bruits, sans être des mots, et l’odeur de mort semble encore plus forte à présent. Tandis qu’elle verrouille la porte, laissant entendre le gros claquement du verrou, elle parle plus fort, tandis que la rumeur des morts commence à se faire entendre un peu plus.
-Ne m’en voulez pas. Après avoir vécu de telles tragédies, je ne peux me montrer crédule à tous égards. Famille ou non.
Elle se retourne pour le regarder, tandis que des bruits de pas visqueux commencent à poindre au bout du couloir et dans les pièces adjacentes. Sa main abandonne enfin sa hanche, tandis qu’elle la joint avec l’autre, paume contre paume, à la hauteur de ses lèvres, comme si elle cherchait à dissimuler un sourire qu’elle ne pouvait pas empêcher d’apparaître.
-Il serait idiot de vous croire sur parole, malgré ces documents. ll est si facile de voler, de falsifier. Dommage que personne ne soit vivant pour témoigner de votre identité. Cela vous arrange, au final, que votre ‘’oncle’’ soit mort.
Elle est en colère, évidemment, ayant eu du mal à faire son deuil, elle est désormai complètement seul, Nero étant disparu dans la nature, Faustus parti au combat, Caïus en voyage d’affaire, elle n’avait plus personne envers qui se tourner, sauf peut-être Renatus, qu’elle ne connaissait pas si bien au final, malgré les liens de sang qu’ils partageaient. En parlant de cousin sorti de nul part, justement, n’avaient-ils pas assez donné avec l’arrivée de Renatus justement? Elle soupire, porte sa main sur le manche de sa lame, tandis qu’elle concentre ses pensées sur ce qui se trouve derrière elle.
-Madame Sallusti n’étant présentement pas disponible, je devrai trouver les réponses moi-même.
Elle s’avance finalement vers lui, mais ne s’arrête pas à sa hauteur. Elle continue sa trajectoire vers l’unique sortie du couloir, tandis qu’un bourdonnement incongru se fait entendre dans les salles derrières elle. Il y a de l’agitation, des bruits, sans être des mots, et l’odeur de mort semble encore plus forte à présent. Tandis qu’elle verrouille la porte, laissant entendre le gros claquement du verrou, elle parle plus fort, tandis que la rumeur des morts commence à se faire entendre un peu plus.
-Ne m’en voulez pas. Après avoir vécu de telles tragédies, je ne peux me montrer crédule à tous égards. Famille ou non.
Elle se retourne pour le regarder, tandis que des bruits de pas visqueux commencent à poindre au bout du couloir et dans les pièces adjacentes. Sa main abandonne enfin sa hanche, tandis qu’elle la joint avec l’autre, paume contre paume, à la hauteur de ses lèvres, comme si elle cherchait à dissimuler un sourire qu’elle ne pouvait pas empêcher d’apparaître.
(c) DΛNDELION
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♔ Nerva & Adrian
Don't worry, you're not alone
Adrian comprend la méfiance de sa cousine. Evidemment. Il tombe au pire moment possible, entre la disparition de Nero et la mort de leur père ; à croire qu’il l’avait fait exprès. La triste réalité était pourtant que sa venue était une simple coïncidence... Malheureux hasard. Mauvais timing.
La suite n’annonce cependant rien de bon. Ou pas pour lui. Quand elle verrouille la porte, Adrian se doute que ce n’est pas pour lui offrir bien gentiment un lit et un bon repas chaud. Un cercueil, peut-être, à la rigueur. Le jeune homme aurait peut-être dû s’en tenir à se pâmer dans le lit du jeune Tenera... Quoi qu’il aurait été nettement plus difficile pour lui d’accéder à quoi que ce soit, ici, s’il ne revendiquait pas son appartenance à la maison Pavus. Le mage nevarran peut à présent entendre des bruits, supposant tout d’abord qu’il s’agit d’esclaves. Mais l’odeur, qui lui fait froncer le nez, laisse supposer autre chose qui ne lui vient pas immédiatement à l’esprit ;
Il ne pu cependant se retenir de froncer les sourcils aux bruits qu’il entend, à présent. Pas des personnes ordinaires. Il fixe un instant le sourire de sa cousine, sourcil arqué, et puis laisse soudainement un rire s’échapper de son gosier :
HRP.
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Adrian & Nerva
« When my eyes were stabbed by the flash of a neon light. »
Si elle se fend d’un sourire à l’approche de ses cadavres, sa réaction la désenchante encore plus lorsqu’il ne semble pas la prendre au sérieux. La forcerait-il dans un combat singulier? Mage contre mage, afin de faire valoir lequel est le plus fort? Non, ce serait inutile, et ça ne prouverait rien du tout. Bien qu’il semble peu enclin à la laisser croire autre chose que ce qu’il raconte, elle ne peut qu’admirer sa détermination à vouloir se tailler un rang dans une famille telle que les Pavus. Avoir su, l’imposteur aurait pu choisir une famille plus facile à infiltrer.
-Cliché ou non, ils peuvent s’avérer utile dans le cas d’une intrusion aussi insolente que la vôtre. Et même si vous dites la vérité, vous êtes franchement agaçant.
Et être agaçant n’était-il pas un défaut typique de la famille Pavus? Elle pense à son frère Nero, toujours disparu, qui se faisait un devoir de l’agacer abusivement lorsqu’ils étaient plus jeune. Sans surprise, la Pavus se retrouve légèrement engourdie, chatouillée par le sort d’Adrian, sans pour autant être aussi affectée que les cadavres. Si il pouvait l’en débarrasser cependant, ce ne serait pas plus mal, la demeure commençait à dépérir et elle était persuadée que plusieurs moquettes devraient se faire remplacer et que l’aile des esclaves devaient être entièrement revue. Peut-être avait-il quelconque talent en construction qu’elle pourrait exploiter, car il ne ressortirait certainement pas d’ici aussi rapidement qu’il était venu.
Les fourmillements la quittant, elle se rapproche d’Adrien, pour s’éloigner le plus possible de l’odeur qui commence à lui faire plisser le nez et les yeux. Comment avait-elle pu vivre ainsi pendant des semaines sans même lever le petit doigt pour les sortir? Soupirant, elle se place à ses côtés et l’observe faire gracieusement usage de sa magie.
-Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que je vous offre une tasse de thé. Je ne garantis rien mais si vous me débarrassez de ces choses, je penses que ce serait un bon départ, puisque de toute façon ils ne sont même pas assez ambulés pour pouvoir vous dévorez. Ma faute, je les ai laissé traîner trop longtemps.
Elle lui jette un regard sombre, puis croise les bras, fermée et silencieuse, avant de reprendre la parole.
-Tout naturellement, je compte vous garder ici jusqu’à ce qu’il me soit possible de vérifier vos papiers. Vous n’y verrez aucun inconvénient j’espère.
Pour peu qu’il en voit, elle ne lui laissera pas le choix de toute façon.
-Cliché ou non, ils peuvent s’avérer utile dans le cas d’une intrusion aussi insolente que la vôtre. Et même si vous dites la vérité, vous êtes franchement agaçant.
Et être agaçant n’était-il pas un défaut typique de la famille Pavus? Elle pense à son frère Nero, toujours disparu, qui se faisait un devoir de l’agacer abusivement lorsqu’ils étaient plus jeune. Sans surprise, la Pavus se retrouve légèrement engourdie, chatouillée par le sort d’Adrian, sans pour autant être aussi affectée que les cadavres. Si il pouvait l’en débarrasser cependant, ce ne serait pas plus mal, la demeure commençait à dépérir et elle était persuadée que plusieurs moquettes devraient se faire remplacer et que l’aile des esclaves devaient être entièrement revue. Peut-être avait-il quelconque talent en construction qu’elle pourrait exploiter, car il ne ressortirait certainement pas d’ici aussi rapidement qu’il était venu.
Les fourmillements la quittant, elle se rapproche d’Adrien, pour s’éloigner le plus possible de l’odeur qui commence à lui faire plisser le nez et les yeux. Comment avait-elle pu vivre ainsi pendant des semaines sans même lever le petit doigt pour les sortir? Soupirant, elle se place à ses côtés et l’observe faire gracieusement usage de sa magie.
-Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que je vous offre une tasse de thé. Je ne garantis rien mais si vous me débarrassez de ces choses, je penses que ce serait un bon départ, puisque de toute façon ils ne sont même pas assez ambulés pour pouvoir vous dévorez. Ma faute, je les ai laissé traîner trop longtemps.
Elle lui jette un regard sombre, puis croise les bras, fermée et silencieuse, avant de reprendre la parole.
-Tout naturellement, je compte vous garder ici jusqu’à ce qu’il me soit possible de vérifier vos papiers. Vous n’y verrez aucun inconvénient j’espère.
Pour peu qu’il en voit, elle ne lui laissera pas le choix de toute façon.
(c) DΛNDELION
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