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Jeu 8 Fév - 14:26



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Il n'était pas dans mes habitudes de glisser telle une ombre dans la nuit, le visage éclairée par un rayon d'argent, faisant tout son maximum pour ne pas se faire repérer afin de retrouver l'amour de sa vie. Mais là, c'était différent. Caelestis n'était pas comme tout ces autres hommes que j'avais pu rencontré, jadis. Il n'était pas comme ces Tévintides sauvages au regard libidineux qui vous percevait comme de la pâture ou un trophée qu'il fallait conquérir par la violence d'un baiser. Et il n'était en rien l'Altus qui avait du dédain pour les créatures inférieures. Au départ, ce fut pourtant le sentiment qui s'était dégagé à son égard ; parce qu'il y avait bien longtemps que je m'étais fait une raison à l'égard des hommes toujours en quête de pouvoir et de passion. Mais peu à peu, l'Altus avait su me convaincre. Alors que je m'étais refusé à l'idée d'aimer quelqu'un qui différait de ma race, Caelestis s'était montré plus attendrissant que n'importe quelle autre créature dans ce bas-monde. Mieux encore ; à ses côtés, j'oubliais tout les malheurs de ma misérable existence. Je délaissais les blessures et les abus pour une relation enivrante et douce. J'omettais ma condition d'esclave qui me faisait honte de jours en jours. Oui, je m'étais laissé tomber dans ses filets, ayant foi en cette idylle naissante qui s'était créée entre nous. D'un côté, je tentais de combattre mes sentiments, songeant que si je me laissais également charmer, c'est que j'avais le besoin d'être aimé comme lui m'aimait. Mais comment faire pour se détourner quand il était la seule chose qui éclairait encore ma vie ? Je ne pouvais me permettre de me laisser bouffer par le désespoir et rejeter le bonheur quand il se présentait à moi. Qui sait, peut-être était-ce même Andrasté qui l'avait placé sur mon chemin ? Aussi étais-je prêt à faire l'impossible pour le retrouver... Comme m'introduire dans sa maison, par exemple.

Me voilà d'ailleurs tout près de la maisonnée alors que je porte un regard investigateur sur les alentours et l'intérieur de la demeure. Je devais au mieux éviter l'entourage de l'homme et faire en sorte à ce que seul le concerné soit au courant de ma visite. Qui sait ce que l'on dirait dans tout le pays ensuite ? Un esclave ne pouvait se permettre d'entretenir une relation digne de ce nom avec un individu qui aurait très bien pu devenir son maître ! Aussi, si Caelestis est sans doute un homme tolérant, peut-être qu'il en est rien en ce qui concerne son père... Même si j'ai bien vu que chez les Pavus, les chiens ne font pas des chats. Il me faut alors une force considérable et une longue planification avant d'atteindre la fenêtre de la chambre de l'homme désiré et je ne me fais pas d'avantage prier pour finalement pénétrer à l'intérieur de la bâtisse. À pas de chats, je me rapproche également tout proche du lit où je pense percevoir un individu en train de dormir. Délicatement, je glisse dans les draps pour être tout près de l'ombre et de susurrer à l'oreille que je crois appartenir à l'Altus... ≪ - Caelestis... C'est moi... ≫. Mais peu à peu, je devine les traits de la-dite personne et je perçois un visage que je ne reconnais pas ainsi que des boucles blondes qui diffèrent de la chevelure du jeune homme. Presque instinctivement, je fais alors un bond hors du lit tandis que la lumière s'ouvre soudainement, l'inconnue étant probablement réveillée et tout aussi surprise que moi. ≪ - Qui... Qui êtes vous !? Où se trouve Caelestis !? ≫. Je cherche à me mettre en position de défendre, bien que je tremble. Si je pourrais être actuellement en danger, je suis également inquiet à l'idée d'attirer des problèmes à l'homme que j'aime.
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Ven 9 Fév - 11:06




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



Poppaea appréciait Minrathie. Evidemment, son cœur allait avant tout à Qarinus, ville qui l’avait vu naître, grandit et s’épanouir, mais… Elle avait toujours été attirée par l’Ailleurs, que ce soit autre part dans l’empire tévintide, ou carrément un autre pays de Thédas. Evidemment, elle n’avait jamais quitté Tévinter… Et savoir ce qui était arrivé à Caelestis qui, lui, s’y était risqué, voilà qui n’était pas pour la pousser vers l’inconnue, aussi attirante qu’hostile. Heureusement, son ami s’était remis de cette mésaventure… Peut-être pas mentalement, sans doute en garderait-il toujours les traces, sans doute les cauchemars l’assailliraient-ils encore longtemps, mais elle ferait son possible, lorsque cela lui serait permis, pour veiller sur les songes de son fiancé. Fiancé, oui, car la nouvelle était tombée, il n’y a pas si longtemps que cela : Magnus voulait marier son fils. Ca tombait bien, Ignis voulait marier sa fille ; les deux hommes s’entendant bien, leurs deux enfants aussi : pourquoi pas ?  Poppée ne s’était certainement pas opposé à cette demande, pas plus que le jeune homme. Peut-être était-elle celle qui, au bout du compte, aurait le plus à perdre dans cette union, car elle avait accepté en toute conscience de cause, et même avec une grande joie, de se marier à son ami d’enfance tout en sachant pertinemment qu’il n’aimait pas les femmes. Et, il avait beau être bel homme, elle ne l’aimait pas, pas comme ça. Mais, pour la jeune femme, le calcul était vite fait. Quand on prépare un mariage, on prépare sa vie : et on prépare sa vie comme on prépare une bataille. Il lui semblait qu’il valait mieux épouser un ami, un homme qu’elle estimait et qu’elle appréciait énormément, plutôt que de se retrouver avec quelqu’un qu’elle ne supporterait peut-être pas. Peut-être sacrifiait-elle les sentiments dans le processus, mais elle laissait à Caelestis le soin et la joie d’aller batifoler gaiement avec ses amants, et elle savait qu’il ne l’empêcherait pas de faire de même si un jour l’occasion s’en présentait.

C’était d’ailleurs exactement pour cela qu’elle se trouvait à Minrathie, chez son futur beau-père, même. Malgré les rumeurs, souvent fondée, il fallait entretenir les apparences. Et ce n’était jamais une corvée de rendre visiter à son futur mari, puisqu’ils s’entendaient très bien depuis aussi longtemps qu’ils se connaissaient, et qu’il en allait de même avec Magnus. Pas une gêne pour elle, donc, de passer la nuit « seule » chez les Tenera alors que Cae était… Quelque part, ailleurs, à faire – eh bien – ce qu’il voulait. Elle ne traîna pas trop, ce soir-là, et souffla rapidement sur la bougie pour s’endormir. Combien de temps s’écoula-t-il avant qu’une légère brise la fasse légèrement frissonner, sans l’alarmer pour autant ? Sans doute aurait-elle dû immédiatement s’extirper de son sommeil encore léger, cela lui aurait évité de se retrouver avec un homme dans son lit. La sensation, tout d’abord, n’était pas désagréable, quoi qu’elle fut surprise de savoir Caelestis rentré, et précisément ici. Ce que la fit ouvrir les yeux, cependant, fut la voix susurrée à son oreille. Assurément pas celle de Caelestis et, même si elle n’avait pas pu le reconnaître, les paroles, elles, ne trompèrent pas. L’homme paru lui-même se rendre compte de son erreur, et il fit un bon en arrière, hors du lit, tandis que Poppée rallumait rapidement la bougie sur son chevet en se redressant d’un coup.

« Vous, qui êtes-vous ? Et que faites-vous dans ma chambre ? »

Elle avait soufflé ses questions plus qu’elle ne les avait criées, ne désirant pas affoler qui que ce soit. Il y avait fort à parier qu’il s’agissait là de l’un des amants du jeune homme, et qu’il semblait tout aussi surpris qu’elle. Attrapant le bougeoir, elle le rapprocha de l’intrus pour scruter son visage, et la pointe de ses oreilles qui ne lui échappa pas. Pour autant, elle ne jugea pas utile d’en faire mention – ou pas dans l’immédiat.

« Je suis sa fiancée, et Caelestis n’est pas ici ce soir. » elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur pour l’elfe qui avait certainement pris beaucoup de risque pour venir jusqu’ici retrouver un homme qui n’était pas là. Aussi, même si elle restait sur ses gardes, elle décida de ne pas faire d’esclandre trop tôt.

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Ven 9 Fév - 12:12



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Mon cœur battait à vive allure. Je pensais que cela allait être la fin de tout. Que plus jamais je n'aurais l'occasion de retrouver Caelestis. Que notre relation allait éclater au grand jour et que quelqu'un, n'importe qui, ferait sans doute le nécessaire pour que je ne puisse plus le retrouver afin que je sois pleinement en mesure d'occuper le poste que j'ai toujours occupé. Je pourrais dire adieu à la passion qui s'était créée entre nos deux êtres. Caelestis ferait également sans doute tout le nécessaire pour faire à nouveau bonne figure auprès du reste du peuple. Mais après tout, à quoi aurais-je pu bien m'attendre ? Il n'y a pas de place à la joie lorsque l'on est esclave. Seul les désirs de nos propriétaires doivent être prioritaires par rapport à nos propres envies. Et puis, ce n'était pas comme si les Tévintides considéraient également les elfes comme leurs semblables. Même si la seule différence que l'on peut noter entre nous et un être humain, ce sont simplement nos oreilles ainsi que nos yeux. Peut-être est-ce d'ailleurs le cas de la jeune femme qui se trouve devant moi. Pourtant, même si je me comporte actuellement comme un petit animal traqué, elle ne crie pas ni ne s'offusque. La jeune femme est simplement là, à m'observer et à se questionner sur ma venue. D'ailleurs, elle pose même ses questions à voix haute, d'abord sans répondre aux miennes. Je ravale ma salive. Je ne veux tout bonnement pas dévoiler aussi aisément mon identité alors que je suis pleinement conscient à l'idée que je pourrais ensuite être reconnu par la suite... Mais je ne voulais également pas à ce que la jeune femme ne se fasse des idées ; qu'elle croit, par exemple, faire face à un voleur même si mon attitude démontrait très clairement la raison qui m'avait poussé à venir ici, sans prévenir. ≪ - Je... Je m'appelle Kaida Maidh... Je... voulais retrouver Caelestis. ≫. Je baisse la tête. Je ne voulais pas préciser d'avantage les raisons qui m'avaient poussé à le retrouver ; parce que je voulais également aussi savoir ce que la demoiselle représentait pour l'Altus. Réponse qui finit d'ailleurs par tomber en même temps que l'absence de Caeslestis. Ainsi il avait été préoccupé par quelque chose d'autre ? Réellement ? Quoi donc ? Pire encore. J'apprends que la mortelle qui se présente face à moi n'est autre que la fiancée du jeune Tenera. Je reste bouche bée, comme si je venais de recevoir un poignard en plein cœur. Pourtant, cela ne devrait pas m'étonner. Je me souviens encore des vêtements qu'il portait lorsque je l'ai retrouvé pour la première fois. Il est bien né et comme toutes personnalités, c'est un devoir de se marier. Peut-être n'est-ce là qu'un contrat entre les individus et pourtant, je ne peux m'empêcher de me sentir mal. Il ne m'appartiendra pas complètement. Il y aura toujours des personnes entre lui et moi parce que nous étions tout deux issus de positions sociales différentes. On ne pouvait se dire que l'on pourrait partir du jour au lendemain pour vivre pleinement notre idylle. L'un comme l'autre, nous avions notre rôle à jouer auquel on se trouvait enchaîné. ≪ - ...Vous l'aimez ? ≫. Simple question existentielle. J'espérais à ce qu'ils ne s'aiment pas. Parce que même si je pouvais me montrer égoïste, désirer de m'approprier l'amour de l'homme, je ne voulais aucunement briser un couple probablement parfait et heureux. Ils sont libres, je ne pouvais que leur désirer tout le bonheur du monde. Certes, les esclaves avaient également le droit à l'amour quand ils existent auprès de leurs congénères, mais l'attachement que j'avais à l'égard du mage tévintide pourrait être l'égale de ce que je pouvais avoir envers mon semblable ? Non. Parce qu'un esclave pourrait toujours être racheté. Ainsi que sa progéniture. Qu'importe les sentiments et les déchirures qui pourraient se produire en ce qui concerne les maîtres qui pourraient profiter de cette occasion pour s'enrichir d'avantage. Ainsi, en affectionnant un autre serviteur, cela ne servirait qu'à me pousser au désespoir et à divers problèmes que je ne pourrais sans doute pas supporter... Même si je dois dire que ce choix de vie auprès de l'Altus soit tout aussi dangereux ou désagréable sur certains points. Comme savoir qu'il serait absent ce soir-même. ≪ - Pour...Pourquoi n'est-il pas là ? ≫. Je regardais la fiancée avec tristesse. Peut-être que je posais trop de questions sur l'homme alors qu'elle ne me connaissait pas, mais c'était plus fort que moi. J'avais besoin de le savoir. Je voulais le retrouver et être à ses côtés pour être à nouveau bercé pour sa gentillesse, sa douceur.
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Ven 9 Fév - 12:16




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



Poppée est certainement (trop) gentille. Elle devrait crier, appeler à l’aide, hurler qu’un esclave inconnu s’est retrouvé dans sa chambre : quel désordre, quel esclandre cela ferait ! Pourtant, elle n’en fait rien. La jeune femme a une intuition, qui n’est pas mauvaise : elle reste certes sur la défensive, n’abaisse pas sa garde, est prête à se défendre, mais… Quelque chose dans cet inconnu l’appelle à la douceur. L’elfe – apparemment nommé Kaida – précise qu’il voulait trouver Caelestis, la tête baissée. Ça, elle s’en était douté mais, au moins cela confirme ses suppositions. Il s’agissait bel et bien d’un amant de son futur mari. Malgré la situation, un sourire amusé s’étira sur ses lèvres tandis qu’elle pensait au comique (justement) de ladite situation. Si son père savait que l’un des soupirants de son futur gendre s’était glissé dans le lit de sa fille par erreur… Elle reprit néanmoins rapidement une expression relativement neutre ; pas la peine de donner l’impression de se moquer de ce pauvre homme.

« Je m’en doutais... »

Néanmoins, la question posée par Kaida l’étonne, la touche plus qu’elle ne l’aurait cru. Elle ne s’y attendait pas. Pas que cela la choque réellement, mais les aventures sulfureuses du jeune Tenera étaient connues de tous, ou presque. Il ne s’en cachait pas, disons. Et… Elle ne s’attendait pas à une telle question, parce qu’elle pensait, à vrai dire, que le Templier avec lequel il était certainement avait des sentiments que son fiancé partageait. Etait-il manipulateur à ce point ? Poppée s’en voulu d’avoir de telles pensées : elle connaissait bien Cae, il n’était pas comme ça. A vrai dire, il était peut-être même du genre à aimer plus d’une personne, sans penser à mal et sans vouloir blesser personne. Et elle comprenait facilement qu’on puisse tomber sous son charme.

« Oui. » elle sourit légèrement en tendant une main dans le but de la poser sur la joue de l’elfe, mais se retint : « Je sais qu’il n’aime que les hommes, en vouloir plus serait une perte de temps. Et un développement étrange pour cet homme que j’ai depuis toujours considéré comme un frère. »

Elle s’extirpa des draps pour s’asseoir en tailleur sur le matelas, détaillant le visage empreint de tristesse de l’elfe. Peut-être bien qu’elle savait où il se trouvait, ce qu’il faisait. Ou peut-être qu’elle ne savait pas. Ce dont elle était certaine, en revanche, c’est que Caelestis ne l’avait pas prévenu de la possible visite d’un elfe. De quiconque, d’ailleurs.

« T’a-t-il dit qu’il t’attendrait, aujourd’hui ? T’a-t-il donné rendez-vous ? » demanda-t-elle prudemment. « Nous ne sommes pas encore marié... Je ne suis pas encore au courant de tous ses faits et gestes. Quand bien même… Je ne suis pas là pour le surveiller. Je vous aurais bien proposé de patienter ici jusqu’à ce qu’il rentre, mais j’ai peur que Caelestis ne rentre pas avant le lever du soleil, et cela serait fort compromettant… Pour lui, pour toi, pour moi. »

HRP.
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Dim 11 Fév - 12:21



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Elle sourit tandis que je me retrouve plus que confus. Savoir que je ne pourrais probablement pas le voir ce soir alors que j'avais bravé plus d'un obstacle pour le retrouver me peinait légèrement. D'un côté, je me disais certainement que si Caelestis pourrait probablement se passer de la compagnie d'un serviteur, c'est moi qui avait bien plus à perdre dans cette histoire. Je m'étais attaché à lui sans doute par désespoir. Parce que dans cette masse grouillante haineuse des créatures aux oreilles pointues, j'avais trouver un homme doux et attentionné. Parce que lui m'avait perçu au moins comme un être doué d'intelligence, de sentiments et de sensations. Pas comme un outils ou du bétails. C'est alors que la demoiselle s'exprime, affirmant qu'elle s'en était doutée. Je rougis. Savait-elle absolument tout de la raison qui m'avait mené jusqu'ici ? Que c'était par amour ? Quand je lui demande si elle l'aime, elle me répond que oui. Alors, je rougis d'avantage. Ainsi, ce que je craignais était en train de se dérouler. Je serre également la mâchoire. Elle avait la chance d'être à son niveau. Elle avait l'occasion d'être à ses côtés. Et elle pouvait l'aimer. Une partie de moi lui en voulait pour ça. Et en même temps, c'était complètement stupide. Surtout que la suite me fit comprendre qu'elle se trouvait dans une situation similaire à la mienne ; Caelestis lui était inaccessible à sa manière. Parce qu'il aimait les hommes. On devait probablement se supporter dans notre malheur plutôt que de se jeter mutuellement la pierre. D'autant plus qu'elle ne l'aimait pas vraiment en réalité. Du moins pas de la même manière que moi. C'est alors que la-dite fiancée se retire de son lit pour se mettre en tailleur et me poser de nouvelles questions. interrogations auxquelles j'y réponds automatiquement. ≪ - Non... Je... Je voulais lui faire une surprise... Mais c'est stupide... ≫. Quoique, pas totalement. Après tout, ce n'est pas comme si toutes les occasions se présentaient à nous pour préparer un potentiel rendez-vous. On vivait au jour le jour, comme si le lendemain serait la fin de tout. Comme si le lendemain, il serait impossible pour nous de nous retrouver une toute dernière fois. Alors, la-dite fiancée enchaîne, expliquant qu'elle aurait bien accepté de me laisser patienter si seulement Caelestis serait rentré durant la soirée. Seulement, il y avait de fortes chances à ce qu'il ne rentre pas avant que l'astre solaire ne pointe le bout de son nez. ≪ - ...Qu'est-ce qu'il pourrait bien faire pendant tout ce temps ? ≫. J'ose poser la question même si je me doute légèrement. Il est peut-être avec un autre homme. Mais je ne veux pas y croire, fermer les yeux dessus. Caelestis ne peut pas être comme ça. Il ne peut pas avoir plusieurs amants et m'oublier ainsi. Comment oserait-il ? Je renifle, verse une petite larme, mais je tente de me contenir aussi. ≪ - Cela veut dire que je dois partir ? ≫. Fallait que je retourne chez Marianis avant que quelqu'un ne remarque mon absence. Ça serait inutile de risquer son existence pour une personne qui n'a de l'intérêt pour vous pour quelques étreintes finalement oubliées dans les bras d'un autre homme.
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Mer 28 Fév - 15:41




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



Sa curiosité est piquée, à présent. Pas méchamment, bien au contraire : mais maintenant que la demoiselle est éveillée, et qu’un intru elfique se trouve à quelques centimètres d’elle, Poppée n’a plus envie de dormir. Elle veut savoir le pourquoi du comment, satisfaire la foule de questions qui traverse son esprit, passer le temps. A la réponse de Kaida, un doux sourire s’étire sur ses lèvres, et elle s’empresse de le rassurer : « Non... Ce n’est pas stupide. C’est même plutôt mignon. » affirme-t-elle en opinant du chef. Enfin, à la place de Caelestis, elle trouverait ça adorable. Elle serait heureuse d’avoir un amant grimpant les fenêtres pour venir se glisser dans son lit, comme l’esclave venait de le faire, comme dans ces livres qu’elle engloutissait... Mais encore faudrait-il qu’elle ait un amant.

Pourtant, lorsque l’elfe reprend la parole, Poppaea oublie bien rapidement ses rêveries. L’intonation de sa voix, ses questions, tout ça lui brise le cœur, et elle n’ose pas répondre. « Je ne sais pas... On ne se dit pas tout. » murmure-t-elle doucement, avant de tendre doucement la main pour effleurer du pouce la joue de l’elfe et essuyer la larme qu’elle voyait couler. « Mais il a de la chance d’avoir quelqu’un qui, comme toi, décide de venir le voir en surprise. Ce n’était juste pas le bon soir. » La jeune femme avoue qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle doit répondre à sa dernière question. Doit-elle le chasser ? Après ce qu’elle vient de voir et d’entendre, elle avoue qu’elle ne savait plus trop, et qu’elle n’avait pas spécialement envie de le chasser. « Tu as fais tout ce chemin, tu as dû risquer beaucoup... Est-ce que tu veux un thé, ou un biscuit ? Ce n’est pas grand-chose, mais... » Elle, elle en voulait bien – pensa-t-elle soudainement. Poppaea se leva pour faire quelques pas dans la pièce en direction d’un placard où tout le nécessaire était bien rangé. Et puis, soudainement, elle se retourna vers l’elfe ; « Et toi... Tu l’aimes ? »

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Ven 9 Mar - 23:50



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

poppaea s'empresse de rétorquer à ma réponse. ce n'est pas stupide, dit-elle, c'est même attendrissant. oui. cela devait bien paraître féerique. mais notre monde n'était en rien un compte de fée. je m'étais échappé dans la nuit pour le retrouver. j'avais pris des risques énormes pour rien. je m'étais sans doute attendu à une bonne fin ; nos retrouvailles. mais non. comme d'habitude, cela n'allait pas suivant mes pensées. comme d'habitude, je me montrais naïf. stupide. c'était comme croire que les nobles allaient tendre la main à un barde en fuite. qu'un altus prêt d'un lac aiderait un elfe à devenir un mage exceptionnel... ou même supposer que l'immaculée allait me soutenir à son tour. croire finalement qu'un noble pouvait aimer un banal serviteur. que mon destin se terminerait bien. mais jamais andrasté ne me le permettrait. il y a longtemps que les déités m'avaient tourné le dos, me délaissant à mon triste sort. pourtant, si j'aurais préféré retrouver caelestis ce soir-là, je me rends compte que poppaea est d'une délicatesse sans pareille, alors qu'elle cherche à me consoler plutôt qu'à me rejeter. allant jusqu'à balayer les larmes qui se perlent à mes prunelles. mais ce n'est pas assez pour me soulager. d'autant plus lorsque j'entends sa réponse, me laissant dans la confusion quant à l'absence de l'être que j'aime. même s'il reste chanceux de m'avoir, d'après elle. je secoue la tête. d'un côté, elle avait probablement raison, mais d'un autre, je me remettais en question. ≪ - je ne suis qu'un elfe parmi tant d'autre. ≫ m'exclamais-je alors, laissant supposer que s'il le voulait, il pouvait en charmer des tonnes, des créatures comme moi ; ne demandant qu'à être sous la protection d'un doux altus. je pensais d'ailleurs qu'il serait probablement temps pour moi de quitter l'habitation alors que poppée affirma qu'il ne sera sans doute pas en mesure, pour moi, de le rencontrer ce soir, mais cette dernière me questionna cependant si je voulais manger quelque chose avant de partir. sans doute décidée à me retenir après les efforts que j'avais pu faire pour me démener jusqu'ici. ≪ - je... je veux bien, oui. ≫ fis-je alors doucement. dans une autre situation, j'aurais probablement refusé poliment, mais là, c'était différent. peut-être m'attendais-je à le revoir malgré tout, d'un côté. et puis, j'admettais que cela pouvait également probablement me redonner des forces afin que je sois pleinement capable de me reprendre en main. un doux moment de compensation où je pourrais balayer l'image de l'homme aux creux de mes pensées. hélas, poppée n'hésite pas à revenir sur le sujet qui me taraude depuis l'arrivée, m'interrogeant sur mes sentiments. si je l'aime ? je ravale ma salive, mortifié. c'est une évidence. cela l'a toujours été. mais je ne voulais plus y croire. pas alors qu'il pourrait aimer d'autres hommes. je ne voulais pas être un nom sur sa liste d'amants. je voulais être quelqu'un pour lui. pourtant, à quoi aurais-je pu m'attendre si ce n'est une relation vouée à l'échec ? tout le monde se lasse de devoir cacher ses passions à quiconque. et c'est probablement une honte d'aimer un elfe sur ces terres. tandis que moi, il fut un temps où je croyais que seul une elfe saurait combler mon palpitant afin de perpétuer l'espèce... je me disais que si j'avais cédé à cette attirance, c'était uniquement parce que j'avais eu besoin d'un peu de tendresse et qu'il me l'avait donné sans jamais me condamner. ≪ - oui, un peu... je crois... mais cela n'a plus vraiment d'importance. ≫ m'exprimais-je timidement. comme si je venais de finaliser soudainement notre relation.
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Mar 20 Mar - 0:02




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



Comment ne pas être touché par cet elfe ? Poppaea n’avait certes aucune expérience d’une vraie relation amoureuse, et ce qu’elle s’imaginait devait être une chimère de la réalité : elle en était consciente, ses connaissances en la matière ne dépassaient pas les romans qu’elle pouvait trouver dans les bibliothèques des demeures qu’elle visitait. Néanmoins, elle pencha légèrement la tête en pinçant les lèvres. On dirait d’elle qu’elle est trop douce, trop encline à tendre la main à son prochain et, dans une capitale comme Minrathie, ce n’était pas le meilleur moyen de survivre. Ou de s’élever. Elle en était consciente, plus consciente que son fiancé, et son esprit était plus aiguisé et à même de sentir les pièges, quand bien même elle pouvait rester ingénue. Et elle n’avait pas l’impression que ce Kaida tentait de se jouer de quoi que ce soit, ni même de manipuler qui que ce soit. Et il valait mieux, car si la jeune femme était un parangon de douceur, elle pouvait devenir une véritable lionne vengeresse si l’on s’en prenait à sa famille, aux êtres chers à son cœur.

« Ne dis pas ça. Il a vu quelque chose en toi, voilà tout. Je sais bien que sa réputation est assez terrible, mais... Il est vraiment adorable. Vraiment. » Qui tentait-elle de défendre ? Les deux, certainement. La jeune femme avait bien conscience du peu d’estime qu’avait la quasi-totalité des Tévintides envers les elfes. Mais ce soir, elle ne voyait pas Kaida pour ce « qu’il était », avec ses oreilles pointues, mais comme l’un des amants (déçus) de son futur mari. Une âme en peine qu’il lui fallait panser, au moins un peu. Ni une, ni deux, elle s’exécuta lorsqu’il annonça qu’il voulait bien de quoi grignoter. Elle prépara donc du thé et sorti plusieurs biscuits, écoutant avec attention la réponse de son... « Invité » improvisé. Déposant le petit plateau sur le lit, entre eux, elle l’invita d’un geste à se servir, aussi bien en thé qu’en biscuit, tandis qu’elle en faisait de même. ; « Pourquoi cela n’aurait plus d’importance ?... » demande-t-elle doucement, avant de sembler se rendre compte de l’idiotie de sa question. Aussi tenta-t-elle de se rattraper : « Caelestis fait partie de ces personnes qui ont un cœur si grand qu’il peut contenir et aimer plusieurs personnes à la fois... » commence-t-elle, doucement, prudente. « Cela ne veut pas dire pour autant qu’il se joue de toi, ou que son affection est juste feinte... Crois-moi. » Elle conclu par un léger sourire encourageant, avant de piquer un biscuit.

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Jeu 29 Mar - 10:50



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Elle cherche perpétuellement à me rassurer quant à mes qualités de créature elfique, affirmant que je suis quelqu'un de différent à ses yeux. Pas seulement une ombre de passage dont il pourrait profiter de sa naïveté. Oh, comme j'aimerais tellement la croire. En réalité, c'est ce que j'avais cru comprendre. Qu'il n'était pas un mauvais Tévintide ; notamment une personnalité qui avait tout aussi souffert que moi par le passé. Et pourtant, je me trouvais confus, aujourd'hui. Jadis, à Orlaïs, je me savais au-dessus de la plupart de mes semblables, mais ici...? Je peux au moins me rhabiller convenablement auprès de Marianis, mais je ne possède guère plus de traits plus attirant encore. Pire encore, je l'avais jugé lors de notre première rencontre. Je l'avais jugé sans même le connaître. Mais le connaissais-je encore aujourd'hui ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. Nous nous étions attirés comme des aimants, sans finalement nous rendre véritablement compte de la personnalité de l'autre, je suppose. Par la faiblesse de l'âme et de la pitié que pourrait attirer son semblable. ≪ - ...Qu'est-ce qu'il aurait pu y voir ? ≫ la questionnais-je cependant, afin de connaître sa propre réponse par simple curiosité futile, presque décidé à rester un peu plus longtemps lorsqu'elle avait pris la décision de ramener de quoi se sustenter pour me consoler d'avantage, posant le plateau entre nous deux. Sans me faire prier d'avantage, je me servis en biscuit, faisant grandement attention pour ne pas mettre des miettes partout. Poppaea enchaîna, expliquant alors que Caelestis n'était pas le genre de personnage à jouer avec les sentiments mais qu'il avait seulement la capacité à aimer plusieurs personnes à la fois. Est-ce que cela m'aida pour autant à soulager ma conscience ? Bien sûr que non. Si cela ne me gênait guère à ce qu'il ait une fiancée afin de sauver les apparences comme le faisait la plupart des nobles à travers tout les pays, je ne comprenais pas comment on pouvait apprécier se retrouver dans les bras de plusieurs personnes différentes suivant les nuits qui passent. Oublier le moment exceptionnel que l'on pouvait passer avec quelqu'un, pour retrouver un autre individu que l'on pourrait aimer de la même manière. Pour moi, cela était tout bonnement impossible. Il devait forcément avoir ses préférences. Il devait aimer certains pour ce qu'ils sont réellement tandis que pour d'autre, cela devait représenter une simple et banale relation platonique sans lendemain. Je serrais la mâchoire. ≪ - J'aimerais bien l'accepter... Mais c'est assez difficile. ≫ fis-je alors en baissant la tête. ≪ - Néanmoins, je ne souhaite partager d'avantage mes inquiétudes désormais... Je veux dire, ce n'est pas de votre faute. ≫ fis-je en lui adressant un petit sourire avant de boire une gorgée de mon thé. Et en effet, Poppée n'avait rien à voir avec mes problèmes. Sans doute était-elle tout aussi sujette que moi à des peines de cœur, qui sait. Après tout, elle était liée à Caelestis, mais elle ne profitait aucunement de cette union. ≪ - Sinon, vous avez quelqu'un d'autre dans votre vie ? ≫ m'exprimais-je alors pour être assuré de cette supposition.
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Ven 6 Avr - 14:38




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



Poppée hausse légèrement une épaule sans se départir de son léger sourire. Elle n’était pas dans la tête de Caelestis, elle ne pouvait pas deviner ce qu’il avait pu trouver à l’elfe. Sa franchise, s’il l’était toujours autant ? Cette sorte d’insolence qu’elle devinait couver en lui ? Une gentillesse, une bonté qu’elle n’avait pas eu le temps ou la chance de contempler dans son intégralité ? Poppaea connaissait son fiancé depuis bien longtemps, et même depuis toujours. Pour autant, et même si elle avait accès à ses rêves, elle ne saurait savoir ce qui se passait exactement dans son esprit. Quand bien même elle le pourrait, la jeune femme n’oserait jamais se montrer aussi intrusive avec lui. « Je ne sais pas, je ne te connais pas depuis assez longtemps pour savoir, et surtout, je ne suis pas dans sa tête. Mais je le connais assez pour affirmer qu’il ne s’agit pas simplement d’un jeu, encore moins d’une distraction passagère... » La jeune femme hésite, puis fini par dire, mutine : « Peut-être bien ton audace ? En tous cas, elle me plairait. Tu aurais pu mal tomber, un esclave qui s’introduit dans une chambre... Tu as eu de la chance. » Son regard pétille de malice, car elle est clairement amusée par la situation à présent qu’elle sait, ou plutôt qu’elle sent qu’il n’y a pas de danger.

Cela dit, même si la blonde connait la douceur de Caelestis, elle peut comprendre que le fait de s’attacher à plusieurs personnes en même temps peu blesser. Ce n’est pas monnaie courante dans le monde, que de s’enticher à plusieurs reprises et en même temps : cela peut choquer, surprendre. On a plus l’habitude de penser que l’on va voir ailleurs par jeu, par amusement et distraction plutôt que par réel attachement. Elle connait le mage comme ça depuis toujours, et elle a su s’y faire une raison : mais ses amants... Pas tous. « Je comprends tout à fait que cela puisse être difficile... Ce n’est pas quelque chose d’habituel. » Elle hésita un instant, avant de tenter un sourire qui se voulait rassurant : « Si ça peut te faire du bien de parler, ne t’inquiète pas avec ça... » Elle s’étira un peu avant de se rasseoir dans une nouvelle position en sentant ses jambes s’endormir, avant de rire légèrement à sa question : il ne se gênait pas ! Mais il ne la gênait pas non plus, cela dit. C’était peut-être ça qui avait plu à Caelestis. « Non, je n’ai personne pour le moment... Mais cela ne me manque pas, je ne cherche pas spécialement pour le moment. Ça viendra quand ça viendra, je suppose... »

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Lun 9 Avr - 11:12



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Bien évidemment troublé, c'est vers elle que je me tourne afin d'avoir la conscience rassasiée par des réponses à mes interrogations, persuadé qu'elle saurait m'aider parce qu'elle le connaîtrait mieux que moi. Au lieu de cela, elle affirme ne pas réellement savoir. Qu'il avait sûrement perçu mon impertinence témoignant par l'action que je venais de faire, en m'introduisant dans sa chambre, mais qu'en réalité, elle ne me connaissait pas assez pour m'en affirmer. Je hausse les épaules. Il est vrai que je devais diverger contrairement à certains esclaves sur ce point. Car moi, j'avais connu la liberté avant d'être à la botte de quelqu'un. On ne m'avait aucunement maté durant mon enfance. Et je devais bien avouer qu'outre le fait de rester auprès de l'Immaculé par pur sécurité, j'avais encore le désir de me rebeller et de m'élever plutôt que de me cantonner à une place aussi basse que celui du simple serviteur. Une situation qui ne cessait de me rendre aussi honteux et de jouer probablement dans la confusion qui s'insinuait dans mon esprit lorsque j'évoquais Caelestis. Lui qui devait forcément se restreindre à la fréquentation de ma petite personne pour mieux sauver les apparences. Elle m'avait dit qu'il m'avait perçu différemment que les autres Altus, mais malgré tout, nous restions dans une société où il fallait se formater aux regards des autres, au risque d'être pris pour cible et de chuter. Sans doute était-il gentil, mais il n'avait pas le choix de suivre la foule. ≪ - Oui, c'est vrai. Merci. ≫ fis-je en l'entendant dire qu'elle appréciait ce petit caractère de révolté. Par la suite, la discussion continua calmement alors qu'elle affirma être compréhensive concernant ma gêne de savoir l'homme que j'aime dans les bras de plusieurs autres personnes et me proposa d'en parler, mais je pris la décision d'enchaîner sur un tout autre sujet ; concernant ses propres aventures passionnelles. Sur le coup, elle se mit à rire, probablement surprise par une telle interrogation, mais elle ne s'empêcha pas pour autant d'y répondre. Je l'écoutais donc silencieux, apprenant donc qu'elle n'avait personne si ce n'est Caelestis en tant qu'époux et qu'elle était prête à attendre le bon partenaire, aucunement pressée de le trouver. Je l'observe un instant, restant dans mon mutisme. Je ne savais comment je ferais si je devais être rattaché à une personne qui ne m'aime pas et qui préférerait voir ailleurs tandis que je n'aurais personne vers qui me tourner, moi. Je ne comprenais également pas comment une personnalité aussi gentille que Poppaea ne trouvait personne qui puisse la combler. Peut-être ressentais-je de la compassion, à moi que cela ne soit le manque d'affection qui me tiraillait, mais dans tout les cas, je pris la décision de pousser légèrement le plateau de gâteaux qui nous séparait pour me rapprocher de la jeune femme à pas de chat, cherchant à rapprocher mon visage du sien afin de lui arracher un doux baiser. Ma lenteur exagérée était pour lui préparer à ce que je comptais faire. Je ne voulais aucunement la contraindre à l'étreinte ; seulement lui proposer de se laisser aller à une passion qui nous dépassait sans doute tout les deux.
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Ven 13 Avr - 19:19




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



S’il y avait bien une chose à laquelle la jeune femme ne s’était pas attendue, c’est le geste qu’allait initier Kaida. Surtout après tout ce qu’il venait de lui dire, de lui confier à propos de son amour pour Caelestis, du fait qu’il avait du mal à croire et accepter qu’il puisse l’aimer alors qu’il allait voir ailleurs, « aimer » quelqu’un d’autre... Non, clairement, Poppaea ne s’attendait pas à ce que l’elfe s’approche d’elle pour l’embrasser. Il était venu avec la lenteur significative de celui qui laissait le choix à la demoiselle d’accepter ou non le baiser et, même si une partie d’elle-même était révolté qu’il puisse oser faire ça après ce qu’il lui avait avoué... Une autre part d’elle-même mourrait d’envie de savoir ce que ça faisait.

C’est pourquoi, déchirée, elle ne bougea pas d’un pouce et le laissa venir. Et puis, elle ne pouvait pas non plus dire qu’elle le trouvait désagréable ou quoi que ce soit d’autre, même si l’idée qu’il soit l’amant de son fiancé assombrissait un peu le tableau. Pourtant, lorsqu’elle sentit ses lèvres se poser sur les siennes, la jeune femme ferma les yeux pour mieux apprécier des sensations qu’elle découvrait pour la première fois, la douceur du baiser, la chaleur qui s’en dégageait... Pourtant, peut-être un peu malgré elle, la mage finit par reculer légèrement le visage en posant doucement une main sur l’épaule de l’elfe. Elle ne voulait pas le brusquer, mais elle voulait comprendre. « Pourquoi... » elle hésita un instant, avant de continuer : « Après tout ce que m’as confié, à propos de Caelestis, pourquoi m’embrasser ?... » souffla-t-elle sans se séparer de la douceur qui semblait inhérente à sa personne.

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Ven 20 Avr - 11:23



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Je m'attendais très certainement à ce qu'elle ne me repousse violemment, outrée par un tel geste aussi inattendue qu'impossible. mais non. elle se laisse aller, fermant même les yeux afin de profiter pleinement de toutes les sensations. alors j'en faisais de même, pensant parfois à Caelestis qui n'était pas là mais désirant connaître ses sentiments si seulement il savait que moi aussi, j'avais pris la décision d'aller voir ailleurs. au fond, ce petit manège n'était qu'un avant goût d'une vengeance. parce que je ne pouvais l'atteindre pleinement à cause de nos positions différentes ; parce que c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour lui prouver que moi aussi, je pouvais faire une croix sur sa magnificence. mais d'un autre côté, j'avais quelque peu honte. Honte de faire ça à Poppée qui, elle, méritait bien plus que n'être qu'un pion dans mon petit stratagème ; avoir plus de considération. Que ce soit venant de ma part ou celle de son mari. Et une part de moi voulait alors devenir cet amant doux qui saurait l'apprécier à sa juste valeur. J'avais beau agir par désespoir, elle n'était pas si odieuse que cela, bien au contraire. Je m'apprêtais d'ailleurs à aller plus loin, passant une main dans ses cheveux jusqu'à ce que je finisse par être stoppé dans mon élan. Elle voulait à son tour des réponses concernant ma réaction soudaine et si inadaptée après ce que je venais de dire. Je souris. ≪ - Il faut que je me rende à l'évidence et faire une croix dessus maintenant plutôt que de me faire plus de mal... Oui, je préfère m'éloigner de lui. Aimer quelqu'un d'autre qui le mérite. ≫ répondis-je timidement en haussant les épaules.
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Dim 13 Mai - 20:31




Kaida & Poppaea
Such a pretty house, such a pretty garden



Cette rencontre nocturne prenait une tournure que Poppaea n’avait pas vu venir. Et qu’elle aurait peut-être d’ailleurs préférée ne pas voir venir : elle n’en était pas totalement certaine, mais il n’y avait aucun doute sur le fait que la jeune femme commençait à se sentir quelque peu... Gênée. Elle pinça les lèvres en l’observant, lèvres qui venaient pourtant d’accepter son baiser. Est-ce qu’elle avait honte de s’être laissé aller, comme ça ? Peut-être un peu. Est-ce qu’elle était effrayée ? Ca, oui. Mais pas réellement par Kaida, parce qu’il n’avait toujours pas l’air méchant. Juste un peu désespéré. Elle pencha légèrement la tête à la réponse de l’elfe, cependant. Pourquoi baisser les bras si rapidement ?

Poppée secoua la tête, à son tour, mais releva un bras pour poser une main tendre sur la joue de Kaida et la lui caresser, plus à la manière d’une mère attentionnée que d’une amante éprise, bien qu’elle ne soit ni l’une ni l’autre. « Tu te trompes... Je suis certaine qu’il tient à toi. Cependant, si toi tu sais qu’une telle situation te ferais plus de mal que de bien... » elle hésita un peu, cherchant ses mots : « Parle avec lui. Explique-lui... N’essaie pas de le faire changer, mais ne disparait pas comme un voleur, s’il te plaît. » Peut-être aurait-elle dû caser ici un « brise-lui le cœur et j’te brise les jambes », mais ce n’était pas vraiment approprié. D’autant plus qu’actuellement, c’est Kaida qui semblait avoir le cœur brisé. « Je suis désolée, Kaida... Je ne peux pas lui faire ça... » souffla-t-elle doucement en retirant sa main de la joue de l’elfe avec un air profondément désolé.

HRP.
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Ven 18 Mai - 22:57



― such a pretty house, such a pretty garden. ―
no alarms and no surprises. (prologue)

Face à un tel refus, je ne sais plus vraiment où me mettre. D'un côté, c'est la honte qui m'envahit à nouveau. La honte et le désespoir. Néanmoins, je reste confus et la laisse faire lorsqu'elle porte sa main à ma joue avant de reprendre la parole, protégeant toujours Caelestis et me demandant de le préserver, lui, en expliquant cette situation que je ne pouvais accepter. Je voulais bien comprendre qu'elle puisse désirer le préserver, mais l'avait-il fait en ce qui me concerne ? Certainement pas. Les yeux humides, je rétorque. ≪ - Pendant toute ma vie, j'ai donné sans rien recevoir en retour. On a dérobé ma liberté, ma dignité... Et c'est moi le voleur ? Vous pourrez toujours lui dire que je suis passé et que je suis peiné de savoir qu'il aime d'autres personnes. ≫ Elle retire sa main de ma joue et j'en profite pour reculer. C'est le cœur serré que je désire m'en aller, fuir avant même que d'autres personnes ne nous remarquent et ne m'attirent des ennuis inutiles. Je baisse le regard donc, et je renifle légèrement. ≪ - Au revoir. ≫ fis-je doucement sonner bien plus comme un adieu soudain avant de me détourner et de me diriger vers la fenêtre, espérant ne pas être arrêté avant de craquer et de fondre en larmes. pas alors que j'avais rejeté sa requête et après toutes les désillusions que je venais d'avoir. il fallait que je quitte ce lieu maudit. il fallait oublier caelestis dès aujourd'hui ; le supprimer de ma vie et de mes pensées à tout jamais. exactement ce que j'avais dis précédemment : faire une croix dessus.
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