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Dim 29 Avr - 0:50

Cette lettre est la dernière écrite de la main d'Aloïs, et est accompagnée d'un bon paquet d'autres lettres, toutes arrivées en même temps à Lydes.

Ariel
&
Aloïs
à Ariel de Lydes



Mon tendre Ariel,


Oh si tu savais ! Si tu savais ! Cette lettre sera certainement courte, car il y en a tant d’autre avant, mais mon cœur bondit de joie ! Le plus gros de la tempête est enfin passée, car on vient de me dire qu’enfin je pouvais envoyer ces lettres ! Cela me remplie d’espoir pour l’avenir, bien que pour le moment, je sois surtout agité par l’impatience de recevoir une réponse de ta part, alors même que je n’ai pas terminé d’écrire ! Oh, bénis soient Andrasté et le Créateur ! Si aujourd’hui je pleure, c’est bien de joie.


J’aurai mille choses à te raconter, mais tu as déjà bien assez à lire. Ne prends pas peur devant toutes ces lettres ; et encore, j’ai essayé de me contenir. Tu ne sais pas le nombre d’entre elles que j’ai froissée avant de les terminer, quand je pensais que l’espoir ne m’était plus permis. Cette longue agonie s’achève enfin ! Ou du moins s’apaise-t-elle, car je ne serais jamais totalement heureux tant que je n’aurais pas eu l’occasion de pouvoir revoir ton visage, de pouvoir te serrer dans mes bras, de pouvoir sentir tes lèvres sur moi.


Je t’aime trop, beaucoup trop, mais je chéri cet amour. Comment diable fais-tu pour me supporter ? Je t’aime, mon Soleil. Embrasse bien fort Juliette de ma part (oh comme j’espère qu’elle ne m’a pas oublier, même si j’en doute à présent !), et prends soin de toi, toujours.



Avec tout l'amour du monde, ton Aloïs


CODAGE PAR AMIANTE


Lettre 1 :

Lettre 2 :

Lettre 3 :

Lettre 4 :

Lettre 5 :
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Jeu 21 Juin - 12:17



I miss you so hard it hurts
Aloïs & Ariel

« Correspondance »
Mon amour,

Je ne vais pas te mentir, cette pile de lettres m'a d'abord effrayé. J'ai imaginé le pire, cru que je ne te reverrais jamais. J'ai pensé que ces missives s'achèveraient par un courrier froid et impersonnel, dans lequel je ne sais quel gratte-papier m'annoncerait ton décès et que ces modestes bouts de papiers seraient les seules choses qu'ils aient trouvées à me retourner. La lecture de certains de tes mots -plus que d'autres- a été dure. Eprouvante même oserais-je dire. Je te figurais sans peine, penché sur l'écritoire, la main tremblante d'émotion, et cette image me brisait le cœur... Autant qu'elle continue à le faire à l'instant même où je couche moi-même ma calligraphie sur le papier.

Tu me manques terriblement. Chaque inspiration que je prends ne me paraît jamais suffisante pour pleinement retrouver mon souffle, il me manque quelque chose. Ce quelque chose c'est toi, évidemment. Nous n'avons jamais été réellement séparés, maintenant que j'y pense... Même lorsque tu officiais encore à Val Royeaux tu parvenais à me joindre une lettre très régulièrement. Cet interminable silence m'a fait regretter l'époque où tu étais Templier, c'est dire. Comme j'aimerais que tu m'annonces un retour prochain... Ou mieux encore, que cette lettre n'ait pas le temps de parvenir à Tevinter, que tu me sois revenu avant même qu'elle ne passe la frontière orlésienne. Je t'aime, et je ne cesserai jamais de t'aimer. J'espère que tu le sais. J'espère que tu n'en as jamais douté. J'espère que tu n'en douteras jamais.

Ma foi, Lydes paraît bien vide sans toi. Les jours s'enchaînent calmement, je n'ai rien de passionnant à te raconter. Anthelme et Arthur vont bien, Alaric est reparti pour aller affronter l'Enclin grondant au cœur de Fort Céleste. Notre Juliette se porte à merveille. Tu la verrais sourire, c'est un véritable rayon de soleil. A elle aussi tu lui manques, tu sais ? Parfois elle s'accroche à l'un de tes vêtements et refuse obstinément de le lâcher. En ce moment-même elle dort avec l'une de tes chemises. C'est la seule chose que j'ai trouvée pour la calmer. Reviens vite, ton absence nous blesse un peu plus chaque jour.

Je n'ai hélas pas le temps de m'étaler davantage, alors je vais être bref. Je t'aime Aloïs Martell. Fais au plus vite pour retourner en Orlaïs, auprès de nous. Je t'attendrai, comme toujours.

Mon cœur t'accompagne où que tu sois,
Ariel
(c) DΛNDELION
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Lun 25 Juin - 13:40

Ariel
&
Aloïs
à Ariel de Lydes



Mon très cher Soleil,


Tu ne peux pas imaginer à quel point te lire est un soulagement. Savoir que mes lettres étaient enfin parties en était déjà un petit en soi : mais à présent, savoir que tu les as reçus, lu, en avoir la certitude grâce à ta réponse !... C’est merveilleux. J’ai l’impression que cela me rapproche un peu plus chaque jour d’Orlaïs et surtout de toi, mon amour. Excuse-moi d’ailleurs, je t’en prie, pour la frayeur que j’ai pu te donner : je n’aurai certainement pas dû tout t’envoyer pour t’éviter et la crainte d’une mauvaise nouvelle, et toute cette mélancolie. Si loin de tout (si loin de toi) j’avais parfois l’impression de perdre un peu l’esprit...


Je suis partagé entre un sentiment égoïste de soulagement, et des remords. Comme je m’en veux de vous infliger ça ! Mais je suis heureux, aussi, de savoir que Juliette ne m’a pas oublié. Je n’ai jamais douté de ton amour, et je n’en douterai jamais, Ariel, mais elle, elle est si petite ! J’ai perdu la notion du temps, j’ai l’impression que cela fait dix ans que j’ai quitté notre cher Empire. Heureusement, je sais qu’il n’en est rien, mais les mois, les semaines, les jours qui s’écoulent... Sont autant de minutes de trop. Je ne t’en aurais pas voulu si tu avais refait ta vie, mon amour, parce que je préfèrerai te savoir heureux, même sans moi, que peiné. Mais tu m’attends toujours, et c’est pour moi le plus grand des honneurs.


Je suis navré de ne pas être arrivé à Lydes avant que ta lettre ne me trouve ; et je crains d’ailleurs que ma réponse n’arrive également avant moi. Rien n’est encore décidé, mais je sens que les choses sont en train de bouger... On se rapproche, doucement mais sûrement, de nos retrouvailles. Est-ce vrai que tu regrettes le temps où j’étais Templier ? Au moins, même sans correspondance, j’étais plus ou moins libre de pouvoir te rendre visite quand j’en avais envie (ou tout du moins prenais-je ce droit sans réelle conséquences). Si je te demandais la permission de reprendre du service, je gage cependant que tu n’accepterais pas. Je ne sais pas pourquoi, je t’imagine plutôt m’attacher dans la chambre pour que je ne disparaisse plus ; n’ai-je pas raison ?


Ici, les choses s’améliorent – au moins pour moi. J’ai pleuré en lisant ta lettre, mon Soleil, mais je crois pouvoir dire sans trop me tromper que c’étaient des larmes de joie. Embrasse bien fort Juliette, et donne-lui autant de mes chemises qu’elle en voudra. J’ai tellement hâte de vous revoir... Je t’aime, mon Soleil, ma vie : et prends soin de toi, aussi. Je ne voudrais pas rentrer à la maison et vous retrouver dans je ne sais quel état !



Je t’aime, je t’aime, je t’aime, et j’ai hâte de pouvoir te le dire de vive voix,
Ton Aloïs


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