I miss you so bad it hurts | Aliel
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Cette lettre est la dernière écrite de la main d'Aloïs, et est accompagnée d'un bon paquet d'autres lettres, toutes arrivées en même temps à Lydes.
&
Aloïs
à Ariel de Lydes
Mon tendre Ariel,
Oh si tu savais ! Si tu savais ! Cette lettre sera certainement courte, car il y en a tant d’autre avant, mais mon cœur bondit de joie ! Le plus gros de la tempête est enfin passée, car on vient de me dire qu’enfin je pouvais envoyer ces lettres ! Cela me remplie d’espoir pour l’avenir, bien que pour le moment, je sois surtout agité par l’impatience de recevoir une réponse de ta part, alors même que je n’ai pas terminé d’écrire ! Oh, bénis soient Andrasté et le Créateur ! Si aujourd’hui je pleure, c’est bien de joie.
J’aurai mille choses à te raconter, mais tu as déjà bien assez à lire. Ne prends pas peur devant toutes ces lettres ; et encore, j’ai essayé de me contenir. Tu ne sais pas le nombre d’entre elles que j’ai froissée avant de les terminer, quand je pensais que l’espoir ne m’était plus permis. Cette longue agonie s’achève enfin ! Ou du moins s’apaise-t-elle, car je ne serais jamais totalement heureux tant que je n’aurais pas eu l’occasion de pouvoir revoir ton visage, de pouvoir te serrer dans mes bras, de pouvoir sentir tes lèvres sur moi.
Je t’aime trop, beaucoup trop, mais je chéri cet amour. Comment diable fais-tu pour me supporter ? Je t’aime, mon Soleil. Embrasse bien fort Juliette de ma part (oh comme j’espère qu’elle ne m’a pas oublier, même si j’en doute à présent !), et prends soin de toi, toujours.
Avec tout l'amour du monde, ton Aloïs
CODAGE PAR AMIANTE
- Lettre 1 :
Mon cher Ariel,
Je suis d’abord terriblement désolé pour l’inquiétude que je dois te causer en ce moment même mais, comme tu dois t’en douter, il m’est arrivé des aventures qui n’ont pas été vraiment agréables. Il se trouve qu’un certain Magister a disparu et, à cause de ça, les Tévintides ont renforcé la surveillance aux frontières. L’intérêt que je semblais porter à leur pays et, surtout, mes questions par rapport à Armand les ont apparemment alarmés, et... Sans rentrer dans des détails qui t’inquiéteraient certainement plus encore : j’ai été attrapé par des Templiers qui n’ont rien à voir avec mes anciens camarades, puis emmené jusqu’à la capitale. Je ne pense pas qu’ils me voulaient du bien, mais...
Je ne t’en ai jamais parlé, et j’en suis désolé. Le fait d’être Templier m’a fait garder ce secret, cet unique secret rien que pour moi. De peur, peut-être que si je ne l’exprime, il ne vienne à s’ébruiter, il ne devienne réel, et pas seulement reléguer au fond de mon esprit et bien caché. Ce n’est pas un manque de confiance que j’avais en toi, et je suis sincèrement désolé : mais tu sais ce qu’on dit, les murs ont des oreilles... Je te le confie aujourd’hui, dans cette lettre, parce que je ne sais pas si je pourrai te revoir un jour, bien que j’essaie de ne pas penser à cette éventualité qui me brise le cœur.
Il y a un petit moment maintenant, j’ai libéré un mage du Cercle de Val Royeaux. Je ne pouvais plus supporter de voir le Chevalier Sous-Capitaine s’acharner sur lui, alors je l’ai aidé à fuir... Je n’ai jamais été inquiété pour ça, mais – bien que ne regrettant absolument pas ce que j’avais fait, au contraire – mes nuits ont longtemps été agitées par la peur de ce qui pourrait m’arriver si cele venait à ce savoir. Il se trouve que c’est ce même Mage, Caelestis Tenera, qui aujourd’hui a payé cette dette en me sauvant à son tour de... Ce que les Templiers tévintides auraient pu me faire.
Je suis donc autant en sécurité que je puisse l’être en territoire « ennemi ». Ce Tenera et sa femme sont vraiment bienveillants et patients avec moi, même si pour le moment... Je ne peux pas vraiment bouger. Je ne sais pas quand je pourrai rentrer, ni comment... Ni si j’en aurai l’occasion un jour. Je ne sais même pas quand cette lettre pourra partir. Être si loin de toi me tue à petit feu, je ne peux pas supporter cette absence forcée, alors ne pas pouvoir, en plus, donner de mes nouvelles ou en recevoir de toi est une horreur. Dire que je venais de quitter les Templiers pour ne plus jamais te quitter, et me voilà exilé...
J’espère que Juliette va bien, ainsi que tous les autres. Je t’aime, Ariel, mon Soleil. Tu es l’amour de ma vie, je ferai tout pour te revenir, ne l’oublie jamais...
Ton pauvre Aloïs
- Lettre 2 :
Mon cher Ariel,
Les jours passent, et ma première lettre est toujours là. Elle n’est pas partie, mais je ne peux pas me résoudre à ne pas t’écrire... Même si ça ne sert à rien, cela me donne un peu l’impression d’être toujours en contact avec toi, d’une manière ou d’une autre. C’est vain, je le sais, car tant que ces lettres ne passent pas les frontières, je n’écris en réalité qu’à moi-même pour apaiser mon cœur qui saigne. Cela ne fait pas si longtemps que ça, si je reste réaliste, que je dois avoir disparu. T’inquiètes-tu déjà pour moi, ou me penses-tu encore sur le territoire de notre noble empire ?
Je pense toujours à toi. Il ne se passe pas une seule seconde sans que je ne pense à toi, Ariel. Et j’essaie de ne pas penser que, peut-être, je ne quitterais plus ce pays maudit, mais... Parfois, je dois t’avouer que je n’arrive plus à être l’homme optimiste que tu connais. Je crois que je n’ai jamais autant pleuré que depuis que je suis ici, et parfois – oh ! Pardonne ces mots – je crois que je préfèrerai être exécuté sur-le-champ plutôt qu’être tenue si loin de toi une seconde de plus... Mais je te le jure : tant que cela sera possible, je ne cesserai de me battre pour te revenir.
Pour revenir sur des notes un peu plus gaies... J’ai eu quelques idées de robes que j’ai griffonnés sur une feuille jointe à cette lettre. Pardonne le certainement bien piètre portrait que j’ai fait de toi dans un coin : je me suis laissé aller à quelques rêveries et... Enfin bref. Je t’en prie, attends-moi pour faire ces robes, je voudrais avoir l’honneur de les confectionner pour toi, comme nous en avions l’habitude. C’est bien là la promesse que je reviendrai vite, non ? Oh, je te promets, je prie comme je n’ai jamais prié avant. Qu’as-tu fait de moi, mon Soleil ! Je te le dis sans honte ; j’étais un sceptique. Et tu m’as convaincu, même si cet exil a peut-être achevé le travail. A présent, je prie pour un prompt retour à Lydes...
Rassure-moi, mon amour... Juliette ne va pas m’oublier, hein ?... Elle est si petite, et moi si loin... J’ai bien peur qu’elle m’oublie... Oh, comme je souhaite qu’elle ne m’oublie pas ! Tu sais bien que je l’aime comme ma propre fille, et que je voudrais bien pouvoir l’élever comme telle, à tes côtés, même si cela ne plaît pas à tout le monde... Je crois d’ailleurs que je n’avais pas réalisé l’étendu de mon amour pour elle avant de me rendre compte que je pourrais la perdre. Celui que j’éprouve pour toi non plus, d’ailleurs : même si je le savais déjà immense, je n’ai plus de mot pour le quantifier. Cette souffrance que j’éprouve si loin de toi...
Faite que tout se passe bien à Lydes. Fais attention à toi, mon Soleil,
Ton Aloïs, éternellement tien
- Lettre 3 :
Mon cher Soleil,
Je sais que tu es loin, si loin de moi, et que mon absence doit à présent définitivement être inquiétante pour beaucoup de personnes. Peut-être me pense-t-on même mort ?... Et pourtant non, je suis là ! J’aimerai pouvoir hurler, m’époumoner dans le silence de la nuit pour que mon cri te parvienne, pour que tu saches que je suis en vie, sans aucun doute possible ! Mais tu le sais, n’est-ce pas ? Je suis quasiment persuadé que tu sais que je ne suis pas mort. Du moins, j’espère que tu m’attends encore... Je ne pourrais pas t’en vouloir de refaire ta vie, cela dit, puisque j’en ai été si violemment arraché...
Oh, non, je ne préfère pas y penser. Je n’ai absolument aucun doute sur tes sentiments, et même si tu n’es pas aussi démonstratif que je puis l’être... Même si tu n’as pas vraiment besoin de tout ce qui me ravi. Je sais bien que tu n’es pas aussi romantique que je puis l’être, mais je sais voir aussi tous les efforts que tu fais pour moi, et c’est là l’une des plus grandes preuves d’amour que j’ai jamais vu. Tout ça me manque tellement... J’ai toujours ce foulard que tu m’as offert, évidemment. Je ne le quitte jamais, et j’ose même espérer que tu portes parfois mes chemises – encore une preuve de ce romantisme et de cette naïveté qui semble faire de moi... Eh bien, peut-être le Martell que tu sembles tant aimer. Comme un lien indestructible... Comme si, en dormant avec, c’est avec toi que je dors. C’est mon bien le plus précieux, actuellement.
J’ai commencé à coudre, pour passer le temps, et parce que cela me permet de me concentrer sur quelque chose et d’oublier durant quelques instants, souvent bien trop courts, ma peine. Mais le cœur n’y est pas. Je me sens tellement... Je dois vraiment être un mauvais invité. Caelestis et Poppée font pourtant ce qu’ils peuvent pour que je me sente bien, mais sans toi à mes côtés, c’est quasiment impossible. Si seulement je savais au moins qu’un jour j’aurai l’occasion de te revoir... Ou si seulement mes lettres pouvaient partir ! J’irai peut-être déjà un peu mieux. Être totalement coupé de toi est bien pire que je ne l’imaginais. C’est la pire des tortures qui existent...
Cette nuit, j’ai ouvert ma fenêtre, et je m’y suis assis. Ce n’est pas très haut – assez, tout de même, pour me faire mal si je venais à tomber... Pas que j’y ai déjà pensé ; mais pardon, je m’égare et vais finir par t’inquiéter plus encore. J’ai ouvert ma fenêtre, donc, et j’ai observé la lune et les étoiles. Je me suis rassuré, quelque part, en me disant qu’on voyait le même ciel. Si tu lèves la tête au même moment, nous regardons la même chose. Et peu importe où nous nous trouvons, la lune ne sera jamais plus grosse que notre pouce. Souviens-toi de ça, la prochaine nuit où tu regarderas les étoiles – si tu ne t’endors pas avant. Nous voyons la même chose, et la lune ne sera jamais plus grosse que notre pouce.
Et puis, je me suis mis à chanter. Je crois que ça m’a quelque peu apaisé pour la nuit, comme si chanter sous la lune pouvait faire parvenir ma voix jusqu’à toi... En rêve, peut-être. C’est totalement idiot, mais j’y ai pensé. Et j’ai chanté pour toi.
Je ferme les yeux et il est toujours là,
Je n’oublierai jamais cette douleur,
C’est plus que je ne pourrais en supporter.
J'enrage contre les épreuves de l'amour,
Je maudis la tombée du jour.
Bien qu'il se soit endormi si loin de ma portée,
Il est toujours à mes côtés.
Maintenant, je sais qu'il ne me quittera jamais.
Même si je disparais aujourd'hui,
Il m'animera toute la vie
Et sera dans tout ce que je fais,
En me perdant seul dans ma tour,
En attendant un brin d'espoir
J'aime à croire qu'on se reverra.
Et comme les nuits s'allongent pas à pas,
Je songe à tout ce que je n'aurai pas
En attendant, pour toujours.
C’est quelque peu mélancolique, mais je t’avouerai que je n’ai pas vraiment le cœur à autre chose qu’à pleurer et soupirer. C’est une véritable déchirure... Je ne vais pas m’étendre, ce ne serait qu’une suite de lamentations, et je préfère ne pas te plonger avec moi dans les profondeurs de mon affliction. T’inquiéter plus me rendrait encore plus malheureux, si cela est possible.
Embrasse bien Juliette de ma part. Je t’aime toujours autant, et cela ne changera jamais,
Ton Aloïs
- Lettre 4 :
- [La lettre est écrite avec une calligraphie qui pourrait sembler être négligée, mais qui en réalité plus fatiguée et attristée qu’autre chose. Des larmes séchées constellent le papier, certaine on même quelque peu étalée l’encre des rares mots qui y sont inscrits]
Ariel,
Je t’aime
Aloïs
- Lettre 5 :
Mon cher Ariel,
Je crois qu’ici, les choses s’apaisent enfin. Je pense que d’ici quelques jours, ou semaines, je vais enfin pouvoir t’envoyer tout ce courrier qui s’amoncèle... Dois-je tout te faire parvenir d’un coup ? Je crois bien que c’est ce que je vais faire, même si ce n’est pas bien raisonnable. Je les ai déjà numérotés, pour toi. Le vent tourne, j’ai l’impression, et cette fois il semblerait qu’il va bientôt souffler pour nous. Je garde l’espoir de pouvoir rentrer un jour, certes, mais j’ai déjà au moins l’espoir de pouvoir avoir de tes nouvelles. Ce serait déjà un tel soulagement de te lire, à défaut de te voir...
J’espère que tout va bien pour Juliette et toi. Je dois t’avouer avoir fait un terrible cauchemar qui m’a beaucoup secoué ; comme un couteau en plein cœur. Juliette et toi, vous alliez très mal, et je savais que même si je rentrais, je ne vous reverrai pas... Il m’a fallu un long moment avant de me calmer, et de rassembler mes esprits. Même si je sais qu’elle est en sécurité, à Lydes (et toi aussi, je l’espère ?) je sais aussi que votre satané Jeu n’est jamais bien loin... Je frémis, mon amour, au souvenir de ce cauchemar. Je t’en prie, rassure-moi, dis-moi que vous allez bien et que je vous retrouverai un jour... Je ne pourrai pas supporter le contraire.
Tu me manques tellement. Je crains qu’écrire des lettres pour toi, mais sans te les envoyer, ne suffit plus à m’apaiser. Je prie pour que je puisse rapidement te les faire parvenir... Fais attention à toi, mon amour. Je t’en supplie.
Ton Aloïs, toujours à toi, peu importe où il se trouve
Invité
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I miss you so hard it hurts
Aloïs & Ariel
« Correspondance »
Mon amour,
Je ne vais pas te mentir, cette pile de lettres m'a d'abord effrayé. J'ai imaginé le pire, cru que je ne te reverrais jamais. J'ai pensé que ces missives s'achèveraient par un courrier froid et impersonnel, dans lequel je ne sais quel gratte-papier m'annoncerait ton décès et que ces modestes bouts de papiers seraient les seules choses qu'ils aient trouvées à me retourner. La lecture de certains de tes mots -plus que d'autres- a été dure. Eprouvante même oserais-je dire. Je te figurais sans peine, penché sur l'écritoire, la main tremblante d'émotion, et cette image me brisait le cœur... Autant qu'elle continue à le faire à l'instant même où je couche moi-même ma calligraphie sur le papier.
Tu me manques terriblement. Chaque inspiration que je prends ne me paraît jamais suffisante pour pleinement retrouver mon souffle, il me manque quelque chose. Ce quelque chose c'est toi, évidemment. Nous n'avons jamais été réellement séparés, maintenant que j'y pense... Même lorsque tu officiais encore à Val Royeaux tu parvenais à me joindre une lettre très régulièrement. Cet interminable silence m'a fait regretter l'époque où tu étais Templier, c'est dire. Comme j'aimerais que tu m'annonces un retour prochain... Ou mieux encore, que cette lettre n'ait pas le temps de parvenir à Tevinter, que tu me sois revenu avant même qu'elle ne passe la frontière orlésienne. Je t'aime, et je ne cesserai jamais de t'aimer. J'espère que tu le sais. J'espère que tu n'en as jamais douté. J'espère que tu n'en douteras jamais.
Ma foi, Lydes paraît bien vide sans toi. Les jours s'enchaînent calmement, je n'ai rien de passionnant à te raconter. Anthelme et Arthur vont bien, Alaric est reparti pour aller affronter l'Enclin grondant au cœur de Fort Céleste. Notre Juliette se porte à merveille. Tu la verrais sourire, c'est un véritable rayon de soleil. A elle aussi tu lui manques, tu sais ? Parfois elle s'accroche à l'un de tes vêtements et refuse obstinément de le lâcher. En ce moment-même elle dort avec l'une de tes chemises. C'est la seule chose que j'ai trouvée pour la calmer. Reviens vite, ton absence nous blesse un peu plus chaque jour.
Je n'ai hélas pas le temps de m'étaler davantage, alors je vais être bref. Je t'aime Aloïs Martell. Fais au plus vite pour retourner en Orlaïs, auprès de nous. Je t'attendrai, comme toujours.
Mon cœur t'accompagne où que tu sois,
Ariel
Je ne vais pas te mentir, cette pile de lettres m'a d'abord effrayé. J'ai imaginé le pire, cru que je ne te reverrais jamais. J'ai pensé que ces missives s'achèveraient par un courrier froid et impersonnel, dans lequel je ne sais quel gratte-papier m'annoncerait ton décès et que ces modestes bouts de papiers seraient les seules choses qu'ils aient trouvées à me retourner. La lecture de certains de tes mots -plus que d'autres- a été dure. Eprouvante même oserais-je dire. Je te figurais sans peine, penché sur l'écritoire, la main tremblante d'émotion, et cette image me brisait le cœur... Autant qu'elle continue à le faire à l'instant même où je couche moi-même ma calligraphie sur le papier.
Tu me manques terriblement. Chaque inspiration que je prends ne me paraît jamais suffisante pour pleinement retrouver mon souffle, il me manque quelque chose. Ce quelque chose c'est toi, évidemment. Nous n'avons jamais été réellement séparés, maintenant que j'y pense... Même lorsque tu officiais encore à Val Royeaux tu parvenais à me joindre une lettre très régulièrement. Cet interminable silence m'a fait regretter l'époque où tu étais Templier, c'est dire. Comme j'aimerais que tu m'annonces un retour prochain... Ou mieux encore, que cette lettre n'ait pas le temps de parvenir à Tevinter, que tu me sois revenu avant même qu'elle ne passe la frontière orlésienne. Je t'aime, et je ne cesserai jamais de t'aimer. J'espère que tu le sais. J'espère que tu n'en as jamais douté. J'espère que tu n'en douteras jamais.
Ma foi, Lydes paraît bien vide sans toi. Les jours s'enchaînent calmement, je n'ai rien de passionnant à te raconter. Anthelme et Arthur vont bien, Alaric est reparti pour aller affronter l'Enclin grondant au cœur de Fort Céleste. Notre Juliette se porte à merveille. Tu la verrais sourire, c'est un véritable rayon de soleil. A elle aussi tu lui manques, tu sais ? Parfois elle s'accroche à l'un de tes vêtements et refuse obstinément de le lâcher. En ce moment-même elle dort avec l'une de tes chemises. C'est la seule chose que j'ai trouvée pour la calmer. Reviens vite, ton absence nous blesse un peu plus chaque jour.
Je n'ai hélas pas le temps de m'étaler davantage, alors je vais être bref. Je t'aime Aloïs Martell. Fais au plus vite pour retourner en Orlaïs, auprès de nous. Je t'attendrai, comme toujours.
Mon cœur t'accompagne où que tu sois,
Ariel
(c) DΛNDELION
Invité
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&
Aloïs
à Ariel de Lydes
Mon très cher Soleil,
Tu ne peux pas imaginer à quel point te lire est un soulagement. Savoir que mes lettres étaient enfin parties en était déjà un petit en soi : mais à présent, savoir que tu les as reçus, lu, en avoir la certitude grâce à ta réponse !... C’est merveilleux. J’ai l’impression que cela me rapproche un peu plus chaque jour d’Orlaïs et surtout de toi, mon amour. Excuse-moi d’ailleurs, je t’en prie, pour la frayeur que j’ai pu te donner : je n’aurai certainement pas dû tout t’envoyer pour t’éviter et la crainte d’une mauvaise nouvelle, et toute cette mélancolie. Si loin de tout (si loin de toi) j’avais parfois l’impression de perdre un peu l’esprit...
Je suis partagé entre un sentiment égoïste de soulagement, et des remords. Comme je m’en veux de vous infliger ça ! Mais je suis heureux, aussi, de savoir que Juliette ne m’a pas oublié. Je n’ai jamais douté de ton amour, et je n’en douterai jamais, Ariel, mais elle, elle est si petite ! J’ai perdu la notion du temps, j’ai l’impression que cela fait dix ans que j’ai quitté notre cher Empire. Heureusement, je sais qu’il n’en est rien, mais les mois, les semaines, les jours qui s’écoulent... Sont autant de minutes de trop. Je ne t’en aurais pas voulu si tu avais refait ta vie, mon amour, parce que je préfèrerai te savoir heureux, même sans moi, que peiné. Mais tu m’attends toujours, et c’est pour moi le plus grand des honneurs.
Je suis navré de ne pas être arrivé à Lydes avant que ta lettre ne me trouve ; et je crains d’ailleurs que ma réponse n’arrive également avant moi. Rien n’est encore décidé, mais je sens que les choses sont en train de bouger... On se rapproche, doucement mais sûrement, de nos retrouvailles. Est-ce vrai que tu regrettes le temps où j’étais Templier ? Au moins, même sans correspondance, j’étais plus ou moins libre de pouvoir te rendre visite quand j’en avais envie (ou tout du moins prenais-je ce droit sans réelle conséquences). Si je te demandais la permission de reprendre du service, je gage cependant que tu n’accepterais pas. Je ne sais pas pourquoi, je t’imagine plutôt m’attacher dans la chambre pour que je ne disparaisse plus ; n’ai-je pas raison ?
Ici, les choses s’améliorent – au moins pour moi. J’ai pleuré en lisant ta lettre, mon Soleil, mais je crois pouvoir dire sans trop me tromper que c’étaient des larmes de joie. Embrasse bien fort Juliette, et donne-lui autant de mes chemises qu’elle en voudra. J’ai tellement hâte de vous revoir... Je t’aime, mon Soleil, ma vie : et prends soin de toi, aussi. Je ne voudrais pas rentrer à la maison et vous retrouver dans je ne sais quel état !
Je t’aime, je t’aime, je t’aime, et j’ai hâte de pouvoir te le dire de vive voix,
Ton Aloïs
Ton Aloïs
CODAGE PAR AMIANTE
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