You want play with me ? ( ft Ariel)
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Do you want to play with me ?
Saphira & Ariel
« Darling, I do what I want, when I want. Don't even try to stop me. »
Val Royeaux. Un nid à crotales comme on en trouve rarement à travers le continent. Peut-être est-ce même le pire qui existe, à bien y réfléchir. En Orlaïs les apparences sont reines et les coups en traître se déguisent sous de mielleuses et hypocrites caresses. Le Grand Jeu y est pour beaucoup évidemment. Plus qu'une coutume ou un passe-temps, c'est une compétition féroce dont les perdants ressortent les pieds devants, et où les vainqueurs ne doivent jamais cesser de surveiller leurs arrières sans quoi ils pourraient bien être les prochains à rejoindre prématurément leur tombe. Malgré le talent certain de la plupart des membres de la famille de Lydes pour cet art délicat, ils ont eux aussi essuyé des pertes -qui commencent à devenir trop nombreuses au goût d'Ariel. La plupart des épouses de son père, Lise et Blanche, sa propre femme... Il faudrait qu'un jour cela cesse. Accablé par les récents décès d'Armand et Aveline tout comme par l'inexpliquée disparition de son amant, l'héritier du Duc ne tenait pas le moins du monde à se trouver à la capitale. Et encore moins à assister à un bal. Asriel de Lydes ne souffre pas qu'on lui refuse quoique ce soit, et a donc usé de son autorité paternelle pour exiger de son fils aîné qu'il quitte le château de Lydes pour monter à Val Royeaux, où il aurait pour tâche de prouver à la cour impériale que ces récents coups du sort n'impactent en rien la force de leur famille. Une histoire d'apparence, une fois encore. Evidemment.
Penser que Ariel se contenterait d'obéir bien sagement serait cependant naïf. Doté de son petit caractère et d'une forte envie de mettre des bâtons dans les roues de son géniteur, l'orlésien s'est donc paré de l'une de ses plus belles robes avant de venir s'exhiber sous les yeux ébaudis des autres nobles de l'empire. Ceci dit, l'effet de surprise n'est pas réel, tous étant habitués aux frasque du de Lydes. Le voir porter des jupons est aussi courant que de voir un chien courser un chat.
Le masque figurant avec délicatesse le cygne de leur famille sur le visage, Ariel entretient une discussion très intéressante avec un Comte local, qui lui relate les dernières mésaventures d'une sera dont le mari a été pris la main dans le sac à de nombreuses reprises... Ou plutôt la main dans le corset. De plusieurs jeunes courtisanes. Même s'il préférerait se trouver à Lydes, au calme avec sa fille, son frère et son neveau -et n'oublions pas grand-maman- il doit admettre que les ragots lui ont manqué. Au fond, il s'amuserait presque.
Jusqu'à ce qu'une voix qu'il reconnaît sans peine n'attire son attention. Créateur au secours, voilà la Valmont en culottes courtes soupire-t-il intérieurement tout en voyant partir à regret le nobliau avec lequel il conversait. Monsieur. Il lui en donnerait, du monsieur. Petite hypocrite insolente. Ah il en faudrait du courage au pauvre bougre qui se retrouverait à épouser cette fouine blonde ! Néanmoins, c'est avec la même fausse politesse qu'il lui répond.
- Sera, quelle ravissement de vous croiser ici ce soir. Votre tenue est ravissante, je crois reconnaître-là le doigté du Baron Anfauglith, me trompé-je ? Bien sûr que non, il ne se trompe pas. Ariel a un œil acéré pour ce genre de choses, et il doit reconnaître que cet elfe a un talent inouïe pour travailler les tissus. Même si à ses yeux, ses créations ne vaudront jamais celles cousues par Aloïs, dont il porte d'ailleurs l'une des pièces à cet instant-même. Vraiment, la cour déplore mon absence ? Je ne doute pas que vous sachiez vous amuser sans moi, allons. La famille de Lydes déplore quelques fâcheuses déconvenues ces derniers temps, je le crains. Et puis avouons que Val Royeaux est davantage le terrain de prédilection de notre cher père, quand bien même j'apprécie mes visites à la capitale. Ne vous méprenez pas. Et vous ma chère, comment vous portez-vous ? J'ose espérer qu'aucun nuage ne se permettrait de voiler un aussi joli minois que le vôtre.
Pure flatterie, il n'a jamais vu son visage. Si cela se trouve, elle est laide comme un cochard.
Penser que Ariel se contenterait d'obéir bien sagement serait cependant naïf. Doté de son petit caractère et d'une forte envie de mettre des bâtons dans les roues de son géniteur, l'orlésien s'est donc paré de l'une de ses plus belles robes avant de venir s'exhiber sous les yeux ébaudis des autres nobles de l'empire. Ceci dit, l'effet de surprise n'est pas réel, tous étant habitués aux frasque du de Lydes. Le voir porter des jupons est aussi courant que de voir un chien courser un chat.
Le masque figurant avec délicatesse le cygne de leur famille sur le visage, Ariel entretient une discussion très intéressante avec un Comte local, qui lui relate les dernières mésaventures d'une sera dont le mari a été pris la main dans le sac à de nombreuses reprises... Ou plutôt la main dans le corset. De plusieurs jeunes courtisanes. Même s'il préférerait se trouver à Lydes, au calme avec sa fille, son frère et son neveau -et n'oublions pas grand-maman- il doit admettre que les ragots lui ont manqué. Au fond, il s'amuserait presque.
Jusqu'à ce qu'une voix qu'il reconnaît sans peine n'attire son attention. Créateur au secours, voilà la Valmont en culottes courtes soupire-t-il intérieurement tout en voyant partir à regret le nobliau avec lequel il conversait. Monsieur. Il lui en donnerait, du monsieur. Petite hypocrite insolente. Ah il en faudrait du courage au pauvre bougre qui se retrouverait à épouser cette fouine blonde ! Néanmoins, c'est avec la même fausse politesse qu'il lui répond.
- Sera, quelle ravissement de vous croiser ici ce soir. Votre tenue est ravissante, je crois reconnaître-là le doigté du Baron Anfauglith, me trompé-je ? Bien sûr que non, il ne se trompe pas. Ariel a un œil acéré pour ce genre de choses, et il doit reconnaître que cet elfe a un talent inouïe pour travailler les tissus. Même si à ses yeux, ses créations ne vaudront jamais celles cousues par Aloïs, dont il porte d'ailleurs l'une des pièces à cet instant-même. Vraiment, la cour déplore mon absence ? Je ne doute pas que vous sachiez vous amuser sans moi, allons. La famille de Lydes déplore quelques fâcheuses déconvenues ces derniers temps, je le crains. Et puis avouons que Val Royeaux est davantage le terrain de prédilection de notre cher père, quand bien même j'apprécie mes visites à la capitale. Ne vous méprenez pas. Et vous ma chère, comment vous portez-vous ? J'ose espérer qu'aucun nuage ne se permettrait de voiler un aussi joli minois que le vôtre.
Pure flatterie, il n'a jamais vu son visage. Si cela se trouve, elle est laide comme un cochard.
(c) DΛNDELION
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Do you want to play with me ?
Saphira & Ariel
« Darling, I do what I want, when I want. Don't even try to stop me. »
De vains compliments qui ont autant de sens qu'un chien courant après sa propre queue. Oh Ariel n'est pas dupe, il devine l'animosité derrière les viles flatteries, celle qui se cache comme un venin sous le miel des paroles de son interlocutrice. Bien sûr il pourrait prétexter avoir à faire ailleurs. S'esquiver serait une option. Mais pour l'instant, il veut tester un peu les limites de la Valmont. Voir jusqu'où il pourrait s'amuser à l'entraîner. Un léger sourire satisfait qu'elle ne pourra pas voir s'étire sur ses lèvres quand elle s'enquiert de l'identité du couturier à l'origine de la pièce qu'il porte ce soir.
- Vous m'en voyez navré, ma chère, mais c'est une information que je vais garder pour ma seule personne. Je tiens à conserver l'exclusivité des travaux de cet artisan aux doigts de fée. Pour la suite, il n'écoute que d'une oreille. Des babillages enfantins dont il n'a cure, préférant laisser son regard glisser discrètement sur les autres convives. Rien de bien captivant ce soir, hélas. Ah son père allait l'entendre lorsqu'il rentrerait à leur résidence de Val Royeaux. Il allait même se faire un plaisir de réveiller toute la demeure en fanfare pour appuyer son mécontentement. Oser le pousser à se rendre à un bal aussi ennuyant... Intérieurement, il maugréé contre Saphira qui, dans son ignorance, ne sait rien des sacrifices auxquels le benjamin de sa fratrie a dû consentir pour protéger la Chantrie et par extension, l'Empire. C'est en Chercheur de la Vérité que Armand est mort, sa compagne à ses côtés, probablement. Un jour, il trouvera le moyen que ce ne soit pas négligé, et encore moins oublié.
- Oh vous savez, j'ai bien peur que Lydes soit infiniment plus paisible que la capitale... Reste loin de chez moi, si tu ne veux pas être accueillie par une meute de chiens de chasse pense-t-il en son for intérieur sans rien en laisser paraître. - Non, vraiment ? Auriez-vous le nom de cette femme, à tout hasard ? J'avoue que j'aimerais m'assurer de la véracité de ces rumeurs. Cela pourrait être amusant. Il paraîtrait que les elfes ont un certain charme. Même si je le cherche encore, en toute honnêteté. Mensonge éhonté, certains et certaines d'entre eux sont déjà passés dans les draps de sa couche.
- Vous m'en voyez navré, ma chère, mais c'est une information que je vais garder pour ma seule personne. Je tiens à conserver l'exclusivité des travaux de cet artisan aux doigts de fée. Pour la suite, il n'écoute que d'une oreille. Des babillages enfantins dont il n'a cure, préférant laisser son regard glisser discrètement sur les autres convives. Rien de bien captivant ce soir, hélas. Ah son père allait l'entendre lorsqu'il rentrerait à leur résidence de Val Royeaux. Il allait même se faire un plaisir de réveiller toute la demeure en fanfare pour appuyer son mécontentement. Oser le pousser à se rendre à un bal aussi ennuyant... Intérieurement, il maugréé contre Saphira qui, dans son ignorance, ne sait rien des sacrifices auxquels le benjamin de sa fratrie a dû consentir pour protéger la Chantrie et par extension, l'Empire. C'est en Chercheur de la Vérité que Armand est mort, sa compagne à ses côtés, probablement. Un jour, il trouvera le moyen que ce ne soit pas négligé, et encore moins oublié.
- Oh vous savez, j'ai bien peur que Lydes soit infiniment plus paisible que la capitale... Reste loin de chez moi, si tu ne veux pas être accueillie par une meute de chiens de chasse pense-t-il en son for intérieur sans rien en laisser paraître. - Non, vraiment ? Auriez-vous le nom de cette femme, à tout hasard ? J'avoue que j'aimerais m'assurer de la véracité de ces rumeurs. Cela pourrait être amusant. Il paraîtrait que les elfes ont un certain charme. Même si je le cherche encore, en toute honnêteté. Mensonge éhonté, certains et certaines d'entre eux sont déjà passés dans les draps de sa couche.
(c) DΛNDELION
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♔ Ariel & Saphira & Kaelig
Do you want to play with me ?
C’était l’une de ses dernières soirées à Val Royeaux – c’est du moins ce qu’on lui disait depuis presque un an. Il devait rentrer à Denerim, blah blah blah. En attendant, lui, il était très bien ici : surtout lorsqu’il pouvait se pavaner à une soirée, en tenue d’apparat, rappelant d’où il venait et qui il était – un Trevelyan, que diable ! Bien habillé, tiré à quatre épingles dans un magnifique costume rouge et or qui faisait ressortir ses bouclettes et ses yeux à merveilles et un pantalon blanc pour affiner le tout, il se sentait dans son élément. Même s’il avait toujours préféré l’ardeur des entraînements, la boue, la pluie et l’extérieur à une soirée mélangeant toute la noblesse.
Il se sentit d’ailleurs un peu perdu en arrivant et se mit en quête de chercher, non pas les petits fours et le champagne, mais bel et bien quelqu’un qu’il connaissait. Son regard fini par se poser sur la jeune Saphira Valmont, à qui il adressa un sourire en se frayant un passage vers elle, sans pour autant ignorer les gens qu’il croisait sur son passage. Cela lui pris un peu plus de temps que prévu pour la rejoindre, et il la trouva d’ailleurs en train de parler à une dame brune, vêtue d’une superbe robe, à la crinière brune merveilleusement entretenue, qu’il ne voyait que de dos. Kaelig glissa vers celle-ci avec un sourire charmeur, voire enjôleur, et glissa un bras autour de la taille de la brune en prenant sa main pour y déposer un baiser ;
Lancinant, il releva les yeux vers la femme qu’il ne connaissait pas, et... Je vous laisse imaginer sa stupeur lorsqu’il vit qu’il s’était en réalité totalement fourvoyé. D’un bond surpris, il relâcha celui qu’il identifia comme étant l’héritier du Duc de Lydes, venant se placer plus près de la jeune Valmont que de l’homme en robe. Mais quelle idée aussi ! Kaelig devait être pâle sous son masque, mais il reprit rapidement des couleurs en toussotant dans son poing :
HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Do you want to play with me ?
Saphira & Ariel
« Darling, I do what I want, when I want. Don't even try to stop me. »
Le fiel se dissimulant sous les mots de la jeune Valmont est plus qu'évident, surtout pour les oreilles expérimentées d'Ariel. Une expérience au sein du Noble Jeu que beaucoup négligent, endormis par la jeunesse qui persiste sur son joli minois -que peu ont l'occasion de voir- ou les accents volontairement candides qu'il prête à sa voix. Pourtant, il approche bel et bien des trente-six ans, mine de rien. Peut-être est-ce pour cela que les frasques de Val Royeaux commencent à le fatiguer. Contrairement à son père ou même à la mère des jumeaux qui adorait le jeu de la cour impériale et dont l'aîné a d'ailleurs été l'élève attentif, il se sent fatiguer de plus en plus. Peut-être réagit-il mal aux récentes disparitions, et qui pourrait l'en blâmer ? Tout ce qu'il souhaiterait, à ce instant, serait qu'on lui retourne l'homme qu'il aime et qu'on lui promette que les de Lydes ne souffriront pas une perte de plus. Fatigué, oui, c'est le mot.
Quand Saphira déclare qu'elle pourrait vouloir se rendre à Lydes, l'héritier ne tique même pas. Comme si une enfant gâtée jusqu'à la moelle dans son genre allait oser quitter la sécurité de la capitale pour faire une semaine de trajet jusqu'à son domaine. Non, il n'y croit pas une seule seconde. Même si ce n'était que pour l'agacer, il est absolument certain qu'elle ne s'encombrerait pas d'un tel voyage seulement pour cela. Et puis même si elle osait effectivement pointer le bout de son nez à Lydes... Oh, elle serait bien accueillie. Entre Anthelme qui ne mâcherait pas ses mots et cette chère Amaranthe qui ne manquerait pas une occasion de prouver à quel point sa langue est acérée, ce pourrait être follement amusant.
Le flot de paroles somme toute assez inintéressant de la jeune femme se trouve soudainement interrompu d'une manière... Insolite. Car voilà qu'un homme élégamment vêtu venait de lui saisir la taille puis la main pour y déposer un baiser, tout en les saluant poliment. Loin d'être offensé, Ariel part même d'un rire franc quand le gentilhomme réalise sa méprise.
- Oh il n'y a pas de mal, je vous rassure. Au contraire, je prends cela comme un compliment. Poliment, il adresse une infime courbette au nouveau venu, avant de reprendre aussitôt la parole. Et à qui ai-je l'honneur ? Il ne me semble pas vous avoir déjà croisé auparavant.
Quand Saphira déclare qu'elle pourrait vouloir se rendre à Lydes, l'héritier ne tique même pas. Comme si une enfant gâtée jusqu'à la moelle dans son genre allait oser quitter la sécurité de la capitale pour faire une semaine de trajet jusqu'à son domaine. Non, il n'y croit pas une seule seconde. Même si ce n'était que pour l'agacer, il est absolument certain qu'elle ne s'encombrerait pas d'un tel voyage seulement pour cela. Et puis même si elle osait effectivement pointer le bout de son nez à Lydes... Oh, elle serait bien accueillie. Entre Anthelme qui ne mâcherait pas ses mots et cette chère Amaranthe qui ne manquerait pas une occasion de prouver à quel point sa langue est acérée, ce pourrait être follement amusant.
Le flot de paroles somme toute assez inintéressant de la jeune femme se trouve soudainement interrompu d'une manière... Insolite. Car voilà qu'un homme élégamment vêtu venait de lui saisir la taille puis la main pour y déposer un baiser, tout en les saluant poliment. Loin d'être offensé, Ariel part même d'un rire franc quand le gentilhomme réalise sa méprise.
- Oh il n'y a pas de mal, je vous rassure. Au contraire, je prends cela comme un compliment. Poliment, il adresse une infime courbette au nouveau venu, avant de reprendre aussitôt la parole. Et à qui ai-je l'honneur ? Il ne me semble pas vous avoir déjà croisé auparavant.
(c) DΛNDELION
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