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Mar 3 Avr - 13:38



Are you okay ?
Eliott & Lance

« Correspondance »
Mon cher Eliott,

je profite de quelques instants de tranquillité pour t'écrire ces quelques mots. J'espère qu'ils te trouveront en bonne santé, je ne te cache pas que je m'inquiète pour toi. Même si je sais que tu es parfaitement capable de te défendre seul, mais tu sais, j'ai l'habitude de vouloir protéger les personnes auxquelles je tiens. Si tu savais le nombre de fois où mes soeurs m'ont tiré les oreilles à force de vouloir trop les couver ! Et tu peux me croire, ce n'est jamais agréable lorsqu'elles ont décidé de t'envoyer un peu tout ce qui leur tombe sous la main pour la seule raisons qu'elles ont été un peu offensées. Enfin, je suppose que c'est comme ça, à Ferelden on a la peau dure et le caractère qui va avec.

Mais je dois t'ennuyer avec mes histoires de famille. Alors, que fais-tu ? Que deviens-tu ? Te trouves-tu encore à Therinfal, en ce moment ? En tant qu'espion tu te dois de garder un minimum le silence sur tes activités, et même  si je le comprends parfaitement, j'aimerais que tu m'en parles un peu. Au moins suffisamment pour que je me fasse une idée de ce qui peut bien t'arriver. Pardonne-moi d'être si soucieux.

Je n'ai malheureusement pas le temps de t'écrire plus, j'entends déjà mes hommes dans le couloir qui commencent à 'agiter. On doit partir faire une patrouille aux alentours de la ville, la neige n'empêche pas les malfrats de rôder, vois-tu ? J'espère trouver une réponse de ta part rapidement, que je cesse de me ronger les sangs inutilement.

Prends-soin de toi, je t'envoie toute mon affection,
Lance
(c) DΛNDELION
Lance Rutherford

Lance Rutherford

Rebellions are built on hope
▲ MESSAGES : 59
▲ OCCUPATION : Chevalier Commandant de Ferelden
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Epée à double tranche, arbalète et combat à mains nues

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Ven 6 Avr - 14:34

Lance
&
Eliott
à Lance Rutherford



Très cher Lance,


Comme je suis heureux de recevoir cette lettre ! Je me posais justement la question de savoir si je devais m’y risquer, ou ne rien faire de peur de t’importuner. Je suis bien idiot, n’est-ce pas ? Et tu as réglé mes interrogations de la manière la plus délicieuse qu’il soit, je t’en remercie. Pour te rassurer : je suis bien rentré à Therinfal en un seul morceau, et sans encombre. J’y ai retrouvé les vieilles habitudes, notamment cette terrible hypocrisie qui définit ma relation avec celui que je considère comme un traître... Il joue bien le jeu, le bougre. Mais je te promets que je vais bien, et que je fais attention à moi : je ne voudrais pas trop t’inquiéter, quand bien même je ne peux nier que cela me touche. Mais j’espère que toi aussi, tu vas bien : tu sais, avec cet Enclin et tous ces problèmes entre les mages et la Chantrie... Tu es est d’autant plus capable que moi de te défendre : mais parfois, même les meilleurs peuvent avoir leur mauvais moment. Promets-moi que tu ne fais rien d’insensé ?


Sache aussi que tu ne m’embêtes absolument pas avec tes histoires de familles ! Au contraire, elles m’intéressent même. Pourquoi n’avons-nous pas plus abordé ce sujet ces derniers mois ? Ah, sans doute étions nous occupés à gémir plutôt qu’à construire des phrases avec des mots lorsque nous en avions l’occasion. Ce que je ne regrette absolument pas, cela dit... Pour répondre à tes questions, je fais la plupart du temps ce que j’ai fait à Denerim. Je joue aux messages, j’apporte des lettres, j’en prends, je reste sur place ; j’essaie de me fondre dans la population, de prendre la température. Je suis encore jeune, que ce soit par mon âge ou mon temps de service dans l’Inquisition : je pense que pour le moment, ce qui devrait le plus « t’inquiéter », c’est du danger qui pourrait survenir aléatoirement sur les routes. Ou des Orlésiens demandant mes services.


Pour le moment, cependant, je reste au repos. Je crois qu’il se prépare quelque chose, et je risque d’en être : je ne voudrai en tous cas pas rater l’occasion de faire mes preuves. Je ne peux rien te dire de plus pour le moment, alors imagine-moi simplement assis à mon bureau en train de trier toutes mes lettres, entre les demandes des nobles et autres correspondances lié à mon rôle dans l’Inquisition, et... Tomber avec une grande joie sur la tienne. Tu es tout pardonné pour tes inquiétudes ! Comme je te l’ai dit : cela me touche. Je ne crois pas qu’il y ait grande monde dans ce monde qui s’inquiète pour moi, alors...




Oh, mais puisses-tu pardonnez mon égarement ! Je n’ai malheureusement plus le temps de recommencer à écrire cette lettre en t’épargnant ces pensées lubriques qui, j’ose l’espérer, ne t’outrerons pas... Je ne voudrais pas te faire patienter plus longtemps, cela dit, je m’en voudrai que tu t’inquiètes éternellement. Ah, juste un mot et je ne t’embêterai plus avec de genre de plume ! Quand bien même je... Ah, maudite jeunesse ! Puisses-tu m’excuser.


J’espère que cette lettre te trouvera également en pleine forme, et que vous n’aurez pas eu de mal à vous occuper de ces malfrats – ou que vous n’en ayez pas vu du tout. Prends soin de toi également, et puisse ta réponse trouver rapidement le chemin de l’Inquisition. Si j’en sais plus sur l’opération dont je te parlais, et qu’elle s’avérait dangereuse, je te promets de t’en tenir informer. En attendant, porte-toi bien, mais essaie de ne pas trop te faire de soucis !




Bien affectueusement,
Eliott



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Jeu 12 Avr - 18:00



Are you okay ?
Eliott & Lance

« Correspondance »
Cher Eliott,

C'est avec plaisir et soulagement que j'ai reçu ta réponse, ce matin-même. Je pensais justement à toi, tu sais ? Je contemplais le paysage enneigé, la tête de mon Mabari sur les genoux, et je me demandais où tu pouvais bien être, ce que tu faisais... Si tu souriais avec cet air à la fois ingénu et un brin taquin qui m'a toujours plu, et qui aurait le privilège de pouvoir l'admirer. Oui, j'ai le temps de rêvasser depuis quelques jours. Malgré les circonstances, entre l'Enclin et la rébellion mage, nous avons peu à faire. Notamment car donner la chasse aux Apostats ne me plaît guère...

A toi je peux me confier, je te fais confiance pour ne rien révéler de ce qui va suivre. Les ordres de la Divine sont clairs : nous devons exécuter tout mage qui tombe dans les mailles de nos filets. Assassiner des innocents dont le seul crime est d'être affligé du don de magie, ce n'est pas pour ça que je me suis engagé dans l'ordre des Templiers. Lorsque je le peux, je les laisse filer. En fait, je les dirige même vers Therinfal et Gwaren. Je sais, ils vont probablement grossir les rangs de nos « ennemis » mais... Ma conscience est plus tranquille ainsi. Oui, j'ai du sang sur les mains, bien plus que la plupart des gens ne le voudraient. Mais je refuse de me faire le complice d'un tel génocide. Malgré tout j'ai mes principes. Comme tu peux le constater, je  ne peux donc pas te promettre de ne rien faire d'insensé ! Je prie Andrasté pour ne pas être découvert.

Pardonne-moi ce passage un peu sombre, j'espère que tu ne t'inquiéteras pas outre mesure pour ma vieille carcasse. Je suis ravi, en revanche, de ce que tu me partages dans ces quelques lignes un peu osées, il est vrai. Je ne t'en veux pas le moins du monde pour ça, et j'ajouterai même que j'ai été ravi de les découvrir. Tu me manques plus que je ne l'aurais cru, tu sais ? Je souhaite pouvoir te revoir rapidement, te prendre dans mes bras, m'enivrer de ton odeur, et t'embrasser jusqu'à en perdre haleine.

En attendant nos retrouvailles, s'il te plaît reste prudent, peu importe où tes obligations te guideront.

Affectueusement tien,
Lance
(c) DΛNDELION
Lance Rutherford

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Ven 13 Avr - 20:34

Lance
&
Eliott
à Lance Rutherford



Mon cher Lance,


Recevoir de tes nouvelles est toujours un ravissement, en particulier lorsqu’elles sont bonnes. Cela va toujours ici et, si ça peut te rassurer, il y a peu de gens qui ont l’occasion « d’admirer » ce sourire si spécial. Je ne sais pas s’il t’es réservé, même s’il est certain que je ne suis pas taquin avec grand monde (pour ne pas dire personne : du moins, pas de la manière dont je le suis avec toi), mais ce qui est sûr c’est que seul les personnes qui sont chers à mon cœur y ont droit, et tu en fais indéniablement parti. Cet elfe aussi – il faut que je te le raconte – avec qui j’ai sympathisé à la « chance », je crois, de pouvoir voire ce sourire. Mais figure-toi qu’il m’a également surpris après avoir mis le point final à la précédente lettre que je t’ai envoyé. Et il ne se gêne pas pour lire, quand bien même la situation aurait pu être réellement gênante : je crois d’ailleurs que ma réputation de petit angelot innocent en a quelque peu pâti. Mais qu’importe !


Evidemment que tu peux tout me confier : je serais muet comme une tombe, et tu n’as même pas besoin de payer le Barde pour ça. D’autant plus que cette révélation me touche bien plus que tu ne peux t’en douter : il y a un point pour lequel, peut-être, je n’ai tout à fait été honnête. Te souviens-tu, je t’avais expliqué pourquoi j’avais appelé mon faucon Elio – prénom qui, de manière fort peu modeste, ressemble fortement au mien – et t’avait donc révélé que c’était en l’honneur de mon frère mort. La vérité est qu’il s’agissait de mon jumeau, qui m’a récemment été arraché par un Templier, pour cette simple raison qu’il était mage... Alors qu’il était certainement le plus inoffensif de nous deux. Ce n’est pas quelque chose, tu comprends bien, dont il est aisé pour moi de parler : surtout à un Templier. Ah, cette révélation me rend tellement heureux, et soulagé ! Je penserai à toi à chaque fois qu’un mage arrivera ici, à présent – même si je n’ai pas besoin de ça pour penser à toi.


Néanmoins, à présent, je vais m’inquiéter : mon cher Lance qui risque gros ! A la fierté insensée que je ressens se mêle la peur sourde de te perdre. Je ne laisserai jamais ça arriver, je te le jure, même si je dois moi-même venir te sauver et m’interposer entre cette chère Divine et toi. Ou n’importe qui d’autre. Mais je crains malheureusement de me lancer moi-même dans quelque périlleuse mission : il y a quelque chose qui se prépare et malheureusement, cette fois, je ne peux pas te promettre que cela sera sans danger. Alors ne te mets pas dans les ennuies tout de suite ! Si tu me le promets, alors je te promets de faire attention pour être apte à venir te rendre visite le plus rapidement possible. Tu me manques également, ce lit me semble bien trop grand pour moi tout seul. Et bien trop sage. Quoi que. Mais cela manque indéniablement de toi !



Je ferais attention à moi, si tu fais attention à toi. Et caresse ce bon vieux Mabari de ma part ! Lui aussi me manque un peu, même s’il doit certainement manquer plus encore à ma petite Maya.

Dans l’attente de te revoir, reçois toute mon affection
Ton « ennemi » Eliott



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Jeu 21 Juin - 12:20



Are you okay ?
Eliott & Lance

« Correspondance »
Très cher Eliott,

Je suis ravi de lire que tout va bien pour toi. Même si cet événement que tu évoques m'inquiète quelque peu... Aussi bien pour toi que pour ce qu'il pourrait impliquer. Nous jouons à un jeu dangereux tout les deux, en a-t-eu seulement conscience ? Mon devoir serait d'exiger que tu me racontes tout dans les moindres détails, car mon instinct m'incite à croire que ce n'est pas quelque chose que je risque d'apprécier... Mais l'affection que je te porte n'est pas vraiment du même avis. Je veux te faire confiance, quand bien même je sais que je ne devrais peut-être pas... Je suis Chevalier Commandant, plus un jeune Templier qui peut se permettre de se perdre dans l'insouciance. La vie de dizaines d'hommes repose entre mes mains, et s'il devait leur arriver quelque chose, j'en serais tenu responsable. A raison.
Malgré tout... Tant pis. Advienne que pourra. J'ai accepté depuis longtemps qu'on ne peut pas tout contrôler, ce serait naïf et idiot de penser le contraire. J'espère juste que tu sauras te tenir à l'abri. Sois prudent.

Je suis navré de lire que ton frère t'ait été enlevé de cette manière. Voilà pourquoi je me refuse à prendre part à ce génocide que la Divine perpétue en se cachant derrière un masque de piété. Oh je sais ce que je risque si jamais cette lettre devait être interceptée, mais je m'en moque. Mon ancêtre ne s'est jamais privé de dire tout haut ce qu'il pensait, je ne vais pas lui faire honte et m'aplatir sagement devant quelqu'un, peu importe qui il est ou ce qu'il est. J'ai foi en le Créateur et Andrasté, mais plus en Faustine. Ses actions sont démentes, elle a perdu la raison. J'ose espérer que l'Inquisition parviendra à l'arrêter avant que les dégâts que sa folie causent deviennent irréparables. Imagine un peu si une guerre civile éclatait ? J'ai peur de chaque minute qui passe et de ce qu'elle pourrait apporter. Je crois que je donnerais tout pour que Thedas retrouve la paix. Est-ce vraiment trop demander ?

Je crois qu'il vaut mieux que j'arrête cette lettre ici avant qu'elle ne devienne plus déprimante encore. Pardonne-moi. Une nouvelle fois, je te demande d'être prudent.

Avec toute mon affection,
Lance
(c) DΛNDELION
Lance Rutherford

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Jeu 19 Juil - 21:44

Lance
&
Eliott
à Lance Rutherford



Mon cher Lance,


Comme toujours, je suis heureux d’avoir l’occasion de lire ces quelques mots. Ne t’excuse pas de parler de choses « déprimantes », on n’a malheureusement pas toujours le plaisir de pouvoir échanger sur uniquement ce qui nous fait plaisir... Même si j’adorerai que ce soit le cas. Evidemment, si tout allait bien, nos chemins ne se seraient pas croisés : je serai toujours Barde en Orlaïs, et... Quelque part, aussi sombre que soit la situation, on peu toujours trouver une petite étincelle quelque part ; tu en es une, et je t’en remercie.


Je suis plus qu’honoré de la confiance que tu places en moi, et heureux de voir que ma « naïveté » n’est pas trompée. J’aurai totalement pu comprendre, cela dit. J’espère te rassurer en te disant que, normalement, toi et tes Templiers ne risquez rien. Cette confiance que tu as su placer en moi, cette affection, je te les rends volontiers. Tu en sais déjà beaucoup trop pour un Chevalier Commandant, mais j’ai pris ce risque et j’ai aujourd’hui la preuve que ce n’était pas une erreur. D’ailleurs, peut-être l’auras-tu pensé un jour, au début, mais ma mission n’est pas et n’a jamais été de t’éliminer. Par excès de zèle, peut-être aurais-je dû, mais j’en suis incapable. Je n’aime pas tuer si je n’y suis pas obligé, et c’est certainement l’un des côtés que j’aime le moins dans ce métier de Barde, et le reste. Je n’aime pas ça mais quand je dois le faire, j’ai l’impression de ne rien ressentir. Juste un grand vide, que je n’arriverai sans doute jamais à combler... Un jour, une vieille dame m’a demandé si je n’étais pas un esprit, pour être si mélancolique et si jeune à la fois. Est-ce que je suis bizarre, Lance ?


Mais moi aussi, je m’égare en discussions déprimantes, excuse-moi. Qu’est-ce que je ne donnerai pas pour me retrouver à tes côtés, je meurs d’envie que tu m’étreignes. Je tout Thédas pour cette période bien sombre et cruelle, et je maudis Férelden qui rend notre relation si peu conventionnelle. Pourquoi ? Parce qu’on est deux hommes, parce qu’on a tant d’années d’écart, parce qu’aux yeux de la Divine nous sommes ennemis et devrions nous déchirer plutôt que nous aimer ? J’aurai aimé avoir un sujet de conversation plus léger, pouvoir te faire sourire. Tiens : je sais que tu n’aimes pas les pâtisseries Orlésiennes mais, un jour, il faudrait que je t’en montre. J’en ai cuisiné pour cet « ex » Templier, il les a engloutis sans se poser de question. J’aurai dû y mettre un puissant laxatif, à défaut de pouvoir l’empoisonner.



Je te promets d’être prudent, mon cher Lance, mais uniquement si toi aussi tu l’es. Je sens que les choses bougent. Je devrais certainement avoir le temps de pouvoir t’écrire une nouvelle fois avant que l’on s’engage dans quoi que ce soit, mais continue à prendre soin de toi.

Je t’aime,
Eliott

PS : désolé pour la tâche de bave en haut du papier, Maya a voulu te dire bonjour, je suppose



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Mer 5 Sep - 21:10

Lance
&
Eliott
à Lance Rutherford



Mon cher Lance,


C'est avec une certaine anxiétée que je reprends ma plume aujourd'hui. Si tu lis ces mots, alors tu dois très bien savoir pourquoi. Ton silence m'inquiète : je dirais même plus, il me tue de l'intérieur. J'avoue, je m'attendais à retrouver une lettre de toi, maintenant que je suis rentré de cette "mission secrète" dont je t'ai avertie sans pouvoir t'en révéler d'avantage. A présent tu dois comprendre... Pardonne moi.


Comme tu peux le voir à ces mots, je suis toujours en vie. Je te l'ai promis, autant que possible, j'ai fait attention à moi : je m'en suis sortie avec seulement un nez cassé, quelques entailles et peut-être une ou deux côtes fêlées. On a vue pire. Mais a présent, même si la part de moi qui voulait venger mon jumeau est plus ou moins satisfaite... L'autre part de moi, celle qui tient à un Templier malgré toute la haine que je pensais éprouver à leur égard, est follement inquiète. J'espère qu'il ne t'est rien arrivé, j'espère que tu vas bien, j'espère que tout ça n'a pas eu sur toi des conséquences désastreuses...


Oh, je t'en supplie, mon très cher Lance, répond moi vite. Je crains un peu plus chaque jour qu'il ne te soit arrivé malheur, je me mettrai presque à prier pour que tu sois en pleine santé. J'espère que tu sauras me pardonner pour ce qui est arrivé à la Flèche Blanche. Sans doute que cela n'y change rien, mais je ne sais pas exactement comment tout ça est arrivé. Je crois que personne ne le sait vraiment, et nous ne sommes même pas certain que ce soit le fait de l'Inquisiton. Je sais que le résultat est le même... Oh, pardonne-moi, pardonne-moi pour tout.



J'ai été prudent, Lance, autant qu'on peut l'être dans ces moments-là. Tu me manques terriblement, tout autant que je m'inquiète pour toi... Réponds-moi vite, je t'en supplie,

Eliott



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Jeu 1 Nov - 12:59



Are you okay ?
Eliott & Lance

« Correspondance »
Eliott,

J'ai longtemps hésité avant de reprendre la plume pour te répondre. Puis un certain nombre d'événements se sont ensuite déroulés, comme tu as l'air de le savoir parfaitement toi-même. Je déduis que tu étais au coeur de la mêlée ? Andrasté m'en soit témoin, je ne t'en aurais pas cru capable.

Evidemment je savais que la rébellion mage et l'Inquisition ne portaient pas la Divine Faustine V dans leurs coeurs ; sûrement à raison. Mais n'y avait-il pas d'autre moyen que celui de lancer une bataille ouverte en plein coeur de Val Royeaux ? Avez-vous seulement pensé aux civiles, aux soeurs, aux cantors ? A ceux et celles qui n'avaient rien demandé, si ce n'est vivre le plus paisiblement possible ? De toute évidence, non. Mes mots doivent dégouliner d'amertume et d'aigreur. Oui, je suis en colère. Je persiste à croire qu'il devait y avoir une autre solution. Malgré la folie qui s'était emparée de notre Divine, je trouve cet assaut exagéré et injustifié. Et voilà où Thedas en est à présent, en proie au chaos...
Ah, vous pouvez être fiers de vous !

Je préfère couper court à cette lettre avant de regretter ce que je pourrais y coucher... Ne t'attends pas à une nouvelle missive de moi de sitôt. Navré, mais la pilule a du mal à passer.

Lance
(c) DΛNDELION
Lance Rutherford

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Jeu 1 Nov - 13:08

[Quelques semaines plus tard, après la trahison de Draco. L'écriture est à la fois tremblante et sèche.]

Lance
&
Eliott
à Lance Rutherford



Chevalier Commandant Rutherford,


Je ne pensais pas un jour reprendre ma plume pour t'écrire quoi que ce soit. Tes mots ont été très clairs, ne t'en fais pas. Je ne sais même pas pourquoi je tiens tant à t'adresser cette missive, certainement parce que je dois être fou. Ca expliquerait bien des choses.


Peut-être te souviens-tu de ce Templier qui avait rejoint l'Inquisition. J'avais certainement dû te faire part de mes doutes à son sujet. Peut-être aurais-je dû me méfier d'avantage des personnes auxquelles j'accorde ma confiance, après-tout. Que tu sois dans la confidence ou non, sache qu'il a échoué à tuer l'Inquisiteur, tout comme il a échoué à me tuer. Sa dague a bien rencontré ma chaire, mais elle a évité mon coeur et mes poumons de peu.



Pardonne-moi pour te transmettre cette nouvelle qui, peut-être, ne te sera pas agréable.

Eliott

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