GO ON AND ON (RANN)

« On a déjà parlé de tout ça Halfdan, on s'est même déjà pris la tête à ce sujet. Les mages sont dangereux et incontrôlables. Tu ne peux pas me demander de faire comme si de rien n'était ! » Les prunelles d'Halfdan la transperçaient littéralement. Et la seule chose dont elle était sûre c'est qu'elle en avait marre de se prendre la tête au sujet des mages. Voilà plusieurs minutes maintenant qu'ils s'étaient isolés des regards indiscrets pour se quereller. Elle n'avait pas mâché ses mots, ni caché ses craintes et son dégout profond de la magie. Et même si elle ne parlait pas d'elle directement, son compagnon en comprenait tout de même toutes les nuances. Elle se détestait profondément, à un point dont il ne pouvait pas douter lui-même. La magie en elle semblant être un poison qui la rongeait un peu plus à chaque seconde. Semblable à un cancer qui nécrose un organe vital et vous draine de toute énergie. Oui, elle était malade et chacun des mages ici présents l'étaient également. « Ils sont malades Aegir et tu le sais au fond de toi... Je... » Elle voulût lui prendre la main, mais il fit un pas en arrière. Lui et son putain d'amour pour les mages ! « Tu racontes des conneries Rann... Et tu t'infliges du mal pour rien. Ouvre les yeux bordel ! »

Il tourna très vite les talons, la plantant là, comme l'idiote qu'elle était. Mais Rann était convaincue d'avoir raison, elle est sa foutue fierté pour unique compagne. Les bras croisés contre sa poitrine, elle tenta vainement de ne pas sombrer dans la colère. Cependant, depuis leurs arrivées à Therinfal, tout semblait s'écrouler entre elle et Halfdan. Tout ça était nouveau pour eux et si lui n'avait aucun mal à vivre à leurs côtés, ça ne serait pas si simple pour la jeune femme. Peut-être devait-elle songer à partir, Halfdan n'avait pas besoin d'elle et c'est elle que Sigvard cherchait. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage. Une voix sortie de nulle part, l'arrachât malgré elle, à ses sombres pensées. Elle fit volteface pour y découvrir un homme de belle prestance aux prunelles si bleue qu'elles lui glacèrent le sang. Il faisait facilement une tête de plus qu'elle et elle dut faire un pas en arrière malgré elle quand il se présenta enfin.

Apparemment il s'était délecté de chaque mot échangés lors de leurs disputent. De quoi la déconcerter, sinon l'énerver davantage. Mais tout étonnant que cela puisse paraitre elle ne s'en offusqua pas. Ne venait-il pas la conforter dans ses propres opinions ? Bon bien évidemment il ignorait qu'elle était elle-même un de ses cancers ambulant, mais elle ne s'en cacherait pas longtemps, n'étant pas du genre à s'en cacher. Elle émit un faible petit ricanement, non pas pour se moquer de lui, mais parce que son culot poussait presque son admiration.  « Et vous, vous écoutez toujours les inconnus se quereller ou c'est juste pour passer le temps ? » Elle prend tout de même la peine de se présenter, le regardant d'un œil amusé. « Et pour répondre à votre question, oui nous venons tout juste d'arriver. Je suis Rånn Arnbjörn et l'idiot qui vient de partir c'est Halfdan Arnbjörn, mon compagnon. »

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AVATARS PAR SIGYN.

 

En règle générale il n'est guère avisé de venir parler à Rann quand cette dernière sort d'une altercation aussi houleuse que celle-ci. La jeune Alvar ayant toujours la fâcheuse tendance à envoyer paitre toutes personnes croisant sa route. Draco Pentaghast aurait dû subir lui aussi les foudres de son caractère épineux, mais bizarrement elle est trop lasse pour avoir une telle réaction avec lui. Mieux encore, sa réponse l'amuse un tantinet, car c'est le genre de répartie qu'elle aurait pu avoir si les rôles avaient été inversé. Il arrive donc sans mal à lui arracher un rictus amusé, et bien que toujours énervée cela a le don de la détendre un peu. Les prunelles bleues de Draco, encrés dans les siennes, semblent la scruter un peu plus, comme pour essayer de percer ses plus intimes pensées. Cela en aurait déstabilisé plus d'une, mais Rann n'est pas du genre à avoir froid aux yeux. Sans doute parce qu'intérieurement elle se fiche bien de ce qu’on peut penser d’elle. Et aux vues de ses propres opinions, elle ne vaut pas mieux que les autres mages et c'est bien cela qu'elle avait tenté d'expliquer à Halfdan. En vain cependant.

Que pouvait bien avoir entendu Draco ? L'intégralité de sa conversation sans doute, a quand bien même, il ne lui tombait pas dessus comme l'aurait fait Van Markham. A la simple pensée de ce dernier, son sourire fut chassé de son visage. Le bras droit de l'inquisiteur ayant le don de jouer avec ses nerfs et ne la quittant jamais du regard plus de deux minutes. Un vrai cauchemar ! Une chance pour elle, il semble l’avoir oublié à cet instant. Pour combien de temps ? ça elle l’ignore encore.

Les paroles de Pentaghast eurent le don de la déconcerter, même si elle ne fut pas surprise d'y voir apparaitre quelques sous-entendus subtilement dissimulés. Ah, les bas-terriens et leur amour pour les discours à double sens, elle ne comprendrait définitivement jamais leur manière de faire. Elle lui répond tout de même, sans langue de bois. N’ayant pas la patience nécessaire pour ce genre de choses aujourd’hui.
« C'était notre choix de rejoindre l’inquisition... Enfin plus le sien que le mien, mais disons qu'il sait toujours se montrer convainquant avec moi quand il le faut. Quant à ses "positions"... Et bien je peux dire sans détours que ses sentiments influent beaucoup trop sur sa raison. Halfdan manque allégrement de recul... » Elle se perdit momentanément dans ses pensées l'espace d'une seconde. Si Halfdan défendait autant les mages c'était avant tout parce qu’il en aimait une. Autrement dit, elle. Sa phrase était presque un aveu sur sa condition, mais elle doute que son interlocuteur du moment ait pu relever la nuance.
« Des idées aussi claires que les miennes ? Elles ne semblent pourtant pas aux goûts des membres de l'inquisition. Depuis mon arrivée tout le monde ne cesse de me dire quoi penser où comment me comporter… » Elle s'interrompit là, elle en aurait certainement beaucoup trop dit si elle avait poursuivi ses propos. Après tout elle ne savait rien de Draco et livrer ainsi ses opinions au sujet des mages n'étaient guère prudent de sa part. Elle se laissa tomber sur le banc de pierre situer à côté du mur où Draco s'était lui-même adossé.  

« « Quelle forme d'intérêt peuvent bien avoir mes opinions à vos yeux ? » Tournant un faciès des plus curieux en sa direction elle ne put résister à l'envie de poser la question.

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La jeune Alvar aurait sans nul doute dû faire demi-tour et rejoindre Halfdan pour ses corvées journalières. Elle parlait beaucoup trop et son état nerveux ne l'aidait pas à se comporter de manière prudente ou réfléchi. Vu la tournure que prenait la discussion, s'esquiver aurait été plus sage et plus prudent. Cela dit, Rann demeurait incapable de se dérober tant l'éloquence de son interlocuteur la poussée à poursuivre la conversation. Il avait réussi piquer sa curiosité avec de simple mots. Depuis son arrivée à Therinfal ce n'était que remontrance et grand discours sur ce qu'il convenait ou non de faire. On lui imposait le comportement à avoir vis-à-vis des mages et toutes ses balivernes sans réel fondement. Draco Pentaghast ne livrait que peu d'information sur ses propres idées, mais la pointe d'intérêt qu'il glissait pour les siennes ne semblait pas anodin. Et l'alvar était bien trop heureuse que sa route croise enfin celle d'une personne capable de converser sur ce sujet sans lui hurler dessus ou lui faire la morale sur ses idéaux.

Rann émit un long et profond soupir, non pas de lassitude, mais de réel soulagement. Tout en continuant de fixer et écouter son interlocuteur, elle cala son dos contre le mur de pierre juxtaposant le banc sur lequel elle reposait. Étirant ainsi ses muscles afin de chasser les dernières pressions ressenti dans ses articulations. Sa dispute avec Halfdan ne serait bientôt qu'un lointain et mauvais souvenir s'il continuait à la conforter dans ses pensées.

Agir en silence ? La fin de sa phrase la laissa en suspens, que voulait-il dire par là ? Suggérait-il seulement quelque chose ? Elle le laissa poursuivre sans laisser paraitre quelque réaction que ce soit. Et autant dire qu’elle ne fut pas déçue par ses paroles, tout aussi intéressante à entendre. Son sourire n'en fut que plus franc, mais emprunt cependant d'une pointe d'amertume. Les bombes à retardement étaient une image parfaite pour représenter la situation, mais aussi pour la qualifier elle-même. Serait-elle un jour aussi dangereuse que certains de ses mages instables qui peuplaient Thérinfal ? Si elle n'en était pas convaincue, cela n'était pourtant pas totalement exclue.

Elle émit un rire sinistre, rien qui paraisse effrayant, mais qui exprimait à lui seul toute la frustration qui l'animée. Celle d'être l'une de ses choses qu'elle détestait tant. « Oui nos idées sont très claires, je pense également qu’ils manquent tous de recul… à moins que ce ne soit d’intelligence. » Le regard de cette dernière se détacha néanmoins de Draco, observant les alentours pour s’assurer qu’aucune paire d’oreille indiscrète ne les écoutaient converser sur un sujet aussi sensible que celui-ci. « Je déteste les mages c'est un fait, mais est-ce votre cas Pentaghast ? Vous semblez neutre alors que vos yeux semblent briller d'une autre flamme. Je reconnais cette lueur, c'est la même que la mienne… Ou peut être que je me fourvoie. Si c'est le cas veuillez m'en excuser. » Elle exprima un nouveau rire, gêné cette fois. Elle espérait tant une oreille attentive et compréhensible qu'elle en perdait surement l'esprit. Ce comportement lui ressemblait si peu à vrai dire. En règle générale, elle ne se préoccupait pas de dissimuler sa vraie nature. Face a Draco, elle voulait simplement se sentir normal, même un cours instant.

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À ses mots, elle ne put s'empêcher d'arquer les sourcils. Une mimique qu’elle exprime toujours quand elle est surprise, ou en l’occurrence, quand elle se retrouve dans une situation de ce genre.  Il n’y a pas à dire, ce Draco Pentaghast à quelque chose d’intéressant, voir même de captivant. Son faciès à beau exprimer une apparente bienveillance, ses yeux brillent bel et bien d’une autre flamme quand le sujet des mages survient. Elle ne s’est donc nullement fourvoyée et la lueur perçue dans son regard azur n’est pas un délire qu’elle se serait inventée. De quoi faire froid dans le dos, même si pour Rann il n’en est rien. Il est évident que son interlocuteur pense la même chose qu’elle, ou du moins en grande parti, bien qu’il ne le livre explicitement.

Pourtant, elle s'en veut presque de ne pas lui livrer sa vraie nature, après tout son statut de mage n'est un secret pour personne depuis son arrivée à Therinfal. Bien qu'elle fasse tout son possible pour l'occulter de la mémoire des autres comme de la sienne. Elle le laisse poursuivre, ne bronchant pas, mais en l'observant d'un œil aussi perçant qu'intéressé. Ce qui suit ne manque pas plus d’intérêt, est-il vraiment en train de lui proposer ce que sa bouche vient d’articuler. Elle ne répond rien sur le coup, mentalement elle vient de se prendre une bonne claque. Toutefois, il faut qu’elle réponde à ses questions tout en paraissant le plus détaché possible.

« Me salir les mains pour réduire la menace ? Tu me proposes du travail Pentaghast ? »  Elle se lève pour se planter en face de lui, les bras croisés sur la poitrine, ce qu’il demande étant presque impensable et si quelqu’un passe par là, elle ne tient pas à ce qu’on les entende converser sur un sujet aussi sensible. « La discrétion c'est pas un problème, enfin ça dépend ce que tu attends de moi. » Elle aurait mieux fait de prendre ses jambes à son cou, de tout cafter à Van Markham, juste pour se faire mousser et dénoncer une personne suspecte, mais elle rejette immédiatement cette idée stupide. Un simple regard sur les mages de l'inquisition lui donne généralement la nausée alors, si Draco a une solution pour réduire la menace elle n'est assurément pas contre une participation. Néanmoins, elle se devait de lui dire qui elle était. Car la menace pouvait aussi émaner d'elle, bien que ce soit généralement contre sa volonté.

« Définis la limite et j’aviserai, personnellement je ne m’en impose pas… Mais il faut que tu saches un truc qui me concerne avant. » Elle se recule volontairement de quelques pas, comme pour lui épargner son contact. Elle vivait elle-même comme une agression la proximité des mages, alors elle se refusait à l’imposer à un autre. Surtout si le concerné partage sa vision des choses. « Si je déteste autant les mages, c'est avant tout parce que j'ai eu la mauvaise surprise de découvrir que j'en suis une. Et si je n'ai aucune limite c'est aussi parce que je ne me préoccupe pas de ce qu'il peut m'arriver. Je suis malade, comme nécrosé de l'intérieur... » Rann ne choisit pas ses mots sans raison et lui livre la réelle vision qu'elle a d'elle. Un soupire de frustration la secoue, elle n'aime pas en parler et sur le moment elle s'empêche de décrypter le visage de son interlocuteur. Quelque-soit sa réaction elle la prendrait sans détour et ne lui ferai nul reproche. « Si tu veux retirer ta proposition je peux le comprendre… »

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Il n'est plus question de fuir, ou de prétendre être autre chose qu'une maudite abomination. Mère nature est d'une cruauté sans pareil et la jeune Alvar doit bien l'avouer, se retrouver face à Draco Pentaghast et lui avouer sa véritable nature est un exercice compliqué. Pourtant, elle ne le connaît pas et il n'est guère plus à ses yeux qu'un énième inconnu, sans grande valeur. Et pourtant, quelque chose en lui semble intriguer la jeune femme. Quoi qu'il en soit, si la discussion était agréable et confiante depuis le début, l'annonce de Rann a le don de refroidir légèrement l'atmosphère. Elle le sent dans tout son être. Observant le Pentaghast avec attention, guettant avec intérêt sa réaction, celui-ci n'a aucun mal à maintenir les apparences. Son rictus passablement forcer ne dupe pas la jeune femme pour autant. Les yeux glacés de ce dernier suffisent à souligner la déception qui est la sienne. Un sentiment qu'elle connait trop bien et qu'elle partage en cet instant. Elle lui est pourtant reconnaissante de tenter de dissimuler ce sentiment. Ses dents viennent mordiller fermement sa lèvre inférieure, presque jusqu'au sang, signe évident d'une honte, qu'elle aimerait ne pas afficher. Qu'elle aimerait enfouir profondément et oublier pour toujours. Un bref silence s'installe entre eux, de quoi provoquer un autre malaise chez Rann. Mais elle ne relâche pas ses efforts, faisant son possible pour maintenir un aplomb digne d'un habitant des dorsales.

Draco ne perd pas plus de temps avant de sortir de son silence et sa réponse a de quoi l'étonner. Si elle ignore encore l'objet du travail dont il est question, elle ne doute pas qu'il concerne les mages. Mais encore une fois le Pentaghast arrive une fois de plus à piquer sa curiosité. En quoi sa condition de mage aurait une quelconque utilité ? Ses sourcils se froncent devant l'interrogation, elle ne pipe pas mot le laissant poursuivre sans pour autant dissimuler son intérêt. Buvant littéralement chacune des paroles se frayant un chemin à travers ses lèvres. Et le serpent lâche enfin le mot qu'elle désespérait d'entendre. Apaisement. Son cœur se soulève avec ce simple mot. Et elle n'arrive pas à retenir un gloussement de contentement. Elle en a déjà entendu parler mainte fois, posant par la même occasion un nombre déraisonné de questions sur ces conséquences, ces effets. Elle y a même déjà songé pour elle-même plus d'une fois, reculant cependant... Halfdan ne l'aurait jamais accepté et elle n'était pas encore prête pour cela. Car si le rite de l'apaisement met fin à toute faculté magique il met également fin à toute émotion. Le prix à payer pour la tranquillité et assurément une manière propre de se débarrasser des mages. Une chose était sûr Pentaghast prenait énormément de risques à venir lui parler de cela et à lui proposer une telle chose. Il lui indiquait de même son passif en tant que Templier, de quoi l'impressionner davantage. Si elle avait fui plus d'une fois devant eux, elle ne niait pas l'admiration que ses guerriers lui inspiraient. Draco n'en demeura que plus crédible quant à pratiquer ce genre de rite.

Elle aurait dû répondre instinctivement mais celui-ci comble la distance qu'elle avait préalablement établie. Son ton est plus sombre, peut-être même plus dur d'une certaine manière. Ce qu'il lui dit n'en est pas moins glaçant. Pourtant, cela ne l'impressionne pas. Et c'est tout naturellement qu'elle revêt son masque d'apparente confiance. Elle le dévisage avec une expression amusée, bien qu'elle ne se paye pas le luxe de lui rire au nez. Pas besoin de le provoquer, ils veulent tous les deux la même chose, bien que cela place la jeune femme du côté des êtres à éradiquer. L'idée qui lui vient en tête n'en est pas moins folle. « Je pourrai bien te demander de m’apaiser un jour, sans me payer le luxe d’être un danger pour quiconque. » La vision de Sigvard la retrouvant se fraye un chemin dans son esprit. Elle n’est pas anodine et Rann sait pertinemment que cela pourrait arriver d’ici peu. Elle y pense souvent. « J’accepte ton travail… Tromper les autres c’est quelques choses que je maitrise. Mais tu dois me promettre une chose en échange, rien de bien déplaisant pour toi, je te rassure. » Elle devrait faire des efforts considérables pour mener cette mission à bien, mais sur le coup elle ne doute pas d'y parvenir. Elle a déjà beaucoup de candidat potentiel en tête. La seule ombre au tableau étant le regard de Van Markham constamment en train de veiller sur ses faits et gestes. Enfin… elle aurait tout le temps de trouver une parade. Rann rapproche son visage à quelques centimètres de celui de l'ancien Templier, plongeant ses prunelles sombres dans les siennes. « Quelqu'un veut me récupérer. S'il doit un jour y parvenir je préfère de loin être un pantin sans âme et dénuer de sentiments. Si tu promets de t'occuper de ça pour moi, tu peux compter sur mon aide. »

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