Emperor's New Clothes [Waylian & Aloïs]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Emperor's New Clothes
Waylian & Aloïs
« I sew sins not tragedies »
La maison était loin d'être calme, même sans le Divin pour l'habiter de son impressionnante présence. Il y avait Renatus et son fils, Corvus le chien et Verius le chat ; la maison avait beau être grande, elle était animée et il était de plus en plus difficile de faire un pas sans tomber sur quelqu'un.
Les choses n'avaient pas toujours été faciles, mais Waylian avait l'impression que les derniers temps devenaient plus cléments. Son rapprochement avec Faustus, le silence de Fenara et le temps qu'il pouvait enfin consacrer aux livres et aux broderies le reposaient après des épreuves qu'ils avaient traversées. Waylian avait bien conscience de faire l'autruche, de fermer les yeux sur ce qui le gênait, de se forcer à ignorer les facettes les plus sombres de son existence jusqu'à les nier totalement ou pire, les cautionner. Le charnier que son amant conservait pour les nouveaux arrivants était répugnant, révoltant, mais il laissait faire. S'il était en vie alors que les autres avaient été massacrés, c'était qu'il y avait une raison. Elle était évidente, mais Way ne voulait pas y songer.
Pendant l'absence de Faustus, la vie continuait dans la demeure, et pris dans un rush de couture, Waylian arriva bien vite à la fin de ses stocks de tissus et de fournitures diverses. Le problème étant qu'il avait encore beaucoup d'idées de tenues, que ce soit pour Faustus bien sûr, son modèle préféré, mais aussi pour lui-même, ou en l'occurrence pour Renatus. Il avait envie de faire plaisir à celui qu'il considérait silencieusement comme son beau-frère, ayant peur qu'il se sente délaissé.
La boutique dans laquelle Waylian s'engouffra commençait à lui être bien connue : il se dirigea sans attendre vers les mousselines de coton pour voir s'il y avait des nouveaux arrivages de nuance de violet et de rouille — il avait dans l'idée de se faire une tenue nocturne un peu spéciale. Rien de bien nouveau, malheureusement... Par contre, il y avait des lins et des cotons épais aux teintes parfaites pour Renatus. Seul souci, il y avait un grand blond qui lui bloquait l'accès aux rouleaux.
— Excusez-m...
Maladroit, Waylian se prit alors les pieds dans un des rouleaux posés tout en bas, près du sol, et trébucha pour aller se casser la figure derrière l'inconnu. Au moins aurait-il évité de l'entraîner dans sa chute, mais en attendant, l'elfe était étendu de tout son long dans la boutique... Ce qui fit bien rire le vendeur. Qui se soucierait du sort d'un elfe qui ne savait même pas tenir sur ses pattes ?
Les choses n'avaient pas toujours été faciles, mais Waylian avait l'impression que les derniers temps devenaient plus cléments. Son rapprochement avec Faustus, le silence de Fenara et le temps qu'il pouvait enfin consacrer aux livres et aux broderies le reposaient après des épreuves qu'ils avaient traversées. Waylian avait bien conscience de faire l'autruche, de fermer les yeux sur ce qui le gênait, de se forcer à ignorer les facettes les plus sombres de son existence jusqu'à les nier totalement ou pire, les cautionner. Le charnier que son amant conservait pour les nouveaux arrivants était répugnant, révoltant, mais il laissait faire. S'il était en vie alors que les autres avaient été massacrés, c'était qu'il y avait une raison. Elle était évidente, mais Way ne voulait pas y songer.
Pendant l'absence de Faustus, la vie continuait dans la demeure, et pris dans un rush de couture, Waylian arriva bien vite à la fin de ses stocks de tissus et de fournitures diverses. Le problème étant qu'il avait encore beaucoup d'idées de tenues, que ce soit pour Faustus bien sûr, son modèle préféré, mais aussi pour lui-même, ou en l'occurrence pour Renatus. Il avait envie de faire plaisir à celui qu'il considérait silencieusement comme son beau-frère, ayant peur qu'il se sente délaissé.
La boutique dans laquelle Waylian s'engouffra commençait à lui être bien connue : il se dirigea sans attendre vers les mousselines de coton pour voir s'il y avait des nouveaux arrivages de nuance de violet et de rouille — il avait dans l'idée de se faire une tenue nocturne un peu spéciale. Rien de bien nouveau, malheureusement... Par contre, il y avait des lins et des cotons épais aux teintes parfaites pour Renatus. Seul souci, il y avait un grand blond qui lui bloquait l'accès aux rouleaux.
— Excusez-m...
Maladroit, Waylian se prit alors les pieds dans un des rouleaux posés tout en bas, près du sol, et trébucha pour aller se casser la figure derrière l'inconnu. Au moins aurait-il évité de l'entraîner dans sa chute, mais en attendant, l'elfe était étendu de tout son long dans la boutique... Ce qui fit bien rire le vendeur. Qui se soucierait du sort d'un elfe qui ne savait même pas tenir sur ses pattes ?
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Aloïs avait pris son temps avant de se décider à sortir de chez les Tenera. Il n’en avait d’abord eu aucune envie, sachant pertinemment que ce ne serait pas pour rentrer chez lui et retrouver Ariel. Et puis, il avait réfléchi, et avait fini par admettre qu’une petite sortie dans une boutique de tissus ne pourrait pas être une mauvaise idée. Il allait finir par devenir fou ou dépérir s’il ne faisait rien d’autre de ses journées que ressasser sa peine, s’attarder sur son malheur et penser à son amant et sa fille qu’il ne reverrait peut-être jamais. C’était ça, le plus dur, évidemment.
Le couturier avait donc fini par réaliser que s’il occupait ses mains, à défaut de son esprit, son humeur pourrait peut-être s’améliorer un peu. Ou au moins, cela lui permettrait de se concentrer sur autre chose que de sombres et éreintantes pensées. L’Orlésien, après avoir écouté les recommandations de ses hôtes, était donc sorti pour la première fois seul dans les rues de Minrathie. Autant dire qu’il ne faisait pas le fier et, bien qu’habillé aux couleurs locales pour plus de discrétion, il ne se sentait pas réellement en sécurité jusqu’à entrer dans la boutique.
Décevante, évidemment. Bon, le terme était certainement exagéré, mais on était bien loin de celles qu’il avait l’habitude de fréquenter, ce qui lui rappela invariablement à quel point il était loin de chez lui, loin de Val Royeaux et de sa myriade de tissus aux couleurs plus extravagantes les unes que les autres. Il flânait tout de même entre les rayons, parce qu’il ne comptait pas rentrer les mains vides et se lamenter à propos d’un nouveau manque. D’autant plus qu’il s’en voulait de paraître irascible auprès de ses hôtes, ce qui le rendait encore plus renfermé et déprimé – comme un cercle vicieux sans fin duquel il ne parvenait pas à s’extirper.
Une petite voix, en revanche, parvint très bien à le sortir de ses pensées, en particulier lorsque l’homme à qui elle appartenait... Tomba et s’étala de tout son long dans la boutique, ce qui fit bien rire le vendeur. Aloïs, lui, lança un regard un peu perdu à l’homme qui s’esclaffait, avant de tendre la main à l’homme... Ou plutôt à l’elfe qui s’était cassée la figure.
HRP.
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Waylian & Aloïs
« I sew sins not tragedies »
L'homme qui se tenait dans la boutique au moment où Waylian trébucha n'y était bien sûr pour rien dans sa chute. Et si le marchand ne cache pas son hilarité face à ces oreilles pointues qui se taulent toutes seules, son autre client est bien plus poli et agréable. Un Orlésien, à l'entendre, tout comme Waylian.
— Non non, ça va... Vous venez d'Orlais ?
Ainsi, il n'était pas le seul réfugié du régime anti-mages de la Reine Aurore, à moins que la présence ici de cet homme soit tout autre. Il était humain après tout, il n'avait pas à vivre selon les dures règles qu'on imposait aux elfes partout dans Thédas... et qu'ils s'imposaient parfois eux-mêmes.
Un peu moins gêné par la scène, Waylian se tourna vers le marchand, toujours aussi insolent envers sa personne, et dut se retenir bien fort de mentionner le Divin à voix haute. Déjà, parce que ce serait mettre sa sécurité en péril pour une broutille : c'était bien mieux pour lui qu'on ne sache pas qui il servait, ou du moins, que ce ne soit pas de notoriété publique. Et ensuite, il ignorait comment réagirait l'Orlésien.
— Je ne vous ai jamais vu... Il y a assez peu d'Orlésiens à Tévinter pour me permettre d'en faire le tour mentalement assez rapidement...
Un nouveau sourire vint éclairer le visage de Waylian, un peu moins innocent cette fois. Peu importait la raison pour laquelle cet homme était à Minrathie, l'elfe était décidé à avoir quelques potins à ramener à la maison.
— Non non, ça va... Vous venez d'Orlais ?
Ainsi, il n'était pas le seul réfugié du régime anti-mages de la Reine Aurore, à moins que la présence ici de cet homme soit tout autre. Il était humain après tout, il n'avait pas à vivre selon les dures règles qu'on imposait aux elfes partout dans Thédas... et qu'ils s'imposaient parfois eux-mêmes.
Un peu moins gêné par la scène, Waylian se tourna vers le marchand, toujours aussi insolent envers sa personne, et dut se retenir bien fort de mentionner le Divin à voix haute. Déjà, parce que ce serait mettre sa sécurité en péril pour une broutille : c'était bien mieux pour lui qu'on ne sache pas qui il servait, ou du moins, que ce ne soit pas de notoriété publique. Et ensuite, il ignorait comment réagirait l'Orlésien.
— Je ne vous ai jamais vu... Il y a assez peu d'Orlésiens à Tévinter pour me permettre d'en faire le tour mentalement assez rapidement...
Un nouveau sourire vint éclairer le visage de Waylian, un peu moins innocent cette fois. Peu importait la raison pour laquelle cet homme était à Minrathie, l'elfe était décidé à avoir quelques potins à ramener à la maison.
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Son accent ne trompait personne – voilà la première chose que se dit Aloïs après avoir entendu les paroles de l’elfe qu’il aidait à se relever.
Aloïs reporta son attention sur l’elfe, un peu perplexe. Le blondin n’avait jamais rien eu contre les elfes ; après tout, son ex belle-sœur en était une, sa nièce en était une à moitié, et... Son frère semblait leur vouer un culte – parfois un peu pervers. Bref ; peu importe : il ne les considérait pas comme une race inférieure, lui (mais en même temps, on parle d’Aloïs, alors cette information n’est guère étonnante).
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Les inflexions de la voix d’Aloïs avaient ramené Waylian jusqu’à Val Royeaux : l’elfe n’en gardait pas que le mauvais souvenir du bas-cloître et de l’oppression des humains, nobles ou non. Il se souvenait aussi de la beauté de la ville, des couleurs vives des tenues, de la lumière avec laquelle les Orlésiens jouaient grâce à leurs masques rutilants et leurs miroirs. On pouvait penser le pays décadent plus que raffiné, mais il était profondément rayonnant, l’elfe en restait convaincu.
Pour autant, Orlais ne lui manquait pas spécialement. Peut-être qu’il aimerait y voyager, pour prendre note des changements après son départ, mais il n’y vivrait plus, et ça c’était définitif. Sa vie était à Minrathie désormais, pour le meilleur et pour le pire. Les nouvelles de sa terre natale se paraient à présent d’un goût d’exotisme.
— Lydes ? Je n’ai jamais eu la chance d’y aller.
L’elfe avait déjà oublié l’impolitesse du vendeur, et laissait de nouveau son regard glisser sur les étoffes : il aimait faire la conversation avec un compatriote, mais l’attrait des tissus était fort, tout comme sa déformation professionnelle. D’un geste doux, il passa la main sur un des rouleaux de soie. Hmm, trop glissant.
— Il y a beaucoup de gens ici qui pensent ainsi, continua Waylian en prenant soin d’utiliser leur langue maternelle à eux deux. Je vous souhaite cependant un agréable séjour, et un prompt retour chez vous.
Quand Aloïs se présenta, l’elfe inclina la tête avec un petit sourire.
— Waylian. De… nulle part, je suppose.
Il rit doucement, avant de s’intéresser à un nouveau rouleau de soie.
— Je suppose qu’en tant que noble, vous devriez être à l’abri des mauvaises surprises. Vous n’avez pas mes oreilles, ça vous fait déjà un avantage.
Oh, ce rouge était plutôt sympathique, quoiqu’un peu agressif pour Renatus. Un bleu serait de meilleur goût…
— Oh, je ne l’ai pas dit, je suis orlésien aussi. Enfin, j’étais, je suppose. Me voilà tévintide d’adoption, j’en ai peur. Et effectivement, un désavantage de Tevinter est leur mode du noir. Sérieusement, ils arrêteront d’en porter le jour où ils trouveront une couleur plus foncée…
Waylian rit doucement, ignorant volontairement le regard dédaigneux et perplexe du vendeur : s’il n’avait rien compris à leur conversation, il avait bien entendu le mot ‘Tevinter’, et il n’était pas sûr d’être heureux de ne pas parler orlésien. Ces étrangers, toujours à casser du sucre sur le dos des honnêtes tévintides…
Pour autant, Orlais ne lui manquait pas spécialement. Peut-être qu’il aimerait y voyager, pour prendre note des changements après son départ, mais il n’y vivrait plus, et ça c’était définitif. Sa vie était à Minrathie désormais, pour le meilleur et pour le pire. Les nouvelles de sa terre natale se paraient à présent d’un goût d’exotisme.
— Lydes ? Je n’ai jamais eu la chance d’y aller.
L’elfe avait déjà oublié l’impolitesse du vendeur, et laissait de nouveau son regard glisser sur les étoffes : il aimait faire la conversation avec un compatriote, mais l’attrait des tissus était fort, tout comme sa déformation professionnelle. D’un geste doux, il passa la main sur un des rouleaux de soie. Hmm, trop glissant.
— Il y a beaucoup de gens ici qui pensent ainsi, continua Waylian en prenant soin d’utiliser leur langue maternelle à eux deux. Je vous souhaite cependant un agréable séjour, et un prompt retour chez vous.
Quand Aloïs se présenta, l’elfe inclina la tête avec un petit sourire.
— Waylian. De… nulle part, je suppose.
Il rit doucement, avant de s’intéresser à un nouveau rouleau de soie.
— Je suppose qu’en tant que noble, vous devriez être à l’abri des mauvaises surprises. Vous n’avez pas mes oreilles, ça vous fait déjà un avantage.
Oh, ce rouge était plutôt sympathique, quoiqu’un peu agressif pour Renatus. Un bleu serait de meilleur goût…
— Oh, je ne l’ai pas dit, je suis orlésien aussi. Enfin, j’étais, je suppose. Me voilà tévintide d’adoption, j’en ai peur. Et effectivement, un désavantage de Tevinter est leur mode du noir. Sérieusement, ils arrêteront d’en porter le jour où ils trouveront une couleur plus foncée…
Waylian rit doucement, ignorant volontairement le regard dédaigneux et perplexe du vendeur : s’il n’avait rien compris à leur conversation, il avait bien entendu le mot ‘Tevinter’, et il n’était pas sûr d’être heureux de ne pas parler orlésien. Ces étrangers, toujours à casser du sucre sur le dos des honnêtes tévintides…
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Lydes n’était apparemment pas la destination favorite des étrangers. Et, quelque part, cela ne dérangeait pas Aloïs plus que ça : il s’agissait de son petit havre de paix, dans lequel il pouvait retrouver sa petite famille et passer du temps avec eux. Il haussa légèrement une épaule lorsque l’elfe avoua ne jamais y être aller, et déclara avec un léger sourire :
Waylian – tel était donc le nom de l’elfe qui lui était malencontreusement rentré dedans. De nulle part. Triste constatation, là aussi. L’ancien Templier haussa une épaule en jetant un coup d’œil au tissu qu’avait regardé l’elfe un peu plus tôt ; de la soie. Pas ce qu’il désirait. Même s’il avait l’esprit trop préoccuper en ce moment pour savoir exactement ce qu’il voulait, et voulait faire.
La remarque de l’elfe sur le noir finit malgré tout par lui arracher un léger gloussement. Une grande première depuis qu’il est arrivé ici, il fallait bien l’avouer. Aloïs lance un rapide regard vers le vendeur, avant de faire quelque pas vers d’autres tissus.
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Waylian & Aloïs
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Le voyageur venu d'Orlaïs semblait étrangement triste quand Waylian évoqua son rapide retour chez lui. Quelque chose clochait sûrement pour qu'un homme de l'Empire Masqué se soit perdu jusque dans les méandres de la capitale tévintide. Waylian mourait de curiosité à l'idée d'en savoir plus, mais il n'était pas totalement dépourvu de cœur non plus.
— Ne perdez pas espoir.
Les présentations furent ensuite faites, et l'elfe s'étonna à moitié d'avoir affaire à un noble. Il était bien moins aisé de voyager quand on avait les moyens de le faire, et quand votre nom vous ouvrait des portes. Waylian n'allait pas changer d'attitude pour autant, mais n'en eut pas l'occasion de toute façon. Le 'noble', le de Lydes, comme il s'était présenté, n'en était pas vraiment un. Si Waylian avait été un chat, il aurait tendu une oreille curieuse à ces mots... D'autant plus qu'Aloïs avait raison : il ne venait pas vraiment de nulle part.
— Oh, je vois. Si je pouvais prendre le nom du mien, on n'en serait sûrement pas là... Waylian rit doucement, avant d'admettre. Non, je ne viens pas de nulle part. Je suis de Val Royeaux, de son bas-cloître plus exactement. Difficile de faire plus bas dans l'échelle, je pense.
Quant à ce que l'homme faisait ici, ce n'était pas étonnant, quand bien même Waylian se demandait bien pourquoi, dans ce cas, on ne lui avait pas mis les fers aux chevilles et laissé pourrir dans un cachot.
— Cela ne doit pas être bien grave, pourtant. Les gens ici ne font pas vraiment dans la subtilité, et le fait que vous soyez dehors, avec quartier libre... Ils vous font au moins confiance pour ça.
Peut-être pourrait-il en toucher un mot au Divin ? Non, ce serait trop dangereux. Way ne connaissait que le nom de cet Orlésien, et pas grand-chose de plus : hors de question qu'il mette son Faustus en danger en lui demandant de protéger un étranger aux intentions peut-être réellement mauvaises. Qui sait ? Vivre en Tévinter, ça vous forme à la méfiance.
Son regard se reporta sur les rangées de tissus, dont il peinait à en trouver un pour Renatus.
— Oui, même si ma vraie spécialité est la broderie. Je pensais faire un cadeau à quelqu'un, mais il s'habille si mal généralement que je me retrouve en difficulté au simple choix de la couleur.
Il soupira, souriant doucement à l'image mentale d'un Renatus vêtu de rose fuschia ou d'un vert criard... Non non, il lui faudrait rester loin de la flamboyance cette fois-ci.
— Ne perdez pas espoir.
Les présentations furent ensuite faites, et l'elfe s'étonna à moitié d'avoir affaire à un noble. Il était bien moins aisé de voyager quand on avait les moyens de le faire, et quand votre nom vous ouvrait des portes. Waylian n'allait pas changer d'attitude pour autant, mais n'en eut pas l'occasion de toute façon. Le 'noble', le de Lydes, comme il s'était présenté, n'en était pas vraiment un. Si Waylian avait été un chat, il aurait tendu une oreille curieuse à ces mots... D'autant plus qu'Aloïs avait raison : il ne venait pas vraiment de nulle part.
— Oh, je vois. Si je pouvais prendre le nom du mien, on n'en serait sûrement pas là... Waylian rit doucement, avant d'admettre. Non, je ne viens pas de nulle part. Je suis de Val Royeaux, de son bas-cloître plus exactement. Difficile de faire plus bas dans l'échelle, je pense.
Quant à ce que l'homme faisait ici, ce n'était pas étonnant, quand bien même Waylian se demandait bien pourquoi, dans ce cas, on ne lui avait pas mis les fers aux chevilles et laissé pourrir dans un cachot.
— Cela ne doit pas être bien grave, pourtant. Les gens ici ne font pas vraiment dans la subtilité, et le fait que vous soyez dehors, avec quartier libre... Ils vous font au moins confiance pour ça.
Peut-être pourrait-il en toucher un mot au Divin ? Non, ce serait trop dangereux. Way ne connaissait que le nom de cet Orlésien, et pas grand-chose de plus : hors de question qu'il mette son Faustus en danger en lui demandant de protéger un étranger aux intentions peut-être réellement mauvaises. Qui sait ? Vivre en Tévinter, ça vous forme à la méfiance.
Son regard se reporta sur les rangées de tissus, dont il peinait à en trouver un pour Renatus.
— Oui, même si ma vraie spécialité est la broderie. Je pensais faire un cadeau à quelqu'un, mais il s'habille si mal généralement que je me retrouve en difficulté au simple choix de la couleur.
Il soupira, souriant doucement à l'image mentale d'un Renatus vêtu de rose fuschia ou d'un vert criard... Non non, il lui faudrait rester loin de la flamboyance cette fois-ci.
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Aloïs avait donc affaire à un elfe des Bas Cloître de Val Royeaux, comme il en voyait si souvent lorsqu’il était en poste là-bas. Enfin, si souvent, tout était relatif, finalement. Le blondin n’avait rien contre les elfes, ni contre personne d’ailleurs, même s’il haussa légèrement une épaule avec un sourire poli. Que pouvait-il répondre à ça ? Qu’un prisonnier, enfermé dans sa cellule, avait une position moins enviable ? Tout était une question de point de vue, et il n’était pas prêt à débattre sur ça. Les paroles qui suivirent, en revanche, assombrir son humeur. Pas si grave ? Qu’en savait-il, après-tout ?
Tévinter le changeait, comme si tout le noir ambiant déteignait sur lui. La vérité était que son cœur semblait mourir à petit feu, comme une rose qui perdrait progressivement ses pétales, jusqu’à sonner l’heure du glas en se retrouvant nue. Aloïs fânait, loin de son Soleil, de sa famille, de sa vie. Il n’y avait rien pour lui, ici, hormis le désespoir et une existence grise et morne. Qu’importe ce que pouvait en dire ou en penser cet elfe, ils semblaient tous les deux si différents. Il ne voyait pas au fond de son regard les sombres lueurs du désespoir, ni même cette froide résignation qu’on certain face aux mauvais coups du sort. Non, il semblait même plutôt apprécier être ici...
Avec un lourd et court soupire, Aloïs se détourna pour essayer plusieurs tissus. Il allait juste choisir des matières qui le convenait, et il verrait bien plus tard pour les couleurs. Il faudrait qu’il demande à Poppaea et Caelestis leur avis, d’ailleurs, s’il devait créer la garde-robe de leur futur enfant. Pas parce qu’ils le lui avaient demandé, certainement pas : mais parce qu’Aloïs avait bien décidé de le faire pour essayer de s’occuper l’esprit.
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Waylian avait sûrement été trop véhément avec cet Orlésien qui, du coup, n'était pas noble. Le fait qu'il ne soit pas dans un cachot n'était que le fruit du hasard, ou du destin selon les gens, restait quand même qu'il avait la chance d'avoir un quartier libre. Way n'insisterait pas jusqu'à ce qu'Aloïs admette que Minrathie n'était pas si terrible que ça, il n'était quand même pas indécent à ce point là.
— On sous-estime souvent la chance qu'on peut avoir.
Il savait ce que c'était que d'avoir de la chance, même quand il l'avait un peu forcée. Il sourit doucement, puis tristement, en se souvenant de ce qui l'avait poussé à quitter Orlaïs : n'importe qui aurait choisi une toute autre direction que celle de l'Empire Tévintide, mais il fallait croire que Waylian avait un bon gros côté tête brûlée.
— J'ai fui Val Royeaux quand on a annoncé la réouverture des Cercles... Heureusement pour moi, je ne peux qu'imaginer ce que ça fait d'être enfermé dans un cachot. Je ne vous le souhaite pas... à personne, en fait.
Heureusement, la conversation partit sur un sujet moins épineux, quoique tout autant important : la mode tévintide, ce naufrage permanent. Amateur de couleurs flamboyantes, Waylian perdait ses yeux régulièrement en voyant les tenues ternes des passants, même quand la coupe de leurs vêtements pouvaient se révéler intéressante.
— Oh, vous avez tout à fait raison ! Si ça ne tenait qu'à moi, j'interdirais le noir. On dirait qu'ils sont tous en deuil ici ! Remarquez, à l'allure où les magisters disparaissent, c'est peut-être sûrement le cas...
Waylian rit de sa propre ânerie, même s'il n'était pas sûr qu'elle soit bien accueillie par son vis-à-vis orlésien. Il y avait quelque chose à Tevinter qui rendait les gens sarcastiques... peut-être l'idée d'une mort qui vous attend à chaque tournant ? Un peu comme à Orlaïs, le bon goût en moins, effectivement.
— Je reste persuadé que les couleurs foncées n'iront pas à la personne à qui je veux faire ce cadeau... Un beige ? Difficile de tomber dans certaines nuances sans que cela ne devienne fade, malheureusement. Déjà que la moitié du magasin est consacré, je vous le donne en mille, aux nuances de noir !
Le soupir qu'il poussa était une nouvelle plaisanterie, une exagération qui se mua en doux rire alors qu'il se tournait vers le vendeur qui ne comprenait absolument rien à la conversation. L'humiliation de tout à l'heure semblait loin, mais Waylian, confronté au fantôme de l'empire qu'il avait laissé derrière lui, se disait qu'il n'était pas venu là pour continuer à se faire marcher sur les pieds. Et, contrairement au couturier/brodeur du bas-cloître de Val Royeaux, le premier esclave de Minrathie avait un tout petit plus d'influence.
— On sous-estime souvent la chance qu'on peut avoir.
Il savait ce que c'était que d'avoir de la chance, même quand il l'avait un peu forcée. Il sourit doucement, puis tristement, en se souvenant de ce qui l'avait poussé à quitter Orlaïs : n'importe qui aurait choisi une toute autre direction que celle de l'Empire Tévintide, mais il fallait croire que Waylian avait un bon gros côté tête brûlée.
— J'ai fui Val Royeaux quand on a annoncé la réouverture des Cercles... Heureusement pour moi, je ne peux qu'imaginer ce que ça fait d'être enfermé dans un cachot. Je ne vous le souhaite pas... à personne, en fait.
Heureusement, la conversation partit sur un sujet moins épineux, quoique tout autant important : la mode tévintide, ce naufrage permanent. Amateur de couleurs flamboyantes, Waylian perdait ses yeux régulièrement en voyant les tenues ternes des passants, même quand la coupe de leurs vêtements pouvaient se révéler intéressante.
— Oh, vous avez tout à fait raison ! Si ça ne tenait qu'à moi, j'interdirais le noir. On dirait qu'ils sont tous en deuil ici ! Remarquez, à l'allure où les magisters disparaissent, c'est peut-être sûrement le cas...
Waylian rit de sa propre ânerie, même s'il n'était pas sûr qu'elle soit bien accueillie par son vis-à-vis orlésien. Il y avait quelque chose à Tevinter qui rendait les gens sarcastiques... peut-être l'idée d'une mort qui vous attend à chaque tournant ? Un peu comme à Orlaïs, le bon goût en moins, effectivement.
— Je reste persuadé que les couleurs foncées n'iront pas à la personne à qui je veux faire ce cadeau... Un beige ? Difficile de tomber dans certaines nuances sans que cela ne devienne fade, malheureusement. Déjà que la moitié du magasin est consacré, je vous le donne en mille, aux nuances de noir !
Le soupir qu'il poussa était une nouvelle plaisanterie, une exagération qui se mua en doux rire alors qu'il se tournait vers le vendeur qui ne comprenait absolument rien à la conversation. L'humiliation de tout à l'heure semblait loin, mais Waylian, confronté au fantôme de l'empire qu'il avait laissé derrière lui, se disait qu'il n'était pas venu là pour continuer à se faire marcher sur les pieds. Et, contrairement au couturier/brodeur du bas-cloître de Val Royeaux, le premier esclave de Minrathie avait un tout petit plus d'influence.
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Aloïs serra les dents, haussa une épaule et préféra ne rien dire. Au moins ne baissa-t-il pas les yeux, se contentant simplement d’ignorer la remarque en passant à autre chose : autrement dit, les tissus. Si les couleurs – ou le manque de couleur et de pétant – ne lui plaisait pas, il ne pouvait pas nier que leur qualité était plus que satisfaisante. Il lui faudrait remercier Poppée pour lui avoir donné le nom de ce vendeur qui, d’après la Magister, était l’un des meilleurs dans le coin.
L’Orlésien laissa un instant l’elfe parler tout seul, se contentant de l’écouter. Pas qu’il ne s’intéressait pas vraiment à ce qu’il avait à dire, mais il ne savait pas vraiment quoi répondre. Des magisters qui disparaissent – même si c’était peut-être inquiétant pour son hôte – ça ne changeait pas beaucoup de chez lui ; il suffisait de voir les nobles et leur Grand Jeu. Un léger sourire étira ses lèvres
Il sourit ensuite à l’elfe, et se dirigea vers le vendeur pour tenter de lui expliquer ce dont il avait besoin. Son imagination se mettait déjà en marche.
HRP.
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Waylian & Aloïs
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Oh, ils auraient pu se rencontrer dans un Cercle, en Orlais ? Le visage de Waylian perdit toute nuance de plaisanterie quand il regarda d'un œil nouveau l'homme : il hésita à lui demander plus de détails, à savoir s'il avait en face de lui un mage ou un templier. L'elfe eut cette question qui lui brûla les lèvres, mais se retint au final : Orlais était loin pour eux deux, et ici, en Tévinter, cela ne faisait pas beaucoup de différence. Gardant le silence, Waylian préféra parler chiffons, c'était bien plus consensuel.
D'ailleurs, aussi sombre que paraissait son humeur, l'Orlésien était de bon conseil. L'elfe nota dans un coin de sa tête ce mot qu'il avait trop tendance à oublier : la simplicité. Son talent de brodeur n'avait qu'un seul immense défaut : il avait du mal à s'arrêter. Waylian aimait passionément la couleur, les palettes étonnantes, les associations complémentaires et les teintes vives. Tout l'inverse ce qu'on trouvait dans les rues de Minrathie, hélas.
— Vous avez raison, je vais partir sur quelque chose de plus sobre... Un pastel, sûrement.
L'elfe rit doucement à la mention des nuances de fade, c'était vrai que c'était là leur spécialité. Cependant, Minrathie avait pour eux d'autres surprises, et pas forcément agréables : un homme entra dans la boutique alors que Waylian s'était penché sur les rouleaux mauves et bleu ciel, et sans crier gare, lui déposa un paquet dans les mains avant de s'en aller.
Il n'eut pas le temps de broncher que l'homme fut reparti et que les gardes entrèrent dans la boutique.
— Hein mais... Mais non c'est pas moi ! J'ai rien fait !
Avec ses oreilles pointues, il était certain qu'ils allaient s'en prendre en priorité à lui. Sans attendre, il lâcha le paquet qu'il avait dans les mains, qui malheureusement, fit un drôle de bruit en heurtant le sol. Oups.
— Je... je suis pas un voleur ! Votre homme est parti par la porte de service !
Waylian lança un regard à l'Orlésien mais également au vendeur, qui avaient également vu la scène et pourraient corroborer ses dires. Il l'espérait, sinon il allait passer un sale quart d'heure.
D'ailleurs, aussi sombre que paraissait son humeur, l'Orlésien était de bon conseil. L'elfe nota dans un coin de sa tête ce mot qu'il avait trop tendance à oublier : la simplicité. Son talent de brodeur n'avait qu'un seul immense défaut : il avait du mal à s'arrêter. Waylian aimait passionément la couleur, les palettes étonnantes, les associations complémentaires et les teintes vives. Tout l'inverse ce qu'on trouvait dans les rues de Minrathie, hélas.
— Vous avez raison, je vais partir sur quelque chose de plus sobre... Un pastel, sûrement.
L'elfe rit doucement à la mention des nuances de fade, c'était vrai que c'était là leur spécialité. Cependant, Minrathie avait pour eux d'autres surprises, et pas forcément agréables : un homme entra dans la boutique alors que Waylian s'était penché sur les rouleaux mauves et bleu ciel, et sans crier gare, lui déposa un paquet dans les mains avant de s'en aller.
Il n'eut pas le temps de broncher que l'homme fut reparti et que les gardes entrèrent dans la boutique.
— Hein mais... Mais non c'est pas moi ! J'ai rien fait !
Avec ses oreilles pointues, il était certain qu'ils allaient s'en prendre en priorité à lui. Sans attendre, il lâcha le paquet qu'il avait dans les mains, qui malheureusement, fit un drôle de bruit en heurtant le sol. Oups.
— Je... je suis pas un voleur ! Votre homme est parti par la porte de service !
Waylian lança un regard à l'Orlésien mais également au vendeur, qui avaient également vu la scène et pourraient corroborer ses dires. Il l'espérait, sinon il allait passer un sale quart d'heure.
(c) DΛNDELION
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♔ Waylian & Aloïs
Emperor's new clothes
Le temps qu’Aloïs paye le marchand, un homme déboula dans la boutique. Et certainement pas un homme de leur trempe, venu s’égarer ici pour choisir quelque tissu et laisser son esprit s’agiter à imaginer de splendides tenues. Non : il avait tout l’air d’être quelqu’un de malhonnête. En fait, il n’y avait même aucun doute là-dessus, spécialement quand il laissa un paquet dans les mains de l’elfe, avant de filer. L’Orlésien cligna des yeux quelques secondes, mais il n’eut pas réellement le temps de faire quoi que ce soit de plus que les gardes débarquaient déjà.
Son premier réflexe fut d’essayer de se faire le plus petit possible, sans non plus avoir l’air d’avoir quelque chose à cacher. Mais de toute évidence, l’attention des gardes étaient entièrement porté sur Waylian, cible de choix avec ses oreilles pointues, et le sac qu’il portait entre ses... Qu’il venait de laisser tomber, ce qui provoqua un drôle de bruit. Espérons que ce n’était rien de trop précieux ou d’important. Lorsque l’elfe porta son regard sur lui et sur le vendeur, pour la première fois de sa vie, Aloïs hésita sur la marche à suivre. Devait-il le défendre et se faire remarquer, ou le laisser de débrouiller et rentrer sans rien risquer chez les Tenera ?
Non, Aloïs, non ! Un peu de nerf ; il se secoua et se racla la gorge avant de prendre la parole, avançant d’un pas timide vers les gardes. Mais pas plus d’un pas :
Pour avoir un commerce, même si ce n’était pas réellement à lui, Aloïs pouvait comprendre que l’homme ne désire pas être mêler à une affaire comme ça. Peut-être avait-il quelque chose à se reprocher ? Ou plus probablement, sans doute était-il aussi innocent que les deux blonds : mais tant pis pour lui, pour avoir été raciste envers Waylian, et pour avoir fait le lâche à l’instant, Aloïs n’avait aucun remord à le fourrer un peu dans les ennuis.
HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Emperor's New Clothes
Waylian & Aloïs
« I sew sins not tragedies »
En tant qu’elfe, Waylian avait un peu l’habitude de s’en prendre plein la gueule pour pas grand-chose, mais là c’était quand même pas mal, le coup du voleur qui s’amuse à lui laisser son butin dans un geste désespéré pour échapper à la garde. Il n’avait sûrement même pas remarqué les oreilles de Waylian, une particularité physique qui ne manquerait pas d’aggraver les soupçons des gardes.
Heureusement qu’Aloïs était présent et qu’il ne se mura pas dans le silence. Il n’était pas anodin de prendre parti ainsi, alors qu’on était dans un pays étranger. Way acquiesça vivement pour montrer sa bonne volonté, chose que les gardes pouvaient trouver encore plus suspecte. Dubitatifs, ils empêchèrent Aloïs de trop s’approcher de l’elfe, et le prirent à part en l’isolant physiquement dans la pièce. Ils étaient grands, et même si Waylian n’était pas vraiment petit, il se sentit soudain faible et vulnérable. Il allait sûrement se passer un truc terrible, mais l’Orlésien pointa du doigt un léger détail : le vendeur profitait de la pagaille pour s’enfuir également.
Abasourdis, les gardes eurent un moment d’absence avant de réagir : ils partirent à la recherche du voleur et du vendeur, mais laissèrent l’un d’entre eux derrière, histoire de ne pas lâcher Waylian des yeux. C’était un elfe, alors il avait forcément quelque chose à se reprocher. Il se pencha pour ramasser le paquet, qu’il ouvrit : le vase délicatement ouvragé que le voleur avait dérobé était réduit en miettes. L’œil torve du garde s’attarda sur Waylian.
— Il va falloir que quelqu’un paie pour ça.
Ouais ouais, le voleur, pas l’elfe qui n’y était pour rien. C’était d’ailleurs davantage une question de principe pour Way, car l’argent n’était pas ce qui lui manquait. Il pourrait toujours justifier cette dépense extraordinaire à Faustus ensuite.
— Mais… je n’ai rien fait !
— Ah, donc tu te proposes ?
Putain, il s’était encore fait avoir avec ce genre de rhétorique stupide à base de ‘je sous-entends très fort que je te parle et j’enfonce le clou si tu le prends pour toi’. Comment Waylian, avec toute son expérience, s’était-il fait avoir ? Le stress est décidément mauvais conseiller. Indigné, et surtout frustré par toute cette scène, Waylian poussa un soupir rageux qui n’arrangea pas vraiment les choses.
— Hé ho, tu me manques de respect, petit ?
Alors déjà il était pas petit, ni même jeune comparé au garde, mais le ton clairement menaçant dissuada Waylian d’en rajouter une couche. À la place, et il s’en voulu d’agir ainsi, il baissa la tête.
— Ok, ça va c’est bon… Combien ?
Ah le goût amer de la facilité.
Heureusement qu’Aloïs était présent et qu’il ne se mura pas dans le silence. Il n’était pas anodin de prendre parti ainsi, alors qu’on était dans un pays étranger. Way acquiesça vivement pour montrer sa bonne volonté, chose que les gardes pouvaient trouver encore plus suspecte. Dubitatifs, ils empêchèrent Aloïs de trop s’approcher de l’elfe, et le prirent à part en l’isolant physiquement dans la pièce. Ils étaient grands, et même si Waylian n’était pas vraiment petit, il se sentit soudain faible et vulnérable. Il allait sûrement se passer un truc terrible, mais l’Orlésien pointa du doigt un léger détail : le vendeur profitait de la pagaille pour s’enfuir également.
Abasourdis, les gardes eurent un moment d’absence avant de réagir : ils partirent à la recherche du voleur et du vendeur, mais laissèrent l’un d’entre eux derrière, histoire de ne pas lâcher Waylian des yeux. C’était un elfe, alors il avait forcément quelque chose à se reprocher. Il se pencha pour ramasser le paquet, qu’il ouvrit : le vase délicatement ouvragé que le voleur avait dérobé était réduit en miettes. L’œil torve du garde s’attarda sur Waylian.
— Il va falloir que quelqu’un paie pour ça.
Ouais ouais, le voleur, pas l’elfe qui n’y était pour rien. C’était d’ailleurs davantage une question de principe pour Way, car l’argent n’était pas ce qui lui manquait. Il pourrait toujours justifier cette dépense extraordinaire à Faustus ensuite.
— Mais… je n’ai rien fait !
— Ah, donc tu te proposes ?
Putain, il s’était encore fait avoir avec ce genre de rhétorique stupide à base de ‘je sous-entends très fort que je te parle et j’enfonce le clou si tu le prends pour toi’. Comment Waylian, avec toute son expérience, s’était-il fait avoir ? Le stress est décidément mauvais conseiller. Indigné, et surtout frustré par toute cette scène, Waylian poussa un soupir rageux qui n’arrangea pas vraiment les choses.
— Hé ho, tu me manques de respect, petit ?
Alors déjà il était pas petit, ni même jeune comparé au garde, mais le ton clairement menaçant dissuada Waylian d’en rajouter une couche. À la place, et il s’en voulu d’agir ainsi, il baissa la tête.
— Ok, ça va c’est bon… Combien ?
Ah le goût amer de la facilité.
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♔ Waylian & Aloïs
Emperor's new clothes
On s’acharnait à faire croire à Aloïs que Tévinter n’était pas si mal que ça. Et il pourrait y croire, on pourrait l’amener face à quelques intéressantes structures, lui raconter l’histoire de la ville, d’un lieu, l’intéresser en somme. Lui changer les idées. Mais il n’osait pas sortir et, quand il osait, voilà ce qu’il se passait. Le blondin avait l’impression que rien n’allait quand il posait un pied en dehors de la maison des Tenera, et cela était loin de l’encourager à sortir et explorer plus. Déjà qu’il était plutôt réticent à cette idée, et qu’on lui avait bien dit de faire attention, voilà qui n’allait pas arranger son cas.
S’ils avaient été en Orlaïs, il aurait pu intervenir, ne serait-ce que pour se proposer de payer sinon l’entièreté de la somme, au moins une partie. Mais le seul argent qu’il avait sur lui ne lui appartenait pas, et il n’oserait jamais utiliser celui de Tenera pour autre chose ce qu’il était censé faire avec, même s’il était quasiment certain qu’ils n’y verraient pas d’inconvénient. Aloïs lança un regard désolé à Waylian, le laissant donc terminer de se débrouiller avec le garde. Il avait déjà fait trop de vagues comme ça, de toutes manières, inutile de s’exposer plus. Il ne voulait pas que quelqu’un se rende compte qu’il était peut-être un Templier-espion du Sud... Ce qui était évidemment toujours aussi faux.
Il finit par s’approcher de l’elfe lorsque le garde s’esquiva, lui offrant un léger sourire, la mine toujours désolée.
HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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