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Sam 21 Juil - 18:06



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Aravar & Caïus

« Feeling gratitude and not expressing it is like wrapping a present and not giving it. »
Le réveil est atroce, même après sa vengeance accomplie. Car si le mental du Prince est au beau fixe, toute l'adrénaline accumulée au sein de sa carcasse s'est évaporée dès l'instant où le combat s'est achevé, que sa dernière flopée d'énergie s'est tarie et qu'il est tombé inconscient. Plus que des bleus hantent sa chair : son entaille au bras, bien que soignée, laisse une marque encore distincte. Sans évoquer ses lésions probablement internes, ses muscles épuisés. Mais ce n'est rien de comparable aux blessures du pauvre Engen. Globalement, Aravar s'estime plutôt heureux. Même alité, prunelles fixées sur le plafond de ses quartiers, un faible rictus prend place sur ses lèvres. Son cœur semble déchargé d'un immense poids. Toute cette colère entassée au fil des années, elle aussi, le tourmente moins. C'est certain, sa chère mère est vengée et le Royaume libéré d'un vil empereur du mal.

Thral est mort. Il le répète en boucle dans sa caboche, le fera très certainement les jours qui suivent, à chaque réveil, à chaque fois qu'il fermera les yeux. Pour l'heure il refuse de se rendormir de si tôt, même si le simple fait de se redresser est déjà une bien belle épreuve pour lui. Aravar a l'impression d'avoir survécu à un éboulement tant la pression de son corps est intense. Au même instant, Gilard débarque non sans le titiller dès le départ ; comme à son habitude. Heureusement que personne ne se trouve dans la même pièce pour les entendre. « - Ah, t'es réveillé. Content d'voir que t'es en un seul morceau... T'as vraiment rien dans la caboche. Comme d'habitude, quoi. - Comme toi, quoi. - P'tit con. » L'Aeducan ne résiste pas à l'envie de lui adresser un immense sourire narquois : en réponse, son garde du corps soupire avec toute son âme même si intérieurement, il est réellement content de le savoir en vie et intact... Ou presque, disons. Progressivement ses jambes sortent du lit avec son faciès muni d'une grimace puis il se hisse hors de celui-ci avec l'aide en apparence désenchantée de Gilard. « - Tu m'accompagnes ? J'aimerais rendre visite à notre invité du Royaume. - J'arriverais pas à te faire changer d'avis ? » - Non. » - Pfffe, t'fais chier dès le réveil. Tant que c'est la grande perche et pas l'autre con, ça va. » L'autre con étant bien évidemment Odarik à qui Aravar compte rendre visite dès qu'il sera un peu plus remis sur pieds. Il lui doit des remerciements - qui resteront sans nul doute coincés au fond de sa gorge mais aussi s'enquérir innocemment de son état.

Et ce n'est pas son seul "bienfaiteur". Sans Caïus, l'héritier nain aurait-il été en mesure de faire face à Thral ? Avec son bras entaillé, il en doute. Le soutien magique apporté n'est pas moindre même si dans le feu de l'action, seule sa Némésis l'intéressait. Ainsi il s'achemine lentement mais sûrement hors du Palais, épaulé par Gilard. Les regards qui se tournent vers lui paraissent... différents. Plus respectueux ou plus admiratifs, il ne saurait dire. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne sont pas mauvais. Par ailleurs, pile avant qu'il n'entre au sein de la bâtisse où se trouve normalement l'humain, un crieur public annonce une énième fois le décès du cheftain ainsi que les valeureux guerriers qui l'ont affronté - lui et ses sbires. S'ensuit évidemment l'annonce du mariage royal passé mais aussi des festivités qui sont reportées. Ça, c'est une autre histoire.

Le garde personnel de l'Aeducan l'accompagne jusqu'à la chambre de Caïus où il s'installe sur l'un des sièges avec autant de vivacité qu'un homme en fin de vie - sa carcasse le fait encore souffrir. Ceci fait, ce dernier dispose afin que tous deux puissent discuter en paix, même si un long silence prend d'abord place. Aravar fixe intensément le mage convalescent puis se lance le premier. « Je ne m'attendais pas à ce qu'un étranger en fasse autant pour le peuple nain. Pour moi. Je crois que je te dois plus que des remerciements... »
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Mar 24 Juil - 20:31



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Aravar & Caïus

« Feeling gratitude and not expressing it is like wrapping a present and not giving it. »
Le confort des quartiers nain est sans aucun doute beaucoup mieux que ce que sa caravane lui promettait. Il n’avait pas prévu y faire un long voyage, mais les circonstances étant ce qu’elles sont, disons qu’il n’a pas vraiment eu le choix de rester, au moins pour se faire soigner et louanger de ses exploits. Il a l’impression que chaque morceaux de son corps a été détachés et rattachés brièvement, le laissant avec des courbatures immondes dont il n’avait pas l’habitude. Après tout, c’était un mage, il n’avait jamais eu à faire de combat au corps à corps, et il doit avouer qu’il n’a jamais été en grande forme, faute à sa mère et des maladies qu’elle lui inventait pour le priver de mettre le nez dehors.

Le Vittoria n’avait donc pas quitter sa couche, ou à de très rares occasions pour aller se soulager par lui-même. La horde de nain veillant à son bien-être ne cessait de grandir, si bien que parfois ils étaient trois à la fois à vouloir s’enquérir de son bien-être. Tout en restant poli, l’esclavagiste avait demandé à ce qu’on le laisse se reposer, et les visites des curieux avaient finis par cesser après quelques jours.

Lorsqu’il ose enfin s’asseoir sur le bord de son lit, il se garde le loisir d’un peu de lecture, jusqu’à se rendre compte que son nez l’élance horriblement si il garde la tête penchée un peu trop devant. Ignorant si il se remettra rapidement de ses blessures, il reste patient et demande parfois des nouvelles du princes et des autres nains l’ayant assistés pendant les combats. Il a la chance d’avoir aussi quelques visites d’Arkan qui semble s’être remis beaucoup mieux que lui à son coup à la tête, mais le reste du temps il sillonne les Taudis, sous les ordres de Caïus lui-même, afin de trouver des têtes à ramener à Tévinter.

C’est lors de l’un de ses nombreux moments de solitudes qu’il reçoit la visite du prince en personne. N’étant que très peu présentable, le tévintide se redresse rapidement, tente de se recoiffer brièvement et se maudit de ne pas avoir pensé raser sa barbe éparse. Le temps que les escortes partent, le mage tente de se montrer présentable au minimum, malgré son nez enflés et sa tempe bleuie. ‘’Mon prince. Il aurait été inconcevable de ne rien faire. Toutes ces morts évitées sont un assez grand remerciement.’’

Il aurait menti si il avait dit que c’était complètement altruiste. Après tout, au départ, il était venu pour une toute autre raison que pour donner un coup de main. Il avait une idée en tête et malgré les évènements, il avait toujours la même intention ; nettoyer les taudis et ramener quelques nains à Tévinter afin d’aider la cité à se remettre sur pieds financièrement. Après les événements des derniers jours, il ignorait si ce serait à son avantage ou non. Il évite quand même le regard du nain devant lui, ignorant comment il réagira à sa demande. ‘’Comment se porte votre bras...Et le reste?’’ Car après un brief examen, il se rendait compte que l’Aeducan avait plus qu’une blessure, et qu’il était encore plus amoché que lui.
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Ven 27 Juil - 11:24



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Aravar & Caïus

« Feeling gratitude and not expressing it is like wrapping a present and not giving it. »
Fessier bien encré dans le fauteuil qui l'accueille, Aravar cale ses coudes sur les accoudoirs dans l'optique de croiser ensuite ses doigts le plus naturellement possible mais abandonne très vite sa position : son bras le lance à nouveau. Une grimace plus tard, il reste alors sagement les mains posées sur ses genoux, content de voir qu'il n'est pas le seul à souffrir de divers contre-coups. En ce qui concerne la présentation, il s'en moque. Que l'humain affiche en plus de ses plaies gonflées une barbe mal taillée n'a aucune importante pour un nain comme lui, habitué à la crasse et tout ce qui s'y rapporte depuis tout petit. Ce n'est désormais plus le cas, certes, mais il ne va pas se mettre à juger sur l'apparence à la manière d'un nobliaux stupide. Ce qui l'intéresse chez Caïus, c'est sa nature. Ni plus ni moins.

Il affiche un rictus aux humbles propos qui cognent à son oreille. Est-ce entièrement sincère ou cherche-il à s'attirer ses faveurs en jouant la carte de la modestie ? Oh même si c'était le cas, l'Aeducan ne lui en voudrait pas, il commence à comprendre que c'est le jeu qui importe le plus dans les hautes sphères. Celui-ci et le fait de ne pas être crédule au point de ronronner à toutes les caresses dans le sens du poil. Songeur, il l'observe et se demande ce qui lui plairait, même ce qu'il cherche au sein du royaume... Pour le moment visiblement, simplement s'enquérir de son état. Il est encore perturbant d'être vouvoyé en raison de son titre alors qu'il le tutoie sans honte et ne serait pas gêné si ce dernier faisait de même. « Mieux. J'aurais eu des séquelles plus importantes sans ton intervention. Cela n'empêche pas que j'ai l'impression d'être passé sous une horde de pierres. Et toi, alors ? » Heureusement que sa tunique cache une bonne partie des contusions et bleus imprimés sur sa carcasse, même si certains dépassent. Ce qui est le plus dur aux yeux du bâtard, finalement, ce n'est pas que les autres puissent voir sa chair amochée : c'est plutôt le fait d'être contraint dans ses mouvements. Si ce n'est que temporaire, son moral risque d'en prendre un coup jusqu'à son rétablissement complet. Pas d'entraînement digne de ce nom avant... Oui, ça risque d'être difficile de tenir.

« Tu pourras rester ici - ainsi que ton ami jusqu'à ce que tu sois complètement remis. Même si j'imagine que tu n'étais pas venu ici dans cette optique, à la base. » Sans étonnement, Aravar est curieux. Ils n'ont pas réellement eu l'occasion de discuter de la raison de sa présence ici. Son paternel en sait-il plus que lui ? Ce serait logique, à vrai dire. Et Sepith ? Ce serait vexant. Il inspire, ne perdant pas le contact visuel avec lui. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir, dis moi ? » Surenchérit-il avec cette fois-ci une vraie question plus qu'un sous-entendu incitant à s'expliquer. Mais il commence à prendre racine dans son siège et se redresse doucement.
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