Staves rising [Lance - Eliott - Thomas]
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Staves rising
Lance, Eliott & Thomas
Personne par la guerre ne devient grand.
Férelden, malgré tout ce que ses détracteurs pouvaient dire, était un pays magnifique. Thomas ne se lassait jamais de contempler ses paysages, les vallées et les rivières, le ciel et les nuages de sa terre natale, quand bien même Gwaren et l’océan lui manquaient tout particulièrement. Le jour se levait à peine sous leurs yeux, à lui et ses compagnons templiers – ainsi qu’Eliott, le barde qu’ils raccompagnaient – et la fraîcheur de la nuit était encore bien présente. Thomas secoua la tête, comme pour chasser cette sensation de froid : il n'était pas spécialement frileux, mais il n'avait rien contre le fait de rester longtemps sous une couverture bien chaude.
— Vivement que le soleil soit plus haut, qu'on se les gèle un peu moins quand même...
C'était marmonné, davantage pour lui que pour les autres : il n'aimait pas le silence, mais il n'aimait pas non plus les conversations sans réel intérêt. Bon, quand on marchait en armure dans la cambrousse, la météo avait sûrement un plus grand intérêt que lorsque l'on restait enfermé dans un château, mais Thomas sentait bien que sa phrase était un peu nulle. À chaque fois qu'il ouvrait la bouche, de toute façon, c'était toujours nul.
Il chercha quelque chose de plus intelligent à dire, un truc pour casser le silence dans lequel tous étaient plus ou moins plongés, avant de se raviser. Ça ne gênait sûrement que lui, après tout, et il n'y avait pas forcément besoin de venir les déranger en parlant, surtout si c'était pour ne rien dire d'intéressant.
Ses yeux se baissèrent sur le sol alors qu'il se concentrait sur le poids de l'épée dans son dos. Ça ne lui arrivait que quand il cherchait à faire diversion sur quelque chose qui le contrariait inconsciemment, comme vouloir discuter sans en être tout à fait capable. C'est en partie pour cela qu'il ne vit pas arriver le groupe de mages qui les attaquèrent.
Ils les avaient observé depuis un moment déjà, cherchant le bon moment pour passer à l'offensive : un endroit un peu étroit avait suffit à ce que les sorts ne leur tombent dessus. Poussant mentalement un juron, Thomas agrippa la poignée de son épée et la dégagea de ses lanières.
— Va te cacher !
C'était bien sûr destiné à Eliott, dont Thomas supposait qu'il n'avait pas l'habitude des combats. Ç'aurait été dommage qu'il soit blessé ou pire lors d'une escarmouche qui n'avait probablement rien à voir avec lui...
— Vivement que le soleil soit plus haut, qu'on se les gèle un peu moins quand même...
C'était marmonné, davantage pour lui que pour les autres : il n'aimait pas le silence, mais il n'aimait pas non plus les conversations sans réel intérêt. Bon, quand on marchait en armure dans la cambrousse, la météo avait sûrement un plus grand intérêt que lorsque l'on restait enfermé dans un château, mais Thomas sentait bien que sa phrase était un peu nulle. À chaque fois qu'il ouvrait la bouche, de toute façon, c'était toujours nul.
Il chercha quelque chose de plus intelligent à dire, un truc pour casser le silence dans lequel tous étaient plus ou moins plongés, avant de se raviser. Ça ne gênait sûrement que lui, après tout, et il n'y avait pas forcément besoin de venir les déranger en parlant, surtout si c'était pour ne rien dire d'intéressant.
Ses yeux se baissèrent sur le sol alors qu'il se concentrait sur le poids de l'épée dans son dos. Ça ne lui arrivait que quand il cherchait à faire diversion sur quelque chose qui le contrariait inconsciemment, comme vouloir discuter sans en être tout à fait capable. C'est en partie pour cela qu'il ne vit pas arriver le groupe de mages qui les attaquèrent.
Ils les avaient observé depuis un moment déjà, cherchant le bon moment pour passer à l'offensive : un endroit un peu étroit avait suffit à ce que les sorts ne leur tombent dessus. Poussant mentalement un juron, Thomas agrippa la poignée de son épée et la dégagea de ses lanières.
— Va te cacher !
C'était bien sûr destiné à Eliott, dont Thomas supposait qu'il n'avait pas l'habitude des combats. Ç'aurait été dommage qu'il soit blessé ou pire lors d'une escarmouche qui n'avait probablement rien à voir avec lui...
(c) DΛNDELION
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♔ Thomas & Lance & Eliott
Staves Rising
Déjà le chemin du retour. Et en plus, il faisait froid. Puis, aussi, Eliott était accompagné par... Toute une garnison de Templiers. De quoi le rendre légèrement anxieux même s’il savait bien le cacher. En fait, il y avait à peu près tout pour mettre le pauvre jeune barde de mauvais poil : ça, plus le fait qu’il repartait pour Therinfal. C’est-à-dire loin de Lance et de tout ce que ça signifiait. C’est-à-dire retrouver une vie de chasteté, et des nuits glacées. En réalité, le plus agaçant était peut-être d’être en compagnie de son amant, si proche de lui, et de ne pas pouvoir le toucher ou le dévorer du regard. Il aurait préféré traverser seul Ferelden du début à la fin, plutôt que d’être accompagné en parti par les Templiers sans pouvoir embrasser ni enlacer le Chevalier Commandant. Il ne s’était jamais senti aussi frustré.
Après une nuit bien fraiche, qu’il aurait adoré passer dans la couche d’un homme à quelques mètres de la sienne, il fallu se remettre en route. Il était en train de terminer de nouer sa bourse autour de sa taille lorsqu’il entendit les paroles de Thomas, et hochant légèrement la tête. Ça, c’était certain : un peu de soleil en plus et un peu d’humidité en moins... Il soupira légèrement, lançant un regard à Lance. Il espérait secrètement de dernières « enlaçades » (à défaut d’embrassades) avant que leur chemin n’ait à se séparer. C’est comme s’ils étaient ensemble, sans être ensemble. Eliott avait remis son masque, pour le meilleur et pour le pire.
Il décida d’ailleurs de rester auprès de Thomas pour quelques temps, histoire de ne pas éveiller l’attention à coller l’homme. Quoi que, qu’est-ce qu’il pourrait s’imaginer ? Eliott était jeune, il pourrait très bien aspirer à devenir comme Lance – Même pas en rêve. Oh, pas que ce soit contre l’homme, loin de là, mais devenir Templier ? La bonne blague. Mais même, il se savait « coupable », alors on n’était jamais trop prudent.
Mais c’était sans compter sur une soudaine attaque, parce qu’apparemment rien ne pouvait jamais se passer comme prévu. Il écarquilla légèrement les yeux, tandis que Thomas lui demandait de se cache.
Elio poussa un cri strident pour avertir son maître, mais Eliott releva la tête trop tard ; l’un des mages profita qu’il se soit mis légèrement en retrait pour progresser plus rapidement pour lui sauter dessus, et le poids de plume du barde n’y résista pas ; il heurta violemment le sol avec un grognement sourd.
HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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