-20%
Le deal à ne pas rater :
Pack Gigabyte Ecran PC Gamer 27″ LED M27Q (rev2.0) + Radeon RX 6950 ...
749 € 939 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Mar 17 Avr - 10:36



it's mine, get
out my way
Balthazar & Lazare

« The desire of gold is not for gold. It is for the means of freedom and benefit. »
C'est encore nouveau pour le fils de forgeron. Vendre sa lame ainsi que ses compétences en tant que mercenaire, plus officiellement, du haut de ses dix-neuf années. Il s’intéresse déjà à de beaux contrats valant leur pesant d'or quitte à avoir les yeux plus gros que le ventre ; surtout en solitaire. Oh il n'est pas sans avoir croisé quelques groupes qui trempent dans ces affaires là, ni même en avoir rejoint un pour expérimenter mais il n'est pas resté longtemps. Très vite, plus que son caractère dérangeant, c'était les autres qui l'exaspéraient et le courant qui ne passait plus. Il gagnait moins, également. Depuis il est peu convaincu à l'idée de retenter le coup même si une association de temps en temps lui sera probablement nécessaire. Pour l'heure, il opère seul, comme un grand ; ou presque. Dénué de scrupules, Balthazar a emmené avec lui deux pauvres âmes à qui il a promit une part équitable du butin concernant le contrat sur lequel il est en échange de leur aide. La mission implique le sauvetage du fils d'un Prince marchand d'Antiva capturé par des vermines repliées dans des ruines le temps de recevoir une rançon conséquente. Ce que le père du gosse n'accepte pas, c'est que ces brigands s'en tirent et préfère dépenser son or en engageant des mercenaires capables de lui ramener sa progéniture sauve. C'est une assurance, aussi.

En tout cas, il est certain que Balthazar fera faux bond aux bougres qui l'accompagnent. Si ces derniers - un minimum dextres avec une épée entre les mains ne succombent pas dans le feu de l'action, il s'occupera de leur cas plus tard. Ce serait même drôle qu'il réclame plus au commanditaire en se plaignant que deux de ses hommes sont décédés pour lui ramener son fils. Ce qu'il n'espère pas, c'est être le dernier sur les lieux : l'annonce ayant beaucoup circulé dans la Cité. Nul doute que beaucoup seront intéressés et premier arrivé, premier servi.

Quand ils débarquent au niveau des ruines, le demi-nain vérifie derechef toute présence indésirable. Visiblement aucune, si ce n'est les criminels repliés à l'intérieur - certaines voix faisant écho. Il se tourne vers ses acolytes jetables qu'il songe déjà envoyer au casse-pipe. Ce qui est drôle, c'est la facilité avec laquelle ces derniers se plient à ses directives, songeant très probablement à leur part du butin. « Allez-y en éclaireur, j'couvre vos arrières. » Les instructions données d'une voix suffisamment basse - malgré son habitude de gueuler, il reste ainsi en arrière dans l'ombre. Il n'a aucune confiance concernant les capacités de discrétion de ces deux là. En revanche, ils vont faire une excellente diversion.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 21 Avr - 9:49



it's mine, get
out my way
Lazare & Balthazar

« I think you have to be pragmatic to the approach of life and brutally honest with yourself. We all are here to do something, and it is important to understand our potential first. »
Antiva, la ville qui devait leur vendre monts et merveilles, la ville sur laquelle il avait parié pour faire leur richesse. Une ville qu’il avait appris à apprécier. Loin de ce à quoi ressemblait Val Royeaux et les autres grandes cités orlésiennes, Antiva n’en restait pas moins une capitale, et de grand charme avec ça. Depuis qu’ils s’étaient établis en ville avec ses hommes, qui pour certains avaient passé des années sur les routes sans jamais s’aventurer dans un endroit plus grand qu’un village de campagne, c’était presque jour de fête tous les jours du fait de l’immensité de la cité et son lot de surprises et de découvertes. Garder une poigne de fer sur un groupe dont une partie pouvait parfois se montrer dissipé était un défi de chaque instant. Heureusement, il y avait largement assez de travail pour occuper l’esprit et les mains et pour les détourner d’éventuels soucis que ses hommes auraient pu causer.

En cette occasion, Suman l’accompagnait. Suman l’agile, Suman qui venait justement d’Antiva. Un gamin qu’il avait ramassé, mais déjà un homme malgré tout du haut de ses quinze ans. Un gamin prometteur, mais qu’il souhaitait endurcir sur le terrain et dans un lieu qui lui était moins familier que la capitale. Car non, ils ne resteraient pas pour toujours ici, et Suman se devait d’être l’un de ses hommes capables d’adaptation à son nouvel environnement. Aucun de ses hommes de confiance ne l’accompagnait. Il avait préféré les laisser en arrière pour qu’ils gardent un œil sur le reste de la troupe en ville et leur trouvent des occupations. Il n’y avait que lui, Suman, et deux frères qui avaient croisé sa route quelques mois avant son arrivée à Antiva. « Suman, tu sais ce que tu as à faire. » Le gamin lui répond d’un signe de tête et disparaît aussitôt. A seulement vingt-trois ans, il savait déjà imposer son autorité sur autrui, et pas que les plus jeunes que lui, ça non. D’un signe, il fit également signe aux deux autres de se tenir près au cas.

Dans d’autres circonstances, il aurait adoré ramener le plus gros de sa troupe. Ils auraient quitté la ville à dos de cheval et auraient encerclé leurs cibles comme une meute de fauves, lames au clair. Pour impressionner, pour marquer les esprits. Pour inciter au désespoir et leur ôter l’espoir fou d’avoir la moindre chance. Mais d’après ce qu’il avait pu apprendre, l’ennemi s’était retranché dans une grotte. Donc pas d’entrée en scène épique. Et puis avouons-le, d’un point de vue stratégique cela n’aurait sans doute pas été la meilleure chose à faire. C’est pour ça qu’il avait emmené avec lui seulement deux paires de bras et Suman. Le gamin était rapide, agile et discret. C’était à lui que revenait le rôle d’éclaireur, mais aussi de subtiliser le fils de ce Prince marchand pour lequel ils travaillaient, une fois que Lazare et les deux autres auraient attiré l’attention des ravisseurs.

Suman ne tarde pas à revenir et les nouvelles – bien que ne surprenant pas Lazare – lui déplaisent. « Il y a un petit groupe devant nous. Trois hommes armés. Ils me font plus penser à d’autres mercenaires vu leur comportement. » L’orlésien hoche la tête, agacé à l’idée que la concurrence est déjà sur les lieux malgré l’efficacité prompte dont ils font fait preuve. Qu’importe, il comptait bien en tirer avantage. « Gardons un temps de distance avec eux. Tu vas surveiller leurs faits et gestes, mais sans trop approcher et de manière qu’on te garde en visu ou à portée d’oreille au besoin. Ils pourront distraire les bandits à notre place, et une fois qu’ils seront en train de se battre, nous n’aurons plus qu’à semer un peu de désordre en plus pour achever tous ce beau monde et récupérer le gamin. » Pragmatique avant tout. Lazare fait signe à Suman d’aller, et lui-même ainsi que ses deux hommes se hâtent de le suivre jusqu’à l’entrée des ruines.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 22 Avr - 11:39



it's mine, get
out my way
Balthazar & Lazare

« The desire of gold is not for gold. It is for the means of freedom and benefit. »
Les silhouettes des deux quidams envoyés en éclaireur se dissipent progressivement tandis qu'ils pénètrent les ruines. Balthazar garde un œil sur eux et avance à son tour doucement même si il reste suffisamment loin pour ne pas être repéré. Tel un prédateur qui en appelle à la patience malgré la fougue de sa jeunesse. Quand il s'apprête à s'enfoncer à son tour plus en avant dans l'antre, il lui semble néanmoins entendre du mouvement derrière. Il se retourne. La brise ? Probablement pas. Un animal ? Douteux. Quelque chose lui murmure qu'il n'est plus seul sur la même affaire, quitte à jouer de paranoïa, son instinct le trompe rarement. Raison de plus pour ne pas perdre de temps et se tenir prêt dès que le gamin noble à récupérer sera accessible. Le mercenaire s'achemine au sein des ruines où plusieurs voix résonnent. D'ores et déjà il scrute le terrain intérieur, les sorties envisageables ainsi que les cachettes.

Bientôt, de nouvelles voix lointaines s'ajoutent à celles des brigands, qu'il reconnaît très bien : ses acolytes temporaires. Balthazar a tout juste le temps de se faufiler dans l'ombre pour observer le spectacle pathétique qui se déroule. Ces deux bougres piégés à cause d'une énorme araignée ne sont pas sans avoir alerté les criminels qui gardaient les lieux. Alors que l'un est piégé dans la toile tissée, l'autre prend ses jambes à son cou et passe sous son nez sans le remarquer, avec aux fesses une majorité de ces derniers lui courant après. « Ahhhhhhhhh à l'aide ! » Une excellente diversion, une voie désormais libérée vers son objectif principal. C'est sans remords qu'il passe à côté du pecnot en train d'être dévoré par l'arachnée mais de nouveau, des bruits résonnent dans son échine. D'autres mercenaires ? Si c'est le cas, il avait raison d'être méfiant mais grince des dents. Pas question son butin lui passe sous le nez !

Avec un peu de chance, l'énorme araignée s'en prendra à eux, son gueuleton se terminant. Balthazar - après avoir eu la confirmation qu'il s'agissait de concurrents et bien loin dans le dos de cette créature fait un signe de main moqueur à ceux-ci. Un salut, un bonne chance, tandis qu'il file devant, ses deux épées sorties. Il lui semble entendre le morveux plaintif qui n'est plus qu'à quelques mètres, à moins que l'écho ne lui donne cette impression. Mais il ne l'atteindra pas aussi aisément, de nouvelles toiles se présentent devant lui, qu'il tranche avec sa lame. Une autre de ces bêtes est probablement dans le coin ; sauf si les bandits lui ont déjà réglé son compte par sécurité. Honnêtement, il ne sait pas, car à côté se présente aussi une autre allée pareillement encombrée de toiles.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 28 Avr - 21:23



it's mine, get
out my way
Lazare & Balthazar

« I think you have to be pragmatic to the approach of life and brutally honest with yourself. We all are here to do something, and it is important to understand our potential first. »
C’est peu de temps après s’être séparé que Suman revient telle la brise, prompt et le pas léger afin d’informer Lazare de la situation dont il pense qu’ils peuvent tirer parti. « Ils se sont séparés ! L’un des hommes est resté en arrière pendant que les autres sont entrés dans le repaire des ravisseurs. » Lazare hoche la tête avant de rétorquer aussitôt. « Changement léger en perspective. On hâte le pas, on élimine leur pseudo sentinelle et on larde les encombrants. Avec un peu de chance le temps qu’on arrive, ces types en auront déjà descendus quelques un. Et nos cibles ne s’attendront probablement pas à essuyer une autre attaque en si peu de temps. » Aussitôt, les hommes s’affairent. Mais lorsqu’ils parviennent à l’entrée des ruines, le galopin resté en arrière n’est plus là. Après avoir exigé d’un bref signe entendu que Suman s’assure qu’il n’est pas parti se poster plus loin pour les épingler à leur sortie des lieux, Lazare s’engouffre aussitôt avec ses deux hommes restant dans l’antre des brigands… et probablement d’autre chose, à en juger par les hurlements, où se mêlent terreur et douleur, qui résonnent à quelques pas plus loin.

Une immense et immonde araignée ne tarde pas à terminer avec délectation son festin sous leurs yeux effarés – ou du moins pour ceux des hommes de Lazare. Lui ne semble même pas surpris de la présence de la bête – il faut dire que le lieu s’y prête grandement – seulement agacé de l’obstacle entravant leur chemin. Puis son regard capte la présence d’un autre individu ayant profité de la distraction de l’araignée géante pour se faufiler tel un lézard. Un lâche ayant abandonné ses compagnons à leur sort pour atteindre son but, pour le commun des mortels. Un pragmatique aux yeux de Lazare, donc un homme dangereux. Il le sait ô combien, étant fait du même bois. L’insolent semble croire qu’il suffit d’une seule araignée géante pour le mettre hors de porté d’un homme tel que lui. Il va bien vite déchanter, du moins une fois qu’ils en auront terminé avec la première nuisance.

Une autre araignée, plus petite cette fois-ci, descend alors en rappel le long de son fil, juste sous les yeux de Lazare. Celui-ci la tranche en deux sans le moindre mal, d’un coup d’épée négligeant. Grossière erreur. L’immonde bestiole, faisant au moins dix fois la taille de celle venant de passer de vie à trépas, pousse soudainement un sifflement assourdissant où l’on devine la colère. Vient-il de tuer l’un des petits de la sale bête ? Il semblerait. L’arachnide les charge subitement, agitant pattes et mandibules dans un ballet répugnant.

Dés:

L’une d’elle manque d’éventrer l’un de ses hommes, qui a le réflexe de se jeter sur le côté plutôt que de tenter une parade à l’épée – réflexe à tout point de vue salutaire. Profitant de l’avancée de l’araignée, le second larbin en profite pour trancher derechef la vilaine patte en guise de punition, faisant couiner la bestiole. Son comparse revient à la charge pour tenter de briller davantage que lors de son esquive peu élégante mais se fait rejeter sur le côté tel un fétu de paille. Dans un calme olympien, Lazare vient à quant à lui sectionner un second membre de l’araignée, qui demeure malgré tout encore bien stable, quoiqu’un peu moins habile.  

(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 3 Mai - 15:54



it's mine, get
out my way
Balthazar & Lazare

« The desire of gold is not for gold. It is for the means of freedom and benefit. »
Depuis que Balthazar sait qu'il n'est pas le seul mercenaire en quête de la récompense, il est d'autant plus pressé d'en finir et se félicite de cette longueur d'avance prise en sacrifiant l'un des bougres qui l'accompagnait. L'autre aussi, très probablement lardé de parts en parts à l'heure qu'il est - ou encore en train de fuir la queue entre les jambes. Peu lui importe. Il vérifie tout de même en regardant par dessus son épaule comment s'en sortent ses concurrents face à l'araignée. Le cri strident de celle-ci lui arrache une grimace, il n'aimerait pas être face à elle. Cela dit, à force de trancher des toiles pour se frayer un passage dans l'allée, il en éveillera probablement une seconde. Le calme qui imprègne sa position n'est pas bon signe, et les voix des brigands faisant écho plus loin le déconcentrent. Il se focalise sur son objectif sans réaliser qu'une araignée glisse le long de sa toile face à son échine, prête à lui bondir dessus.

C'est entre deux blancs qu'il sent la présence dans son dos mais esquive un peu tard la charge de la créature, propulsé contre le mur avec ses deux épée faisant barrage pour le protéger. « Saloperie. » Le voilà qui grince des dents, se relève en vitesse pour être prêt à contre attaquer. Le seul point positif dans tout ça ? Les brigands, si ils se trouvent à la sortie du tunnel au sein duquel il se trouve, ne semblent pas entendre toute la cohue. Heureusement, d'ailleurs, car Balthazar est déjà seul pour en découdre avec l'arachnide. Dommage qu'il n'ait plus d'homme à sacrifier, songe-il. Il reste en alerte au cas où des petits sortiraient de nulle-part mais se concentre sur la grosse bête avant tout.

Le mercenaire réalise qu'une partie de son armure est déchirée au niveau de son avant bras et qu'il saigne, même si ce n'est pas grand chose. Cela ne l'interrompt pas et il charge à son tour l'araignée. Celle-ci l'esquive à temps, n'essuie qu'un moindre dégât à l'une de ses pattes. Saloperie, oui, encore. Balthazar a l'impression de perdre son temps et que le groupe derrière lui va prendre de l'avance si il ne met pas rapidement un terme à ce combat. Seulement une idée lui vient en tête. Si celle-ci paraît lâche, peut-être risquée, il tente le coup : il entraîne la créature à le suivre en arrière jusqu'à la position des autres mercenaires afin de s'en débarrasser ; pile à l'entrée des deux tunnels menant au gamin prisonnier. Ainsi ils ne pourront pas passer sans se confronter à elle - ou lui et pour se prémunir de ces derniers, le quidam reste à distance raisonnable, prêt à contourner l'arachnide à la première occasion. Il n'est pas fou, il sait qu'il n'a aucune chance contre eux tous à la fois et il ne les attaque pas directement ; il leur refile plutôt ses ennemis sur le coup.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires