Smells like teen spirit | ft. Caius [FB]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Smells like teen spirit
Agrippa & Caius
I FEEL STUPID AND CONTAGIOUS ▬ NIRVANA
Agrippa avait 17 ans, et s'il y avait bien une chose qu'elle détestait plus que tout, c'était de s'ennuyer.
La jeune femme n'avait en général pas vraiment à se plaindre à ce sujet. Elle vivait à Minrathie, une ville remplie de gens intéressants quand on savait où chercher : elle s'était dégotée un petit groupe d'amis pendant les quelques années précédentes, des jeunes gens insatisfaits comme elle avec lesquels elle espérait bientôt mettre à bien son grand coup d'éclat et quitter Tevinter pour aller jouer les saltimbanques à travers le monde. Elle avait des copains, des projets, et une mère résignée qui travaillait trop pour s'en préoccuper. Elle avait une vie plutôt palpitante, en fait, pour quelqu'un de son âge.
Et pourtant, il y avait encore des semaines comme celle-ci où tout semblait s'écouler avec une lenteur désespérante, et où tout ce qu'il semblait y voir à faire, c'était de regarder fixement brûler le feu dans la cheminée en tentant de le contrôler avec sa magie. Ce qui, en soi, était une activité agréable - Agrippa était toujours aussi fascinée par les flammes que quand elle était enfant - mais qui devenait lassante au bout d'un moment, même pour elle. Oh, certes, elle était sensée lire ces manuels de magie empruntés avec mille difficultés au Cercle de la ville. Ca aurait été la chose raisonnable à faire : apprendre à contrôler ses dons, c'était important, surtout à Tevinter. Mais voilà, ces vieux livres la plombaient. La magie était fascinante, ô oui, mais se plonger dans des manuels poussiéreux ne faisait à ses yeux que la brider. Elle voulait apprendre par elle-même, instinctivement. En général, les flammes lui venaient si vites... Si naturellement. Comme si elles ne demandaient que ça.
Bref, elle avait passé la semaine à procrastiner ses études en s'amusant avec la cheminée à la place - alors qu'il faisait vraiment très chaud dehors, mais sa mère n'était pas là pour le lui en faire le reproche, et les absents on toujours tort... Et à présent, elle avait envie de sortir.
La nuit tombait, et sachant que sa chère maman n'allait pas tarder à rentrer, elle décida de sortir avant d'avoir eu le temps de la croiser. Et c'est en marchant dans la rue qu'elle trouva l'idée parfaite pour la direction à prendre.
Il y avait ce type... Caïus. Il vivait un peu plus loin, dans le quartier d'à côté, et elle l'avait déjà croisé quelque fois. Ils avaient discuté... sympathisé, même. Il avait l'air intéressant, sans ajouter qu'il était mage, et plutôt beau garçon... Mais voilà, Caïus, sa mère était impossible à vivre. Toujours dans le dos de son fils, toujours en contrôle... et lui semblait à peine oser lui répondre. Elle le laissait à peine sortir... Et elle ne devait pas aimer Agrippa, car la seule fois où elle avait tenté de lui rendre visite chez lui, la vieille peau avait affirmé qu'il ne vivait pas là. Si elle avait espéré la décourager aussi facilement, c'était mal connaître...
Elle devait prendre les choses en main.
Arriver jusqu'à la maison en question fut rapide. Tout y semblait calme : peut-être dormaient-ils déjà. C'était bien le genre de cette vieille bique, sourit-elle, d'aller dormir tôt... Enfin, pour le coup, ça l'arrangeait. Maintenant, restait à attirer l'attention de Caïus... Agrippa savait bien où se trouvait la chambre du jeune homme pour l'y avoir aperçu à travers la fenêtre. Ce qui posait problème, c'est qu'elle ne l'avait absolument pas informé de sa visite. Mais bon... elle lui avait affirmé qu'ils sortiraient ensemble, bientôt... c'était presque pareil.
Elle resta quelques instants à s'interroger devant la façade avant de prendre une décision... plutôt intrépide.
Grimpant sur un muret, elle se lança à l'assaut du balcon du jeune homme. Elle n'était pas une spécialiste en la matière, mais elle était décidée : si bien qu'elle se retrouva, quelques minutes plus tard, installée devant sa fenêtre, un sourire aux lèvres. Oooh, n'était-ce pas parfait ?
Avant même d'avoir repris sa respiration, elle se mit à tambouriner sur la vitre - pas trop fort pour ne pas réveiller la mère, mais assez tout de même pour attirer l'attention de son ami. "Hey, Caiuuuuus.." chuchota-t-elle quand bien même il ne pouvait sans doute pas l'entendre depuis l'intérieur. "Viens ouvrir..."
La jeune femme n'avait en général pas vraiment à se plaindre à ce sujet. Elle vivait à Minrathie, une ville remplie de gens intéressants quand on savait où chercher : elle s'était dégotée un petit groupe d'amis pendant les quelques années précédentes, des jeunes gens insatisfaits comme elle avec lesquels elle espérait bientôt mettre à bien son grand coup d'éclat et quitter Tevinter pour aller jouer les saltimbanques à travers le monde. Elle avait des copains, des projets, et une mère résignée qui travaillait trop pour s'en préoccuper. Elle avait une vie plutôt palpitante, en fait, pour quelqu'un de son âge.
Et pourtant, il y avait encore des semaines comme celle-ci où tout semblait s'écouler avec une lenteur désespérante, et où tout ce qu'il semblait y voir à faire, c'était de regarder fixement brûler le feu dans la cheminée en tentant de le contrôler avec sa magie. Ce qui, en soi, était une activité agréable - Agrippa était toujours aussi fascinée par les flammes que quand elle était enfant - mais qui devenait lassante au bout d'un moment, même pour elle. Oh, certes, elle était sensée lire ces manuels de magie empruntés avec mille difficultés au Cercle de la ville. Ca aurait été la chose raisonnable à faire : apprendre à contrôler ses dons, c'était important, surtout à Tevinter. Mais voilà, ces vieux livres la plombaient. La magie était fascinante, ô oui, mais se plonger dans des manuels poussiéreux ne faisait à ses yeux que la brider. Elle voulait apprendre par elle-même, instinctivement. En général, les flammes lui venaient si vites... Si naturellement. Comme si elles ne demandaient que ça.
Bref, elle avait passé la semaine à procrastiner ses études en s'amusant avec la cheminée à la place - alors qu'il faisait vraiment très chaud dehors, mais sa mère n'était pas là pour le lui en faire le reproche, et les absents on toujours tort... Et à présent, elle avait envie de sortir.
La nuit tombait, et sachant que sa chère maman n'allait pas tarder à rentrer, elle décida de sortir avant d'avoir eu le temps de la croiser. Et c'est en marchant dans la rue qu'elle trouva l'idée parfaite pour la direction à prendre.
Il y avait ce type... Caïus. Il vivait un peu plus loin, dans le quartier d'à côté, et elle l'avait déjà croisé quelque fois. Ils avaient discuté... sympathisé, même. Il avait l'air intéressant, sans ajouter qu'il était mage, et plutôt beau garçon... Mais voilà, Caïus, sa mère était impossible à vivre. Toujours dans le dos de son fils, toujours en contrôle... et lui semblait à peine oser lui répondre. Elle le laissait à peine sortir... Et elle ne devait pas aimer Agrippa, car la seule fois où elle avait tenté de lui rendre visite chez lui, la vieille peau avait affirmé qu'il ne vivait pas là. Si elle avait espéré la décourager aussi facilement, c'était mal connaître...
Elle devait prendre les choses en main.
Arriver jusqu'à la maison en question fut rapide. Tout y semblait calme : peut-être dormaient-ils déjà. C'était bien le genre de cette vieille bique, sourit-elle, d'aller dormir tôt... Enfin, pour le coup, ça l'arrangeait. Maintenant, restait à attirer l'attention de Caïus... Agrippa savait bien où se trouvait la chambre du jeune homme pour l'y avoir aperçu à travers la fenêtre. Ce qui posait problème, c'est qu'elle ne l'avait absolument pas informé de sa visite. Mais bon... elle lui avait affirmé qu'ils sortiraient ensemble, bientôt... c'était presque pareil.
Elle resta quelques instants à s'interroger devant la façade avant de prendre une décision... plutôt intrépide.
Grimpant sur un muret, elle se lança à l'assaut du balcon du jeune homme. Elle n'était pas une spécialiste en la matière, mais elle était décidée : si bien qu'elle se retrouva, quelques minutes plus tard, installée devant sa fenêtre, un sourire aux lèvres. Oooh, n'était-ce pas parfait ?
Avant même d'avoir repris sa respiration, elle se mit à tambouriner sur la vitre - pas trop fort pour ne pas réveiller la mère, mais assez tout de même pour attirer l'attention de son ami. "Hey, Caiuuuuus.." chuchota-t-elle quand bien même il ne pouvait sans doute pas l'entendre depuis l'intérieur. "Viens ouvrir..."
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
Smell like teen spirits.
Caïus & Agrippa
« With the lights out, it's less dangerous »
Elle l’avait bordé, si serré qu’il arrivait à peine à bouger sous la couette. Et, qui plus est, il n’avait pas sommeil. Pas à cette heure, mais elle insistait qu’il était l’heure de dormir, et qu’ils avaient un horaire chargé le lendemain. Le jeune Vittoria n’était plus à l’aube de son adolescence. En fait, il entrait à l’âge adulte, malgré les tentatives extrême de sa mère pour l’infantiliser. Elle ne le voyait pas comme un homme, pas comme un adolescent non, mais comme l’enfant qu’il avait été. Timide, discret, soumis. Elle tenait à sa routine, à ses habitudes, et elle faisait son possible afin qu’il n’en déroge pas.
Cependant, le jeune homme qu’il devenait commençait à éprouver ces envies irrépressibles de sortir, de voir du monde, et il avait réussi une seule fois à mettre le nez dehors, non sans en subir les conséquences. Il en ressentait encore les marques cuisantes sur le bas de son dos et ses cuisses. Elle n’avait pas fait main morte, et même si il avait encore mal, l’envie était restée, et c’était même amplifiée.
Fixant le plafond voûté, il rêve de pouvoir remettre le nez dehors, mais il ne bouge pas. La peur est aussi présente que l’envie, car il sait qu’à l’extérieure, les tentations sont fortes, les gens mal intentionnés, et de plus, vu sa santée précaire, il peut tomber aussi malade. Sa mère aura réussi à le convaincre qu’il était si fragile que la moindre excursion pourrait le mettre à mal, mais après tout, une vie de solitude et d’isolement valait-elle plus que la mort ? Songeur, il soupire, toujours immobile, puis tente de se défaire doucement des draps qui l’enserrent sur son matelas et son oreiller.
Peut-être pourrait-il discrètement se glisser vers la fenêtre...Juste pour regarder dehors. Voir la vie nocturne de Minrathie se dérouler sous son regard spectateur. Mais la peur le prend dès qu’il pose un pied à terre, comme si la main de sa mère pouvait soudainement surgir de sous le lit afin de lui attraper la cheville. Elle saurait. Elle finissait par tout savoir. L’espoir le quitte, jusqu’à entendre un faible bruit provenant de la fenêtre menant à son balcon. Apeuré, le Vittoria se retourne vivement sur son lit, scrute les ténèbres et distingue ce qui semble être une silhouette féminine.
Hésitant à poser les pieds à terre, il réfléchit quelques secondes, jusqu’à l’entendre prononcer son prénom. Elle était folle! Il était presque immanquable que sa mère entende quelque chose, elle avait l’oreille aussi fine qu’un chien de chasse ! Abasourdi, il s’élance, ouvre la porte, attrape la jeune femme qu’il reconnaît sur le champs, lui plaque une main sur les lèvres, et la retient contre lui, restant aussi immobile qu’une statue.
Les secondes passent. Il écoute, aux aguets du moindre son pouvant provenir de la chambre de sa mère, et lorsqu’il ne constate qu’aucun mouvement ne s’est enclenché, il relâche Agrippa, le regard sévère. ‘’Si elle t’avait entendu, c’était la mort assurée! Pour nous deux ! ‘’ L’adolescent, toujours incapable de se détendre, trépigne nerveusement sur ses deux pieds, vêtus d’un pyjama qui pourrait faire rire même le plus sérieux des esclaves.
Cependant, le jeune homme qu’il devenait commençait à éprouver ces envies irrépressibles de sortir, de voir du monde, et il avait réussi une seule fois à mettre le nez dehors, non sans en subir les conséquences. Il en ressentait encore les marques cuisantes sur le bas de son dos et ses cuisses. Elle n’avait pas fait main morte, et même si il avait encore mal, l’envie était restée, et c’était même amplifiée.
Fixant le plafond voûté, il rêve de pouvoir remettre le nez dehors, mais il ne bouge pas. La peur est aussi présente que l’envie, car il sait qu’à l’extérieure, les tentations sont fortes, les gens mal intentionnés, et de plus, vu sa santée précaire, il peut tomber aussi malade. Sa mère aura réussi à le convaincre qu’il était si fragile que la moindre excursion pourrait le mettre à mal, mais après tout, une vie de solitude et d’isolement valait-elle plus que la mort ? Songeur, il soupire, toujours immobile, puis tente de se défaire doucement des draps qui l’enserrent sur son matelas et son oreiller.
Peut-être pourrait-il discrètement se glisser vers la fenêtre...Juste pour regarder dehors. Voir la vie nocturne de Minrathie se dérouler sous son regard spectateur. Mais la peur le prend dès qu’il pose un pied à terre, comme si la main de sa mère pouvait soudainement surgir de sous le lit afin de lui attraper la cheville. Elle saurait. Elle finissait par tout savoir. L’espoir le quitte, jusqu’à entendre un faible bruit provenant de la fenêtre menant à son balcon. Apeuré, le Vittoria se retourne vivement sur son lit, scrute les ténèbres et distingue ce qui semble être une silhouette féminine.
Hésitant à poser les pieds à terre, il réfléchit quelques secondes, jusqu’à l’entendre prononcer son prénom. Elle était folle! Il était presque immanquable que sa mère entende quelque chose, elle avait l’oreille aussi fine qu’un chien de chasse ! Abasourdi, il s’élance, ouvre la porte, attrape la jeune femme qu’il reconnaît sur le champs, lui plaque une main sur les lèvres, et la retient contre lui, restant aussi immobile qu’une statue.
Les secondes passent. Il écoute, aux aguets du moindre son pouvant provenir de la chambre de sa mère, et lorsqu’il ne constate qu’aucun mouvement ne s’est enclenché, il relâche Agrippa, le regard sévère. ‘’Si elle t’avait entendu, c’était la mort assurée! Pour nous deux ! ‘’ L’adolescent, toujours incapable de se détendre, trépigne nerveusement sur ses deux pieds, vêtus d’un pyjama qui pourrait faire rire même le plus sérieux des esclaves.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Smells like teen spirit
Agrippa & Caius
I feel stupid and contagious ▬ Nirvana
Agrippa attendit un bon moment, perchée toute seule sur le balcon de Caius, quand le jeune homme daigna enfin venir lui ouvrir. Non seulement ça, mais il lui sauta presque dessus, planquant une main sur ses lèvres comme si tous deux se cachaient d'un tueur dangereux ou d'une meute de loups affamés. Surprise, elle commença par se débattre avant de se calmer et de tendre l'oreille, elle aussi ; mais il n'y avait absolument personne pour les déranger, comme elle l'avait supposé, sa folle de mère était endormie et Caius s'en faisait pour rien. "Relaaax, Caius. De quoi t'as peur ? C'est pas un dragon." Agrippa n'avait que peu conscience de l'étendue du contrôle de la mère sur son fils. A ses yeux, elle n'était qu'une femme comme une autre - un peu protectrice, oui, mais rien que ne pouvait justifier une telle réaction chez son ami ! Il avait peur de l'inconnu, c'était clair. Raison de plus pour le pousser à venir s'amuser un peu avec elle.
Haussant les épaules, elle entra dans sa chambre comme si elle y était chez elle, y jeta un coup d’œil désintéressé - tellement mieux rangée que la sienne ! - et s'assit sur son lit. "Je ne te vois plus jamais. Je me demandais si t'étais encore en vie... On avait dit qu'on sortirait ensemble, tu te rappelles ?" Un demi reproche : jusqu'à présent, jamais leurs plans n'avaient pu être réalisé, et ce n'était pas faute d'avoir été disponible. Si elle avait du s'inviter ainsi chez lui, c'était aussi pour ça, dans le fond. On ne le voyait presque jamais dehors ! Agrippa se demandait un peu comment il faisait pour ne pas mourir d'ennui.
Elle leva les yeux vers le jeune homme, qui n'avait clairement pas prévu de sortie ce soir. Engoncé dans une chemise de nuit parfaitement ridicule, il avait l'air plus nerveux qu'autre chose. Cela la fit sourire, et elle pouffa : "Qu'est-ce que c'est que ce truc que tu portes ?" Elle essayait de ne pas parler trop fort - mine de rien, elle non plus n'avait pas envie d'alerter la mère Vittoria, ça aurait foutu tous ses plans en l'air - mais c'était difficile d'y résister. Elle se reprit néanmoins. "Allez, mets vite autre chose et on y va. Il y a un chanteur de Vyrantium qui se produit ce soir dans le centre. Il faut aller voir ça !" Elle parlait de tout cela à l'affirmative, comme s'il était évident que son copain allait accepter ses idées et la suivre, et en vérité, elle n'en doutait pas trop. Agrippa avait l'habitude de prendre la vie ainsi, confiante et intrépide. A l'entendre, on aurait pu croire que leur rendez-vous était prévu de longue date.
Haussant les épaules, elle entra dans sa chambre comme si elle y était chez elle, y jeta un coup d’œil désintéressé - tellement mieux rangée que la sienne ! - et s'assit sur son lit. "Je ne te vois plus jamais. Je me demandais si t'étais encore en vie... On avait dit qu'on sortirait ensemble, tu te rappelles ?" Un demi reproche : jusqu'à présent, jamais leurs plans n'avaient pu être réalisé, et ce n'était pas faute d'avoir été disponible. Si elle avait du s'inviter ainsi chez lui, c'était aussi pour ça, dans le fond. On ne le voyait presque jamais dehors ! Agrippa se demandait un peu comment il faisait pour ne pas mourir d'ennui.
Elle leva les yeux vers le jeune homme, qui n'avait clairement pas prévu de sortie ce soir. Engoncé dans une chemise de nuit parfaitement ridicule, il avait l'air plus nerveux qu'autre chose. Cela la fit sourire, et elle pouffa : "Qu'est-ce que c'est que ce truc que tu portes ?" Elle essayait de ne pas parler trop fort - mine de rien, elle non plus n'avait pas envie d'alerter la mère Vittoria, ça aurait foutu tous ses plans en l'air - mais c'était difficile d'y résister. Elle se reprit néanmoins. "Allez, mets vite autre chose et on y va. Il y a un chanteur de Vyrantium qui se produit ce soir dans le centre. Il faut aller voir ça !" Elle parlait de tout cela à l'affirmative, comme s'il était évident que son copain allait accepter ses idées et la suivre, et en vérité, elle n'en doutait pas trop. Agrippa avait l'habitude de prendre la vie ainsi, confiante et intrépide. A l'entendre, on aurait pu croire que leur rendez-vous était prévu de longue date.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
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Caïus & Agrippa
« With the lights out, it's less dangerous »
Il n’a que faire qu’elle se débatte, il préférait qu’elle s’en prenne à lui plutôt que sa mère la découvre dans sa chambre. Que penserait-elle? Qu’il invite des filles pour faire des saletés? Elle serait certainement folle de rage, surtout qu’elle n’appréciait pas particulièrement la rousse. Mal à l’aise, il se rend compte de leur proximité et la relâche doucement, tandis qu’elle le nargue, semblant trouvant la situation bien plus amusante que dangereuse. ‘’C’est pire qu’un dragon, crois-moi...Si elle entend, elle va nous tuer tous les deux.’’ Il est très sincèrement apeuré.
Lorsqu’elle va s’asseoir sur son lit, il panique, trépigne encore plus, puis vient doucement la tirer par la main pour qu’elle se relève. Elle ne devait pas se rendre compte que quelqu’un d’autre que lui était venu dans sa chambre. Elle finissait toujours par tout savoir. Il panique, paranoye légèrement, puis réalise ce qu’elle vient de dire. ‘’Sortir...Ensemble?’’ Il met quelques secondes à comprendre de quoi elle parle, puis renchérit. ‘’Oui, c’est vrai. Je m’en excuse. C’est qu’elle refuse que je sorte.’’ Il paraît sincèrement désolé de ne pas pouvoir respecter sa parole. Si ce n’était que de lui, il serait sortie à plusieurs repris. Mais la vie en était tout autrement ; en fait, il n’avait aucun contrôle. Sa vie était programmée du matin au soir.
Lorsqu’elle fait une remarque sur sa chemise de nuit, il se retrouve soudainement pudique, serre ses bras autour de lui comme pour se cacher, mais tentative inutile ; elle lui arrive presque aux chevilles la dites chemise. ‘’De Vyriantium? Vraiment?’’ Il avait entendu vaguement parler de cet endroit, par des domestiques surtout, et n’avait jamais eu la chance de rencontrer quelqu’un - surtout pas un chanteur- de cette région. Déchiré entre l’envie de sortir et le devoir de rester, Caïus reste un moment immobile avant de se décider à se diriger vers sa penderie, les oreilles rouges de honte. Rapidement, il s’habille d’une tunique bleu royal, laissant à pleine vu les marques punitives infligées par sa mère. Il oublie complètement celles-ci, angoissant déjà à l’idée de devoir sortir par la fenêtre de sa chambre.
Il passe rapidement devant une glace pour replacer ses cheveux, puis rejoint la jeune femme timidement, évitant de la regarder dans les yeux. ‘’Ça va ce que je porte?...Ça fait pas trop...Enfin tu sais.’’ Il ne savait pas trop comment l’exprimer, mais il n’avait pas envie de passer pour un gosse qui passait son temps dans les jupes de sa mère -même si c’était le cas- et il comptait bien sur Agrippa pour lui dire la vérité.
Lorsqu’elle va s’asseoir sur son lit, il panique, trépigne encore plus, puis vient doucement la tirer par la main pour qu’elle se relève. Elle ne devait pas se rendre compte que quelqu’un d’autre que lui était venu dans sa chambre. Elle finissait toujours par tout savoir. Il panique, paranoye légèrement, puis réalise ce qu’elle vient de dire. ‘’Sortir...Ensemble?’’ Il met quelques secondes à comprendre de quoi elle parle, puis renchérit. ‘’Oui, c’est vrai. Je m’en excuse. C’est qu’elle refuse que je sorte.’’ Il paraît sincèrement désolé de ne pas pouvoir respecter sa parole. Si ce n’était que de lui, il serait sortie à plusieurs repris. Mais la vie en était tout autrement ; en fait, il n’avait aucun contrôle. Sa vie était programmée du matin au soir.
Lorsqu’elle fait une remarque sur sa chemise de nuit, il se retrouve soudainement pudique, serre ses bras autour de lui comme pour se cacher, mais tentative inutile ; elle lui arrive presque aux chevilles la dites chemise. ‘’De Vyriantium? Vraiment?’’ Il avait entendu vaguement parler de cet endroit, par des domestiques surtout, et n’avait jamais eu la chance de rencontrer quelqu’un - surtout pas un chanteur- de cette région. Déchiré entre l’envie de sortir et le devoir de rester, Caïus reste un moment immobile avant de se décider à se diriger vers sa penderie, les oreilles rouges de honte. Rapidement, il s’habille d’une tunique bleu royal, laissant à pleine vu les marques punitives infligées par sa mère. Il oublie complètement celles-ci, angoissant déjà à l’idée de devoir sortir par la fenêtre de sa chambre.
Il passe rapidement devant une glace pour replacer ses cheveux, puis rejoint la jeune femme timidement, évitant de la regarder dans les yeux. ‘’Ça va ce que je porte?...Ça fait pas trop...Enfin tu sais.’’ Il ne savait pas trop comment l’exprimer, mais il n’avait pas envie de passer pour un gosse qui passait son temps dans les jupes de sa mère -même si c’était le cas- et il comptait bien sur Agrippa pour lui dire la vérité.
(c) DΛNDELION
Invité
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Smells like teen spirit
Agrippa & Caius
I feel stupid and contagious ▬ Nirvana
Jamais Agrippa n'avait vu un garçon aussi terrifié par sa mère. A se demander si elle n'était pas réellement un dragon, au final. "T'exagère." Mais elle n'en était pas si sûre. Oh, elle n'avait pas peur pour elle - elle se moquait bien de ce qu'une vieille bique comme ça pouvait penser d'elle - mais plutôt pour Caius, qui, lui, devait vivre avec. Lui faisait-elle du mal ? Si c'était le cas, peut-être aurait il été plus sage et raisonnable d'éviter de la mettre en colère - mais Agrippa n'était ni sage, ni raisonnable.
En tout cas, Caius ne se calmait pas. Il vint carrément l’empêcher de rester assise sur son lit, comme si la mère risquait de bondir soudainement de sous les couvertures. Image plutôt dérangeante ! L'adolescente leva les yeux au ciel. "T'es plus un enfant, tu peux sortir quand tu veux..." Ca faisait bien longtemps que sa propre mère avait abandonné l'idée de l’empêcher de sortir, ou d'avoir la moindre autorité sur elle, en vérité. Décidément,leurs situations étaient radicalement opposées... Mais peut-être était-ce ça qui rendait les choses intéressantes.
"Vyrantium, oui. J'ai entendu dire qu'il était bon." Agrippa n'avait jamais entendu l'artiste en question, mais peu importait dans le fond, c'était surtout un prétexte. Sans oublier qu'elle avait aussi envie de pouvoir parler avec un voyageur comme lui, projetant elle-même de se lancer à l'aventure sur les routes de Thédas. "Allez, viens ! J'ai pas envie d'avoir grimpé tout ça pour rien !" Elle ne s'était pas attendue à tant de résistance... mais le garçon finit par craquer, ce qui la fit sourire. Elle le regarda sortir une tunique d'un beau bleu de sa garde-robe, ne disant rien à propos des marques qui couvraient son corps, confirmant ses soupçons de maltraitance. Il devrait tuer cette vieille peau, songea-t-elle brièvement sans le dire à voix haute, parce que parler de matricide, même aux yeux d'Agrippa, n'était peut-être pas la meilleure façon d'entamer une sortie.
-"C'est super. Chouette couleur", trancha-t-elle après avoir observé le jeune homme d'un œil critique. C'est vrai qu'il avait meilleure allure comme ça... Caius était loin d'être laid, quand il s’apprêtait, ce qui expliquait sans doute aussi tout ce qu'Agrippa faisait pour pouvoir sortir avec lui. Elle-même, bien sûr, portait du rouge, déjà sa couleur fétiche : une tunique rouge burgundy avec des accents noirs. Ils n'auraient pas à rougir dans les rues de Minrathie. "Hey, oublie un peu ta mère, okay ? On va s'amuser." Elle le prit par le bras et ressortit sur le balcon, évaluant la distance entre son perchoir et le sol. "T'es prêt ?" Sans attendre sa réponse, elle enjamba le garde fou et entreprit de descendre. Puis, arrivée en bas en un seul morceau, elle leva les yeux pour encourager son compagnon. "Dépêche, sinon le concert commencera sans nous !"
En tout cas, Caius ne se calmait pas. Il vint carrément l’empêcher de rester assise sur son lit, comme si la mère risquait de bondir soudainement de sous les couvertures. Image plutôt dérangeante ! L'adolescente leva les yeux au ciel. "T'es plus un enfant, tu peux sortir quand tu veux..." Ca faisait bien longtemps que sa propre mère avait abandonné l'idée de l’empêcher de sortir, ou d'avoir la moindre autorité sur elle, en vérité. Décidément,leurs situations étaient radicalement opposées... Mais peut-être était-ce ça qui rendait les choses intéressantes.
"Vyrantium, oui. J'ai entendu dire qu'il était bon." Agrippa n'avait jamais entendu l'artiste en question, mais peu importait dans le fond, c'était surtout un prétexte. Sans oublier qu'elle avait aussi envie de pouvoir parler avec un voyageur comme lui, projetant elle-même de se lancer à l'aventure sur les routes de Thédas. "Allez, viens ! J'ai pas envie d'avoir grimpé tout ça pour rien !" Elle ne s'était pas attendue à tant de résistance... mais le garçon finit par craquer, ce qui la fit sourire. Elle le regarda sortir une tunique d'un beau bleu de sa garde-robe, ne disant rien à propos des marques qui couvraient son corps, confirmant ses soupçons de maltraitance. Il devrait tuer cette vieille peau, songea-t-elle brièvement sans le dire à voix haute, parce que parler de matricide, même aux yeux d'Agrippa, n'était peut-être pas la meilleure façon d'entamer une sortie.
-"C'est super. Chouette couleur", trancha-t-elle après avoir observé le jeune homme d'un œil critique. C'est vrai qu'il avait meilleure allure comme ça... Caius était loin d'être laid, quand il s’apprêtait, ce qui expliquait sans doute aussi tout ce qu'Agrippa faisait pour pouvoir sortir avec lui. Elle-même, bien sûr, portait du rouge, déjà sa couleur fétiche : une tunique rouge burgundy avec des accents noirs. Ils n'auraient pas à rougir dans les rues de Minrathie. "Hey, oublie un peu ta mère, okay ? On va s'amuser." Elle le prit par le bras et ressortit sur le balcon, évaluant la distance entre son perchoir et le sol. "T'es prêt ?" Sans attendre sa réponse, elle enjamba le garde fou et entreprit de descendre. Puis, arrivée en bas en un seul morceau, elle leva les yeux pour encourager son compagnon. "Dépêche, sinon le concert commencera sans nous !"
▬ Gasmask
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▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
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Agrippa
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