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Sam 28 Juil - 17:25



The only hope for me is you
Horace & Anthelme

« As we speak, cruel time is fleeing. Seize the day, believing as little as possible in the morrow. » - Horace
Le box était moitié moins sale que ce qu’Horace aurait pu penser. Ce qui l’arrangeait, bien heureusement, car il avait encore mal aux épaules, aux côtes et au poignet droit. Il s’était reposé, comme Aloïs le lui avait ordonné, et ses plaies étaient maintenant bien moins visibles. Il fallait s’approcher de lui pour remarquer les dernières traces de coups et sa paupière qui finissait tout juste de désenfler. Les migraines étaient passées elles aussi, et il avait pu rentrer dans ce qui lui servait de chez lui. En l’absence d’Anthelme, Horace ne voyait pas l´intérêt de trop traîner à l´intérieur même du château.

Cette absence lui pesait. Il ignorait pour quelle raison précise on l’avait arraché à Lydes, et il souhaitait du plus profond de son cœur que le Chevalier lui revienne vite, et en un seul morceau. Lui qui n’avait pas l’habitude d’être attaché aux gens, cela lui faisait vraiment tout drôle. Ce n’était pas entièrement agréable, d’ailleurs, de se soucier de quelqu’un. On y pensait la nuit en se réveillant, on songeait à tout ce qu’il se passait sur Thédas et qui pouvait causer sa mort, on revoyait sans cesse les bons moments qu’on avait passé sans savoir à quel point ils avaient été précieux. Horace avait besoin de voir Anthelme, de s’assurer qu’il allait bien, et que rien n’avait changé entre eux. Il lui avait dit qu’il n’était pas un jouet, qu’il aimait sa compagnie… Horace voulait y croire si fort que ça touchait au désespoir.

Il changea de box en fredonnant, essayant de se distraire de ses propres pensées : les chevaux avaient besoin de toute son attention. Ce n’était pas parce que c’était la guerre et que Lydes était vide et que l’Engeance allait venir envahir Orlais en descendant des Dorsales de Givre qu’il ne fallait pas continuer à faire très consciencieusement son travail. Mieux ces chevaux seraient traités, plus ils seraient utiles le jour où Lydes brûlera et qu’il faudrait s’en échapper le plus vite possible.

Mais non, Horace n’était pas pessimiste.
(c) DΛNDELION
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