MANAVERIS DRACONA. ☾ libre
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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manaveris dracona
lyrium and escape.
qui suis-je ?
où suis-je ?
à quel destin suis-je réservé ?
tant d'interrogations se bousculaient dans mon crâne alors que je traînais ma carcasse en ville, les chaînes scellant encore le moindre de mes membres. elle n'avait même pas pris la peine de m'en débarrasser avant de me rejeter. sans la moindre explication à mon égard. elle n'avait seulement porté un regard glacial ; une expression de reproche, comme si j'avais fait quelque chose de mal. seulement voilà, je ne savais pas exactement ce que j'avais fait. ou du moins, je ne m'en souvenais plus. ce rituel avait annihilé la moindre réminiscence dans mon esprit ainsi que la couleur qui parait, jadis, ma crinière. à la place, j'avais gagné des tatouages vifs sur la moindre parcelle de peau, s'illuminant d'un bleu reluisant au gré de mes sentiments. une créature à l'allure atypique que l'on pourrait très certainement admirer pour ses nouvelles qualités physiques. moi-même aurais-je pu m'éblouir devant mon propre reflet, et pourtant. ce n'était certainement pas cela que je ressentais quand je me voyais. quand on me touchait. ce ne sont pas de simples tatouages que l'on m'a fait là. je peux sentir le lyrium pulser à travers ma peau comme des ronces cheminant mes sillons de veine. si la séance où l'on m'a imprégné ce produit a été une véritable torture, la souffrance semble encore aujourd'hui se profiler au fil du temps, comme si mon corps sera à jamais endoloris. mais je résiste. j'avance, j'accepte ; courbant l'échine à la vue des passants qui doivent se questionner sur l'absence d'un propriétaire pour tirer la laisse. oh, comme j'aimerais la retrouver afin de la questionner sur ce qu'il m'est arrivé ainsi que la raison de son châtiment. j'aimerais revenir à sa porte afin de gratter jusqu'à le ternissement de mes ongles ou jusqu'à ce qu'elle finisse par me rouvrir à nouveau, miraculeusement. j'aurais dû probablement périr dans les égouts de la ville. peut-être avait-elle cru que des eaux croupies suffiraient à m'annihiler. mais je suis un parasite s'accrochant à la vie avec ténacité. ce n'est que lorsque que sens un instant le zenith brûler un peu trop intensément mon épiderme ayant la douloureuse sensation de fondre sous ses rayons que je finis par céder, me laissant tomber à même le sol, m'affaissant dans la boue qui m'aide à tenir un minimum inconscient. hélas, j'ai la tête qui tourne, le regard hagard. je pense même faire face à une hallucination lorsque je vois un individu s'arrêter devant moi.
où suis-je ?
à quel destin suis-je réservé ?
tant d'interrogations se bousculaient dans mon crâne alors que je traînais ma carcasse en ville, les chaînes scellant encore le moindre de mes membres. elle n'avait même pas pris la peine de m'en débarrasser avant de me rejeter. sans la moindre explication à mon égard. elle n'avait seulement porté un regard glacial ; une expression de reproche, comme si j'avais fait quelque chose de mal. seulement voilà, je ne savais pas exactement ce que j'avais fait. ou du moins, je ne m'en souvenais plus. ce rituel avait annihilé la moindre réminiscence dans mon esprit ainsi que la couleur qui parait, jadis, ma crinière. à la place, j'avais gagné des tatouages vifs sur la moindre parcelle de peau, s'illuminant d'un bleu reluisant au gré de mes sentiments. une créature à l'allure atypique que l'on pourrait très certainement admirer pour ses nouvelles qualités physiques. moi-même aurais-je pu m'éblouir devant mon propre reflet, et pourtant. ce n'était certainement pas cela que je ressentais quand je me voyais. quand on me touchait. ce ne sont pas de simples tatouages que l'on m'a fait là. je peux sentir le lyrium pulser à travers ma peau comme des ronces cheminant mes sillons de veine. si la séance où l'on m'a imprégné ce produit a été une véritable torture, la souffrance semble encore aujourd'hui se profiler au fil du temps, comme si mon corps sera à jamais endoloris. mais je résiste. j'avance, j'accepte ; courbant l'échine à la vue des passants qui doivent se questionner sur l'absence d'un propriétaire pour tirer la laisse. oh, comme j'aimerais la retrouver afin de la questionner sur ce qu'il m'est arrivé ainsi que la raison de son châtiment. j'aimerais revenir à sa porte afin de gratter jusqu'à le ternissement de mes ongles ou jusqu'à ce qu'elle finisse par me rouvrir à nouveau, miraculeusement. j'aurais dû probablement périr dans les égouts de la ville. peut-être avait-elle cru que des eaux croupies suffiraient à m'annihiler. mais je suis un parasite s'accrochant à la vie avec ténacité. ce n'est que lorsque que sens un instant le zenith brûler un peu trop intensément mon épiderme ayant la douloureuse sensation de fondre sous ses rayons que je finis par céder, me laissant tomber à même le sol, m'affaissant dans la boue qui m'aide à tenir un minimum inconscient. hélas, j'ai la tête qui tourne, le regard hagard. je pense même faire face à une hallucination lorsque je vois un individu s'arrêter devant moi.
- maîtresse, vous êtes venue me rechercher ?
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Manaveris Dracona
Kaida, Flavius & ?
« Relax... it's over
You belong to me » - Iowa, Slipknot
You belong to me » - Iowa, Slipknot
Le cœur de Flavius était plus léger depuis quelques temps. Il ne se sentait plus hanté ou alourdi par un poids invisible, ne regardait pas toujours derrière lui et avait cessé de longer les murs. Du moins, il ne le faisait plus par peur. Il se moquait bien d'être remarqué dans la foule tévintide, car son aspect quelconque et ses tenues classiques lui convenaient tout à fait. Flavius Scylla n'était qu'un prêtre parmi tant d'autres, et c'était parfait.
Sa longue robe noire flottant tout autour de lui, s'entrouvrant parfois pour laisser voir des braies et une chemise de la même couleur, Flavius parcourait les rues de Minrathie d'un pas presque dansant. La tête haute mais le regard dans le loin, comme s'il n'était pas vraiment là. Ah, pas de doutes, ça fait du bien de pouvoir enfin s'émanciper de sa famille, s'éloigner d'un nom et d'une demeure qui ne nous évoque de la souffrance... Tuer ses frères avait sûrement été la meilleure décision de sa vie. Ça, et laisser Vitus entrer dedans.
Alors qu'il passait près d'une ruelle, un mouvement inhabituel attira son regard : il tourna la tête, et vit une silhouette étrange et misérable. Il venait de sortir de la Flèche Blanche, et rentrait chez lui : il avait tout son temps pour un petit détour. Ni une ni deux, Flavius bifurqua pour aller à la rencontre du pauvre hère qui était là.
Il le prenait pour sa maîtresse...? Amusant. Avec un sourire qu'il voulait charmant et bienveillant, Flavius s'avança encore un peu, s'acroupissant comme s'il voulait amadouer une bête.
— Non, je ne suis pas ta maîtresse.
Le silence qui suivit voulait clairement dire 'mais pourquoi pas ?' : Flavius réfléchissait à la manière dont il pourrait ramener chez lui cette pièce rapportée, cet esclave (c'était évident) manifestement abandonné là, comme un animal. Il ne valait sûrement pas beaucou plus mais... Il était gratuit.
— Viens. Je vais te soigner.
Aussi répugnant soit cette créature sur le sol, Flavius lui tendit la main. Il lui serait tellement plus difficile de rentrer chez son propriétaire légal ou simplement de s'enfuir... Si l'esclave le suivait de son plein gré.
Sa longue robe noire flottant tout autour de lui, s'entrouvrant parfois pour laisser voir des braies et une chemise de la même couleur, Flavius parcourait les rues de Minrathie d'un pas presque dansant. La tête haute mais le regard dans le loin, comme s'il n'était pas vraiment là. Ah, pas de doutes, ça fait du bien de pouvoir enfin s'émanciper de sa famille, s'éloigner d'un nom et d'une demeure qui ne nous évoque de la souffrance... Tuer ses frères avait sûrement été la meilleure décision de sa vie. Ça, et laisser Vitus entrer dedans.
Alors qu'il passait près d'une ruelle, un mouvement inhabituel attira son regard : il tourna la tête, et vit une silhouette étrange et misérable. Il venait de sortir de la Flèche Blanche, et rentrait chez lui : il avait tout son temps pour un petit détour. Ni une ni deux, Flavius bifurqua pour aller à la rencontre du pauvre hère qui était là.
Il le prenait pour sa maîtresse...? Amusant. Avec un sourire qu'il voulait charmant et bienveillant, Flavius s'avança encore un peu, s'acroupissant comme s'il voulait amadouer une bête.
Le silence qui suivit voulait clairement dire 'mais pourquoi pas ?' : Flavius réfléchissait à la manière dont il pourrait ramener chez lui cette pièce rapportée, cet esclave (c'était évident) manifestement abandonné là, comme un animal. Il ne valait sûrement pas beaucou plus mais... Il était gratuit.
Aussi répugnant soit cette créature sur le sol, Flavius lui tendit la main. Il lui serait tellement plus difficile de rentrer chez son propriétaire légal ou simplement de s'enfuir... Si l'esclave le suivait de son plein gré.
(c) DΛNDELION
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manaveris dracona
lyrium and escape.
un instant, je ne cache pas ma confusion ainsi que mon expression déçue lorsque je remarque que ce n'est point marianis qui se rapproche de moi. le nouvel individu n'a, d'ailleurs, rien de comparable à celle qui m'avait condamné à l'oubli et à la mort. il n'est pas aussi pâle, pourvu d'une longue crinière brune et bouclé ainsi qu'un costume plutôt terne. qui est-il ? devrais-je le reconnaître ? impossible. le lyrium n'a pas seulement changé ma peau. il est comme un parasite s'accrochant à moi et détériorant tout ce qu'il peut détruire ; notamment ma mémoire. si je l'ai déjà rencontré par le passé, son visage n'est plus ancré parmi les réminiscences. mais à la vue de sa réaction, je me dis qu'il n'est pas forcément une personnalité qui m'est familière. qui sait, seulement un passant dont l'âme charitable pousse à tendre la main aux plus pitoyables. il suffit de le voir dans son regard, son sourire qui se veut agréable. il est comme un ange passant par là, envoyé par le créateur désirant me sauver in extremis de mon trépas. je reste interdis par tant de gentillesse et sursaute même lorsqu'il tend sa main dans ma direction, mes marques vacillant dans une couleur de bleu reluisant... avant de me détendre lorsqu'il s'exprime. il voulait me soigner, disait-il.
- je n'aimerais pas vous salir, dominus.
- je vous suis... monsieur ?
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