Game of survival | ft. Rann [FB]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Game of survival
Rann & Jolana
Are we the hunters? Or are we the prey? ▬ Ruelle
Les parents de Jolana étaient tous deux des chasseurs. Petite, elle avait grandit dans un monde de proies abattues, de pièges et de pistes, de peaux et de repas au coin du feu. Dans son village, les chasseurs étaient appréciés pour leur rôle au sein de la société ; elle avait toujours été fière de son père et sa mère, et sans nul doute aurait-elle suivi leur trace si elle n'avait pas été mage.
Aussi avait-elle appris très jeune à se débrouiller avec un arc et des flèches.
Même après avoir découvert sa magie, la chasse était restée importante à ses yeux. C'était presque un exutoire - son apprentissage magique était certes important, mais les responsabilités qui allaient avec étaient parfois pesantes, et chasser aidait. C'était étrangement relaxant, et utile, ce qui ne gâchait rien. C'était une part importante d'elle-même, et elle n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement.
Jamais cette compétence ne lui avait été aussi utile que depuis qu'elle avait quitté les Dorsales, cependant.
Son arc était l'une des seules chose qu'elle avait emportées avec elle - tout simplement parce qu'elle l'avait sur elle quand elle avait pris la fuite. Elle l'ignorait alors encore, mais il allait devenir son arme principale dans les mois qui suivraient. En bas, chez les lowlanders, la magie était... mal considérée, pour le dire gentiment. Elle l'avait appris à ses dépens lors de quelques rencontrés mémorables avec des non-avvars peu habitués à sa culture. Alors depuis quelques temps, elle avait pris le parti de cacher sa véritable nature de mage - aussi honteux, aussi absurde que ça puisse sembler - et de se faire passer pour une simple archère à ceux qui le lui demanderaient. Elle ignorait combien de temps elle devrait conserver cette façade ; elle ignorait s'il existait un endroit où elle pourrait redevenir elle même ; en fait, depuis son exil, elle ignorait beaucoup de choses, et elle commençait à perdre pied...
Mais elle devait rester alerte.
Chasser aidait. Comme dans le passé, durant ses années d'apprentissage sous la tutelle de son augur, chasser aidait... Et, accessoirement, chasser l'aidait aussi à ne pas mourir de faim.
Calmement, elle leva son arc, flèche déjà encochée, et le dirigea vers le lièvre qu'elle avait remarqué un peu plus loin. Il avait l'air un peu maigrichon, mais elle n'allait pas faire la difficile - de toute façon, elle n'avait plus qu'elle à nourrir. Elle avait voyagé avec une mage des lowlands, pendant quelques temps, mais cette dernière avait disparu, l'avait laissée en arrière - à moins qu'il ne lui soit arrivé malheur - et Jolana était à nouveau seule. Seule, perdue, sans idée d'où aller...
Mais ça allait. Chasser aidait.
Un craquement se fit entendre un peu plus loin et le lièvre leva la tête, alerté. Jolana décocha sa flèche un instant trop tard. Elle alla se perdre dans un buisson où l'animal s'était tenu quelques secondes plus tôt. La jeune femme pesta dans ses dents. "Tsah !" C'était toujours énervant de voir une bête lui filer ainsi entre les doigts. Agacée, elle baissa son arc et alla récupérer sa flèche.
Mais un nouveau bruit l'interrompit. Quelque chose - ou quelqu'un - semblait bouger pas très loin. Elle tourna les yeux vers la zone d'où étaient venus ces craquements... percevant vaguement une silhouette humaine à travers les arbres. La jeune femme leva une main, prêté à se défendre - puis elle réfléchit, se ravisa, et encocha plutôt une nouvelle flèche. "Il y a quelqu'un ?" Elle avait du mal à dissimuler une certaine tension dans sa voix. En ce territoire étranger, Jolana avait du mal à savoir à qui se fier, et elle se méfiait de tout. Que se soit avec son arc ou sa magie, si les choses en venaient là, elle était prête à se défendre.
Aussi avait-elle appris très jeune à se débrouiller avec un arc et des flèches.
Même après avoir découvert sa magie, la chasse était restée importante à ses yeux. C'était presque un exutoire - son apprentissage magique était certes important, mais les responsabilités qui allaient avec étaient parfois pesantes, et chasser aidait. C'était étrangement relaxant, et utile, ce qui ne gâchait rien. C'était une part importante d'elle-même, et elle n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement.
Jamais cette compétence ne lui avait été aussi utile que depuis qu'elle avait quitté les Dorsales, cependant.
Son arc était l'une des seules chose qu'elle avait emportées avec elle - tout simplement parce qu'elle l'avait sur elle quand elle avait pris la fuite. Elle l'ignorait alors encore, mais il allait devenir son arme principale dans les mois qui suivraient. En bas, chez les lowlanders, la magie était... mal considérée, pour le dire gentiment. Elle l'avait appris à ses dépens lors de quelques rencontrés mémorables avec des non-avvars peu habitués à sa culture. Alors depuis quelques temps, elle avait pris le parti de cacher sa véritable nature de mage - aussi honteux, aussi absurde que ça puisse sembler - et de se faire passer pour une simple archère à ceux qui le lui demanderaient. Elle ignorait combien de temps elle devrait conserver cette façade ; elle ignorait s'il existait un endroit où elle pourrait redevenir elle même ; en fait, depuis son exil, elle ignorait beaucoup de choses, et elle commençait à perdre pied...
Mais elle devait rester alerte.
Chasser aidait. Comme dans le passé, durant ses années d'apprentissage sous la tutelle de son augur, chasser aidait... Et, accessoirement, chasser l'aidait aussi à ne pas mourir de faim.
Calmement, elle leva son arc, flèche déjà encochée, et le dirigea vers le lièvre qu'elle avait remarqué un peu plus loin. Il avait l'air un peu maigrichon, mais elle n'allait pas faire la difficile - de toute façon, elle n'avait plus qu'elle à nourrir. Elle avait voyagé avec une mage des lowlands, pendant quelques temps, mais cette dernière avait disparu, l'avait laissée en arrière - à moins qu'il ne lui soit arrivé malheur - et Jolana était à nouveau seule. Seule, perdue, sans idée d'où aller...
Mais ça allait. Chasser aidait.
Un craquement se fit entendre un peu plus loin et le lièvre leva la tête, alerté. Jolana décocha sa flèche un instant trop tard. Elle alla se perdre dans un buisson où l'animal s'était tenu quelques secondes plus tôt. La jeune femme pesta dans ses dents. "Tsah !" C'était toujours énervant de voir une bête lui filer ainsi entre les doigts. Agacée, elle baissa son arc et alla récupérer sa flèche.
Mais un nouveau bruit l'interrompit. Quelque chose - ou quelqu'un - semblait bouger pas très loin. Elle tourna les yeux vers la zone d'où étaient venus ces craquements... percevant vaguement une silhouette humaine à travers les arbres. La jeune femme leva une main, prêté à se défendre - puis elle réfléchit, se ravisa, et encocha plutôt une nouvelle flèche. "Il y a quelqu'un ?" Elle avait du mal à dissimuler une certaine tension dans sa voix. En ce territoire étranger, Jolana avait du mal à savoir à qui se fier, et elle se méfiait de tout. Que se soit avec son arc ou sa magie, si les choses en venaient là, elle était prête à se défendre.
▬ Gasmask
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Game of survival I'm sending raven. Black bird in the sky. Sending a signal that I'm here. Some sign of life. Sam Tinnesz |
Fuir, courir, se cacher, repartir. Toujours la même rengaine, toujours les mêmes problèmes. Un cycle sempiternel dans lequel Rann et Halfdan semblaient s’enliser inlassablement depuis des années. Et pourtant… Il fallait continuer, il fallait survivre et persévérer malgré l'adversité. Les revers étaient certes nombreux, mais tant qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre ils se sentaient fort et invulnérable. Qu'il s'agisse des hommes de Sigvard ou des templiers, les deux compères trouvaient toujours le moyen de leur échapper. Plus ou moins de justesse, autant l’avouer. Pourtant vivre sur les routes, sillonner Ferelden de long en large et en travers n’était plus vivable, ni pour elle, ni pour lui. Ils leurs faillaient un point d’attache, ou autrement un but. Détrousser les voyageurs ou voler du bétail devenant un gagne-pain peu lucratif avec l’enclin se profilant à l’horizon. D’ailleurs en parlant d’enclin, un retour dans les dorsales n’était que peu envisageable. Voire impossible.
Cette simple pensée des engeances envahissant les terres Alvars étaient un crève-coeur. S'ils avaient tous deux fuient Sigvard pour vivre leur amourette au grand jour, ils n'en demeuraient pas moins tristes d'avoir laissé derrière eux tout le reste. Terres, amies, familles, vies… Du moins, surtout pour Halfdan qui semblait au fil du temps de plus en plus amer à ce sujet. Pourtant il s’obstinait à vouloir continuer. Avait-il d’autres choix ? Sa nouvelle lubie consistant à vouloir rentrer dans l’inquisition, plus pour protéger la nature magique de Rann que par réelle vocation. La jeune femme n’avait pas cherché à l’en dissuader, trop lasse de devoir perpétuellement fuir ses illuminés de la Chantrie. Même si secrètement, elle les comprenait totalement.
Peut-être serait-elle effectivement plus en sécurité entourée d'agents de l'inquisition. Quant au fait de devoir brandir les armes à leurs côtés, pour une Alvar aussi entraînée qu'elle il n'y avait là aucun souci.
Quoi qu’il en soit les dernières vingt-quatre heures n’avait pas été de tout repos. Repéré par des hommes de Sigvard, ils avaient dû fuir en toute hâte la taverne miteuse qui leur avaient servi de refuge. Galopant de manière effréné ils n'avaient pourtant pas su fuir les Alvars leurs collant aux basques. Un simple regard entre eux et comme un accord ils s'étaient séparés, cavalant chacun de leur côté pour doubler leurs chances de survie. Des dix Alvars à sa poursuite il n'en resta que la moitié. Juste assez pour tenter un combat, ce dernier devenant inévitable. La monture de Rann - un Hahl rouge du nom de "Atla" – trop chargé commencé vraiment à faiblir. L’animal étant transpirant et l’écume suintant de la commissure des lèvres, elle décida de le laisser poursuivre sa course seul. Elle finirait par le retrouver, elle attendit cependant d’être hors de vue de ses poursuivants. Et finis par sauter dans le fausser le plus large. La chute fut terrible, elle fit plusieurs culbutes à cause de la vitesse et même si un « crac » déplaisant se fit entendre au niveau de son épaule elle se releva au plus vite pour couper dans une direction perpendiculaire à celle qu’elle suivait. Il fallait qu’elle se cache. Alta semblait loin désormais, nul doute que les cinq poursuivant et continuer dans la même direction. Elle continua cependant de courir jusqu’au point de rupture.
Après de longues minutes elle se laissa lourdement tomber sur le sol. Le bois craqua lourdement sous son poids, mais ses poursuivants étaient loin maintenant. Ou du moins pour le moment... Alors comment expliquer les bruits de pas furtif qui venaient chatouiller ses oreilles passablement saturées par celui des battements de son propre cœur. Un animal ? Quelque chose d'autre ? Elle se redressa juste assez pour empoigner RAGNHILD jusque-là nicher dans son dos, elle aurait de même bien attrapé SIGNE, mais son bras gauche semblait passablement déboîté. Elle n'osa même pas le regarder, le remettre en place serait sans doute tout aussi douloureux. En cas de combat elle serait largement désavantagée.
Un autre craquement se fit entendre, puis une voix. Une voix avec un accent bien distinct. Un accent Alvar. Merde. Elle se hissa sur ses deux jambes à la vitesse de la lumière, tandis qu'elle contournait la source du bruit à la manière d'un chat. Silencieusement, elle vint se placer derrière cette source, découvrant une jeune femme tout arc brandit, elle-même à sa recherche. Rann s'avança juste assez pour être vu et entendu. D'un ton menaçant elle l'interpellât. « Tu es avec Sigvard ? Si c'est le cas on va avoir un gros problème toi et moi ! »
Cette simple pensée des engeances envahissant les terres Alvars étaient un crève-coeur. S'ils avaient tous deux fuient Sigvard pour vivre leur amourette au grand jour, ils n'en demeuraient pas moins tristes d'avoir laissé derrière eux tout le reste. Terres, amies, familles, vies… Du moins, surtout pour Halfdan qui semblait au fil du temps de plus en plus amer à ce sujet. Pourtant il s’obstinait à vouloir continuer. Avait-il d’autres choix ? Sa nouvelle lubie consistant à vouloir rentrer dans l’inquisition, plus pour protéger la nature magique de Rann que par réelle vocation. La jeune femme n’avait pas cherché à l’en dissuader, trop lasse de devoir perpétuellement fuir ses illuminés de la Chantrie. Même si secrètement, elle les comprenait totalement.
Peut-être serait-elle effectivement plus en sécurité entourée d'agents de l'inquisition. Quant au fait de devoir brandir les armes à leurs côtés, pour une Alvar aussi entraînée qu'elle il n'y avait là aucun souci.
Quoi qu’il en soit les dernières vingt-quatre heures n’avait pas été de tout repos. Repéré par des hommes de Sigvard, ils avaient dû fuir en toute hâte la taverne miteuse qui leur avaient servi de refuge. Galopant de manière effréné ils n'avaient pourtant pas su fuir les Alvars leurs collant aux basques. Un simple regard entre eux et comme un accord ils s'étaient séparés, cavalant chacun de leur côté pour doubler leurs chances de survie. Des dix Alvars à sa poursuite il n'en resta que la moitié. Juste assez pour tenter un combat, ce dernier devenant inévitable. La monture de Rann - un Hahl rouge du nom de "Atla" – trop chargé commencé vraiment à faiblir. L’animal étant transpirant et l’écume suintant de la commissure des lèvres, elle décida de le laisser poursuivre sa course seul. Elle finirait par le retrouver, elle attendit cependant d’être hors de vue de ses poursuivants. Et finis par sauter dans le fausser le plus large. La chute fut terrible, elle fit plusieurs culbutes à cause de la vitesse et même si un « crac » déplaisant se fit entendre au niveau de son épaule elle se releva au plus vite pour couper dans une direction perpendiculaire à celle qu’elle suivait. Il fallait qu’elle se cache. Alta semblait loin désormais, nul doute que les cinq poursuivant et continuer dans la même direction. Elle continua cependant de courir jusqu’au point de rupture.
Après de longues minutes elle se laissa lourdement tomber sur le sol. Le bois craqua lourdement sous son poids, mais ses poursuivants étaient loin maintenant. Ou du moins pour le moment... Alors comment expliquer les bruits de pas furtif qui venaient chatouiller ses oreilles passablement saturées par celui des battements de son propre cœur. Un animal ? Quelque chose d'autre ? Elle se redressa juste assez pour empoigner RAGNHILD jusque-là nicher dans son dos, elle aurait de même bien attrapé SIGNE, mais son bras gauche semblait passablement déboîté. Elle n'osa même pas le regarder, le remettre en place serait sans doute tout aussi douloureux. En cas de combat elle serait largement désavantagée.
Un autre craquement se fit entendre, puis une voix. Une voix avec un accent bien distinct. Un accent Alvar. Merde. Elle se hissa sur ses deux jambes à la vitesse de la lumière, tandis qu'elle contournait la source du bruit à la manière d'un chat. Silencieusement, elle vint se placer derrière cette source, découvrant une jeune femme tout arc brandit, elle-même à sa recherche. Rann s'avança juste assez pour être vu et entendu. D'un ton menaçant elle l'interpellât. « Tu es avec Sigvard ? Si c'est le cas on va avoir un gros problème toi et moi ! »
CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR SIGYN.
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Game of survival
Rann & Jolana
Are we the hunters? Or are we the prey? ▬ Ruelle
A cette époque troublée, il était difficile de faire confiance à un mystérieux inconnu apparu par surprise. Nul endroit ne semblait sûr, surtout pour quelquu'un comme elle - une mage avvar perdue, hors de son élément en cette contrée étrange. Les choses étaient donc tendues, et même si Jolana ignorait absolument à qui elle avait à faire, elle était prête à assumer le pire.
Elle cherchait des yeux la source de ces bruits, et finit par l'apercevoir - uniquement parce que cette dernière l'avait bien voulu, s'approchant juste assez pour être visible. C'était une femme, et elle était armée ; Jolana ne pouvait en dire beaucoup plus. En tout cas, elle n'avait pas la dégaine d'un templier : c'était déjà une bone chose.
L'inconnue prit la parole, mais ce ne fut pas pour être amicale. Elle lui posa une question que la jeune femme ne comprit pas tout de suite, sur un ton agressif qui suggérait que toute mauvaise réponse aurait des conséquences peu enviables. Était-elle avec Sigvard ? Vallait mieux pas. Si elle était avec lui, elles auraient un problème, elles deux.
Il y eu un battement, un silence, pour Jolana répondit par une nouvelle question. "Avec qui ?" Elle était intriguée. Elle n'avait aucune idée de qui était cet homme, et n'était certainement pas "avec lui", qui qu'il soit... Et pourtant, le nom lui semblait étrangement familier. C'était un nom avvar, un nom commun parmi les tribus des Dorsales, même s'il n'y en avait eu aucun à Dragon's Head Hold, où elle avait grandit. Hasard ? Peut-être. Mais elle ne pouvait s’empêcher d'être d'autant plus attentive aux événements. "Je ne suis pas avec lui. Je suis seule." Elle baissa doucement son arme, relâchant la pression de la flèche sur la corde, comme pour prouver sa bonne foi. Elle savait que son opposante n'avait pas de raison de la croire sur parole, même si elle disait la pure vérité. Mais elle pouvait montrer qu'elle faisait preuve de bonne volonté. Et si l'autre décidait de l'attaquer quand même... et bien, un mage n'avait pas besoin d'un arc pour être dangereux. Elle pourrait se défendre.
-"Qui es-tu ? Et c'est qui, ce Sigvard ?" Ca faisait des mois qu'elle avait du fuir sa région natale, et elle désespérait de retrouver quelque chose de familier qui lui rappellerait sa culture. S'il y avait des avvars dans ces lowlands, même s'ils n'étaient pas de son propre clan, elle voulait les retrouver. Et ce, même si ça signifiait ravaler sa fierté et admettre sa fuite. Mais elle ne voulait pas se réjouir trop vite. Elle ignorait tout de cette femme, de son histoire, de ses ennemis. Pour l'instant, le plus qu'elle pouvait espérer, c'était recevoir des réponses.
Elle cherchait des yeux la source de ces bruits, et finit par l'apercevoir - uniquement parce que cette dernière l'avait bien voulu, s'approchant juste assez pour être visible. C'était une femme, et elle était armée ; Jolana ne pouvait en dire beaucoup plus. En tout cas, elle n'avait pas la dégaine d'un templier : c'était déjà une bone chose.
L'inconnue prit la parole, mais ce ne fut pas pour être amicale. Elle lui posa une question que la jeune femme ne comprit pas tout de suite, sur un ton agressif qui suggérait que toute mauvaise réponse aurait des conséquences peu enviables. Était-elle avec Sigvard ? Vallait mieux pas. Si elle était avec lui, elles auraient un problème, elles deux.
Il y eu un battement, un silence, pour Jolana répondit par une nouvelle question. "Avec qui ?" Elle était intriguée. Elle n'avait aucune idée de qui était cet homme, et n'était certainement pas "avec lui", qui qu'il soit... Et pourtant, le nom lui semblait étrangement familier. C'était un nom avvar, un nom commun parmi les tribus des Dorsales, même s'il n'y en avait eu aucun à Dragon's Head Hold, où elle avait grandit. Hasard ? Peut-être. Mais elle ne pouvait s’empêcher d'être d'autant plus attentive aux événements. "Je ne suis pas avec lui. Je suis seule." Elle baissa doucement son arme, relâchant la pression de la flèche sur la corde, comme pour prouver sa bonne foi. Elle savait que son opposante n'avait pas de raison de la croire sur parole, même si elle disait la pure vérité. Mais elle pouvait montrer qu'elle faisait preuve de bonne volonté. Et si l'autre décidait de l'attaquer quand même... et bien, un mage n'avait pas besoin d'un arc pour être dangereux. Elle pourrait se défendre.
-"Qui es-tu ? Et c'est qui, ce Sigvard ?" Ca faisait des mois qu'elle avait du fuir sa région natale, et elle désespérait de retrouver quelque chose de familier qui lui rappellerait sa culture. S'il y avait des avvars dans ces lowlands, même s'ils n'étaient pas de son propre clan, elle voulait les retrouver. Et ce, même si ça signifiait ravaler sa fierté et admettre sa fuite. Mais elle ne voulait pas se réjouir trop vite. Elle ignorait tout de cette femme, de son histoire, de ses ennemis. Pour l'instant, le plus qu'elle pouvait espérer, c'était recevoir des réponses.
▬ Gasmask
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Game of survival I'm sending raven. Black bird in the sky. Sending a signal that I'm here. Some sign of life. Sam Tinnesz |
« Arrête de te foutre de moi ! Tout le monde connait Sigvard Arnbjörn. » Ce n'était pas totalement juste, Sigvard étant connu uniquement dans le nord des Dorsales et essentiellement pour sa grande cruauté et son esprit belliqueux. Si son interlocutrice venait bien du Sud, comme le suggérait son accent, il y avait peu de chance pour qu'elle comprenne de qui Rann pouvait bien parler. La main de la jeune femme se crispa davantage sur le pommeau de sa dague. À tel point que la circulation de son sang se coupa net, provoquant de micro fourmillement tout aussi insupportable. Une grimace déformait toujours ses traits, son bras l'élançant toujours un peu plus à chaque instant. Elle chancelait légèrement par moment, surement à cause du choc généré par sa chute. Elle se faisait pourtant force pour rester le plus concentré possible. Ce n'était pas le moment de flancher. Il fallait pourtant qu'elle remette ce bras en place et le plus tôt serait le mieux. Mais avant cela elle devait régler le cas de la mystérieuse inconnue en face d'elle.
Elle se déplaça légèrement sur la gauche afin d’observer plus en détail la jeune femme qui lui faisait face. Qu’elle baisse son arc fut assurément une preuve de sa bonne foi, mais Rann ne relâchât pas sa vigilance. Elle pouvait très bien être un appât, Sigvard adoré utiliser ce genre de procédé. Un jour il avait presque failli l’avoir en utilisant un enfant… Elle secoua la tête, elle ne voulait vraiment plus repenser à cette histoire même si l’histoire avait eu un dénouement heureux.
Rann observa rapidement les alentours, mais il n'y avait rien de visible, même pas une seule trace d'Halfdan. Une sensation déplaisante se fit ressentir dans le corps de la jeune femme. De la panique ? Ils n'avaient jamais été séparé plus de deux minutes, du moins pas dans les bois et perdu au milieu de nulle part. Si on ajoutait à cela, qu'elle est incapable de survivre seule et que sa monture se trouvait maintenant à plusieurs lieues d’ici, cela faisait pas mal de choses à encaisser. Elle ne laissa pourtant rien transparaitre, il ne le fallait pas. Et Therinfal ne devait plus être aussi loin de sa position actuelle... Du moins elle l'espérait.
Elle se concentra de nouveau sur son interlocutrice son arme toujours brandit en sa direction. « C'est moi qui pose les questions. Si tu n'es pas avec Sigvard que fait tu ici toutes seule ? » Son prénom lui importait peu pour le moment la seule chose que Rann voulait savoir c'était la raison de sa présence et elle avait bien l'intention de le découvrir. Si elle n'était pas avec Sigvard que pouvait-elle bien faire ici ? Une Alvar digne de ce nom ce devant avant tout d'être aux côtés de son peuple durant ses temps si sombres. Si Rann en avait eu le choix et si Sigvard n'avait pas mis un contrat sur sa tête et celle de Halfdan ils seraient surement rentré.
Elle se déplaça légèrement sur la gauche afin d’observer plus en détail la jeune femme qui lui faisait face. Qu’elle baisse son arc fut assurément une preuve de sa bonne foi, mais Rann ne relâchât pas sa vigilance. Elle pouvait très bien être un appât, Sigvard adoré utiliser ce genre de procédé. Un jour il avait presque failli l’avoir en utilisant un enfant… Elle secoua la tête, elle ne voulait vraiment plus repenser à cette histoire même si l’histoire avait eu un dénouement heureux.
Rann observa rapidement les alentours, mais il n'y avait rien de visible, même pas une seule trace d'Halfdan. Une sensation déplaisante se fit ressentir dans le corps de la jeune femme. De la panique ? Ils n'avaient jamais été séparé plus de deux minutes, du moins pas dans les bois et perdu au milieu de nulle part. Si on ajoutait à cela, qu'elle est incapable de survivre seule et que sa monture se trouvait maintenant à plusieurs lieues d’ici, cela faisait pas mal de choses à encaisser. Elle ne laissa pourtant rien transparaitre, il ne le fallait pas. Et Therinfal ne devait plus être aussi loin de sa position actuelle... Du moins elle l'espérait.
Elle se concentra de nouveau sur son interlocutrice son arme toujours brandit en sa direction. « C'est moi qui pose les questions. Si tu n'es pas avec Sigvard que fait tu ici toutes seule ? » Son prénom lui importait peu pour le moment la seule chose que Rann voulait savoir c'était la raison de sa présence et elle avait bien l'intention de le découvrir. Si elle n'était pas avec Sigvard que pouvait-elle bien faire ici ? Une Alvar digne de ce nom ce devant avant tout d'être aux côtés de son peuple durant ses temps si sombres. Si Rann en avait eu le choix et si Sigvard n'avait pas mis un contrat sur sa tête et celle de Halfdan ils seraient surement rentré.
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Rann & Jolana
Are we the hunters? Or are we the prey? ▬ Ruelle
A présent, les deux femmes se faisant face pouvaient fort bien se voir... Elles ne se détendirent pas pour autant. L'inconnue semblait incrédule quant au fait que Jolana ignore qui était ce Sigvard. A l'en croire, tout le monde devait savoir de qui il s'agissait. C'était pourtant vrai... Encore que, réflexion faite... le nom résonnait vaguement dans l'esprit de la jeune mage - des souvenirs à moitié effacés de rumeurs et d'histoires circulant entre certains membres de sa tribu et des voyageurs de passages. Rien de précis : Jolana ne s'y était jamais intéressée. Soyons francs... pendant toute sa vie, elle ne s'était intéressée qu'à sa magie, aux enseignements de son Augur et aux esprits, ainsi qu'à la chasse autour de son village. Elle avait manqué de curiosité, et encore une fois, elle en payait le prix.
Elle refusait pourtant de se laisser démonter. Surtout que l'autre n'avait pas fini de l'interroger. Elle voulait à présent savoir ce qu'elle faisait seule ici - sans prendre la part de répondre à sa propre question.
-"J'vois pas en quoi ça te regarde. Tu ne m'as même pas dit ton nom." Elle n'aimait pas l'attitude de cette femme, son agressivité, sa méfiance : elle était aussi sur ses gardes par rapport à sa raison pour se trouver seule, loin des Dorsales. Bien évidement, Jolana était dans la même situation, et ce n'était pas glorieux. Avoir du fuir, abandonner son clan, c'était une vraie disgrâce. Mais être à priori activement poursuivie par l'un des siens, c'était encore autre chose... Qu'avait fait cette inconnue pour considérer ainsi une compatriote comme une ennemie ? Pour craindre ce "fameux" Sigvard même si loin de leur région ? Pour, encore maintenant, lancer de brefs regards autour d'elle comme en y cherchant quelqu'un d'autre ? Il y avait clairement un problème, ici. "Mais je dis la vérité", ajouta-t-elle quand même. "Je ne suis pas avec ce Sigvard. Quoi qu'il y ai entre vous deux, je n'ai rien à voir là-dedans."
Elle avait soigneusement évité de répondre à la question... Peut-être la honte de sa fuite demeurait-elle encore un peu trop forte. Elle avait bien parlé de cette histoire à Asha, des semaines plus tôt, mais ce n'était pas pareille. Asha n'était qu'une lowlander. Elle ne comprenait pas la vraie signification de cet exil.
-"T'es blessée." Une constatation, un changement de sujet - peut-être un rappel, aussi, que même avec ses armes, elle n'était pas vraiment en position de force. Mais Jolana songeait aussi à un moyen de désenvenimer cette situation. Elle avait beau ne pas apprécier cette femme, au premier abord, elle ne voulait pas non plus que ça finisse en combat. Elle était la première avvar qu'elle croisait depuis des mois. "J'pourrais aider... si tu rangeais tes armes." Proposition un peu hardie vu l'attitude de l'autre, mais elles ne pouvaient se faire face éternellement. Et Jolana pouvait bel et bien aider... même si ça signifierait révélr sa magie. La magie de soin restait la spécialité de l'apostate : faire appel aux résidents de l'immatériel à travers le voile pour guérir les plaies avait été une partie importante de son apprentissage.
Étonnamment, elle se sentait presque à l'aise à l'idée d'utiliser sa magie face à cette femme. Il y avait toujours un risque, mais si elle venait vraiment des dorsales, elle devait avoir une attitude correcte face à la magie, aussi antipathique qu'elle soit.
Elle refusait pourtant de se laisser démonter. Surtout que l'autre n'avait pas fini de l'interroger. Elle voulait à présent savoir ce qu'elle faisait seule ici - sans prendre la part de répondre à sa propre question.
-"J'vois pas en quoi ça te regarde. Tu ne m'as même pas dit ton nom." Elle n'aimait pas l'attitude de cette femme, son agressivité, sa méfiance : elle était aussi sur ses gardes par rapport à sa raison pour se trouver seule, loin des Dorsales. Bien évidement, Jolana était dans la même situation, et ce n'était pas glorieux. Avoir du fuir, abandonner son clan, c'était une vraie disgrâce. Mais être à priori activement poursuivie par l'un des siens, c'était encore autre chose... Qu'avait fait cette inconnue pour considérer ainsi une compatriote comme une ennemie ? Pour craindre ce "fameux" Sigvard même si loin de leur région ? Pour, encore maintenant, lancer de brefs regards autour d'elle comme en y cherchant quelqu'un d'autre ? Il y avait clairement un problème, ici. "Mais je dis la vérité", ajouta-t-elle quand même. "Je ne suis pas avec ce Sigvard. Quoi qu'il y ai entre vous deux, je n'ai rien à voir là-dedans."
Elle avait soigneusement évité de répondre à la question... Peut-être la honte de sa fuite demeurait-elle encore un peu trop forte. Elle avait bien parlé de cette histoire à Asha, des semaines plus tôt, mais ce n'était pas pareille. Asha n'était qu'une lowlander. Elle ne comprenait pas la vraie signification de cet exil.
-"T'es blessée." Une constatation, un changement de sujet - peut-être un rappel, aussi, que même avec ses armes, elle n'était pas vraiment en position de force. Mais Jolana songeait aussi à un moyen de désenvenimer cette situation. Elle avait beau ne pas apprécier cette femme, au premier abord, elle ne voulait pas non plus que ça finisse en combat. Elle était la première avvar qu'elle croisait depuis des mois. "J'pourrais aider... si tu rangeais tes armes." Proposition un peu hardie vu l'attitude de l'autre, mais elles ne pouvaient se faire face éternellement. Et Jolana pouvait bel et bien aider... même si ça signifierait révélr sa magie. La magie de soin restait la spécialité de l'apostate : faire appel aux résidents de l'immatériel à travers le voile pour guérir les plaies avait été une partie importante de son apprentissage.
Étonnamment, elle se sentait presque à l'aise à l'idée d'utiliser sa magie face à cette femme. Il y avait toujours un risque, mais si elle venait vraiment des dorsales, elle devait avoir une attitude correcte face à la magie, aussi antipathique qu'elle soit.
▬ Gasmask
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