[INTRIGUE] LET CHAOS BE UNDONE

Let chaos be undone

MISSION D'ENQUÊTE

 NOM DE LA MISSION - Let chaos be undone
 CRITÈRES - Être un noble, un dignitaire, un membre important de la Chantrie - ou, peut-être, un membre du personnel.
 COMMANDITAIRES - L'Impératrice Aurore Valmont, la Main Gauche Athanasia.
 LIEU - Halamshiral, dans le Palais d'Hiver.

 CONTEXTE - Ce n’est un secret pour personne : la Chantrie est en crise. Après les décisions controversées de la Divine Faustine V, et la mort violente de cette dernière dans des circonstances très troubles, beaucoup de gens se posent des questions. Quel avenir pour le clergé ? Dans ce contexte troublé, Orlais semble avoir décidé de se sortir de sa torpeur. Après près d’un an de silence, l’Impératrice Aurore revient sur le devant de la scène, et c’est sur son territoire, au cœur du fameux Palais d’Hiver d’Halamshiral, que les prochains grands événements devraient se décider…

 DÉROULEMENT - Vous avez été invités à cette grande réception à Halamshiral – officiellement par la main de la Divine, Athanasia, officieusement par l’Impératrice Aurore, car la location de la fête ne laisse pas vraiment de doute à ce sujet. Les deux femmes ont intérêt à s’afficher en charge et confiantes, si elles veulent contrer tous les bruits critiques qui commencent à courir à leur sujet… Des délégations de tout Thédas sont présentes, à l’exception évidente de Tevinter, et, partout, la même atmosphère règne : de la curiosité, de l’appréhension, de l'excitation. Il se dit déjà que cette soirée sera l’une des plus importantes de l’Âge des Misères. Mais quel rôle y jouerez-vous ?

 LA MISSION EST RÉUSSIE SI... - vous en apprenez plus sur ce qui se passe en coulisses de cette soirée historique.
 LA MISSION ÉCHOUE SI... - vous restez simple spectateur des événements et terminez la soirée sans en savoir beaucoup plus qu’en y arrivant.

 RÉCOMPENSE - Un meilleur point de vue sur l’actualité du Sud de Thédas, une idée sur ce que le futur vous réserve, des informations à propos de la future Divine ou de la situation politique à Orlais.

PJs
 FLORE DE SAVRENNE (CHARISME +20)
 ANTHELME DE LYDES (FORCE +20)
 EHGAN HAWKE (INTELLIGENCE +20)
 HEREWARD THEIRIN (CHARISME +20)
 ELIOTT RONCERET (AGILITÉ +20)
 OCELIAH CHAVEZ (CHARISME +20)
 LANCE RUTHERFORD (FORCE +20)
 CLEO DURELLION (INTELLIGENCE +20)
 VALENTINA AURELIUS (CHARISME +20)

PNJs

(La liste des PNJs est susceptible d'être modifiée au cours de l'Event. Si vous désirez que votre personnage soit accompagné par quelqu'un, vous pouvez en faire un "mini-PNJ" que vous gérerez vous-même, mais attention, il ne sera pas à l'abris des décisions du MJ !)

 AURORE VALMONT, Impératrice d'Orlais
 AMBRE VALMONT, Princesse d'Orlais
 ATHANASIA, ancienne Main Gauche de la Divine
 CELESTE, ancienne Main Droite de la Divine
 BERENICE DOUCY, comtesse d'Orlais

Spoiler:

 DIVERS INVITES, membre de la Chantrie, nobles...
 DIVERS MEMBRES DU PERSONNEL

 L'ORDRE DE PASSAGE S'EFFECTUERA SUIVANT L'ORDRE INSTAURÉE PAR LA PREMIERE VAGUE DE RÉPONSES.

Quelques mots de plus
 Nous sommes nombreux ! Et pour que cet event ne traîne pas en longueur, ça signifie que tout le monde doit se montrer assez réactif et impliqué. Pour rappel, chaque participant à une semaine maximum pour répondre à l'Intrigue quand c'est son tour. Si la deadline n'est pas respectée, son tour sera passé. Merci de votre compréhension !

 Cette intrigue est un peu différente des autres, dans le sens où elle impliquera peu de combats. Vos BONUS INTRIGUES auront donc des avantages un peu différents de d'habitude pour vous servir dans ce contexte. En plus de leurs attributs normaux :
- L'Intelligence vous permettra de juger de la sincérité de quelqu'un, d'observer de petits détails, etc,
- Le Charisme vous permettra de convaincre quelqu'un de vous parler, de vous faire confiance, de vous dire la vérité, etc,
- L'Agilité vous permettra d'espionner discrètement quelqu'un sans être remarqué,
- La Force vous permettra d'intimider quelqu'un,
- Et nous n'avons personne avec un bonus de Magie donc parfait.
Faites vos tirs de dès en fonction, essayez d'observer les choses autour de vous, beaucoup de gens ici ont des choses à cacher !

 Si vous pouviez mettre un petit résumé de vos actions sous spoiler à la fin de vos posts, avec vos tirs de dès, ce serait parfait ! Pour rappel, le sujet pour le tir de dès de 100 est ici ! Coeur bis

 Pour toute question, adressez-vous à votre MJ, @Flore de Savrenne !

Et sur ce... que l'intrigue commence.

Let chaos be undone

Introduction

Vous avez reçu l'invitation cinq semaines plus tôt. Six mois après la disparition de la Divine Faustine V, six mois après l'atteinte d'un point de non-retour dans le conflit opposant les mages libres et les templiers, six longs mois d'incertitude et de confusions quant à l'avenir de la Chantrie. L'invitation a été lancée conjointement par l'ancienne Main Gauche de la défunte Divine et l'Impératrice d'Orlais. Les deux femmes semblent bien décidées à s'afficher en alliées. C'est d'ailleurs en plein territoire orlésien, à Halamsiral, qu'aura lieu cette première démonstration de leur part - et elle promet d'être importante. Oui, décidément : cette réception est une soirée à ne pas rater.

Devant vous, le décor impressionnant du Palais d'Hiver vous ouvre ses portes. Ici, tout est tellement grandiose que les conflits et les Enclins semblent loin : les balcons de la splendide salle de bal s'ouvrent sur des jardins parfaitement entretenus, les costumes des invités rivalisent de richesse, toutes les dorures brillent de mille feux et les serviteurs distribuent déjà vin et petits fours. Peut-être appréciez-vous ce genre d’événements, ou peut-être vous y sentez-vous mal à l'aise ? Dans tous les cas, c'est ici que vous passerez votre soirée.

A l'entrée, un crieur a annoncé votre arrivée à tous, à grand renforts de titres de noblesse et d'honorifiques. Vous avez pu observer tout ce beau monde faire son entrée... La liste d'invités de cette soirée a en effet de quoi impressionner ! Dignitaires de tous pays, représentants de diverses factions, il y a même un envoyé de la Garde des Ombres, pourtant connue pour son manque d'implication dans la vie politique de Thédas ! Les seuls grands absents restent les tévintides, bien sûr, ainsi que l'Inquisition et la Rébellion mage. Mais le sont-ils vraiment ? Dans ce genre de circonstances, les espions grouillent, et les ennemis de la Chantrie pourraient bien se trouver plus prêt qu'on ne le croirait.

Bien sûr, certains des membres de l'assemblée attirent plus les regards que d'autres. La Princesse héritière d'Orlais, Ambre Valmont, est par exemple au cœur de l'attention. La jeune fille est rarement vue en public, après tout, surtout pour les étrangers... Dans sa robe blanche, avec un masque dissimulant tout son visage à l'exception de ses yeux bleus et ses longs cheveux blonds, elle donne presque l'impression de ne pas vouloir être là. Un manque d'expérience, ou une preuve de timidité ?

Celeste, l'ancienne Main Droite de Faustine V, est aussi une présence à prendre en compte. L'absence de son nom sur votre invitation à cette soirée ne vous a probablement pas échappé. Pourtant, elle est bien là, dans une robe au couleurs de la Chantrie passant presque inaperçue parmi les invités. Peut-être l'avez-vous quand même entraperçue, discutant à voix basse avec l'une ou l'autre personne et s'effaçant presque aussitôt ?

Quand tout le monde a été réuni dans la grande salle de bal, Aurore Valmont a enfin fait son entrée - suivie de près par Athanasia. L'impératrice, dans sa robe dorée, semblait resplendir; sa partenaire, en retrait derrière, était plus discrète - une robe bleu nuit soulignée d'argent, pas de masque, mais un air sérieux et difficile à pénétrer.

C'est Aurore qui a pris la parole en premier : un masque délicat dissimulant le haut de son visage, elle vous a souhaité la bienvenue en un discours optimiste.

-"Bienvenue, bienvenue, bienvenue à vous tous. Bienvenue au Palais d'Hiver, bienvenue à Halamshiral. Comme vous le savez sans doute, ce chateau appartient à ma famille depuis des générations, et c'est un plaisir d'y convier autant d'invités de marque." Un instant, presque imperceptiblement, elle s'est tue et a semblé chercher quelqu'un des yeux dans la salle. Mais elle a rapidement repris, d'un ton égal, un exemple de professionnalisme : "Si vous y avez été invités aujourd'hui, cependant, ce n'est pas au nom de la famille Valmont - mais bien au nom de tout Thédas. Car c'est tout Thédas, et pas uniquement Orlais, qui a souffert des troubles qu'a traversé notre Chantrie durant cette dernière année. C'est tout Thédas qui a souffert de la disparition de notre Divine.

Mais il est temps d'y mettre fin ! Le chaos doit cesser. Justice doit être faite. Mon alliée Athanasia Chavez, ici présente, comme moi-même, sommes toutes deux d'accord sur ce point. Alors ne soyons pas moroses, mais réjouissons-nous ! Ceci est une fête, après tout, un bal, une célébration du début du retour à l'ordre dans nos nations. Nous vous souhaitons donc la bienvenue à tous ! Amusez-vous, profitez de la fête."

Après quelques applaudissements polis, les deux femmes se sont éloignées de leur piédestal, discutant un peu à vous basse avant de se séparer. Et ainsi, le ton est lancé. La soirée peut commencer.

Spoiler:

Let chaos be undone

Cléo & Others

« The real loneliness is living among all these kind people who only ask one to pretend. »

D'aussi loin qu'elle se souvienne, Cléo n'a jamais participé à une réception aussi grande et extravagante. Si elle avait eu le choix, elle s'en serait probablement bien passée, mais c'est entre autre encore une belle occasion pour elle de nuire à son mari - de plus en plus soupçonneux voire même menaçant à son égard. Celui-ci, Arsène, est d'ailleurs à ses côtés en cette soirée. Derrière son masque, elle devine sans mal sa contrariété quant aux rumeurs qui circulent toujours contre lui, mais c'est peut-être en raison de son bras dans le sien qui la serre désagréablement. Un avertissement, très probablement, néanmoins elle fait comme si de rien était alors qu'ils s'avancent à la vue de tous, présentés par le crieur.

Sa proximité avec son époux répugne de plus en plus la jeune demoiselle. Elle s'en accommode encore quand ils prennent place au cœur de la grande salle de bal afin d'écouter le discours de l'Impératrice. Elle réprime un soupir derrière son propre colifichet. Tous ces faux-semblants sont épuisants et nul doute que cette fête cache autre chose de plus vicieux qu'un simple amusement. Ceci, elle en mettrait sa main à couper. C'est Orlaïs après tout. Les applaudissements lui permettent d'être enfin libérée, et par chance, Arsène se retrouve bientôt pris dans une conversation.

Pour sa part, Cléo observe d'abord les faciès masqués alentours. L'un l'attire étrangement, car si elle ne se trompe pas, il s'agit de la Princesse Ambre qui semble... Mal à l'aise ? C'est en tout cas l'une des premières choses qui lui vient à l'esprit. Peut-être se trompe-elle mais si tel est le cas, comme elle peut la comprendre. Elle hésite. Plus loin encore, il lui semble apercevoir sa chère amie Ocèliah qu'elle aimerait venir saluer. Mais en chemin vers cette dernière, elle s'arrête aux abords de la Princesse, presque perturbée de se voir en elle. Elle s'incline une fois à sa hauteur. « Princesse Ambre. Il est si rare de vous voir de sortie, c'est un plaisir. Je suis la Marquise DuRellion. » Son sourire - pour le coup sincère, est présent sur son visage, même si il est dissimulé.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

LET CHAOS BE UNDONE

Orlesian Court & Guests

« Urgh, somebody save me from this orlesian nonsense or I swear before the Maker I'm gonna punch someone right in the face »

C'est dans ce genre de situation que Lance maudit son statut de Chevalier Commandant. Sa position relativement élevée dans l'Ordre des Templiers lui a valu de recevoir, comme certains autres de ses semblables, une invitation pour assister à cet événement mondain... Qui le laisse de glace. En bon fereldien bourru qu'il est, le Rutherford ne se sent pas le moins du monde à sa place dès l'instant où il pose le pied dans un des palais ostentatoires de l'Empire orlésien.

Halamshiral, il connaît. Vaguement. Disons qu'il en a quelques souvenirs. Ses longues années de service pour la Chantrie l'ont fait voyager plus d'une fois entre Ferelden et Orlaïs, pour diverses raisons. Etait-il impatient d'y revenir ? Vous l'aurez compris : non. Pourtant le voilà, revêtu d'une armure de cérémonie légère se composant de quelques plaques stratégiquement placées sur les points vitaux, frappées du sceau des Templiers. Le métal poli est néanmoins pas aussi apparent qu'on pourrait le croire, pour beaucoup caché derrière un tissu de qualité plus fine que ce qu'il est habitué à porter. Sa chevelure blanche soigneusement tirée en arrière et attachée, il en serait presque présentable pour les normes orlésiennes... Presque. L'aspect trop brut de sa tenue pourrait faire pouffer quelques jeunes idiots de la cours orlésienne, tout comme la présence de son fidèle mabari qui le flanque perpétuellement, comme de coutume. A noter que le fereldien s'en moque complètement.

- Ser Lancelot Rutherford, Chevalier Commandant des Templiers de Ferelden !

En revanche, ça, non. Ca ne passe pas. Lance adresse un regard assassin au crieur de la soirée alors qu'il rassemble tout son sang-froid pour ne pas l'attraper par le col et envoyer planer le pauvre homme à travers une bonne partie de la salle. On reste calme, inspire, expire... Ca va bien se passer, commence pas à vouloir assassiner des orlésiens tout de suite. Une main flattant le cou d'Aska, il se fond donc dans la masse... Ou essaie, tout du moins.

Pour l'instant, Lance préfère se tenir un peu à l'écart, la compagnie de son molosse de guerre le satisfaisant parfaitement. Mâtin qui d'ailleurs, en profite pour flairer allègrement tout ce qui lui passe à portée de truffe sans pour autant faire intrusion dans la sphère privée des convives. C'est qu'il a été bien éduqué, et le mabari se fait un devoir de démontrer à quel point il est un bon chien.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

♔ Intrigue

Let chaos be undone

Cela fait longtemps qu’Eliott n’avait pas assisté à un évènement de cette ampleur. En réalité, il n’avait certainement jamais participé, jusqu’à présent, à quelque chose d’aussi grand. Disons plutôt qu’entre l’Inquisition et tout ce qu’il lui était arrivé dernièrement, le jeune barde n’avait pas vraiment eu l’occasion d’arpenter la cours orlésienne depuis un petit moment. Heureusement, on ne l’avait pas oublié – et si jamais on lui posait la question, il se ferait un plaisir de montrer sa cicatrice toute fraiche en racontant une extraordinaire histoire impliquant des mages et des templiers, et lui au milieu de la mêlée. Son visage à moitié couvert par son masque crème et bleu marine, accordé à sa tenue de ce soir, ne masquait pas le léger sourire qu’il arborait, tout simplement heureux d’être enfin de retour sur le terrain. Seul ses cheveux, touffes bouclés et indomptable au-dessus de sa tête, le rendait certainement reconnaissable pour tous ceux qui l’avait un jour côtoyé. Son faucon, d'ailleurs, n'était certainement pas loin, perché en hauteur, quelque part, surveillant son maître de son regard acéré.

Il arpentait la salle depuis maintenant quelques longues minutes, tendant l’oreille, prenant négligemment des nouvelles, se mettant tout simplement dans le bain. Parmi les nobles qu’il avait aperçus, il y avait le frère d’Aria, Anthelme de Lydes. Son cœur se pinça légèrement au souvenir de la pétillante mage, mais il se garda bien de le montrer. L’exercice, ce soir, était plus compliqué qu’à son habitude. Meurtrit, il lui semblait encore être assez « fragile » et devait faire attention à ce que rien ne vienne trahir ses sentiments. Comme, par exemple, un frôlement infime au niveau de ses jambes, dans son dos qui le surpris. Avec un effort considérable, il s’empêcha de faire volte-face pour attaquer un potentiel agresseur... Pour apercevoir un mabari. Un mabari qu’il connaissait bien. « Qu’est-ce que... Oh maker »

Eliott n’avait pas prévu ça, et ne su dire, sur le coup, s’il était ravi ou non de voir Lance au milieu de la cours Orlésienne. D’un côté, cela ne rendrait que la soirée plus intéressante (et ça lui ferait toujours un endroit où reposer son regard parfois lassé des âneries des nobles), mais de l’autre... Eh bien, il ne savait pas. Il était mitigé. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Fuir à l’autre bout de la salle ? Et pourquoi, y avait-il quelque chose à fuir ? A vrai dire, il préférait ne pas trop s’éloigner. Surtout que le pauvre féreldien n’avait pas l’air dans son élément. Prenant son courage à deux mains – ou empoignant son idiotie avec force – il fit son chemin jusqu’à son amant comme si de rien n’était, comme s’il n’était qu’un barde en quête d’histoire croustillante, et se courba légèrement pour saluer l’homme qui dépassait tout le monde d’une tête – et sans masque. « Bienvenue à la Cours, Ser. Je suppose que cela doit bien changer de Ferelden. Plus coloré, moins... Maussade ? » Sa remarque lui valu au moins quelques gloussements d’intéressés autour d’eux. Eliott était ravi de ne pas avoir trop perdu. « Si vous avez besoin d’une quelconque aide, l’Hermine sera ravi de vous aider. » se présenta-t-il.

Pensait-il sincèrement que Lance ne le reconnaîtrait pas ? Peut-être, oui. Une partie de lui qui avait sans doute oublié sa tignasse, et le mabari qui – lui – devait le fixer comme s’il venait de grimper nu sur le piano pour chanter des chansons paillarde devant l’impératrice.

HRP.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Spoiler:

Let Chaos be undone

Le palais impérial d'hiver, situé à Halamshiral. Cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vu, cela devait remonter à des dizaines d'années même. Le roi avait voyagé en terre Fereldienne, mais qu'à de rare occasion en Orlaïs. Aujourd'hui il était invité par la main Gauche de feu la divine et l'impératrice. Il n'avait pas pris la peine de venir avec sa femme ou son entourage proche, avec lui seulement quelques soldats de la garde royale pour voyager vite depuis Dénérim. Quel dommage qu'il ait fallu attendre la mort de la personnes la plus haut placé dans la chantrie pour voir enfin un sursaut de l'empire Orlésien, décidément ils ne pensaient pas comme les autres pays.

Hereward regardait les convives entraient juste devant lui, le crieur annonçant chacun d'entre eux, tant de seigneurs et nobles dames, réunis sous des masques et des tenue extravagante. Le Theirin lui ne portait qu'une tenue officielle faites de cuir et de fourrures et il était l'un des rares ici à ne pas porter de masques. Ils avaient beau se cacher, ils n'étaient tous que des vipères assoiffées de pouvoir à défilé et montrer de façon ostentatoire les quelques décorations et symbole de pouvoir. Il n'aimait pas être ici, l'enclin faisait toujours rage et hormis une centaine d'hommes, c'était pour l'instant Ferelden le fer de lance de cette guerre en appuie à la Garde des Ombres.

Ce fut finalement son tour d'entrée et d'être annoncé par le crieur, Hereward ne lui attribua que peu d'importance, que l'on annonce sa personne l'indifférait, il regardait partout à la recherche d'une personnalité de la haute sphère du pouvoir Orlésien : L'impératrice. Elle avait des comptes à rendre après son long silence.

Derrière lui il entendit le nom du chevalier-commandant des Templier de Ferelden, un autre piégé ici pensa-t-il rapidement. S'il s'ennuyait à un moment donné il irait le voir pour discuter, ils avaient sans doute beaucoup à dire. Autant sans doute que les prêtresse et autres mains de l'ex-divine en avaient à lui dire. Des rumeurs circulaient sur l'implication plus ou moins importante de l'inquisition au sein de cette catastrophe à la flèche blanche et Hereward avait justement autorisé l'inquisiteur à s'établir sur ses terres. Il serait de tout évidence montrait du doigt ce soir par la chantrie.

Mais avant d'affronter ces harpies, voilà justement qu'une fois tout le monde dans la salle de bal l'impératrice acceuil tout le monde avec bienveillance et appel à l'unité en ces temps sombres. Hereward fixe Aurore Valmont avec insistance, n'attendant que la fin du discours pour aller lui parler, sans pour autant perdre une miette de ses dires. Le discours se termina finalement sur "la résurrection de l'ordre en thédas". Quel ordre ? Au sein de la chantrie uniquement ? Ou dans le monde ? Il y en avait des choses qui n'allait pas, en commençant par le silence de Tevinter.

Alors que tout le monde applaudissait le discours enfin terminé de l'impératrice Hereward se précipita vers l'escalier le plus proche pour aller retrouver la femme de pouvoir. Sur son chemin il bouscula quelques personnes, mais s'excusa aussi tôt pour continuer son chemin. Rapidement ralenti par les gardes de l'impératrice.

- « Bonsoir messieurs, Hereward Theirin, roi de Ferelden. Je demande audience avec votre impératrice. »

La principale concernée n'était pas très loin de l'endroit où les soldats l'avait stoppé dans sa course, Hereward avait fait exprès de parler assez fort de façon à ce que cette dernière puisse l'entendre et intervenir directement pour qu'ils puissent enfin discuter entre souverains.
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Codage par Libella sur Graphiorum

Intention + dés:

Let Chaos be undone

Ocèliah & Co

« This is our time. No turning back. We could live, we could live like legends. Faith falls hard on our shoulders, but legends never die. »

Si la plupart des invités portent des masques en tous genres, Ocèliah préfère de loin afficher un visage d'apparente confiance. Seul l'emblème de la Chantrie vient orner son front, le soleil enflammé venant contraster avec sa peau d'une pâleur déconcertante. Signe évident d'une alimentation négligée voir peut-être inexistante depuis quelques jours. Faisant son entrée parmi la foule de convives, elle ne s'émerveille guère devant les fastueuses dorures ornant chaque recoin du palais d'hiver. Son cœur toujours bien trop serré depuis la disparition de son modèle spirituel. Aussi garde-t-elle toujours un ruban de couleur sombre noué sur son bras droit en signe de deuil. Ce dernier venant de même contraster cette fois avec le tissu rougeoyant de sa tenue d'apparat. Même après six mois, elle ne parvient toujours pas à s'en remettre. Pourtant, elle délaisse momentanément sa douleur afin de se joindre à la foule, convié à cette soirée déjà historique.

Quelques têtes la dévisagent quand le crieur l’introduit, davantage à cause du nom qu’elle porte que de sa fonction. Une simple sœur n’ayant guère d’importance aux yeux de la haute société réunie ce soir, mais un membre de la famille de la défunte Faustine V ou de sa sœur cependant... Sous les regards empreint de curiosité Ocèliah ne se prive nullement d’afficher un air supérieur voir presque hautain à ses spectateurs. Car ce n'est nul autre que sa tante, l'instigatrice de cette fabuleuse soirée. Parmi la foule Ocèliah écoute religieusement le discours prononcé par Aurore Valmont, son cœur se serre de plus belle quand elle fait mention de justice et à l'évocation de la Divine. Elle ne laisse pourtant rien paraitre, observant les gens l'entourant. Aussi n'est-elle pas surprise de croiser le regard de sa chère amie Cléo DuRellion, cette dernière initiant la conversation avec la princesse Ambre. Ou même d'apercevoir son ami d'enfance Ehgan Hawke, venu représenter la garde des ombres. Elle aurait aisément pu rejoindre l'un ou l'autre, mais un autre visage attire son attention. Celui de Céleste, la sœur Écarlate et ancienne Main Droite de Faustine V.

Les deux femmes ne se sont jamais adressées la parole, mais pour Ocèliah un certain malaise semble souligner les traits de cette dernière. Attisant de ce fait la curiosité de la jeune sœur. Pourquoi se fait-elle si discrète et pourquoi n'est-elle nullement mentionnée sur les invitations ? Ni tenant plus, Ocèliah s'approche subtilement de Céleste, venant se placer à ses côtés en maintenant un air grave, mais empreint de bienveillance. Tournant la tête dans sa direction elle ne se prive pas d'aborder l'ancienne main droite. « Je suis heureusement d'enfin pouvoir vous rencontrer. Ma défunte tante avait prévu de nous présenter, mais malheureusement le destin c'est bien joué de nous… Je suis Ocèliah Chavez, la nièce d'Athanasia. Ma chère Anastasia ne tarissait pas d'éloge quand elle parlait de vous. » Elle incline la tête en signe de respect en espérant que Céleste soit plus réceptive à s'entretenir avec elle, qu'elle ne semble l'être avec les autres invités.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

Anthelme & Les autres

Let Chaos Be Undone.

Halamshiral, cela faisait un petit moment que le chevalier n’était pas venu entre ses murs. Il avait plus l’habitude de s’y rendre lorsqu’il était tout fraichement sorti de l’Académie des Chevaliers pour y parader et faire le beau devant des épouses un peu trop délaissées. Cependant après la naissance de son fils, Anthelme fit de moins en moins d’apparition au Palais d’Hiver ou lors d’autres soirées organisées par la noblesse. Cette fois-ci il n’eut pas la chance de refuser l’invitation, Amaranthe l’ayant presque jeté à la porte du château de Lydes pour qu’il aille….Et pourquoi Ariel n’avait pas eu le même traitement ? Une question importante qu’il comptait bien poser plus tard. Donc voilà pourquoi il était ici à cet instant, tout seul au milieu d’une bande de vautours que le de Lydes ne pouvait pas supporter et pourtant il devrait bien faire semblant ce soir.

Le chevalier se rassurait en se répétant que si jamais il ne supportait vraiment d’être ici, il pouvait retourner chez lui rapidement, Lydes étant ‘proche’ d’Halamshiral. Enfin malgré tout cela il y avait une chose qui était bien, le vin était bon, au moins ce n’était pas du vinaigre comme chez certains nobles. Le breuvage était pour le moment son seul réconfort, il fallait juste éviter de vider le contenu de son verre sur la jupe hors de prix d’une jeune noble. Pendant un temps il resta un peu à l’écart, écoutant l’annonce des invités puis laissa trainer ses oreilles un peu partout, s’il pouvait entendre une ou deux petites rumeurs, ça pourrait être utile…Il n’était plus très au courant des derniers ragots dont raffolaient les nobles d’ici.

Anthelme s’arrêta un moment puis chercha du regard des têtes connues et surtout des gens qu’il appréciait, il souhaitait aussi garder un œil sur Céleste et Athanasia si possible…Il ne voulait pas discuter avec elles, au contraire il fallait mieux qu’il évite…Il n’avait plus du tout de respect pour la Chantrie, après tout c’était à cause d’elle que sa petite sœur avait dû quitter Lydes et si son petit frère avait disparu à son tour.

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Spoiler:

Let chaos be undone
Event intrigue

C'était la première fois qu'Ehgan entrait dans le Palais d'Hiver. Elle n'avait pas l'habitude tout ça. C'était dans ce genre de moments qu'elle regrettait sa promotion, elle n'était pas faite pour tout ça, elle était faite pour écumer les routes, tuer des engeances, s'entraîner, ça, oui, mais certainement pas pour être entourée de nobles dans un palais d'Orlaïs, épicentre du Grand Jeu. Mais une partie de son nouveau travail, c'était bien de remplacer le Garde-Commandant quand celui-ci ne pouvait pas se déplacer, ce qui était présentement le cas.

Elle n'était pas faite pour porter une armure d'apparat de la garde, comme elle le faisait maintenant, un truc trop inconfortable pour qu'elle puisse bouger aussi librement qu'elle l'aurait voulu, un truc dans lequel elle ne pouvait pas se battre. Elle soupirait déjà, alors qu'on annonçait son entrée dans le Palais. Elle soupira encore alors qu'elle essayait de se fondre dans la foule. Elle observait silencieusement, n'engageant la conversation avec personne. Elle observait la décadence de l'endroit, essayait de capter des regards sous les masques, elle qui n'en portait pas, essayait de reconnaître un regard peut-être familier. Elle se demandait si, parmi cette foule, se cachait le coupable du meurtre de la Divine. Elle se demandait si, parmi cette foule, il y avait Ocèliah, une de ses si rares amies. Elle observait, discrète dans un coin de la pièce, essayant de ne pas prendre part à ce foutu Grand Jeu orlésien, sans savoir qu'il avait commencé dès le moment où elle avait posé un pied dans le palais. Elle se rendait pourtant compte des regards qu'on lui lançait, la présence d'un Garde, c'était rare, la Garde des Ombre ne s'intéressait pas à la politique, elle ne l'avait jamais fait. Alors pourquoi avait-elle donc été envoyé ici ? Pour être honnête, elle-même se posait la question. Elle avait un intérêt personnel à en apprendre plus sur la mort de la Divine, elle qui l'admirait tant, mais sa présence en tant que Garde était encore un mystère, qu'elle n'avait pas osé questionner. On lui avait donné un ordre, et voilà pourquoi elle était ici.
Et pour l'instant, elle ne savait pas comment procéder, elle dont les capacités sociales étaient bien trop bas. Alors elle observait la foule, essayant de discerner quelque chose, de suspect, d'étrange ou qui attirait simplement son regard.

©crack in time

Spoiler:

Let chaos be undone

Intrigue

Hear no evil, speak no evil, and you won’t be invited to cocktail parties. ▬ Oscar Wilde

La soirée serait l'une des plus importantes de l'histoire d'Orlais - ou même du monde. Du moins, c'est ce qui se disait dans tous les salons d'Halamshiral depuis quelques semaines. La famille de Savrenne, bien sûr, avait fait partie des heureux élus à recevoir une invitation à cet événement historique... Et ils étaient bien là en force ce soir - le comte Alexandre, son épouse Flore, et même leurs deux enfants aînés. Pour l'occasions, ils avaient sortit le grand jeu point de vue vestimentaire - il aurait été dommage de perdre une si belle opportunité de bien s'habiller... Ainsi, la cantatrice portait une une robe noire et dorée avec un maque assorti, et bien sûr quelques bijoux : elle tenait à briller au sens propre comme figuré.

Pour Diane et Cyril, de respectivement 12 et 10 ans, aujourd'hui était leur première grande sortie à la Cour... Flore espérait que ce soit instructif, ou au moins assez intéressant pour les occuper toute la soirée. Elle-même était franchement excitée par l'idée de participer à cet événement : elle ne participait pas au grand jeu elle-même, mais elle voulait quand même garder un point de vue intelligent sur la politique, et à ce point de vue, cette soirée était l'endroit où être du moment. Quoi qui se dise, quoi qui se décide dans les prochaines heures, elle serait heureuse d'être là pour le voir.

Pour l'heure, cependant, ce qu'elle voyait surtout, c'était ses enfants en train de discuter entre eux.

"Regardez !", souffla le jeune garçon quelques minutes à peine après leur arrivée. "Cet homme, là, avec l'armure, il a un vrai nabari." "Un mabari", rectifia Diane - toujours à cheval sur le vocabulaire. "Ils viennent de Ferelden. Ils sont très connus, là-bas." "Je le sais, d'où ils viennent", affirma le garçon.

Flore secoua la tête. "Nabari ou mabari, il n'aurait pas du l'emmener à la Cour", commenta-t-elle, désapprobatrice. "Je veux bien que les fereldiens aient d'autres coutumes, mais tout de même... Il y a endroit pour tout." Alexandre intervint à son tour. "J'ignore si c'est coutumier, même à Ferelden." Il fit une pause, un sourire en coin. "Ceci étant dit, puisqu'il est là... Je peux toujours aller le voir de plus près, avec les enfants."

La comtesse le regarda. Voulait-il vraiment uniquement faire plaisir à son fils, ou avait il envie de voir la bête pour lui même ? Un peu des deux, sans doutes... "Très bien, si tu veux..." Elle n'allait certainement l'en empêcher. Ce n'était pas comme si elle avait besoin d'être à ses côtés à chaque instant pour passer une bonne soirée. "Mais veille à ce qu'ils ne le touchent pas ! Il pourrait mordre." L'homme la rassura et ils échangèrent un bref baiser. Et puis il la laissa, suivi par les deux enfants.

-"Je veux aller le caresser."
-"Il va te mordre la main."
-"Qu'est-ce que tu en sais ?"
-"Si j'étais un mabari, je te mordrais la main."
-"Diane, Cyril, un peu de tenue... Nous sommes à la Cour, pas au marché des chiffoniers."

Elle sourit. Bon courage à lui ! Quand ils commençaient à se chamailler comme ça, ça pouvait durer des heures.

Elle jeta un coup d’œil autour d'elle, à la recherche de quelqu'un avec qui discuter... et ne tarda pas à remarquer quelqu'un qu'elle connaissait et qui se trouvait aussi seul, un chevalier de la famille de Lydes. Oh, elle et Anthelme n'étaient pas de grands amis, mais ils se connaissaient assez pour s'être déjà croisés plusieurs fois à la Cour... Et elle avait entendu parler des difficultés que sa famille avait traversé ces derniers temps - elle avait envie de lui communiquer son soutient.

Elle s'approcha donc, attrapant un verre de vin rouge sur un plateau au passage.

-"Ser de Lydes ! Ca fait bien trop longtemps. On ne vous voit presque plus !" Elle souriait, tout naturellement. Avait-il envie de compagnie ? Elle ne savait pas trop, l'important, c'est qu'elle en avait envie, elle... "Belle fête, n'est-ce pas ? Votre fils n'est pas avec vous ?" Quel âge devait avoir cet enfant, à présent ? Plus jeune que Cyril, en tout cas...

▬ Gasmask

Spoiler:

Let chaos be undone

Intervention du MJ

La soirée vient de commencer, et déjà de petits groupes se forment - avec qui ferez-vous la conversation ? Vous êtes libres de lire tout le texte suivant ou uniquement les passages qui vous concernent, mais dans tous les cas, gardez en tête ce que votre personnage sait ou ne sait pas !

Cléo
@Cléo DuRellion, tu as réussis à fausser compagnie à ton cher mari sans trop de difficultés, et dans la foule, c'est sur la Princesse Ambre Valmont que ton attention s'est rapidement posée. Tu n'es d'ailleurs pas la seule : la jeune femme est l'une des personnes remarquables de la soirée, et bien des nobles d'Orlais semblent avoir décidé de profiter de l'occasion pour se faire bien voir de sa famille. Les salutations pleuvent sur elle... ce qui, comme tu as pu l'observer, ne semble pas la mettre particulièrement à l'aise. Tu as pourtant eu la chance de l'accoster à un moment plus tranquille.

Elle t'a accueillie avec un salut poli et une élégante révérence - manifestement malgré son apparente timidité, elle garde l'éducation propre à une noble dame orlésienne. Peut-être est-ce aussi un soulagement pour elle de voir quelqu'un de plus jeune venir discuter.

-"Madame la Marquise. Enchanté de faire votre connaissance."

Sa voix est douce, légèrement étouffée par le masque blanc qui recouvre son visage. Difficile de sonder ce qu'elle pense réellement derrière celui-ci... Seuls ses yeux sont véritablement visibles, deux yeux bleus magnifiques qui semblent malgré tout bien jeunes... Après tout, Ambre a à peine 16 ans. Peut-être est-ce cela qui l'intimide, dans cette salle remplie d'inconnus de tous bords peu susceptibles de pardonner ses éventuelles erreurs de jeunesse ? Il se murmure aussi, dans les milieux riches d'Orlais, qu'elle souffre de l'éducation plutôt stricte de sa mère. Peut-être cela joue-t-il aussi... Mais ce ne sont que des suppositions, et pour l'heure, la Princesse s'enquiert, poliment :

-"J'espère que vous appréciez Halamshiral... Avez-vous déjà visité le Palais d'Hiver ?"

Cléo:

Lance & Eliott
@Lance Rutherford, te voilà au cœur d'un environnement qu'on pourrait qualifier de néfaste pour toi. La cour orlésienne n'est pas faite pour tout le monde, et si tu as l'impression de ne pas y avoir ta place, la plupart des nobles ici présents doivent être du même avis... Tu peux voir quelques regards se tourner vers toi, principalement venant de gens masqués et richement vêtus secouant la tête avec désapprobation en voyant ton chien Aska te suivre au pas. Un mabari au Palais Impérial ? On aura tout vu.

Tu parviens cependant à prendre sur toi, et, sans engager de conversation avec qui que ce soit, tu jette un regard aux alentours. La fête vient de commencer, mais la salle de Bal est déjà bien remplie : manifestement, peu de gens ont rejeté l'invitation. Tu remarques entre autres un certain nombre de tes confrères aux alentours, des templier de Ferelden, d'Orlais ou d'ailleurs envoyés comme toi pour représenter votre ordre. Tu en connais beaucoup personnellement, peut-être devrais-tu aller leur parler ?

Mais ton regard est vite attiré par un autre templier, qui, lui, préfère rester dans son coin. En le voyant, tu ne peux t’empêcher de lui trouver quelque chose d'étrange... Dans son attitude, peut-être. Il tremble légèrement, il semble transpirer et évite le regard des autres. Un cas très sérieux d'anxiété sociale ? Tu es en tout cas incapable de mettre un nom sur son visage : sans son armure, sans doute n'aurais-tu même pas remarqué son appartenance à ton Ordre.. Certes, ce n'est pas exceptionnel - tu ne peux pas prétendre connaître tous les templiers de Thédas - mais entre ça et son comportement, il y a de quoi être un peu curieux.

Avant que tu n'aie pu faire quoi que ce soit, une voix familière parvient à tes oreilles. C'est @Eliott Ronceret, ton amant occasionnel et barde notoire, qui vient de faire son arrivée - attirant l'attention de quelques nobles au passage. Malgré son masque, tu le reconnais sans peine... Mais ça ne l’empêche pas pas de t'aborder en espérant te flouer. Le temps de relever la tête, le templier inconnu est déjà en train de s'éloigner.

Un petit attroupement de deux ou trois personnes se forme autour de vous deux, dont une noble dame qui glousse à ton commentaire, Eliott, et lance une réplique à son tour. "Oh, Hermine ! Ferelden est peut-être maussade, mais il y a des choses à apprécier dans ce charme rustique !" En tant que barde, tu la reconnais directement : tout le monde à Orlais la connait... C'est la comtesse Bérénice Doucy - veuve joyeuse, commère notoire, et selon les rumeurs, à nouveau célibataire. Elle a une réputation pour particulièrement aimer les hommes venus de l'étranger - autant dire que cette fête doit être le paradis, pour elle.

-"Vous aimez la fête, Ser Lancelot ?"

Lance:

Eliott:

Hereward
@Hereward Theirin, ça fait longtemps que tes pieds n'ont pas foulé ce lieu historique au cœur d'Orlais. En arrivant au Palais d'Hiver, tes intentions étaient en tout cas claires : parler à l'Impératrice, Aurore Valmont. Dès la fin de son discours, tu t'es donc dirigé dans sa direction, bien décidé à ne plus faire tarder cette rencontre. Bien sûr, quelques gardes t'ont bien vite accosté. Tes paroles n'ont cependant pas tarder à dissiper leurs doutes. Bien sûr, qu'un homme tel que toi a le droit de s'entretenir avec leur Impératrice ! Sans faire d'histoires, ils t'ont laissé passer.

C'est sur un balcon donnant sur un jardin inoccupé par les fêtards que tu as trouvé Aurore, semblant plongée dans la contemplation du décor, en silence. Elle s'est retournée en t'entendant arriver, peut-être avec une certaine surprise... Sans doute ne s'attendait-elle pas à te voir arriver sitôt. Tout de même, probablement savait-elle qu'elle devrait discuter avec toi avant la fin de la soirée... Vous deux êtes, d'une certaine façon, les deux personnes les plus influentes de cette fête.

-"Sire Theirin. Quelle bonne surprise... Je ne pensais pas vous voir si vite."

A la voir comme ça, on pourrait réellement la croire ravie de te rencontrer... Elle te sourit même, sa bouche bien visible sous son masque brillant. Elle a l'air bien décidée à te servir les habituelles politesses orlésiennes avant de rentrer dans le vif du sujet, cependant.

-"C'est une joie de vous revoir enfin au Palais Impérial. J'espère que vous avez fait bon voyage..."

Hereward:

Ocèliah
@Ocèliah Chavez, te voilà au sein d'un milieu qu'une Sœur de ton statut ne portant pas ton nom de famille aurait probablement eu bien du mal à atteindre. Et pourtant, tu es bel et bien là... Tu as réussi sans trop de problème à aborder l'ancienne Main Droite de la Divine, Céleste, qui, comme tu l'as remarqué, ce fait plutôt discrète, ce soir. En se tournant vers toi, elle n'a pourtant pas semblé spécialement surprise de te voir : de toute évidence, elle sait qui tu es et elle était au courant de ton invitation. Mais peut-être connait-elle tout le monde sur la liste d'invités... Ne serait-ce que de réputation.

-"Mademoiselle Chavez. Ma sœur. C'est un honneur de vous rencontrer." Son visage se fait plus triste quand tu mentionne ta défunte tate. Une main sur le cœur, elle continue : "Anastasia... Je suis désolée. La disparition de notre Divine a été un coup dur pour toute la Chantrie, mais je ne puis imaginer à quel choc ça a du être pour votre famille. Mes condoléances."

Elle semble sincère, légitimement touchée par le décès de cette femme au service duquel elle a travaillé durant des mois. Mais quand elle relève les yeux, c'est pour te scruter, d'un regard qui n'est ni agressif ni ouvertement méfiant, mais qui te donne tout de même l'impression inexplicable qu'elle juge de quelque chose en toi. Quelque chose en elle semble indiquer que cette place, en retrait, est exactement l'endroit où elle souhaite être.

-"Avez-vous déjà eu l'occasion de discuter avec votre tante ?"

Océliah:

Anthelme & Flore
@Anthelme de Lydes, bon gré mal gré, tu es bel et bien arrivé à te sortir de chez toi pour participer à cette grande fête à Halamshiral. Ta grand-mère serait fière ! En parcourant la salle de bal, tu as probablement reconnu l'un ou l'autre noble, mais pour l'instant, tu ne souhaites parler avec personne.

C'est donc avec un verre de vin pour seule compagnie que tu restes, laissant trainer tes oreilles dans l'espoir de tirer un ragot ou l'autre de la foule. Tu cherches les deux anciennes Mains de la Divine du regard : tu trouves sans peine Céleste, en train de discuter avec une jeune femme rousse appartenant manifestement à la Chantrie... Athanasia, elle, est plus difficile à dénicher : tu finis par la trouver, installée en retrait dans une alcove, observant la foule avec un regard confiant.

Tu t'apprêtes à t'éloigner quand un autre détail attire ton attention. La jeune elfe blonde qui vient de te servir à boire s'est arrêtée aux côtés d'un de ses collègues... et tu peux les observer discuter à voix basse avec l'air conspirateur des gens qui ont des secrets à cacher. En tendant un peu l'oreille, tu peux entendre une partie de leur conversation... "...ça se passe ? Avec, tu sais quoi..."

-"Shh !", interrompt l'autre, un elfe à la peau mate et aux cheveux sombres qui semble un peu plus âgé. "Tu veux qu'on nous entende ?" Il regarde autour de lui, son regard passant sur toi sans vraiment te remarquer. Puis, il se retourne vers la jeune femme. "Elle a déjà quitté la ville. Arrête de t'occuper de ça. Retourne plutôt offrir leur vin à ces shems... File !"

Voilà qui semble un peu étrange. Ces elfes, tout de même... Toujours à murmurer entre eux et à faire des cachotteries... Faudrait-il tenter d'en savoir plus ? Avant d'avoir pu y songer, tu es interrompu par l'arrivée de @Flore de Savrenne, qui débarque avec, elle aussi, avec un verre de vin à la main. Elle engage la conversation sans avoir conscience d'interrompre quoi que ce soit.

Anthelme:

Flore:

Ehgan
@Ehgan Hawke, tu fais partie des gens qui ne sont pas du tout heureux d'être là. La fête a bel et bien commencé, mais tu as du mal à entrer dans l'ambiance... Néanmoins, si tu es là, c'est pour une bonne raison : tu fais ton devoir de Gardes, même si peut-être préférerais tu être confrontée à une armée d'engeances plutôt qu'à tous ces gens. Pour l'heure, en tout cas, tu restes jusque dans un coin en espérant ne pas attirer l'attention.

Et à Orlais, parfois, "un coin où on attire pas l'attention" est exactement l'endroit où il faut être. Tu as ainsi tout le temps d'observer un homme étrange et manifestement préoccupé venir vers toi sans regarder devant lui. Tu ne penses pas l'avoir jamais vu avant. Il porte une armure d'apparat de l'Ordre des Templiers.

Il te bouscule, se tourne vers toi, et grimace. "Hum. Désolé." Il a l'air préoccupé, ou peut-être malade : il tremble, et tu peux voir quelques gouttes de sueur sur son front. En tout cas, il n'est pas particulièrement poli. Sans faire plus de manières, ni même te laisser le temps de répondre, il tourne les talons et s'éloigne d'un pas vif - peut-être un brin trop pressé ? Tu as le temps de le voir sortir de la salle et s'engouffrer dans un couloir - un chemin qui, tu l'as remarqué un peu plus tôt, donne vers l'un des jardins du palais. L'endroit est ouvert au public et tu pourrais certainement l'y suivre, si l'envie t'en prenait.

Ehgan:

Infos en plus

 Que de réussites pour l'instant ! Continuez comme ça et vous aurez découvert les secrets de tout le monde avant le dessert. Que faire à présent ? Papoter, enquêter, seul ou à plusieurs ? Les choix sont à vous...

 Encore une fois n'hésitez pas à tirer un D100 si vous voulez faire une action, ils ne sont pas obligatoires mais ils m'aident à déterminer ce que votre personnage remarque/ne remarque pas.

 Notons l'arrivée d'un nouveau PNJ ! Bérénice Doucy, Comtesse d'Orlais et veuve depuis un peu moins d'un an. Elle est connue à Orlais pour deux chose : sa tendance à flirter avec tout homme à l'air un tant soit peu exotique et sa connaissance quasi encyclopédique des rumeurs orlésiennes. Pour l'instant, elle est avec Lance et Eliott.

 N'oubliez pas qu'à partir de maintenant, vous disposerez tous d'une semaine maximum pour poster vos réponses quand votre tour du jeu viendra ! Pour rappel, l'ordre de réponses est :

1) Cléo DuRellion
2) Lance Rutherford
3) Eliott Ronceret
4) Hereward Theirin
5) Ocèliah Chavez
6) Anthelme de Lydes
7) Ehgan Hawke
8) Valentina Aurelius (absente au premier tour)
9) Flore de Savrenne

 Merci pour votre participation !! Coeur

Let chaos be undone

Cléo & Others

« The real loneliness is living among all these kind people who only ask one to pretend. »

Ce n'est pas tous les jours qu'une telle occasion se présente : converser avec la Princesse Valmont en personne. Néanmoins, pour être honnête, Cléo se fiche de son rang sur l'instant. Elle reste respectueuse de celui-ci mais ne l'a pas abordée dans l'optique de s'attirer des faveurs, contrairement aux harpies qui rôdent autour de la jeune adolescente pour la saluer. Pas besoin de chercher bien loin, ce sont probablement ces dernières qui doivent la mettre mal à l'aise. Peut-être sa présence les découragera de l'embêter plus ou permettra à Ambre de se concentrer sur autre chose. C'est une sensation étrange que Cléo ressent face à la demoiselle. Un instinct de protection, très certainement alimenté par cet air de déjà-vu si ce n'est son jeune âge. Quinze ou seize ans - elle n'est plus certaine et la pauvre est déjà plongée le nez dans cette cage à vipères. La Marquise ne peut que compatir silencieusement pour avoir vécu la même chose... Bien que leurs situations soient différentes sur bon nombre de points.

En tout cas, elle ne montre aucun signe d'hypocrisie avec son interlocutrice. Elle ne s'amuse pas non plus au Grand Jeu qui à ses yeux ne lui servirait à rien avec elle - sauf à la rendre plus mal à l'aise et qu'elle n'use que par nécessité, de toute manière. « Oui, je vous remercie. Je ne suis pas habituée à tant de... Grandeur. C'est la première fois que je viens ici. » Rétorque-elle non sans que ses prunelles se perdent un instant sur le décor. C'est beau, certes, et elle n'a jamais craché sur la patte Orlésienne. Simplement la crasse qui se cache derrière quand on gratte un peu le vernis - au sens figuré.

Ces banalités, même si Cléo n'en veut absolument pas à la Princesse, l'usent pourtant vite. Le protocole, toujours le protocole, la bonne tenue typique d'Orlaïs, alors qu'aller droit au but est tellement plus simple. « Est-ce que tout se passe bien pour vous, ce soir ? J'ai remarqué que vous étiez beaucoup sollicitée, même de loin... Je sais qu'à votre âge, ce genre de soirée doit être éprouvante. Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner prendre l'air. » Peut-être la Marquise s'avance-elle trop, et trop vite. Il faut dire qu'elle s'adresse à Ambre différemment qu'à une autre noble qui séjournerait ici. A ce sujet, elle n'observe pas réellement les alentours - plutôt cette dernière et ne remarque pas même le géant Fereldien qui se trouve plus loin. Sinon, sans nul doute que ses priorités seraient un tantinet revues... Ou se bousculeraient désagréablement.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

LET CHAOS BE UNDONE

Orlesian Court & Guests

« Urgh, somebody save me from this orlesian nonsense or I swear before the Maker I'm gonna punch someone right in the face »

Cet endroit est un nid de vipères. Le genre où il est impossible de savoir quel serpent est une inoffensive petite couleuvre, ou lequel est un crotale mortel. Ce sont ces menaces insidieuses et hypocrites qui révulsent Lance au plus haut point, tout comme la plupart des fereldiens. Ceux-ci ne sont guère connus pour leur faculté à gérer diplomatiquement les conflits, c'est peu de le dire. Mais au moins, on sait à quoi s'en tenir !

Et à propos de savoir à quoi s'en tenir... Un Barde à la silhouette et aux bouclettes sombres étonnamment familier malgré le masque qui couvre son visage s'approche du Commandant, qui hausse un sourcil perplexe. Non... ? Ah si. Et en plus Eliott a l'aplomb de penser qu'il ne le reconnaîtrait pas. Lance échange un regard entendu avec Aska, qui se contente de pousser un profond soupir. Le mabari a décidé de laisser son maître gérer ça tout seul. C'est lui qui sait parler après tou, non ?

Alors qu'il s'apprêtait à prendre la parole à son tour, le Rutherford se fait couper l'herbe sous le pied par une noble orlésienne qui s'incruste sans la moindre gêne dans la conversation, le tout en usant de son véritable prénom qu'il a en horreur. Ce crieur orlésien allait finir la soirée la tête dans une fontaine. Génial, manquait plus que ça, tiens... râle-t-il en son for-intérieur en se retenant de lever les yeux au ciel du mieux qu'il peut.
Au loin, le Templier décidément bien suspect que Lance avait repéré peu avant l'arrivée d'Eliott commence à s'éloigner. Bientôt il sera hors de portée, ou pire encore, disparaîtra dans la foule. Hors de question.

- J'ai bien peur d'être incapable de profiter de ce genre de fête, madame. Oh et Ferelden n'a rien de maussade, "Hermine". Notez que je vous aurais plutôt appelé "Moineau", pour ma part. Le fereldien met l'emphase sur ces deux mots en adressant un regard particulièrement appuyé au jeune Barde, puis s'esquive avec un : Si vous voulez bien m'excuser, j'aimerais aller présenter mes respects au souverain Theirin.

Une excuse, rien de plus, puisque s'il tente de rejoindre l'autre bout de la salle sans percuter personne à présent, son mâtin fidèlement sur les talons, ce n'est pas pour saluer son roi. Tout ce qu'il espère, c'est qu'il pourra attraper cet autre Templier beaucoup trop nerveux pour que ce soit honnête.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

♔ Intrigue

Let chaos be undone

Au regard que Lance échange avec son mabari, Eliott devine qu’il a été démasqué. D’un autre côté, sa tentative était maladroite : le Templier le connaissait plutôt bien (c’était le cas de dire) et autant sa tentative s’était de toute évidence soldé par un échec, autant il était ravi de voir que son amant l’avait reconnu. Cependant, une Dame que le barde connaissait bien avant le Féreldien ; Bérénice Doucy. Difficile de ne pas la connaître – ou la reconnaître – il la salua d’un sourire en se courbant légèrement. Il connait la réputation de cette chère Bérénice et, si elle trouve le Chevalier Commandant aussi agréable que lui, il allait avoir droit à un échange particulièrement embarrassant – de son point de vue.

Malheureusement (ou heureusement), Lance trouve cependant rapidement une excuse pour leur échapper. Eliott n’a pas dit son dernier mot, et s’il est à présent certain que Lance l’a bel et bien reconnu (il n’est le Moineau de personne, si ce n’est du guerrier), il ne compte pas le laisser s’échapper aussi facilement. Pas pour toute la soirée, du moins ; discrètement, il attrape le sifflet qui lui sert à appeler Elio et effleure la main de son amant pour le lui donner. Promesse discrète qu’il allait garder un œil sur lui et, surtout, qu’il reviendrait plus tard récupérer le précieux instrument. Sciemment, il suit Lance des yeux pendant quelques instants, avant de d’annoncer à la Dame avec un petit air fier ; « Eh bien, ma Chère, je pense que je pourrais vous dire d’ici quelques jours si Ferelden n’est en effet pas maussade. »

Il lui adresse un léger clin d’œil, avant de changer de sujet. Aussi habilement qu’il le peut, se remettant enfin à l’exercice, il détourne la conversation sur elle et, plus largement, sur Orlaïs et le Grand Jeu, espérant glaner quelques informations. Si la grande majorité de son attention est portée sur Bérénice et les autres nobles qui les entourent à présent, son regard s’échappe à travers la salle à la recherche de silhouette bien connue – et surtout d’une, qui vient de lui échapper.

HRP.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Spoiler:

Let Chaos be undone

Les gardes laissait aisément passé le roi de Ferelden, Hereward se sentait confiant pour la suite des événements. C'est lorsqu'il fut à porté de l'impératrice et que cette dernière trahis un soupson de surprise qu'il savait qu'il avait bien fait de ne pas attendre pour venir la rencontrer. Si elle ne s'attendait pas à le voir si tôt, elle aurait moins de temps pour réfléchir à la meilleur façon d'effacer derrières de belles paroles son absence sur la scène politique mondiale.

- « Votre majesté. Je ne tenais pas à retarder nos affaires et quel moment plus propices que ce début de bal lorsque les esprits ne sont pas encore embrumées par l'heure ou la boisson. »

Le Fereldien ne se faisait pas d'illusion, tout dialogue politique avec un Orlésien commençait comme toujours par les banalités. Là ou selon la situation à Ferelden on se permettait d'échapper aux politesses pour s'insulter le plus rapidement possible, ici dans l'empire tout était bien différent, il fallait maintenir des apparences et repartir avec l'idée que nous étions fort, brillant et que chaqu'un des nobles chient des paillettes. Même en tant que Roi il n'y couperait pas, l'impératrice était une grande joueuse du noble jeu, alors autant mettre de côté les habitudes.

Hereward allait se plier à l'exercice dont l'impératrice connaissait les ficelles, il était désavantagés sur ce point, en cas de coup dure il pourrait toujours revenir à sa méthode plus rustique.

- « Le voyage s'est déroulé à merveilles. Avec la Garde des Ombres désormais en place dans les Dorsales nous n'avons eu aucun problème à rejoindre votre réception. Et je constate qu'Halamshiral ne semble pas subir le ravage du temps. Comme votre prestance. »

Il était certes venu la gronder et la rappeler à l'ordre, mais elle restait tout de même une belle femme, la flatter n'avait rien d'un supplice bien au contraire.

- « Orlaïs se porte-t-elle bien ? »

Hereward se doutait déjà de la réponse, mais il voulait la pousser à passer au vif du sujet, hors de question de passer la nuit à déblatérer des politesses.

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