③ un port divin où vogue notre espoir. ☾ marianis // terminé
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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un port divin où vogue notre espoir.
─ nous marchons tous vers le même héritage ─
Ce soir, c'était une nouvelle fois la fête. Les nobles s'amusaient, exposaient leur richesse à la vue de tout le monde. On voulait montrer aux autres que l'on était le plus influent, le plus puissant, la famille avec laquelle il fallait absolument s'allier. Moi, j'étais normalement présent pour bouleverser les choses. Je devais démontrer mes talents d'artistes, comme mes talents d'assassin et de voleur. Normalement. Mais ce soir, c'était exceptionnel. Personne ne m'avait donné une quelconque mission, on avait simplement pensé à m'inviter histoire à ce que je sois à la portée de quiconque qui aurait besoin d'un quelconque service. Un noble qui déciderait de participer au Grand Jeu. Ou alors, tout simplement pour montrer qu'aucune majesté n'était à l'abris du détrônement. Dans tout les cas, je ne faisais rien, divertissant simplement les invités qui voulaient bien m'écouter, charmés, pour la plupart, par mes talents certains en chant, en conte ou même en danse. Je n'étais que l'ombre de la foule. Un homme de plus dont on ne cherchait aucunement à connaître puisque je ne venais aucunement d'une lignée au sang bleu. Moi, cela ne me gênait pas. Il fallait dire que j'étais surtout actuellement torturé par des pensées qui s'étaient installées dans mon esprit depuis un bon bout de temps déjà. Des idées de fuite pour la plupart. Oui, j'avais imaginé tout abandonner pour me sauver loin d'ici. Je craignais le fait d'être traqué par des templiers. Que l'on m'enferme dans cette tour pour ne plus avoir l'occasion de pouvoir admirer le ciel. Être contraint par un entraînement encadré et forcé. Faire parti d'un cercle sans qu'on ne l'ait demandé. Une triste existence pour un homme de ma condition, moi qui avait toujours rêvé de faire plein de choses avant de prendre ma retraite. En effet, je m'étais rendu compte que même si j'avais toujours apprécié ma vie ici, à Orlaïs, j'avais également des buts personnels que je voulais accomplir. Je voulais avoir des connaissances sur ma culture elfique par exemple. Je voulais également parcourir le monde et espérer découvrir des choses que jamais je n'avais eu l'occasion d'admirer auparavant. Et même sans avoir toutes ses raisons louables, pour rien au monde j'étais prêt à accepter un enfermement injuste aussi facilement. Je voulais me battre et prouver à tout le monde qu'ils n'avaient pas le droit d'ainsi condamner la magie. Que cela ne servirait qu'à dégrader plus encore la situation initiale. Que cela pousserait certains mages à se tourner d'avantage vers les enchantements condamnables comme la magie du sang. Bref. J'étais quelque peu ailleurs.
Et mes plus fidèles clients savaient très certainement pourquoi. Mais ils n'osaient pas révéler ma petite particularité à qui que ce soit. Comme s'ils avaient encore besoin de moi. Une bonne chose, songeais-je. Pourtant, je devais malgré tout faire le maximum pour garder la tête froide. Bien que mon expression ne soit cachée par mon maquillage, mes bijoux, mon masque et même mon costume qui emprisonnait ma tête sous forme de petite cage. Mais certaines personnes étaient douées pour comprendre lorsque quelqu'un allait bien ou non. Notamment mes compagnons bardes qui pourraient à tout moment me donner un coup de poignard dans le dos. Je tente donc de balayer mes douloureuses pensées en allant me servir en boisson, me servant une coupe de cet ambre liquide qui ravive mes papilles et qui enflamme ma gorge. Et puis, je décide d'en prendre une deuxième, puis une troisième, comme si l'alcool suffirait à me faire oublier ces cauchemars éveillés ou à m'endormir. Hélas, au bout d'un moment, je comprends que l’enivrement a eu raison de moi. Je titube, ayant du mal à tenir debout. Je file donc m'asseoir à une table où je ne bouge plus, cherchant à me tenir droit et faisant que guère attention aux personnalités alentours. Il ne fallait pas que je perde de ma prestance. Que l'on croit encore en moi et en mes qualités de barde. Il suffirait sans doute d'un rien pour que plus personne ne veut de moi, que je perde en argent, contraint de rejoindre les bascloîtres pour ne plus jamais ressortir. Déchu à cause d'une faute toute bête. Bien que je n'arrive aucunement à tenir ainsi immobile sur ma chaise, je tente de rester ainsi droit, cherchant à laisser ainsi croire que si je ne tiens pas le coup, c'est avant tout à cause de la fatigue. Car j'ai encore un peu de lucidité. Que je remarque finalement la présence d'une demoiselle à mes côtés au physique particulier. Néanmoins, ce n'est pas la première chose qui me frappe le plus à première vue, non. C'est simplement parce que je suis incapable de mettre un nom sur son visage. Pourtant, les nobles, ça me connait. Si eux, ils ne me connaissaient pas tous, moi c'était le cas. Je décide donc d'engager la conversation. Histoire de faire connaissance. ≪ - Bonsoir. ≫ fis-je alors tout doucement.
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Je l'aborde, sans même me poser une seule interrogation à son égard quant à sa présence qui pourrait être étrangère. Qui sait, peut-être une barde elle-même invitée pour jouer de la comédie et calmer quelque peu les nobles divertis ? Mais peut-être l'aurais-je reconnu parmi mes nombreux collègues. De part sa stature de marbre et de ses traits ivoires ; une allure si peu traditionnelle. Néanmoins, je ne m'en inquiète également pas pour autant. Qui sait. Peut-être que je me trompais sur toute la ligne. Qu'elle était du genre de ces personnes qui évitent les réceptions du mieux qu'ils le peuvent jusqu'à ce que cela soit inévitable. Après tout, tous n'étaient pas passionnés par ce genre d'événements, surtout lorsque l'on savait très clairement que ces individus ne cherchaient aucunement à se dérider très clairement et que même dans le plus pur des divertissements, il était encore question de politique. Moi-même qui, tout petit, espérait pouvoir profiter de la richesse des bals et des diverses récréations qu'organisent les majestés, je me suis finalement bien vite rendu compte que je devais avant tout me concentrer bien plus sur mes quêtes que sur les biens faits des réjouissances en eux-mêmes. Et puis, finalement, j'avais pris du plaisir à cette situation de sournoiserie alors que je me rendais finalement compte que l'on pouvait parfaitement être en mesure de manipuler son prochain de la même manière que l'on manierait un pantin. Même ce soir alors que je ne faisais pourtant strictement rien. J'inspirais un peu la crainte pour quelques majestés, alors que je me trouvais moi-même dans la détresse. Néanmoins, je remarquais que ce n'était aucunement le cas de la demoiselle à mes côtés qui semblaient même s'amuser de ma position. ≪ - Bonsoir, mon cher. Vous semblez avoir légèrement abusé des bonnes choses. ≫. Elle se met à rire et je rougirais presque de honte si j'avais seulement conscience de l'image que je pouvais exhiber en ce moment même. Mais non, je n'en cache finalement soudainement pas, me laissant également bercer à l'amusement en souriant très franchement, comme si finalement je pourrais avoir confiance face à la personnalité innocente qui semblait dégager de ce personnage. ≪ - En effet, je l'avoue ! ≫ fis-je alors comme si je me rendais sur le champs. C'est alors qu'elle continua sur sa lancée. M'expliqua qu'elle m'avait aperçu, il y a quelques minutes plus tôt en train de faire part quelques histoires à certains invités, ici, présents dans la pièce. Ce que je finis par répondre à mon tour, gardant mon sourire. ≪ - À vrai dire, tout dépend de ce que vous voulez entendre. Par exemple, je pourrais très certainement vous compter les rumeurs concernant l'adultère de cet homme-là... ≫ fis-je alors dans un premier temps en désignant l'un des invités, préoccupé avec ces petites affaires avant de me détourner pour porter mon attention sur l'une des dames de la soirée. ≪ - ...Ou alors, vous dire comment la montée de cette femme dans la notoriété Orlésienne est constamment mise en échec, aussi. ≫ avais-je rajouté comme pour démontrer à quel point je savais beaucoup de choses sur beaucoup de monde. Mais si cela était des ragots croustillants pour la plupart des nobles invités, je ne savais pas si cela pouvait réellement intéresser mon interlocutrice dont j'ignorais tout, jusqu'à son patronyme. ≪ - Et vous ? Auriez-vous d'autres histoires à me raconter ? ≫ Car je devais bien l'affirmer, malgré tout, j'aimais céder des informations lorsque je savais à qui j'avais exactement à faire.
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≪ - Moi qui vous pensait ménestrel, voilà des histoires qui n’ont que peu en commun avec les légendes et récits anciens qu’ils aiment tant déclamer. ≫. J'affiche un petit sourire qui s'agrandit au fil des secondes. Il est vrai que cela ne compte guère les histoires concernant les héros d'autrefois, qui sauvèrent le monde plus d'une fois. Mais à dire vrai, je ne m'attendais certainement pas à rencontrer des personnes ici, ce soir, à écouter ce genre d'histoire. Non. Ou alors c'est qu'ils avaient du temps à perdre. Qu'ils n'avaient guère besoin d'avantages d'informations pour abattre son prochain. Qu'ils se trouvaient au-dessus de tout le monde. Et je ne vois qu'une seule personne qui le soit réellement... Ou en tout cas seulement à Orlaïs. Pour les autres contrées, je ne saurais le dire réellement. Tout cela pour dire que seuls les intrigues politiques intéressaient avant tout les personnes hauts placées. Même un rien. Un simple scandale qui ferait tomber quelqu'un de concerné. Aussi, je m'exclame. ≪ - Bien sûr, je pourrais très certainement vous parler de quelques légendes. Mais si elles sont si légendaires, c'est que tout le monde les connait, non ? En tout cas, je ne relatais la vie d'aucun homme illustre depuis tout à l'heure... Seulement le quotidien de quelques invités. ≫. Peut-être que cela devait finalement la décevoir, venant de ma part. Mais nous allons pas nous cacher ; au moins, cela donnait un bon aperçu de la populace grouillant en ces lieux festifs ; toujours prêt à écouter les dernières nouvelles croustillantes et peu reluisantes sur son voisin. Je dois dire que si cela pouvait être ennuyant pour certains, cela avait surtout tendance à me divertir pour ma part. Bien souvent, les secrets que les nobles cherchaient à préserver ne sont pratiquement rien. Des faits qui pourraient être mal perçus au sein de la cour mais qui seraient assez banal au cœur de la plèbe. Et cela les rendait particulièrement pitoyable. Finalement, la jeune demoiselle finit par reprendre de nouveau la parole, proposant alors de faire part de sa vie, mais sous la forme d'un jeu. ≪ - Que diriez-vous que je vous partage la mienne ? Mais pas ainsi, ce serait trop simple. Ennuyeux, tout comme cette soirée. Mettons-y le goût du jeu, voulez-vous ? [...] Deviner qui je suis. Des éléments de ma personne, de mon vécu. Je veux vos suppositions. Et si elles sont justes, je vous raconterai un fragment de mon histoire. Mais si vous vous tromper, c’est vous qui devrez me raconter une histoire, celle que vous souhaitez. ≫. Je souris, bien trop emballé par son idée pour pouvoir la refuser. Cela allait être un divertissement au cœur même du divertissement noble qu'est le Grand Jeu. Je ne saurais dire si j'allais m'en sortir aussi aisément, surtout avec tout cet alcool dans le sang, mais j'avais de l'espoir. Je suis un barde après tout. C'est moi qui jouais habituellement du mensonge et qui savais comment s'y prendre avec les autres personnes. Hélas,je dois dire que cela était différent avec la jeune demoiselle en face de moi. Particulièrement intrigante, je ne saurais mettre un quelconque nom sur sa figure. ≪ - Avec plaisir ! Faisons comme ça, dans ce cas ! ≫ fis-je néanmoins, en gardant mon sourire exalté. Je me suis alors mis à l'observer longuement, espérant dévoiler une certaine information. Finalement, je pris la décision de me contenter d'une chose qui me paraissait presque évidente. ≪ - Vous n'êtes pas comme tout ces nobles Orlésiens. Vous n'êtes pas d'ici. ≫. Une chose qui j'avais pu deviner en tant que barde. À force de fréquenter les réceptions d'ici, on finissait par reconnaître les aristocrates comme de familières connaissances. Presque comme des proches, des amis.
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≪ - Je vous le concède. Ne sont-ils pas tous identiques d’ailleurs ? Les masques ne peuvent dissimuler cela, ils ne sont là que pour cacher leurs vices et leur laideur. ≫. Je ne peux m'empêcher d'être de son côté. Je passais mes soirées à vivre tout près d'eux sans jamais réellement pouvoir profiter des mêmes privilèges qu'ils pouvaient bénéficier. Si j'avais su me faire des amis au sein de quelques familles, pour la plupart, je ne voyais qu'en eux que de vils créatures n'existant que par désir de domination sur leurs semblables. Parce que, pour la plupart, ils ne voyaient qu'en moi une sorte d'outil aidant pour que leur plan soit exécuté sans aucune faute... Et c'était tout. Mais je dois dire que cela ne me gênais pas d'être ainsi utilisé. Au moins, j'avais le pouvoir d’éliminer des têtes couronnées. Un début avant de pouvoir atteindre le reste de la sphère qui, tôt ou tard, finiront par être la cible de quelques autres adversaires. Cependant, on ne pouvait pas dire que je n'étais pas également un mauvais Orlésien, portant le masque lorsque je pouvais le faire et m'habillant de beaux habits pour paraître élégant et démontrer ma position à ceux qui voulaient bien l'admettre. ≪ - Ahah ! J'avoue qu'ils me font un peu de peine, de temps à autres... Mais je suppose que rien ni personne ne pourrait changer ce qu'ils sont. ≫. Et ce n'est sûrement pas moi qui allait s'en occuper. Car s'il n'y avait plus le Grand Jeu, il n'y aurait plus de barde et je pourrais dire adieu à ma situation aisée. Mais je ne m'attarde pas plus dessus puisque la demoiselle finit alors par me dévoiler une histoire comme elle avait promis de le faire si j'arrivais à découvrir l'une de ses réalités. Néanmoins, il me faut un effort considérable pour saisir ce qu'elle dit. Je dirais même que je ne saisis rien du tout mais je ne fais pourtant rien afin de lui demander plus amples explications. Certainement à cause de l'alcool, encore une fois. Je le rends également coupable de ma non faculté à concevoir ses dires, bien que pour une fois, la boisson n'est pas vraiment le seul responsable dans cette histoire... C'est alors que la jeune demoiselle enchaîne et propose à ce que j'agisse de la même manière qu'elle, racontant une histoire lorsque son interlocuteur devine un trait nous caractérisant. Bien sûr, elle devine aisément le fait que je ne sois pas un noble, mais je ne suis malheureusement pas aussi efficace en devinette par rapport à elle. ≪ - Vous avez vu juste ! Je suis issu des bascloîtres de Val Royeaux et j'étais promis à un avenir incertain jusqu'à ce qu'un homme ne me tire d'affaire durant mon enfance. Aujourd'hui, je lui dois certainement tout. ≫ fis-je alors. Puis j'enchaînais à nouveau, pointant une nouvelle fois, les évidences. ≪ - Si vous n'êtes pas une noble, c'est que vous êtes très certainement en mission, non ? ≫. Néanmoins, sans trop m'avancer réellement.
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≪ - Qui vous dit que je ne suis pas une noble ? Est-ce la teneur de mes propos ? Leur sévérité ? Qu’importe sa situation, rien n’empêche d’avoir l’esprit éclairé. Et ne commettez pas l’erreur de me confondre avec ces vulgaires cochards, ou je pourrais en prendre ombrage. ≫. Alors que je m'apprêtais à me resservir en boisson, je me stoppe dans mon geste et fronce les sourcils. En effet, cela me paru élémentaire. Le peuple n'aime que le peuple et les nobles n'aiment que les nobles. Quoique. Plus ils sont puissants et moins ils essayent de se mélanger. Mais avec les autres possédant le sang bleu. Bien trop souvent par paranoïa, craignant qu'un poignard ne soit planter dans son dos. Et puis, à vrai dire, cela ne serait pas la première fois que j'entendrais une invité parler en mal des autres. Ils possèdent tous une langue de vipère et n'hésitent pas à cracher de leur venin à la moindre occasion. Il fallait se méfier, être sur ses gardes ; tout le contraire de mon comportement actuellement alors que je n'hésitais plus à révéler ce que je savais et ce que j'étais, réchauffé par la boisson, rendu un peu plus chaleureux que je ne l'étais déjà. ≪ - Loin de moi dans l'idée de vous insulter de cochard ! ≫ m'exclamais-je ainsi surpris avant de pousser un petit rire de personnage diverti. Dans une autre situation, j'aurais alors tenu ma langue, mais pas aujourd'hui. Pas ce soir.
Quand je lui dis donc qu'elle est très certainement présente pour exécuter une mission, elle me demande pour qui elle pourrait se déplacer et qu'elle pourrait être ce genre de mission. Pour la première fois dans notre petit jeu, je ne préfère pas m'avancer et tout en m'abreuvant de l'acool, je hausse les épaules. Si j'avais eu le sentiment de l'avoir blessé, je ne voulais pas que cela continue. ≪ - Je ne sais pas. ≫ fis-je alors nonchalant, en signe d'abandon. ≪ - Vous aussi, vous n’êtes pas là par hasard. Ou pas totalement. Qu’espérez-vous trouver en venant ici, puisque vous reconnaissez ne pas apprécier ces nobles orlésiens ? ≫. Une nouvelle fois, elle marque de nouveau un point. Mais je ne sais pas si je peux vraiment lui conter cette petite histoire. Après tout, cela concerne ma nature de mage. Un fait qui pourrait la pousser à me balancer pour quelques pièces d'or. Hélas, je suis ivre. ≪ - Je viens demander de l'aide... ≫. Je secoue la tête et tente de me ressaisir. Bien que j'aurais pu m'amuser toute la nuit à jouer aux devinettes, cela avait assez duré. Devrais-je m'éclipser ? Trouver un autre siège ? Dans tout les cas, je lui dis ≪ - Je pense en avoir trop dit... ≫
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≪ - De l’aide… Vous n’avez pourtant pas l’allure d’un individu dans le besoin. ≫. Elle sourit et je ris. Peut-être légèrement trop fort et nerveusement. ≪ - Vous avez raison. Mais ce n'est pas pour l'or que je suis venu. ≫. Ma conscience me crie qu'il serait temps d'arrêter ce petit jeu. Je dois cesser de lui révéler un peu tout et n'importe quoi sur ma vie alors que j'ai pour habitude de rester normalement discret et de requérir les informations concernant les nobles, les personnes alentours. Je sais quelques faits en ce qui concerne la jeune personne à côté de moi, mais si peu de choses... Aussi, l'alcool vient réchauffer le creux de mes entrailles, m'oublier ce pourquoi j'étais normalement venu. On doit très certainement me dévisager avec confusion, avec honte. Si ça se trouve, je venais de balancer ma carrière d'un revers de la main. Si ça se trouve, on devait me considérer comme un bon à rien... Outre peut-être simplement un artiste de talent... Mais ces derniers sont-ils utiles pour des aristocrates en quête de complot ? Je ne pense pas. Néanmoins, je ne perds pas la face ; certainement à cause de l'ivresse, incapable également de me tenir sans chercher à se mettre correctement, sans rester complètement immobile. Et la demoiselle reprend d'une voix qui se fait douce mais que je perçois comme une menace qui gronde de plus en plus fort. ≪ - Savez-vous quels sont les individus les plus à même de demander de l’aide à travers Thédas, dernièrement ? [...] Ce sont les mages. ≫. Tandis qu'elle me dévisage avec satisfaction, je la regarde avec horreur. Espérons à ce qu'elle ne puisse pas sentir la peur qui montait en moi tel un petit animal en proie à la traque. D'un apostat menacé par les templiers. Elle aurait pu ainsi profiter de cet instant pour me balancer à ces chasseurs de sorcières comme on balance un bout de viande à un lion, mais non. Au lieu de cela, elle se propose, elle, comme le soutient que je quêtais depuis tout ce temps. Elle me convainc par sa différence, par sa liberté. Je ne la connais pas vraiment et pourtant, je suis désespéré. Mais si elle peut être réellement un secours alors pourquoi refuser la main qu'elle me tend ? Je murmure en me rapprochant à mon tour d'elle ≪ - Vous êtes mage, vous aussi ? Comment ? Que me proposez-vous ? ≫. Sans doute aurais-je fais plus attention dans d'autre condition, mais pas maintenant.
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