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Mer 14 Juin - 15:05


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
La fête a été grandiose ce soir-là. J'avais réellement eu l'occasion de mettre en avant mes prouesses d'artiste en plus de mes capacités en tant que voleur. Le noble que j'avais servis avait été comblé par ma belle performance et me paya bien plus gracieusement de ce qui avait été normalement prévu. Une joie pour moi qui allait dorénavant rejoindre les bascloitres comme toute les créatures de ce bas monde, elles-mêmes exclues de leur belle ville pour ne finalement se contenter de pratiquement rien. Certes, je me disais que je pouvais cependant me permettre de vivre dans une maison digne de ce nom après tout l'argent que j'avais amassé depuis toutes ces années, mais la peur d'être entouré d'humains m'effrayait quelque peu. Non pas que je les pensais forcément tous capables de provoquer le mal, cependant, après ce qui m'était arrivé alors que je n'étais qu'un peitt garçon, j'avais également appris que certains mortels s'étaient pris d'affection pour la maltraitance de leurs différents. Même ceux étant légèrement différent. Une triste situation face à laquelle j'ai déjà été confronté et que je n'aimerais expérimenter une nouvelle fois pour rien au monde. Bien sûr, on ne pouvait pas vraiment dire que j'étais également dénué de toute ressource en ce qui concerne le combat. Et ce, grâce à ma formation en tant que barde mais aussi grâce à la magie qui est une véritable bénédiction lorsqu'on sait un tant soit peu la contrôler. Néanmoins, si j'étais capable de tuer contre une somme d'argent, je ne voulais arracher la vie d'un quelconque citoyen, même pour me défendre. Il y a bien longtemps, les mages utilisaient leur pouvoir à de mauvaises fins. Et je ne voulais pas être de ces gens-là. Alors que nous avions l'occasion de circuler librement, je me disais qu'il était de mon devoir de prouver à ceux et celles dénués d'enchantement qu'ils pouvaient avoir confiance en nous. Et puis, à vrai dire, en tant que barde, j'ai surtout utilisé des armes pour commettre mes méfaits, rien de plus. Et puis, les nobles, c'était différent. Ce n'était qu'une histoire de quête de la puissance. Ce n'était pas pour rien qu'on appelait cela "le Grand Jeu". Oui, au final, ça portait bien son nom.

Je tente ainsi de me perdre dans mes pensées alors que je m'enfonce dans un endroit sombre. Je suis pris d'un frisson soudain. J'ai envie de me figer ou de faire demi-tour. Je regarde chaque recoins comme prêt à fuir si quelque chose de terrible pourrait sortir de ces milieux. Pour l'instant, il n'y a rien et je fais en sorte de m'aventurer de plus en plus. De toute façon, je sais que je n'ai pas le choix. Je dois rejoindre les bascloitres. Si je n'y vais pas, ça sera pire. La nuit sera longue et très certainement remplie de brigands. Je ne dois pas m'éterniser ici. Cependant, je me paralyse lorsque j'entends des pas venir dans ma direction, sans parler du bruit fracassant d'une armure que l'on porte lorsque l'on flâne à travers les ruelles. C'est alors qu'un homme apparaît enfin. Et quand je parle d'homme, je parle bien d'être humain. Mieux que ça, un templier. Il fut un temps où je ferais très certainement tout ce qui est possible pour fuir, mais pas maintenant. Nous sommes quittes et je ne pratique aucune forme de magie interdite. ≪ - Bonsoir. ≫ fis-je dans un premier temps en affichant un petit sourire poli. Je ne sais pas si je dois vraiment m'inquiéter ou de non de sa venue, ce qu'il fait exactement ici, est-ce qu'il est en mission. Mais dans tout les cas, j'ai une idée qui me vient à l'esprit. Certainement à la vue de son équipement qui a le don de me rassurer légèrement. ≪ - Est-ce qu'un homme de votre condition serait-il bienveillant de m'accompagner jusqu'au bascloitre ? ≫. Je force le sourire, espérant à ce qu'il accepte. Après tout, la vie d'un elfe vaut presque rien. Rares sont les individus qui se préoccupent de nous. Et pourtant, j'ai de l'espoir. Qu'au final, je puisse croire que les templiers ne se sont pas engagés par le passé pour se divertir dans la battue des mages, simplement à cause d'une peur compréhensible. Aussi compréhensible que peut l'être la mienne à présent face aux potentiels dangers qui peuvent se promener dans la nuit, tapis comme des prédateurs.
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Jeu 15 Juin - 2:52

Malheureusement pour lui, Marcus ne fait pas la fête tous les soirs et encore moins il réussit à passer son temps libre dans les bras de jeunes femmes. Il y a des jours où il s'emmerde royalement parce qu'il ne peut rien faire d'autre que d'attendre des ordres de mission. Les messages prennent beaucoup de temps à faire le voyage entre les villes et il sait qu'il ne peut pas repartir jusqu'à la missive soit arriver. C'est une bonne chose que les derniers jours ont été calmes. Cela évite qu'il ait à s'inquiéter, mais depuis quelque temps, il ne sait pas trop pourquoi, il a l'impression que tout va bientôt s'envenimer, parce que les choses ont été trop calmes pendant longtemps.

Les bas cloitres ne sont pas l'endroit où les templiers passent le plus de temps, surtout dans ses temps où il y a une certaine paix entre mages et templier. Les templiers visitent ses quartiers certes, mais c'est surtout pour y trouver les mages dangereux qui s'y cachent. Les mages de sang s'en prennent aux elfes parce que ceux-ci sont facilement ignorés par les autorités. Malheureusement, il doit avoir beaucoup de meurtre avant que la chantrie décide de les envoyer faire quoi que soit? Les elfes dévisagent et souvent ces envahisseurs quand ils arrivent. Marcus se dit que l'important est d'arrêter les perturbateurs et partir aussi rapidement que possible. Idéalement dans la discrétion.



Officiellement, les templiers n'ont jamais de vacances, enfin sauf peut-être quand il récupère de leur blessure. Comme c'est un templier errant, il a un peu plus de liberté dans ses mouvements. Il peut donc faire des "patrouilles" à l'intérieur des grandes villes à la recherche d'activités suspicieuses où tout simplement aider autour de lui. C'est plutôt simple, mais Marcus n'aime pas avoir aucun objectif clair. Le seul avantage de tout cela est que l'activité lui a permis de rencontrer des gens intéressants avec le temps. Le seul problème est qu'il y a de longues heures où il ne se passe absolument rien. En plus, les autorités locales approuvent rarement de la présence de templiers dans leurs affaires.


Val-royaux n'est pas la meilleure ville où faire ce genre de patrouille. Les gens essaient beaucoup de maintenir une énorme apparence de tranquillité dans la capitale d'Orlais qui essaie toujours de paraître à son meilleur. Il y a des moments où la ville perd son masque, mais ils sont plus rares qu'il n'y paraît. Il faut surtout savoir quand et où ceux-ci se situe. Habituellement ce sont dans les bas quartiers en particulier près du cloître à elfe que l'on trouvera un grand lot d'activité. Les elfes sont des victimes bien trop facile, facilement ignorée et oubliée par les forces locales. Durant l'entraînement on lui a dit qu'il est bon pour la chantrie de les protéger, cela assure qu'il reste davantage loyal à parole d'Andrastré plutôt qu'à leur ancien dieux. pour sa part, c'est davantage parce qu'il sent un besoin de faire quelque chose de ses talents.

-Il n'y a pas de problème, vous revenez d'où au juste, par curiosité et je dois être mis au courant de menace spécifique?

Il ne sait pas trop quoi pensé de l'elfe devant lui. Il n'a pas l'air d'être un serviteur comme la plupart qu'il a vu dans sa vie. Il n'a pas l'air particulièrement menaçant, mais aucun elfe n'a une carrure intimidante. Marcs essaient ensuite de voir si son interlocuteur a des traits magiques qui sont visibles à l'œil, mais n'en voient aucune évidente. Son niveau de suspicion ne diminue pas vraiment en ce moment. Il lève légèrement la main pour faire à l'elfe le signe de passer devant lui. Il s'adresse d'un ton plutôt amical essayant autant que possible de ne pas avoir le snobisme général utilisé par les êtres humains. Il n'a pas de raison de ne pas utiliser le bon ton avec ces gens.

-Après-vous.
Il regarde autour de lui transférant sa suspicion sur les gens autour de lui plutôt que sur l'elfe . Quoique par moment, Marcus regarda quand même un peu celui-ci pour voir s'il traînait des armes avec lui. Au final, il se dit qu'il pouvait comprendre qu'un elfe soit armé en tout tempsavec le nombre de personnes qui pourraient facilement réussir à s'en prendre à lui et donc il ne pouvait pas vraiment être sans défense.

La pluie commença à tomber sur eux. Cela le fit soupirer. Ses cheveux commencèrent à se mouiller et il commença à soupirer. Vivement que cette tâche soit faite rapidement.

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Lun 19 Juin - 1:26


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
Je me disais que ce la ne pouvait pas être possible. Que je n'aurais d'autre choix que de me débrouiller par moi-même en errant dans les rues tout en priant Andrasté de m'épargner l'attaque d'un humanoïde en pleine nuit qui risquerait de m'être fatal. Qu'après tout, un templier aurait autre chose à faire plutôt que de se préoccuper l'existence d'un elfe, aussi important soit-il pour le Jeu qu'organisait les nobles entre eux. Après tout, les âmes telles que peuvent l'être comme la mienne est aisément remplaçable. Les bardes ne sont pas des créatures qui manquent à l'appel lorsque l'argent est de mise. Mieux que ça, on avait même tendance à s'étonner lorsque l'on percevait la richesse de mes vêtements après avoir remarqué ces deux petites oreilles un peu trop pointues pour appartenir à de triviaux humains. Peut-être même que certaines majestés devaient se mordre les doigts à l'idée de savoir qu'ils pourraient périr sous le couteau affûté d'un elfe plutôt que celui d'un humain. Banales créatures qui occupaient bien trop souvent la place de serviteurs. Mais au lieu de cela, l'homme ne réfute aucunement ma demande. Bien au contraire. Il demande même des précisions que je n'hésite pas à lui fournir une seule seconde. ≪ - Je reviens d'une réception organisée par l'un des nobles du coin. Et non, je ne suis pas clairement menacée... Mais il m'est déjà arrivé d'être la victime de quelques bandits alors que je m'étais éternisé en dehors des bascloîtres en pleine nuit. Je ne voudrais pas que cela recommence à nouveau. ≫ m'exclamais-je alors en penchant la tête légèrement sur le côté et affichant un large sourire, zébré par les chaînes tombant en cascade devant ma face. En effet. J'avais gardé un très mauvais souvenir. C'est d'ailleurs à cause de tels réminiscences que je n'arrivais dorénavant plus à avancer dans l'ombre sans être sur mes gardes. Et pourtant, j'étais bien conscient que cela n'était pas forcément quelque chose d'automatique, normalement... Sans être également si rare non plus ! Mais dans tout les cas, maintenant, il n'était plus question de s'inquiéter pour rien. J'avais de la protection et c'est tout ce qu'il comptait. Je pouvais avoir confiance en l'homme.

Ce dernier me demanda donc d'avancer en premier, c'est ce que je fis en me disant que de toute manière, il restait derrière moi à surveiller mes arrières et il suffisait qu'un seul homme ne bondisse tel un fauve sur moi pour qu'il ne réagisse vaillamment. Tenant les pans de mon tissus arborant des allures de robe, j'avançais doucement, regardant à droite et à gauche, réagissant aux moindres bruits, tel un animal effrayé. Finalement, je me disais que j'avais un peu honte de me montrer inquiet devant le templier. Qu'il devait même me probablement me trouver aussi fragile qu'un lapereau, mais ce n'était pas de ma faute. Il y a par moment des bouts de votre passé qui vous colle à la peau. Des souvenirs qui ne veulent tout simplement pas se séparer de vous. Afin de vous montrer à quel point la vie était moche et dangereuse. Qu'il fallait faire attention pour que les choses ne se reproduisent pas à nouveau. Néanmoins, je ne devais pas le cacher non plus ; je n'étais plus le gosse innocent que l'on pouvait atteindre aisément. Et lorsque j'entendis un bruit se produire non loin de nous, j'avais même réagis au quart de tour, provoquant des flammes à l'aide de ma main mais qui s'éteignirent bien vites lorsque la pluie rentra en contact avec l'élément passionné et destructeur. Ce qui avait eut le don de me refroidir également quand je savais que juste derrière moi se trouvait le templier qui avait dû voir absolument tout. ≪ - Je suis désolé. Je ne voulais pas. J'ai eu peur... ≫. Pourvu qu'il me croit. Pourvu qu'il ne me perçoit pas comme une menace... Surtout quand on sait que les humains dénués de pouvoir faisaient des efforts considérables pour nous accepter comme nous étions, sans nous contraindre à rejoindre les Cercles. En retour, je me disais que c'était de mon devoir de lui prouver que j'étais contrôlable. Or, il devait penser le contraire après ce que je venais de faire. Qui sait ce qu'il se passerait si seulement la pluie ne serait pas tombé pour éteindre ma flamme ? Mais ne serait-ce donc également pas stupide de ma part si j'avais demandé l'aide d'un templier en me sachant également incapable de me maîtriser un minimum ? Oui, j'imagine. Et puis, j'avais seulement eu peur. Ce n'était pas de ma faute.
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Lun 19 Juin - 4:28

Marcus se dit que le chemin vers le cloître ne va pas être très long, probablement moins qu'une heure. Il sait qu'il a bien moins la chance d'être la cible d'une attaque que l'elfe. Il est templier et juste le fait qu'il soit armé diminue considérablement les chances d'attaque, en tout cas de la part d'un bandit. Dans le cas des mages, cela augmente la probabilité d'une réponse.  Pour l'instant, Marcus ne croit pas qu'il a à craindre les magiciens. Il n'est clairement pas en mode recherche et ne fait que son devoir d'aide envers les gens. Le templier aimerait bien que son armure soit plus discrète, mais elle est nécessaire.

- Je n'ai pas d'accusation contre vous, mais disons que j'ai l'impression que vous n'êtes pas complètement honnête.

Marcus garde un œil sur ses mains, il veut savoir si cet homme essayera de faire quelque chose de magique pour fuir. S'il peut maitriser ses mains où utiliser ses capacités de templier pour rendre inertes ses talents magiques. Au moins, s'il essaie de faire quoi que ce soit, il sait qu'il est capable de magie et est maintenant bien plus apte à stopper une mauvaise surprise.  Sa conscience lui dit qu'il ne peut pas lui sauter dessus ainsi.  On est en période de paix, n'est-ce pas? En même temps, sa curiosité est un peu trop attisée en ce moment pour qu'il laisse tomber le morceau.
Un son familier se fait entendre, il a entendu plusieurs fois le son de la création de flamme magique. Cela vient d'étonnamment proche. Instinctivement, il met sa main sur le pommeau de son épée et ensuite celui-ci commence à regarder tout autour de lui et essaie de comprendre ce qui se passe. Sa tête regarde rapidement de gauche à droite essayant de trouver la source.  Cela fut si soudain et inespéré qu'il était un peu déstabiliser, mais au final ses yeux se posent sur le coupable. Les mages sont-ils devenus à ce point étranges, qu'il recherche la protection des templiers? Il garde sa main sur son pommeau. Marcus n'est pas vraiment amusé, cela est certain. En même temps, il sait qu'il doit éviter une escalade de la situation, cela pourrait finir en émeute.

Plutôt que de tenir une arme mortelle dans ses mains, il commença à croiser les bras.  Son visage est clairement celui d'une personne qui n'est pas amusé le moindrement et il commence à entrer dans l'espace vital de l'elfe pour l'intimider. Techniquement, l'elfe n'a pas fait quelque chose d'égal, mais disons qu'il a une raison d'être suspicieux. Surtout parce que l'on ait en Orlais et à Val Royaux. Il sait parfaitement que s'il y a quelque chose de suspicieux, il doit faire immédiatement trouver de quoi il s'agit. Il ne veut pas finir accusé de haute trahison par la divine ou de porter le chapeau pour quoi que ce soit.

-Vous êtes magiciens, mais vous sentez quand même le besoin d'avoir la protection d'un templier, c'est quand même un peu inhabituel, non?

Marcus reconnaît qu'il force un peu la donne en cet instant, alors il commence à reculer et à prendre un regard moins intimidant. Il aimerait bien que les questions soient réglées rapidement.  C'est que maintenant, les chances qu'il a, quelqu'un d'autre les observe, sont très bonnes. Un noble d'Orlais a eu besoin des services d'un magicien, s'il fallait croire ses déclarations précédentes. L'homme trouve cela très suspicieux.  Certes, il avait une petite chance que cela était seulement une question de divertissement, mais il ne peut pas passer la possibilité d'une activité plus suspicieuse.  Marcus grinça un peu des dents. Voici pourquoi, il n'aime pas Val-Royaux, toute la ville n'est qu'apparence, même les domestiques ne peuvent pas être crues sur parole.

Le templier réfléchit un instant. Il ne peut pas s'empêcher de regarder autour de lui et d'essayer de voir si quiconque les observe. Les chances que la foule réagit mal à leur interaction sont aussi possibles qu'il y a véritablement un guet-apens qui les attend. On lui doit quelques clarifications. Il sent qu'il est mieux de les avoir maintenant.
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Mer 21 Juin - 0:22


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
≪ - Je n'ai pas d'accusation contre vous, mais disons que j'ai l'impression que vous n'êtes pas complètement honnête. ≫. J'hésite entre le prendre à la rigolade ou désirer lui faire du mal. Bien évidemment, en tant que barde, on ne pouvait pas dire que je sois l'homme le plus honnête que l'on pourrait trouver à Orlaïs. Mais j'avais tendance à considérer que tout ce que je pouvais faire au sein du Grand Jeu restait à l'intérieur et puis c'est tout. Je n'étais pas de ces criminels qui parcouraient les rues, la nuit tombée pour chercher à faire du mal à qui que ce soit. Bien sûr que non ! D'ailleurs, je me demandais bien pourquoi il cherchait à se mettre autant sur la défensive ! ≪ - Ah oui ? Et qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Le fait que je sois un elfe et que je porte de riches vêtements, peut-être ? Désolé de vous décevoir. ≫. Cela avait été plus fort que moi. Bien que j'aurais pu parfaitement faire fuir l'individu. Oui, cela avait été un risque que j'avais décidé de prendre. Mais je me disais que si je devais être protégé, autant être correctement protégé ! Qui sait si l'autre ne voudrait pas m'abandonner à un destin funeste sans que je n'ai l'occasion de réagir ou même de m'en apercevoir. Non, autant faire les choses par soi-même si cela pouvait déplaire à quiconque de me suivre. Au moins, cela renforcerait d'avantage l'avis que j'avais déjà légèrement sur ces humains dénués de compassion lorsqu'il est question de se préoccuper l'existence d'un elfe. Pourtant, le templier décide tout de même de me suivre et de me guider dans la nuit. Ce qui a le don de me surprendre légèrement après ce qu'il venait de dire. Finalement, je me disais même que cela devait être plus qu'inquiétant qu'autre chose. Que je pouvais tomber sur ce genre de type extrémiste, prétendant qu'une créature de ma condition n'est pas une création de leur déité chérie. Qu'importe, j'pourrais toujours rester sur mes gardes et faire attention. Dorénavant, on ne pouvait pas dire que je me trouvais à une menace de plus ou de moins. Mais je suis malgré tout soudainement pris par la peur, dévoilant par la même occasion mes capacités de mage. C'est une chose qui me déstabilise quelque peu car même si les hommes comme lui n'ont plus l'ordre d'enfermer les mages dans les cercles, les templiers restent des templiers.

D'ailleurs, après voir vu cette flamme jaillir de mes mains, il se rapproche dangereusement de ma personne tandis que je fais tout mon possible pour m'éloigner de lui jusqu'à ce que mon dos ne vienne à rencontrer un mur. Il est tout proche et son expression ne démontre très clairement pas de la joie, bien au contraire. Il n'apprécie pas vraiment ce que je viens de faire et je ne sais pas comment réagir pour arranger la situation. Ou du moins pour arranger ma propre condition alors qu'un moment, je me mets à douter de son comportement, qu'il pourrait bien être capable de se saisir de son épée pour me décapiter sur le champs. Alors que je n'avais rien fait. Trois fois rien. J'avais seulement été effrayé par les bruits alentours. Je baisse donc la tête, essayant de fuir ses prunelles pesantes. Je crois que j'aurais été capable de tout à ce moment-là pour gagner ne serait-ce un minimum d'espace entre nos deux personnes. ≪ - Vous êtes magiciens, mais vous sentez quand même le besoin d'avoir la protection d'un templier, c'est quand même un peu inhabituel, non ? ≫. Je ne peux m'empêcher de pousser un soupir avant de lui répondre promptement. ≪ - Vous êtes un représentant de l'ordre tandis que je suis un elfe doublé d'être un mage. S'il n'y a personne aux alentours pour témoigner d'une quelconque agression, on se fichera de savoir ce qui m'est arrivé. Si j'use de la magie pour me protéger, on me verrait très certainement comme un criminel... Tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi, sain et sauf. Dans la légalité. Est-ce si difficile à l'accepter ? ≫. Heureusement, l'autre homme finit par reculer tout en faisant preuve d'une agressivité bien moindre. Mais ce n'est pas gagné d'avance. ≪ - Pouvons-nous reprendre la route ? ≫.
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Mer 21 Juin - 6:55

L'elfe joue de sa langue d'argent pour essayer de le convaincre de lui sauter dessus. Marcus doit admettre qu'il a un peu raison que le templier lui saute dessus par préjudice plutôt que par preuve ou actions de la part de l'elfe. La chose honorable à faire était de laisser ce mage rentrer chez les siens et laisser le tout passer comme si de rien n'était. Les devoirs était sur quoi, il doit se concentrer d'abord et avant tout. C'est ce que ses supérieurs lui disent continuellement au point où ses oreilles sont sur le point de tomber. Peut-être devrait-il les écouter pour une fois.

-Allons-y

Il fait un peu comme si rien n'était arriver, c'est le mieux qu'il a trouvé à l'instant pour masquer sa rudesse précédemment. Marcus doit admettre qu'il ne peut pas complètement se débarrasser de toute la suspicion qu'il a au sujet de cet elfe. Il ne peut pas demander le pardon, parce que tout simplement, il sent toujours qu'il y a quelque chose de suspicieux. Il aimerait que les choses soient simples au point qu'il puisse tout simplement lui donner une marche à la maison, mais notre homme est tombé dans une mille et une ruse par le passé utilisée par les mages pour l'amadouer. Chacune de ses tactiques était différente et propre au mage qui l'utilisait et comme c'était bien la première fois qu'un mage l'approchait ainsi. Cet elfe n'était pas une cible, mais il pouvait en être une qui n'était pas encore connue.

Il a fait une liste mentale de tout ce qui pouvait être une menace : les nobles d'orlais, les bandits, les elfes, un type lambda qui n'aiment pas les oreilles pointues qui sautent sur le mage. Merde, qu'est-ce qu'il va faire s'il doit tuer un être humain avec un cœur rempli de haine. Comment va-t-il expliquer ça à ses supérieurs? Bon, il essayera de faire un coup non mortel ou un truc du genre si possible. Habituellement il peut s'en tirer s'il fait un peu saigner son adversaire. Le problème est qu'il est en uniforme de la chantrie en ce moment et donc ses actions reflètent celle de son organisation. Marcus se dit qu'il ne doit pas être si négatif dans son approche, mais il ne peut pas s'empêcher. Jusqu'ici tout ceci n'a été qu'une longue série de malchances. D'abord, il est pris dans cette ville, ensuite la pluie lui tombe dessus et maintenant le type est un magicien. Que lui arrivera-t-il d'autre maintenant?

Sa conscience remonte à la surface, il agit comme un stéréotype et il ne devrait pas le faire. Il se réclame plus libéral que la plupart des templiers et pourtant, il fait un délire paranoïaque. Marcus se dit qu'il doit mieux faire. Jusqu'ici, l'elfe n'a rien fait de mal, encore une fois il se répète. C'est une bonne chose qu'il se concentre sur autre chose pour s'assurer que personne n'interfère. Le templier essaie de prendre un visage, plus neutre, mais la seule expression est quelque chose qui montre sa mauvaise humeur. Finalement, il essaie un peu d'user cette grimace a bon escient. En peu de temps, il essaie de rendre son visage intimidant. Il se dresse comme s'il regardait les autres avec un air proche d'un chien menaçant. Montrer qu'il a décidé de protéger la personne qu'il escortait comme il se doit.


Devrait-il essayer de faire la conversation? Disons que c'était un peu ruiné à cet instant. Lui qui se targue d'être un séducteur, il sait très bien qu'il ne peut plus vraiment. Il devrait au minium s'excuser de sa rudesse. Le problème est qu'il a peur de ne pas sonner très sincère, ce qui va empirer les choses. Vraiment comment pourrait sonner après être presque sortie son épée. Non, il doit faire quelque chose. Le problème est la question du temps choisi. Peut-être qu'il serait mieux de tout simplement attendre que la tension soit détendue. En même temps, faire cela de façon rapide, va probablement aider à diminuer la colère cet elfe. En tout cas, il ne peut pas soudainement le faire durant son trajet après une vingtaine minute de silence.


-J'ai été rude à votre égart je l'avoue. Ceci n'a pas été professionnel de ma part.
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Jeu 29 Juin - 0:23


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
Je lui demande si nous pouvions enfin reprendre la route. Je n'attendais plus que ça. Je ne voulais pas faire de vagues. Je voulais seulement retrouver mes parents ainsi que le reste de la communauté elfique, entassée dans ces petites demeures délabrées. Ce n'était rien, mais au moins, je m'y sentais bien, en sécurité. Parfois, je me disais que je pourrais m'acheter une maison et même mieux que ça, mais non. À peine sera-t-elle construite que des pilleurs se chargeront de la détruire. Il n'y avait pas vraiment de place pour l'espoir d'un elfe venant des bascloîtres. Nous devions accepter la pauvreté de la même manière que nos ancêtres ont accepté la souveraineté des humains sur notre race. Certains disent qu'il suffit de rien pour se tirer d'affaire. Qu'il suffirait de rejoindre les bois et retrouver les "elfes véritables". Mais non. Même moi j'ai dû me salir les mains au nom des nobles seulement pour espérer obtenir une vie meilleure. Même moi, j'avais fait le pire alors que pour rien au monde j'aurais voulu le faire. Mais le monde était ainsi et rien ni personne ne pourrait le changer. Ce soir, il nous suffisait simplement de reprendre la route. C'est tout ce que je demandais. Reprendre la route. ≪ - Allons-y. ≫. Il ne s'excuse pas, ne réagis pas à mes paroles. Non, il accepte tout simplement à ce que l'on reprenne la route, oubliant presque automatiquement ce qui venait de se produire. Devrais-je m'en inquiéter ? Peut-être comptait-il me capturer ? Me faire la peau ? Ou alors est-ce qu'il regrettait ce qu'il venait de dire à mon égard, se rendant finalement compte à quel point ses paroles pouvaient blesser ? Je ne sais guère. Mais personnellement, je ne voulais pas rentrer dans son petit jeu et faire le soupçonneux également à son égard. Sinon, on ne risque clairement pas de nous en sortir.

Puis finalement, alors que je jette un léger coup d’œil derrière moi, je me rends compte que le templier s'est peut-être résolu à faire le bien, finalement. Il juge les alentours de son regard terrifiant. Cela m'aurait presque amusé si seulement je n'étais également pas en proie à la terreur de tomber sur un bandit, cette nuit-là. Et certainement pas dans le mauvais sens. Finalement, je me disais même que le templier me surprenait beaucoup. Qu'ils ne sont pas tous mauvais dans le fond et que certains sont prêt même à se battre pour défendre la vie d'une infâme créature telle que moi, ne méritant pas les grâces et les faveurs de la Chantrie. Un elfe pitoyable ayant peur du noir.  Nous continuâmes ainsi de marcher sous la pluie qui nous martèle de ses gouttes glacées sans que  ni l'un ni l'autre n'élève la voix pour engager la conversation. Si j'ignorais complètement pourquoi mon interlocuteur avait décidé de rester aussi muet qu'une tombe, moi, j'avais tout simplement peur d'éveiller à nouveau sa colère à mon égard. Que peut-être que finalement, il faisait tout son possible pour cacher sa probable haine envers les mages ? À moins qu'il ne soit effrayé ? Pourtant, il y a bien longtemps que les templiers étaient devenues une image terrifiante pour nous autres. Moi-même je n'avais su comment considérer sa présence lorsqu'il vint à moi. L'homme finit cependant soudainement par s'exprimer. Il admet qu'il n'a aucunement agi comme il aurait dû le faire normalement. Je m'arrête presque soudainement. L'admettrait-il ? Je pourrais continuer à l'enfoncer dans cette humiliation publique, mais non. Au moins, il ose accepter la vérité, c'est une bonne chose. Et comme on dit ; faute avouée, faute à moitié pardonnée. ≪ - Vous n'êtes pas le premier et vous ne serez certainement pas le dernier, vous savez. Je suppose que quelques uns de vos collègues n'auraient probablement jamais accepté de me tendre la main... Même si cela me blesse aussi, je comprends votre méfiance. ≫ fis-je alors en affichant un petit sourire qui se voulait amical. Un moment, je poussais même un petit rire amusé. ≪ - Si cela peut vous aider, dites-vous que c'est pour donner une bonne image de votre ordre... ≫
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Ven 30 Juin - 0:02

La situation se calme un peu, mais il sent qu'il n'aime pas davantage la présence de cet individu autour de lui. Il ne le trouve pas vraiment sympathique en dehors de sa marginalité. Le templier espère que tout cela se finisse bientôt pour quelque chose qui était qu'une simple marche c'était quand même plutôt pénible. Il peut admettre ses torts par rapport à ce qui est arrivé, mais disons qu'il n'aime pas trop se les faire rappeler. Ce n'est pas vraiment quelque chose d'amusant à avoir en tête comme se faire remémorer la foi où on c'est fait prendre avec une fille de bonne famille sur la table de réunion des capitaines. Marcus aimerait bien que les choses changent en cet instant.

C'est alors qu'il voit une jeune femme courir dans la nuit dans leur direction. Ce qu'il remarque d'abord est le mauve de sa robe et l'extravagance de ses formes. Clairement une bourgeoise ou une noble de cette cité. Elle est un peu plus du côté âgé, mais quand même elle a un visage fort appréciable à regarder. Il ne faut toutefois pas oublier que Marcus est pratiquement attiré par toutes les femmes qu'il voit. Toutefois, c'est moins sa beauté qu'il remarque, mais plutôt comment celle-ci réussit à courir malgré sa robe.  Ce dernier est légèrement surpris quand elle hurle avec une grande force.

-AU VOLEUR!

Marcus posa sa main sur le manche de son épée et se dressa devant la bourgeoise et se dressa avec fierté. Il adore l'occasion de jouer les héros et ce sera certainement plus stimulant que de jouer l'escorte pour un magicien qui ne semble pas être la victime de quiconque, sinon des quelques épisodes de paranoïa du templier. Il s'approche un peu de celle-ci, histoire de jouer le sauveur. Marcus essaie de se montrer rassurant,  très certainement celle-ci ira lui dire ce qui se passe et il pourra porter son attention ailleurs. Les gens font quand même confiance au templier en général pour être de bon arbitre.

À sa surprise, la dame en question le dépasse quand elle réussit à l'atteindre et va plutôt directement voir l'elfe magicien.  Quand elle arrive devant lui, elle lui donne une claque fracassante au visage et ensuite elle s'en prend à lui au point que l'on dirait qu'elle essaie de lui retirer quelque chose de ses vêtements. Avec le temps, cela ressemble davantage à du  déchiquetage.  Marcus aurait dû se douter qu'un truc du genre allait arriver. Pour l'instant, il se dit qu'il ne doit pas à prendre de partie. Même s'il sent qu'il devrait un peu regarder ses poches pour voir si on ne lui a pas pris quoi que ce soit en ce moment. Il approche des deux et commence à les séparer. Le templier leur donne des regards menaçants à chacun pour les dissuader d'augmenter les hostilités. Marcus doit faire très attention pour pas que l'elfe utilise ses pouvoirs magiques.

-Qu'est-ce qui se passe?

-Cet elfe a volé des bijoux de mon domicile!

Il regarda l'elfe, il n'allait quand même pas lui demander si c'état vrai.  Il lui faut plus de détailles avant de faire quoi que se soit. Peut-être peut-il au moins prendre une déposition et avoir plus d'information. Il essaie de reste aussi calme que possible en ce moment. Marcus sait qu'il pourrait arrêter l'elfe sur le champ, voir l'exécuter, sans le moindre problème, mais il sent que son devoir nécessite de faire preuve d'un peu plus de rigueur dans son  travail. Le fereldien sent qu'il peut probablement faire plus confiance à l'elfe qu'à un noble. Sa conscience lui dit qu'il doit trouver la vérité.

-Il me faut plus de détailles

-Nous avons engager ses services de bardes et depuis la bague traditionelle de ma famille a disparu, j'avais pourtant le bijou juste avant son départ!

Son regard se porta alors sur l'elfe. Non seulement il est magicien, mais en plus il est barde. Val royaux est vraiment un nid de guêpes. La ruse de l'elfe que celui-ci a est probablement au dessus de la moyenne si on en juge par ses accoutrements passablement luxueux. En même temps, les nobles orlésiens sont du genre à faire leurs coups 100 tours à l'avance. Les gens qui essaient d'être honorables sont souvent réduits en pion. Il sent qu'il doit faire attention, s'il prouve qu'il n'a pas l'objet, il fera chercher sa maison et s'il ne trouve rien. On pourra mettre l'affaire derrière lui.

-Vous avez bien été engagé par cette personne?
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Lun 3 Juil - 3:08


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
Nous nous apprêtions à continuer notre balade calme jusqu'à ce qu'une demoiselle ne finisse par arriver en courant dans notre direction, trop vite pour que je ne puisse la reconnaître malgré le ton de sa voix qui me semble un instant familier. Elle crie, je fronce les sourcils et le templier lui fait face, non pas dans un but certain de me protéger mais bien pour lui venir en secours, elle. Au lieu de cela, elle ne fait même pas attention au preux chevalier munit de son épée, non. Elle file à toute vitesse vers moi pour me donner une gifle. Violente. Qui doit résonner à des kilomètres à la ronde. Un coup qui est non seulement augmenté avec ce voile de chaîne qui vient me fouetter le visage et la cage enserrant ma tête, venant rebondir sur ma caboche. J'espère alors à ce que cette bonne femme s'est fait mal en voulant en faire de même à mon égard. Mais dans tout les cas, ça ne l'arrête pas puisqu'elle cherche à déchirer mes vêtements. Le peu de vêtement luxueux que je peux posséder. Je suis au sol. Incapable de réagir. Et qu'attend donc le templier pour réagir ? Finalement, c'est ce qu'il fait, cherchant à nous séparer tout les deux et lançant des regards terrifiants. Moi, je suis apeuré si ce n'est parfaitement outré, reniflant comme si je me trouvais aux bords des larmes. J'ai été victime d'un affront. Je voulais que l'autre homme règle rapidement cette situation. ≪ - Qu'est-ce qui se passe ? ≫ ≪ - Cet elfe a volé des bijoux de mon domicile ! ≫. Je réfléchis un instant et puis, je me remémore finalement de cette personne. Une noble qui m'avait engagée. Qui avait vu en moi un elfe à user et à payer que très sagement pour réduire à néant ses potentiels ennemis. Ennemis même qui m'avaient proposé une somme bien plus attrayante afin que je puisse me retourner contre mes premiers clients. J'avais ainsi fait rapidement un choix.  Certainement pour assurer mes arrières. Mais hélas, la demoiselle n'avait pas tord en disant que je l'avais volé. C'était la stricte vérité et je ne pouvais point le cacher. Surtout lorsque je vis le Templier se tourner dans ma direction comme attendant de nouvelles réponses. Déjà qu'il s'était montré désagréable à mon égard, il avait désormais toutes les raisons de l'être. Il pouvait me considérer comme un voleur, un criminel, un elfe qui n'avait su trouver un autre moyen de survie qu'exécuter les basses besognes. Sauf qu'à contrario de tout ces autres elfes, moi, j'exigeais à ce que l'on me paye un minimum. Je n'étais pas un sale serviteur prêt à courber l'échine devant un être humain sous-prétexte parce qu'il était un roi ou qu'il ait les oreilles plus courtes, non.

Heureusement, le templier ne s'arrête pas à cette vaine accusation à mon égard et demande à la noble des détails. Ce qu'elle fait sans se faire d'avantage prier et ce qui me met dans une position des plus inconfortables. J'aurais préféré encore faire face à des bandits désirant me faire la peau ce soir-là plutôt que face à une vieille noble aigrie. Au moins, les bandits n'ont pas le pouvoir sur ces terres, ils ne sont rien. Cette noble, si. Ils ne sont pas reconnus par le mérite. Seulement par la naissance. C'est quelque chose sur laquelle personne ne se pose de questions. Tout le monde se soumet à ces petites majestés sans les contredire... Et je me dis que le Templier serait certainement ces genres d'individus prêt à en faire de même. Après tout, ce n'est qu'une question de survie, de choix. Je ne suis rien et il ne gagnerait aucun mérite à me protéger, tandis qu'une Noble ? Il a tout à gagner ! Alors, lorsque finalement l'homme me demande si j'ai été engagé par cette femme, je décide de rester droit et de garder la face. ≪ - Oui. J'ai été engagé par elle. Et oui, j'ai volé la bague pour un autre noble... ≫. Je m'arrête un instant avant de reprendre la concentration sur la-dite bourgeoise. ≪ - ...Mais ce sont les risques du Grand Jeu et elle a perdu. Elle est seulement mauvaise joueuse. Et je pense que ce genre de choses devraient rester au sein des festivités... Après tout, ce sont des affaires entre aristocrates. ≫ fis-je sans honte. Finalement, je rajoutais. ≪ - Et puis, je n'ai plus la bague. ≫. Au moins, ça méritais d'être clair. Mais bien sûr, le templier n'en resterait pas là s'il voulait me voir tomber. Je lui lançais alors un nouveau regard de défis. ≪ - Que comptez-vous faire dorénavant ? M'arrêter, non ? Vous êtes content ? ≫. Bien sûr, je ne voulais pas en rester-là. S'il désirait me menacer de sa lame alors là, peut-être, je n'hésiterais pas à user de ma magie.
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Lun 3 Juil - 5:46

Non, mais est-ce que les orlésiens sont des êtres complètement détraqués? L'elfe vient tout juste de lui admettre qu'il avait dérobé la noble.  Il se mettrait  la main au visage, mais il garda ses mains en position pour pas que le moindre d'entre eux soit hors de portée. Il se sentait devenir plus agressif autant contre elle que contre l'elfe, mais il maîtrisa sa colère se rappelant ses devoirs. Il était évident qu'il devait arrêter l'elfe parce que celui-ci lui avait admis des torts et que cela entraîne automatiquement la punition. Marcus n'en avait rien à faire des jeux de la noblesse orlésienne et en fait il ne possédait aucune patience pour leur complot.

-Vous Admettez!

Le templier se rappelle soudainement qu'il a un mage devant lui, donc il ne perd pas de temps et se jette sur lui comme un lion sur une proie. Marcus ouvre les salves en envoyant son index et son majeur dans l'oeil gauche de sa cible. Juste au dessus du globe oculaire pour que celui-ci se ferme instantanément et déstabilise le bard. Ensuite, d'abord il agrippa le poignet droit se disant que c'est la main dominante et le serre autant que possible pour causer de la douleur en le retournant. Marcus suivit en envoyat le membre dans le dos du barde. Aussi rapidement que possible, le templier prend l'autre poignet et l'envoie aussi vers l'arrière en dévalant vers l'arrière de l'elfe. Marcus a fait ce genre de manœuvre des plusieurs  fois, c'est donc élémentaire pour lui étant spécialisé dans la capture des mages. Il prend rapidement une corde qu'il tient dans les poches de sa ceinture et lui lie les mains dès qu'il se retrouve derrière lui. Pour ensuite lui donner un coup de pied pour le projeter au sol. Cela devra bien être assez pour quelque peu le neutraliser au niveau magique. Toutefois, ce n'est pas ses capacités surnaturelles qui l'intéressent en ce moment.

L'idée d'arrêter un noble orlésien pour conspiration l'excitait beaucoup, bien plus que de prendre un barde. De toute façon, l'accusatrice aimerait bien l'information. Pour lui c'est une question d'avoir une image complète de l'histoire, surtout pour son rapport. Il sent quand même que l'elfe va essayer de l'amadouer d'une façon ou d'une autre. Il ne peut pas faire complètement confiance à son prisonnier. Il pensa pendant un moment regarder les poches de celui-ci, mais c'était peut-être mieux de patienter un peu. Il pouvait quand même avoir une chance qu'il crache le morceau. Qui sait peut-être qu'il exposerait un énorme complot qui lui méritait une promotion. Une partie de lui préférait que ce ne soit pas le cas pour garder sa vie comme elle est présentement. De toute façon, il y avait peu de chance que ce serait un effort futile. Il sait que de penser qu'un homme peut stopper le jeu avec un seul incident.

-Vous avez admit un crime, c'est mon devoir de vous apporter aux autorités compétentes, toutefois je peux leur faire adoucir votre cas, si vous coopérer un tout petit peu.

Il sortit son épée et la dressa au sol près de la tête et du coup de l'homme. Son regard était très sérieux et il voulait être intimidant.  Marcus regarda quand même un peu la noble et testait un peu ses réactions. Elle semblait quand même assez heureuse que l'homme l'ait crue et que son voleur ait été appréhendé. En même temps, elle est un peu confuse que le templier ait proposé une telle chose.  Heureusement, Marcus décida de tout de suite rassurer la jeune dame. Marcus descendu son visage pour l'examiner droit dans yeux. Il  voulait pas user de violence, seulement lui faire un peu peur.

-Tu vas me dire toute de suite ce que tu as fait de la bague

Il espérait grandement qu'il ne s’en était pas débarrassé, cela serait très frustrant et pourrait probablement lui amener des ennuis.  Marcus se retint d'utiliser de la violence pensant que c'était une bonne façon de s'aliéner son prisonnier. De toute façon, il était déjà assez pour le menacer.  C'était un peu trop tard pour jouer la carte de l'empathie. Il le regardait dans ses yeux, mais par moment, il regardait les mains du barde. Dans cette position, il pouvait facilement voir la position de ceux-ci.  Marcus devait être capable de voir rapidement s'il tentait de s'échapper. Il contrôle sa respiration autant que possible. Il fallait se montrer dominant.

-Ensuite, tu vas me dire qui t'a engagé et ce que tu sais de ces raisons.

Marcus craignait un peu que les liens qu'il avait fait n'était pas de qualité optimales n'ayant eut que très peu de temps pour les faire, si ceux-ci sont mal fait l'elfe aura une opportunité de s'en libérer.
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Mar 4 Juil - 0:56


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
Je pensais que l'individu finirait par faire comme si de rien n'était. Qu'est-ce un vol d'un bijou pour un templier ? Ce n'est certainement rien. Et puis, ce n'était qu'une question de jeu. Des fois, on gagnait et des fois, on perdait. C'était aussi simple que ça. Mais le pire, c'était lorsque l'on était hors jeu, assassiné parce qu'on nous avait donné une bien belle somme pour accomplir nos méfaits. Cette femme aurait dû se réjouir à l'idée que je lui ai seulement dérobé sa bague. J'aurais pu lui dérober la vie. Pourtant, elle ressort soudainement gagnante, l'individu ayant décidé à ce que cette situation tourne en faveur de l'aristocrate. Car, sans crier gare, il bondit sur moi, appuie non loin de mon œil gauche. Je gémis, ayant à peine le temps de comprendre ce qui était en train de m'arriver lorsque l'autre vient serrer mon poignet droit et le placer promptement au niveau de mon dos. Je hurle de fureur et de douleur. Et ce, plus encore lorsqu'il recommence avec mon deuxième poignet pour finalement les lier dans le dos et me balancer d'un coup de pied sur le sol. Je ne retiens ainsi pu mes larmes. L'homme qui avait été chargé de ma protection était dès à présent devenu mon ennemi. J'avais eu confiance en lui. J'avais cru agir correctement. Je pensais que malgré le fait que je sois un mage et lui un templier, on finirait par s'entendre. Ou du moins s'accepter un minimum. Mais non. Il venait de prouver qu'il restait encore médisant à mon égard tandis que la noble était encore dans une position confortable. Peut-être que cela devait lui plaire. Certainement appréciait-elle voir une créature misérable se voir obligée d'être à genoux à ses pieds ? J'avais envie de les abattre, tous autant qu'ils sont. Surtout face au templier qui avait complètement oublié sa fonction première. Ma demande. Ma simple demande digne d'un digne citoyen, répliquant à ma demande, disant que j'avais avoué mon crime et qu'il était normal à ce qu'il m'arrête. Je m'apprête donc à lui cracher ma haine à la figure mais je suis soudainement stoppé lorsque j'entends le bruit de métal de sa lame glisser de son fourreau pour venir  se présenter à mon cou. Cela à tout de suite eu le don de me calmer. ≪ - Vous seriez sérieusement prêt à me trancher la gorge pour un simple bijou ? Ma vie n'a-t-elle réellement aucune valeur pour vous ? ≫.

Le templier finit par s'accroupir pour être à ma hauteur et planter son regard dans le miens. Je me figeais, inquiet de ce qu'il pourrait me faire. Il reste toujours aussi froid et dorénavant, il avait de bonnes raisons pour me faire du mal. Il était semblable à un bandit, oui. Sauf que lui, il avait l'uniforme. ≪ - Tu vas me dire toute de suite ce que tu as fait de la bague. ≫ fit-il alors, cherchant à se faire respecter. Et bien sûr, je cherche une nouvelle fois à coopérer. Mais je ne sais pas si cela est de trop. Après tout ce qu'il avait fait. Après le comportement qu'il avait eu à mon égard. ≪ - Je l'ai donné à l'autre noble qui m'a engagé. ≫. Je comprends que dans ma position, je ne dois pas chercher à contredire mon probable nouveau geôlier. Que si je tente quoique ce soit à son égard, il n'hésiterait sans doute pas à me rendre la pareille, bien plus fort. Et qui sait ce que je pouvais risquer pire que l'emprisonnement. Cependant, je remarque que l'individu n'est pas forcément maître de sa situation et que son regard louche un peu trop souvent sur mes mains, craignant certainement à ce que j'use de la magie pour me sortir de ce pétrin. Certainement, je me disais que je ne comptais pas en rester là. Que je serais prêt à faire n'importe quoi pour préserver ma liberté, même s'il serait question de déjouer l'ordre établi. Après tout, j'avais toujours vécu dans l'injustice de ma condition d'elfe. Si je n'avais pas agis comme je l'avais fais ce soir, je serais très certainement en train de mendier dans un costume dépenaillé et tout le monde trouverait certainement cela normal. Simplement parce que j'avais décidé de me battre pour ma condition et voilà. Un templier et une noble avait décidé de m'embêter pour une banale histoire de vol ! L'homme continua donc et de me demanda également qui était derrière cette histoire et pourquoi il avait agit de la sorte. ≪ - C'est un seigneur d'ici qui désirait simplement rendre la pareille. Vous savez, si vous deviez vous en prendre à un noble ici, vous devriez tous les attaquer... Qu'attendez-vous d'ailleurs pour arrêter cette femme ? Elle a déjà comploté pour plusieurs assassinats et plusieurs vols aussi. Tous les mêmes, ces aristocrates. ≫. Et là, j'espérais à ce qu'il lui réserve la même surprise que moi. Mais peut-être que je me faisais un peu trop d'illusion, qu'il n'avait plus aucune bonté envers ma petite personne. Pourtant, je tente, comme un ultime espoir. ≪ - Faites ce que vous voulez de moi... Mais par pitié, laissez-moi retrouver mes parents une dernière fois. Au moins pour qu'il sache que je n'ai pas disparu dans la nuit, comme c'est le cas pour de nombreux elfes. ≫.
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Mar 4 Juil - 2:54

Il est un peu exaspéré, mais au moins Marcus se sent en contrôle de la situation et que la crainte n'est que peu présente dans son cœur. Son prisonnier semblait vivre dans une vision étrange de l'honneur où apparemment le templier ne devait pas être outré qu'ils admettent le moindre crime et devait continuer de le défendre. Les templiers sont là pour défendre les innocents. Marcus observe les mains de l'elfe essayant de voir le moindre mouvement suspicieux. Il sent qu'il va tenter de lancer un sort très bientôt. Marcus essaie de garder le contrôle de la situation. Les chances sont quand même là pour qu'il réussisse à conclure sans violence.

-Je serais prêt à te trancher la gorge, parce que tu pourrais carboniser tous les gens dans les environs pour essayer de t'enfuir.

Il voulait d'abord et avant tout se rendre au fond de l'affaire. Comment dire les réponses que lui donnait le barde était loin d'être satisfaisante? Pourquoi insistait-il à garder cela si vague? Il avait une certaine tentation de le frapper, mais Marcus se dit qu'il était mieux que cela, même si la frustration grandissait en lui. Il devait faire attention, il savait que son prisonnier allait possiblement devenir plus dangereux, s'il se sentait véritablement menacé par sa personne. Il devait faire très attention. Une mauvaise approche et il allait probablement perdre la moindre opportunité d'apprendre ce qu'il voulait. Le problème était que l'elfe voulait surtout sauver sa peau. Le problème est que Marcus ne voulait pas utiliser un niveau de force où le barde allait véritablement craindre

-Donne moi un nom! S'il est en ville je peux aller le trouver tout de suite, je suis sûre que la garde locale aimerait ton témoignage contre celui-ci, peut-être même qu'il serait prêt à dorer la pilule pour ce que tu as admit.

Marcus promet peut-être un peu plus qu'il ne peut véritablement offrir, les autorités civiles de Val-Royaux ne sont pas soumises au templier, mais s'il peut montrer un dossier impressionnant et recherché, alors un anneau volé paraîtra bien moindre aux jeux de noble. Il espérait que l'elfe pourrait se mettre ça dans le crâne. Toutefois, son côté cynique lui dit qu'un elfe qui vole au noble orlésien sera probablement mis, à mort peu importe ce qui arrive. Autant ne pas mentionner ça directement. De toute façon, il se doute qu'un barde a une vision assez cynique du monde dès le départ et qu'en fait c'est nécessaire pour l'emploi.

-Je vois mal comment prendre un anneau peut rendre l'appareil pour des assassinats et d'ailleurs tu as des preuves de ce que tu avances? Ce sont quand même des accusation graves et tu m'as même pas dit le nom d'une victime.

L'elfe tente de retourner les tables, mais Marcus pense que cela ne vaut pas grand-chose pour l'instant. Tout ce qui l'intéresse pour l'instant est de trouver le nom de son employeur. Il peut accuser, mais disons qu'il se doute fortement que la jeune dame va avouer aussi facilement que lui ses mauvaises actions. Marcus pouvait croire que celle-ci avait fait des mauvais coups durant sa longue vie, mais Marcus n'est quand même pas sot au point de tout de suite l'arrêté, si seulement l'elfe avait été assez sage pour ne pas ouvrir sa grande gueule et s'accuser lui-même. Marcus se dit même qu'il allait probablement finir par admettre tout plein d'autre crime.

La femme est très outrée par les accusations de l'elfe, Marcus ne peut pas s'empêcher de la regarder un instant. Elle a une de ses expressions, qui semble presque exagérée. Peut-être a-t-il véritablement quelque chose derrière ses accusations, disons qu'on ne lui a même pas dit le nom d'une victime. Alors, est-ce qu'il y a la moindre valeur à ce que son prisonnier dit? Il pourrait très bien regarder cela un peu plus tard, mais pour l'instant il n'a qu'une chose donc il est certain en plus il n'a pas à régler toute les exactions de Val-Royaux.

-Je vous donnerais aux autorités et ensuite je ferais le message à vos parents, si vous me donnez le nom du noble qui vous as engagé

Il n'allait quand même pas l'escorter chez lui comme ça quand même, c'était très clairement une tactique pour tenter de s'échapper. Il essaya donc d'utiliser l'occasion pour amener le barde à cracher le morceau en donnant une offre à celui-ci qu'il jugeait raisonnable. En théorie, cela donnait le même résultat, parce que ses parents seraient informés de son sort. Le barde ne pouvait pas se plaindre. Ce n'était peut-être pas l'offre la plus convaincante, mais quand même Marcus voulait montrer qu'il n'était pas complètement inflexible et qu'il était prêt à faire quelques efforts pour une personne si elle se montrait un peu coopérative.
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Mar 4 Juil - 16:01


on admirait son cortège.
─ le ciel toujours le protège ─
≪ - Je serais prêt à te trancher la gorge, parce que tu pourrais carboniser tous les gens dans les environs pour essayer de t'enfuir. ≫. Ses paroles m'atteignent comme un coup de poignard en plein cœur.  Je suis plus qu'attristé à l'idée de constater à quel point l'homme est buté quant à son avis concernant les mages. Pour lui, je n'étais très certainement qu'une bête incontrôlable qu'il fallait probablement tenir enfermé à l'intérieur d'une tour, d'un cercle. Ainsi, même si nous étions libres, les idées de capture devaient persévérer à travers les âges. C'est absurde, pitoyable. J'avais de la peine pour ces Templiers inquiets et aveuglés par leurs ordres. Craintifs face à la puissance magique. Et pourtant, nous étions capables de faire de grandes choses. Il n'est pas seulement question de prendre le pouvoir par la force même si certains seront prêt à faire n'importe quoi pour se laisser ainsi tenter. Et puis, il y avait des créatures comme moi, désireuses de prouver le contraire et se battant contre vents et marées pour que les simples citoyens finissent par admettre que nous n'étions pas tous pareils. Je renonçais à la tentation des démons et à la magie du sang aussi. Mais par moment, j'avais envie de tout céder. Surtout quand je voyais que mes efforts étaient vain, comme c'était le cas actuellement. J'avais voulu me comporter correctement et voilà comment l'autre Templier m'avait traité ! Je me suis mis à lâcher un rire sarcastique avant de lui répondre sur le ton de la rigolade. ≪ - Vous avez dû me confondre avec un dragon, je ne fais pas ce genre de chose habituellement. ≫. Je devais très certainement ressembler à un fou à l'ordre actuel ; Rire alors que j'étais sur le point d'être envoyé aux fers. Mais j'étais surtout désespéré. Désespéré de voir qu'importe mes paroles, l'homme ne fera rien à l'égard de la noble tandis qu'il n'hésiterait pas à me reprendre au moindre faux pas. Jamais je n'aurais dû être aussi droit. Je n'aurais pas dû avouer mon crime alors que je me trouvais même pas en possession du bien. Alors, lorsque l'individu me demande de nouveau à coopérer en donnant le nom du Seigneur qui m'avait également engagé, j'hésite. Jusqu'alors, aucun des deux individus me faisant face n'étaient réellement digne de ma confiance. À la rigueur, même si je n'avais fais que jouer mon rôle de barde pour rendre service au Seigneur, lui il m'avait payé dignement. Il ne méritait pas à ce que je me retourne contre lui. Qui plus est, alors que l'homme me proposait un marché, j'avais également le sentiment qu'il ne tiendrait pas parole. Ou que du moins, il se ficherait de savoir en réalité si après mon aide, on chercherait à en faire autant. Après tout, ne me voyait-il pas en moi un monstre prêt à sacrifier des vies pour sauver la sienne ? Le fait qu'il me demande également des faits concrets pour appuyer mes paroles me pousse également à ne pas le croire. Le Grand Jeu Orlésien existait, c'est tout ce qui comptait. Tout le monde était censé savoir que les nobles traficotaient entre eux, c'était pas nouveau. Alors, si vraiment il comptait s'insérer dans le jeu et m'arrêter de la sorte, il devait également s'occuper du cas des autres nobles.

≪ - Ça serait compliqué de tout détailler maintenant. Je ne suis qu'un homme que les nobles engagent pour régler des comptes. Un jour ça sera des vols, ou des kidnappings ou des meurtres... Je m'en fiche de savoir pourquoi ils agissent de la sorte et ce qu'ils en tirent ! ≫ fis-je alors, soudainement énervé. ≪ - Tout ce que je sais, c'est que je ne vais aucunement révéler l'identité de l'homme qui m'emploie... Après tout, la parole d'un mage vaut rien pour vous, non ? Et jusqu'à maintenant, il a été le seul qui puisse être digne de ma confiance. Vous, en revanche, vous m'avez profondément déçu. ≫ continuais-je. Et cela n'arrangea pas la chose lorsqu'il me dit qu'il pouvait aller prévenir mes parents à ma place mais qu'il ne pouvait certainement pas m'emmener les voir directement. ≪ - Ils n'auront pas la preuve sous leurs yeux, ils ne vous croiront pas... Et... Et je veux les voir !. Je percevais cela comme un fait légitime. J'avais parfaitement le droit de les retrouver si j'allais finir ma vie dans une cage. Cela me paraissait évident. Mais ce fut la goûte d'eau qui fit déborder le vase. Je ne voulais plus me laisser faire. Je ne pouvais me permettre d'accepter cet enfermement à cause d'un templier intolérant. Sans prévenir, j'avais détaché les liens qui, à ma grande surprise, n'avait pas été correctement attaché à mes poignets. Une vaine également en ce qui me concerne lorsque l'on sait que j'avais eu le désir de me libérer. Et, presque instinctivement, j'avais placé ma main en direction du templier pour envoyer une boule de flamme, espérant que cela puisse suffire pour au moins le mettre à terre. Je n'attendis également pas pour me relever promptement et prendre la fuite rapidement afin de disparaître dans l'ombre. Et ce, sans avoir oublié de lancer un regard noir en direction de la noble. Plus tard, elle n'y échapperait pas. Elle goûtera de ma lame.
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Mer 5 Juil - 1:41

Il aurait dû recréer les liens. Marcus déteste quand il a horriblement raison. En ce moment, c'est surtout que sa fierté est horriblement blessée.  Il a été battu par un mage qui semblait un peu bête. Maintenant, une journée où il n'avait rien à faire serait passée à le pourchasser. C'est probablement cette réalisation plutôt que la boule de feu qui véritablement qui lui fait mal en cet instant. Marcus grince sur les dents. Comment va-t-il expliquer ça à ses supérieurs. Peut-être était-il mieux de ne pas en parler à ses supérieurs. Le problème est qu'il pourrait difficilement laisser un mage barde passé sous silence.

Marcus finit par se lever tellement secoué que ses yeux ne semblent pas fonctionner correctement. L'elfe s’est complètement volatilisé et il ne voit pas de piste claire. Il grogna un peu et passa sa main sur son visage. On dirait qu'il avait une sorte de matière sombre sur lui. Ce n'était pas ce qu’il avait eu.  Un soupire sorti de sa bouche. Marcus tenta quand même le coup s'en alla inspecter plusieurs directions essayées de trouver la personne manquante en essayant d'aller à droite et à gauche, mais il avait bien trop de monde. D'ailleurs avec si peu de distance du bas-cloître. Il sait que les elfes seront peu coopératifs avec les autorités et protégeront un des leurs.

La noble vient le rejoindre un peu secouée par ce qu'elle avait vu. Elle regarda Marcus un peu abasourdi par le fait qu'il était encore en vie après ce qui était arrivé. Le templier essaie d'avoir une image un peu respectueuse et avec dignité devant ce qui se passe. Il faudra au moins qu'il révise, comment il fait ses nœuds avant qu'il se retente à l'attraper. Une petite idée lui vient en tête. Il a possiblement trouvé une façon plus efficacement attrapée son homme. Il sait qu'il ne va pas fuir.

-Vous allez l'attraper, j'espère? Il a quand même essayé de diffamer ma réputation

-Oui, mais ça sert à rien sans quelque chose pour lui retenir les mains et il a bousiller ma corde, mais pour l'instant faisons quelque chose d'autre....

Il offrit son bras à la jeune de façon galante, la bourgeoise est assez surprise par ce geste au point où elle devient un peu rouge au visage. Ses charmes semblent faire l'effet prévu, mais il n'est pas du genre à séduire une dame simplement pour mieux se sentir d'avoir failli à sa tâche. Non, son plan est plutôt d'apprendre quelques informations de la part de la jeune dame sur le contrevenant. Elle l'avait engagé, non? Il pourra apprendre le nom du barde à travers celle-ci et remonter sa trace indirectement. Il pourra communiquer à ses supérieurs à propos de l'elfe. Ensuite, il pourra savoir son degré de danger et s’il est autorisé à le pourchasser par ses supérieurs

-Allons plutôt chez vous, je vais vous escortez et vous pourrez m'en dire un peu plus sur ce brigand. Avec un peu de chance nous identifieront le noble qui a votre bague

La jeune femme prend son bras. C'est quand même un peu plus plaisant que d'avoir un elfe barde à son bord qui se révèle être complètement. C'est elle qui le guide quand même ne sachant guère où se trouve la maison. Il se sent mettre l'histoire de l'elfe derrière lui, il ne semblait quand même pas être le type le plus menaçant de la planète pour lui. Il n'a volé qu'une bague, en théorie lui lancer une boule de feu était probablement une offense plus grave. Il doit en apprendre plus, peut-être la prochaine fois, il sera capable de l'attraper. Marcus n’est personne comme templier, mais cet elfe a probablement laissé des petites marques partout. Quelqu'un qui porte des vêtements comme ça cherchés à se faire remarquer.

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