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Lun 3 Juil - 1:44


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
Ça y est. J'y suis. J'étais à Tévinter. La terre des mages. Je ne savais pas comment je devais me sentir en cet instant. Peut-être que je me sentais tout bonnement libre. Libre de faire ce que je voulais faire. Il n'y aurait pas de templiers pour m'embêter, m'arrêter et m'envoyer dans les cercles pour m'y enfermer de la même manière que l'on emprisonnerait un oiseau dans une cage pour l'entendre chanter. Je n'avais plus rien à craindre, je ne serais plus jamais un animal traqué. Un fugitif. Les citoyens de cette contrée me percevront comme un des leurs. On m'aiderait sans nul doute à perfectionner mes pouvoirs. Qui sait, peut-être que je songerais à user de la magie du sang. Après tout, n'étais-je dorénavant pas libre de mes mouvements ? Était-ce réellement mauvais d'avoir recours à cette magie ? Et puis, je ne pouvais le nier, j'aimais la puissance. Je voulais être un  grand mage. Le meilleur de tous. Celui, peut-être, qui serait en mesure de prendre la forme de l'une de ces majestueuses créatures. Ces reines du ciel et des flammes, ces reptiles ailés. Mais peut-être me faisais-je un peu d'illusion. Il me faudra du temps avant de parvenir à atteindre un tel niveau. Sans doute n'atteindrais-je même aucunement une telle puissance enchanteresse. Les mages sont limités suivant leurs capacités. Je me savais persévérant, refusant les bas destins et préférant les honneurs d'une existence remplie de richesses et d'opulence. Aujourd'hui, j'errais dans mon costume flamboyant mais hélas dépenaillé. Seuls mes bijoux semblaient épargnés. La cage qui avait enserré jadis ma caboche s'était une fois arrachée lorsque j'avais fuis un groupe de templiers. Quant à mes armes, ils étaient durement accrochés à mon costume, ici et là. Enfin, ne parlons même pas de l'état de mon maquillage. Si quelques traces demeuraient encore sur ma face, cela ne ressemblait plus à rien. Je n'étais définitivement plus le même elfe qui parcourait les riches lieux au cœur de Val Royeaux. C'est pour cette raison que j'avais fini par me ressourcer près d'un lac pour finalement aller m'y baigner.

Le milieu était propice à l'admiration de la nature et le point d'eau cristallin était un endroit parfait pour faire sa toilette. Bien sûr, cela différait très certainement de ma vie d'avant, exclusivement citadine, mais cela ne me gênait pas. Au moins, je pouvais à nouveau sentir l'élément venir débarrasser ma peau de la crasse qui s'était peu à peu installée sur moi. J'avais le sentiment de revivre. Oui, c'était très certainement ce que je ressentais depuis que j'avais franchis la ligne pour rejoindre Tévinter. Une renaissance digne d'un oiseau de feu quittant son nid de poussière pour être de nouveau un splendide volatile ardent. Maintenant, je devais réfléchis quant à ma destination finale. Suis-je ainsi obligé de rejoindre la ville ou alors ne pourrais-je tout simplement pas continuer à rôder dans les bois ? N'est-ce pas ainsi comment les Dalatiens se comportaient-ils ? N'étaient-ils rattachés à aucune terre ni à aucune entrave ? Certainement. Je pouvais ainsi continuer mon voyage infini et m'entraîner sans l'aide de qui que ce soit. Ce qui m'inquiétait réellement en fait, dans cette manière de vivre, c'est la solitude. J'avais en effet toujours eu de la compagnie, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Et je me voyais mal à l'idée de continuer à vivre sans avoir quelques créatures pour discuter de tout et de rien avec moi. Qu'importe pour l'instant. Je ne réfléchis plus à rien, profitant du moment, les yeux fermés et posant ma tête contre un rocher, le reste de mon corps baignant dans le loch. Je respire, je profite tout bonnement. Mais cela ne dure guère longtemps puisque finalement, j'entends des pas arriver dans ma direction. Je ne réagis pas tout de suite, pensant halluciner, me questionnant sur la nature d'une telle personnalité qui oserait s'aventurer ici outre peut-être un autre apostat en fuite ? Mais dans tout les cas, je finis par faire volte face, faisant en sorte à masquer un maximum mon corps émergé dans le liquide et tendant mon bras sur mon bâton afin de l'utiliser, juste au cas où. Je me dis, pour l'instant, que je ne dois pas m'inquiéter. Qu'après tout, je ne suis plus en terre hostile, et pourtant. ≪ - Qui va là ? ≫. J'hausse la voix, tente de me faire dur, mais en réalité, je me dis que je suis dans une mauvaise position, ainsi affiché, barbotant tranquillement dans l'eau.
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Lun 3 Juil - 20:28


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
BLÊME CORTÈGE, VIENNENT
CRIER QU'ON LES A DÉCHAÎNÉS.
FEAT. KAIDA MAIDH
Depuis le rétablissement des Cercles en dehors de l'empire, maintes rumeurs doublées de faits avérés circulent. Des mages viendraient se perdre jusqu'à la frontière Tévintide - si ce n'est au sein du territoire même. Une quête de liberté, l'espoir d'être mieux traités pour leurs capacités que chez les leurs. La plupart rechignent à s'y rendre mais les plus courageux et chanceux tentent le coup. Une aubaine pour le peuple Tévintide qui malgré son silence douteux, est en train de garnir ses rangs de soldats potentiels pour la guerre qui s'annonce. Des soldats jetables, comme l'évoque si bien Nero. Le magister n'a aucune confiance en des êtres par le passé - et encore désormais si prompts à courber l'échine face aux Templiers. Face aux plus faibles en général. Certains sont certes talentueux mais combien vaut leur loyauté à l'empire ? Ces parvenus d'Orlaïs, de Ferelden, de partout ailleurs. Seuls les mages qui ont toujours lutté sont capables d'être un minimum à la hauteur et c'est bien envers eux que Nero n'octroie pas son mépris. Autrement, le jugement est immédiat.

Le magister vagabonde non loin de la frontière Tévintide. Tunique noire de haute couture qui rehausse ses courbes, orne son corps, celle-ci est comme une deuxième peau s'accordant à merveille avec son sceptre. Rien de tel pour le différencier de la bleusaille, bien que beaucoup plus utile lorsqu'il circule dans les allées flamboyantes de Minrathie. Dans tous les cas, Nero ne sort jamais sans être un minimum présentable - pour lui comme pour les autres. Une règle d'or qui applique jour en jour depuis ses plus jeunes années. Et tant pis s'il faut se salir les mains après, il ne rechigne pas. Les escapades en pleine nature à Tévinter ne le rebutent pas non plus, au contraire, y trouvant un certain réconfort si besoin est de prendre du recul. Autant dire que là n'est pas son unique objectif en cette journée. Nero se rend pour observer le ou les poissons qui pourraient avoir traversé le filet. Des âmes égarées toutes fraîches sur le territoire et à cueillir le plus vite possible. Cela ne tarde pas. A sa grande surprise, ses pupilles découvrent au loin ce qu'il soupçonne être un invité en ces lieux, en plein bain. Ses mouvements se font silencieux, le Pavus approchant lentement puis se postant derrière un buisson afin d'épier la scène. Un plaisir qui dure quelques instants, un rictus amusé se dessinant sur ses lèvres. L'elfe paraît si décontracté. Plus encore, il n'est pas à son avantage si quelqu'un le surprenait... comme lui, par exemple. Nero sort enfin de sa cachette. Ses pas ne sont plus masqués alors qu'il s'amène à la hauteur de l'inconnu très rapidement alerté. « Ton guide. » Rétorque-il avec amusement.

Il est d'ailleurs tout sauf impressionné par le bâton de l'elfe ou encore sa voix paraissant ridicule avec une telle carrure et plus encore dans une telle situation. « Tu peux reposer ça. Nouveau ici, j'imagine ? » Plus une affirmation qu'une question. Nero continue sur sa lancée. « Je vois que tu prends du bon temps pour quelqu'un de tout juste débarqué sur nos terres. Je suis Nero Pavus, Magister de l'empire. » Si le voile tombe assez promptement, c'est car le nécromancien n'a rien à cacher - encore moins en ces lieux. Il est néanmoins assez tenté à l'idée d'en savoir plus sur l'elfe, afin de l'user à son intérêt. Oreille pointue dotée de pouvoirs. Ce n'est pas monnaie courante en plein empire, néanmoins certains subsistent aux côtés de mages humains - souvent moins bien traités. S'il n'avait pas témoigné de sa condition de mage, Nero lui aurait probablement déjà glissé des chaînes autour des poignets. Ce n'est d'ailleurs pas dit qu'il ne le fasse pas. Seulement, il prend son temps, ayant plusieurs heures à tuer devant lui.
© FRIMELDA

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Mar 4 Juil - 4:21


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
≪ - Ton guide. ≫. Une voix s'élève sans crainte tandis que je commence à paniquer légèrement, ne sachant mettre un nom sur mon interlocuteur, ni même un visage alors que je ne perçois pas le nouveau venu tout de suite. Il semble même s'amuser de ma position, mais après tout, qui ne le serait pas face à une personne risquant une baignade dans un lac sans même songer un seul instant que l'on pourrait tomber sur un potentiel passant ? C'est alors qu'il apparaît enfin à moi. Arborant un costume de qualité et munit d'un sceptre somptueux. À côté, je me dis que je dois ressembler à rien. Surtout à la vue des choix de couleurs concernant nos habits, l'individu optant plutôt pour une couleur plutôt sobre tandis que les miens étaient d'or et de blanc. "Étaient" puisque maintenant, ils sont avant tout dans un état des plus déplorables, tâchés par la terre et les mauvais climats. Oui. J'avais presque honte, alors que j'avais toujours eu pour habitude de me présenter à la populace et surtout face aux régents munis de mes plus belles parures et de mes plus beaux vêtements afin d'être présentable. Aujourd'hui, ce n'était tout bonnement plus possible. Mais qui sait, peut-être que l'on me fournirait les tenues nécessaires pour que je puisse m'installer doucement sur ce territoire ? Après tout, je ne devais pas être le premier apostat à refuser de servir la Chantrie, enfermé dans le cercle d'Orlaïs, non. Il devait y avoir des femmes et des hommes plus têtus que je ne pouvais l'être moi-même. Des individus qui avaient connu la misère et qui ne craignaient pas le fait de devenir un jour fugitif. Moi, si. Plusieurs fois, je me suis questionné s'il ne valait mieux pas que je reste chez moi, quitte à ce que je renonce à ma liberté pour une existence tranquille bien que tragique. Qu'après tout, je pourrais continuer à perfectionner ma magie au sein du cercle, malgré tout. Mais ce fut ma soif de découverte qui me poussa malgré tout à prendre la poudre d'escampette et venir ici. Espérer un destin plus agréable au cœur d'un cercle où je ne serais pas prisonnier et mal perçu. Avais-je fais le bon choix ? Seul l'avenir nous le dira. ≪ - Tu peux reposer ça. Nouveau ici, j'imagine ? [...] Je vois que tu prends du bon temps pour quelqu'un de tout juste débarqué sur nos terres. Je suis Nero Pavus, Magister de l'empire. ≫. Je ne pus m'empêcher de lui adresser un certain regard admiratif à son égard, tout en souriant chaleureusement, bien que je restais malgré tout immergé dans l'eau, serrant mon corps de mes maigres bras afin de le cacher. Ainsi, il était Magister ? J'ignorais réellement la signification d'un tel titre. Peut-être que cela est un nom que l'on donne à tout les mages de Tévinter à moins qu'il ne soit un titre pour une personnalité importante ? Je supposais, en effet, que j'avais affaire à quelqu'un et non seulement à un banal individu issu de la plèbe. ≪ - En effet, je viens d'Orlaïs. J'ai fuis mon pays à cause de mon statut d'Apostat et parce que l'on m'a conseillé de le faire... Mon nom est Kaida Maidh. ≫ fis-je alors à mon tour, heureux de pouvoir faire la connaissance d'un citoyen de Tévinter sur leur propre territoire. ≪ - J'ai fais un long voyage et je devais me cacher des Templiers... Maintenant que je suis sain et sauf, je n'ai pas hésité un seul instant à faire un brin de toilette ! ≫ m'exclamais-je ensuite avant de produire un petit rire amusé. Il est vrai que cela devait paraître culotté. Qu'on pourrait s'étonner de voir un étranger investir les lieux de la sorte. Mais pour moi, cela m'avait paru évident. Je devais prendre soin de mon corps tant que je pouvais le faire et c'est ce que j'ai fais. Finalement, je lâchais également l'emprise sur mon bâton, croyant que de cette manière, je montrerais patte blanche et que j'avais également dorénavant pleinement confiance envers le nouveau venu. Qu'il pourrait probablement être le mage qui m'apprendra à maîtriser ma magie. Ou que du moins, comme il l'avait dit si bien, il serait mon guide sur ces terres qui demeuraient encore bien mystérieuses à mes yeux.
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Mer 5 Juil - 14:16


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
BLÊME CORTÈGE, VIENNENT
CRIER QU'ON LES A DÉCHAÎNÉS.
FEAT. KAIDA MAIDH
La confiance ne se gagne pas aussi aisément. Voici pourtant que l'étranger est disposé à évoquer sa situation ainsi que les problèmes qui l'on mené jusqu'ici. Rapidement, le rictus ajusté sur les lèvres du Magister s'élargit. Diverses questions viennent également se nicher au creux de son esprit, dissimulant pour l'instant son dégoût prononcé pour ce genre de mages. Encore un bien naïf. D'ailleurs, Nero manque de lui rire ouvertement au nez lorsque son interlocuteur évoque les mots sain et sauf. Il se contrôle, se bidonnant intérieurement. Un jeu d'enfant s'il est aussi crédule. « Bien, Kaida c'est ça ? Qui donc t'a conseillé de venir ici ? Je suis curieux. » Le noble en profite, s'il est si facile de lui tirer les vers du nez. Une belle occasion d'en apprendre plus se présente, autant la saisir sans hésitation. Au bord du lac, ses pupilles continuent de le fixer sans once de gêne. L'envie de prendre un bain après la marche qu'il vient de faire le taraude beaucoup. Certes, ce n'est pas comparable à ceux qu'il prend au sein de sa charmante demeure mais il peut faire une exception. Il paraît que les bains pris ensemble rapprochent. « Si tu permets, j'aimerais également profiter un peu de cette étendue d'eau le temps qu'on discute. » Une affirmation plus qu'une demande. Avant de faire trempette, le Magister se concentre quelques instants. Il forme une barrière protectrice tout autour qui lui permettra de ne pas être pris au dépourvu et de réagir à temps. Cela confirme par ailleurs sa propre nature à Kaida, si le doute était encore présent.

Le magister est soigneux dans ses gestes. L'éclatante tunique est doucement ôtée puis pliée, accompagnée des sous-vêtements qui subissent le même traitement. C'est au coin le moins sale à proximité du lac qu'il installe la pile et juste à côté, si ce n'est plus près, son sceptre. Il entre enfin dans l'eau, les pieds les premiers et la moue grimaçante mais sans s'en détourner. Même dans ces circonstances identiques pour tous les deux, Nero reste plus noble dans son allure que l'elfe. Sa machination implique de se mêler à la bleusaille, pas de lui ressembler. « Maintenant que tu es à Tévinter, envisages-tu de t'installer pour de bon ? Par exemple, si la situation ailleurs changeait et que tu pouvais à nouveau circuler librement... » Encore une curiosité en apparence innocente, accompagnée d'un sourire qui se veut chaleureux. Masque élaboré, trompeur et charmeur. Comédie aux allures de jeu. « Si ce n'est pas indiscret, bien évidemment. » Toute sa carcasse trempe dans l'étendue arrivant jusqu'à sa taille. Il mouille ses avant-bras, puis ses bras, se devant d'admettre que l'eau est agréable. La bonne température, propre - si on enlève l'elfe immergé dedans, la grimace s'évapore de son faciès. Nero s'approche peu à peu de celui-ci. Qu'il est pressé de le voir ramper sous son joug. Plus les minutes passent et plus le Pavus, bien qu'ayant un tantinet plus de respect pour les mages, ne s'imagine pas agir autrement qu'en faisant de cet elfe Orlésien l'un de ses esclaves. Il serait le premier à être mage parmi ces derniers.
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Jeu 6 Juil - 1:58


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
≪ - Bien, Kaida c'est ça ? Qui donc t'a conseillé de venir ici ? Je suis curieux. ≫. Son sourire s'était agrandit. Il semblait sympathique si ce n'est plus que chaleureux. J'avais le sentiment que je pouvais lui faire confiance. Que j'étais comme lui. Épris de liberté et doué de magie. Même s'il est un humain et moi un elfe. Qu'après tout, si je ne pouvais rejoindre les clans Dalatiens, alors j'aurais au moins l'occasion de perfectionner mes dons en tant que mage. Qu'après tout, qu'au cours ma vie en tant que barde, j'avais eu l'occasion de me mélanger à ces mortels et qu'ils ne m'effraient aucunement. Seul les templiers étaient devenus une menace à présent. ≪ - C'est bien ça. Une jeune personne du nom de Marianis. ≫ lui révélais-je alors sans aucune crainte et peut-être même avec fierté. Je la percevais comme ma sauveuse en quelque sorte. Moi qui n'avais connu que ce monde doré comme représentait la cité de Val Royeaux, je ne m'étais aucunement attendu à trouver un milieu où les templiers ne passeraient pas et où les mages sont rois. C'est alors que l'homme me propose de se joindre à la baignade. Ainsi appréciait-il le contact de l'eau cristallin sur sa peau découverte, lui aussi ? Si cela m'était arrivé plusieurs fois de m'immerger en pleine nature, je ne l'avais jamais fais en compagnie d'une autre personne, étant bien trop pudique pour cela.Néanmoins, je me disais que je ne pouvais me permettre de l'empêcher de faire ce qu'il voulait sur ses propres terres. Ainsi, je le vois créer une barrière protectrice et je détourne mes prunelles de sa stature, rougissant légèrement même si je faisais tout mon possible pour cacher ma gêne. Je n'ose reprendre mon attention sur l'homme seulement lorsque je suis assuré que ses membres les plus intimes sont hors de ma vue. ≪ - Maintenant que tu es à Tévinter, envisages-tu de t'installer pour de bon ? Par exemple, si la situation ailleurs changeait et que tu pouvais à nouveau circuler librement... [...] Si ce n'est pas indiscret, bien évidemment. ≫. Il s'approche alors doucement de moi. Je tente de me ressaisir. ≪ - J'aimais beaucoup Orlaïs et j'ai de la famille là-bas... Mais j'aimerais intégrer l'un de vos Cercles et je pense que je ne partirais pas avant d'être un mage accompli ! ≫ fis-je sincère. ≪ - J'aimerais être capable d'être doué de Métamorphose ! Vous pensez que c'est possible ? ≫. Exalté, j'en oubliais presque la tenue d'Adam de l'homme près de moi. Je me voyais déjà maître de ma destiné au sein de l'une des cités, doté d'une puissance magique que jamais je n'avais pu penser avoir par le passé. Sans doute serais-je même tout aussi respectable que le Magister se trouvant à petite distance de moi. Ou du moins, si l'homme accepterait de me livrer quelques secrets à propos de sa propre formation ? Oh tiens, savait-il se transformer en animal, lui ? Et si oui, quelle genre de bestiole ? Probablement quelque chose de sobre. Un animal au pelage sombre mais sympathique aussi... Je me suis mis à réfléchis avant de me rendre compte que je devais paraître un peu trop délirant. Une attitude qui serait guère appréciable face à une quelconque personnalité noble d'Orlaïs. Aussi, je redevins soudainement timide.
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Jeu 6 Juil - 21:23


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
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FEAT. KAIDA MAIDH
Si la torture reste une pratique très plaisante du point de vue du Magister, elle n'est pas la mieux placée pour sortir les vers du nez à un individu. Parfois, une simple gentillesse factice délie les langues. Suffisamment, il arrive, pour que les informations soient plus riches en détails croustillants. C'est pourtant lassant à la longue et Nero laisse ce genre de pratiques quotidiennes aux plus patients. D'ailleurs, est-ce bien le nom Marianis qui remonte jusqu'à ses oreilles ? La Marianis en question, apprentie de l'Archonte ? Il semblerait. Voici donc devant lui, l'un de ses derniers jouets en date, suffisamment crédule pour suivre le conseil d'une inconnue. C'est tout du moins l'image que Nero a en tête. Sourire qui ne décolle pas, malgré une légère surprise un peu plus tôt, il n'alimente pas plus le sujet. « Je vois. » Une étincelle de fierté semble se dégager de l'elfe, fait qu'il remarque avant de mettre en place la barrière de protection. Mais il lui accorde très peu d'attention lorsqu'il se déshabille, soigneux avec ses habits. Ce n'est que lorsqu'il s'avance vers le lac qu'il remarque la gêne assez évidente de l'Orlésien. Nero n'est pas dupe et sa réaction en dit long. Quel dommage, néanmoins, de ne pas profiter de la vue devant lui. Le corps finement taillé du Nécromancien qui au lieu d'être boudé, devrait être contemplé.

Nero lâche un soupire inaudible une fois enfoncé dans l'eau. S'habituant aisément à la température de celle-ci, il trempe quelques zones de son corps tout en se mouvant vers son interlocuteur. Il dissimule encore son véritable jugement mais par le Créateur, c'est une tâche ardue. Surtout lorsque les réponses de celui-ci sont un peu trop prévisibles et ne l'étonnent guère. Souhaitant s'assurer de la l'éventuelle loyauté de Kaida pour l'empire, il était par avance persuadé que des intérêts personnels le guidaient avant tout. Ce n'est pas ça qu'il reproche, lui-même en possédant de nombreux, mais voici vraiment l'esprit d'un arriviste. La famille évoquée prouve par ailleurs qu'il trahirait à la première occasion Tévinter afin de les préserver. Il ne fait que confirmer les pré-jugés confortablement nichés dans le crâne du Pavus. Des soldats inutiles qui pour la plupart, retourneraient volontiers leur veste au dernier moment. Les accepter parmi eux, certes, mais pas à des postes importants - et en les gardant en vue. Sourire factice, une fois de plus, qui accompagne sa propre réponse. « Et bien, que de projets. »

« C'est possible. Je ne suis pas métamorphe mais je connais beaucoup de mages qui le sont, et qui pourraient t'enseigner cet art. » Foutaises. Mais à en avoir son expression, il mord si bien à l'hameçon que ce ne serait pas plaisant de lui couper immédiatement l'herbe sous les pieds. Beau parleur confirmé, Nero s'amuse à lui promettre monts et merveilles. La chute n'en sera alors que plus dure. « D'ailleurs, faisant moi-même partie de l'élite des mages à Tévinter, je pourrais te prendre sous mon aile. Tu serais mon apprenti, très respecté étant donné ma position. De nombreuses portes vont s'ouvrir à toi, sois-en assuré. » La perche tendue est-elle trop énorme, l'elfe va-t-il commencer à douter de ses intentions ? Dans tous les cas, le Pavus ne s'inquiète pas de la situation. Il est d'ailleurs maintenant très proche de Kaida, attrapant son menton entre ses doigts. En souriant. Encore. Le charisme qui se dégage du Tévintide, conjugué à de telles fantaisies qui sont si grosses pour être vraies.
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Ven 7 Juil - 1:11


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
L'homme s'avance dans l'eau limpide, s'approchant de plus en plus de ma personne. Je me fais timide. Après tout, je ne le connais pas, même si sa nature de mage me permet d'avoir un peu plus confiance en lui. C'est que, je n'avais guère pour habitude d'être complètement nu face à un autre individu. Oui, c'était bien la première fois que je faisais face à ce genre de situation. En effet, cela voulait tout aussi dire que je n'avais jamais eu de relation charnelle, songeant bien plus à mon avenir et à l'évolution de ma condition que de passer mes journées dans les bras d'une créature, percevant la passion comme un moyen de perpétuer l'espèce ou une perte de temps. Et présentement, j'avouais percevoir cela comme une perte de temps. Jadis constamment inquiété par l'arrivée des templiers au sein de la maisonnée et actuellement bercé par de doux rêves de puissance et de magie, je n'arrivais pas à croire comment on pouvait ainsi s'embarrasser de la présence d'une deuxième personne dans notre vie, cette dernière risquant de rendre notre existence plus délicate qu'elle ne l'était déjà. Ainsi, peut-être avais-je fini par m'endurcir à cause de ces idées et voilà ce que j'étais devenu ; une petite créature innocente reculant aux moindres gestes tendres ou un peu trop étroits qui pourraient être mal interprétés. Néanmoins, j'oubliais vite notre proximité lorsque le magister évoquait la magie que je pourrais apprendre ici. ≪ - C'est possible. Je ne suis pas métamorphe mais je connais beaucoup de mages qui le sont, et qui pourraient t'enseigner cet art. [...] D'ailleurs, faisant moi-même partie de l'élite des mages à Tévinter, je pourrais te prendre sous mon aile. Tu serais mon apprenti, très respecté étant donné ma position. De nombreuses portes vont s'ouvrir à toi, sois-en assuré. ≫. Cela semblait être trop beau pour être vrai. Que cet homme issus des sphères les plus hautes puissent accepter de me prendre comme un apprenti pour perfectionner mes capacités et me mener le plus loin possible dans mon éducation. Pourtant, je voulais y croire. Je voulais croire en sa bonté presque miséricordieuse, de l'homme qui tend la main à son prochain pour lui venir en aide. Sans doute les Tévintides savaient-ils les longs périples que les apostats devaient mener pour venir jusqu'à eux. Peut-être que l'homme avait-il tout simplement de la pitié à mon égard. Qu'il était tout bonnement humain. Je me figeais, ne pouvant m'empêcher à cacher mon admiration bien que je faisais également le nécessaire pour reculer et maximiser l'espace encore infime qui restait entre lui et moi, mon dos délicat venant rencontrer le rocher rugueux. J'osais même retirer ma caboche de sa prise et alla placer une main contre son torse pour lui faire comprendre ma gêne quant à son imminence devenue oppressante. ≪ - Vous feriez tout ça... Pour moi ? Pourquoi ? ≫. Il est vrai que cela pouvait devenir irréel. Que cette gentille semblait bien trop forcée. Mais n'y avait-il pas des personnes bonnes naturellement ? Je voulais m'en assurer. ≪ - ...Qu'attendez-vous de moi en retour ? Vous voulez de l'or ? ≫. Après tout, tout services rendus méritaient une récompense en retour. Lorsque j'appliquais ma fonction de barde à la lettre, j'espérais également recevoir de l'argent, même si cela ne m'a jamais empêché d'entretenir parfois des relations amicales avec ces nobles qui m'avaient engagé. Presque complice même, dirais-je. Alors, tandis que l'homme semblait désirer me secourir en me tendant la main, je supposais que je devais également le payer pour ses services qu'il s'apprêterait à rendre.
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Lun 10 Juil - 20:06


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
BLÊME CORTÈGE, VIENNENT
CRIER QU'ON LES A DÉCHAÎNÉS.
FEAT. KAIDA MAIDH
La proximité avec une autre personne, même un homme, ne l'a jamais importuné. Après tout, étant donné ses penchants, ce n'est guère étonnant. Son expérience en témoigne également lorsqu'il s'avance sans gêne vers son vis-à-vis. L'acceptation de lui-même, de son attirance incongrue par les hommes pour beaucoup d'individus à Tévinter. Il est bien forcé de la dissimuler en haute société, afin de faire bonne figure, mais ne s'en prive certainement pas lorsque le rideau tombe. Même avec ses esclaves - le traitement varie cependant avec eux. Si son dégoût actuel pour les avis et la condition de Kaida n'étaient pas aussi marqués à cet instant, il aurait probablement tenté une approche plus insistante. Le plaisir d'un instant, de quoi permettre à l'elfe de baisser encore plus sa garde. Celui-ci n'est pas laid, pour l'un de ces parasites Orlésiens. Ce n'est pourtant pas une envie qui s'installe en lui. Il ne va pas plus loin que ses doigts qui se perdent sur son menton, provoquant rapidement une réaction de rejet chez son interlocuteur. Le rejet lié à la gêne plus qu'à l'inintérêt. Si cela ne perturbe pas ses plans, sa fierté en reste tout de même légèrement affectée, elle qui pensait que ses charmes étaient suffisant pour faire craquer l'étranger.

Sans un mot, il s'éloigne légèrement, sortant de l'espace vital de Kaida. Celui-ci ne perd rien pour attendre. Continuant tout de même son petit manège, Nero insiste sur le fait qu'il demeure une âme charitable. Belle arnaque. « Pourquoi pas ? Et quel intérêt ? J'ai déjà tout l'or qu'il me faut. » Et puis soyons sensés un instant, jamais un être de sa stature ne lui apporterait satisfaction à ce niveau là. Surtout pas avec le peu de bijoux éparpillés - et accessoirement crasseux qu'il lui semble apercevoir dans la pile de vêtement lui appartenant. Pile de loques, plutôt. « J'ai conscience de la difficulté des tiens en ce moment, un petit coup de pouce est toujours le bienvenue. Surtout entre mages... » Sourire malicieux qui se dévoile, le Magister se concentre sans quitter des yeux l'elfe. Il canalise une partie de son énergie magique au creux de sa main dissimulée sous l'eau, puis l'en éjecte lorsqu'il est prêt. Droit sur son vis-à-vis. Un sort de sommeil qui même si il dure moins de temps que s'il avait usé de son bâton ou sur un être dénué de magie, fera son petit effet. La comédie s'achève par lassitude, sans avoir finalement eu la patience d'en apprendre plus sur les domaines de prédilection du jeune mage. Sans nul doute moins importantes que les siennes. Son estime de lui-même est grande, très grande. Nero ne tarde pas à sortir de l'eau, impatient d'enfiler à nouveau sa tunique et de dévoiler la paire de chaînes qui attend sagement dans un plis de celle-ci. Non pas qu'il avait prévu le coup - ou presque, disons simplement qu'on ne sait jamais sur quoi nous allons tomber. Une fois encore, le Magister ne regrette pas.
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Mar 11 Juil - 2:26


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
Je rougis, plus que gêné par ce soudain rapprochement, préférant encore garder un certain espace entre l'individu et moi-même. Ce qu'il, heureusement, finit par faire en voyant ma confusion alors que je vais jusqu'à poser une main sur son torse afin de lui montrer que son attitude m'indisposait. Pourtant, malgré mon geste, le magister ne fait pas une réflexion de plus et continue sur sa lancée quant à sa proposition de m'aider. ≪ - Pourquoi pas ? Et quel intérêt ? J'ai déjà tout l'or qu'il me faut. [...] J'ai conscience de la difficulté des tiens en ce moment, un petit coup de pouce est toujours le bienvenue. Surtout entre mages... ≫. Il sourit et mes prunelles plongent dans les siennes. À l'entendre, j'étais heureux. Heureux de voir que des personnes étaient prêt à nous soutenir parce que nous étions de même nature, tout deux des mages. Ainsi, Tévinter était-il plus qu'un simple milieu où les magiciens pouvaient déambuler sans la moindre crainte de se faire arrêter ? J'avais le sentiment d'être enfin libre et je me trouvais si pressé de découvrir la suite de mon aventure. Ce moment où les gens me jugeraient avec admiration. Quand je serais un grand mage, après avoir passé mon temps au sein du Cercle Tévintide, aussi ! Il ne me suffisait que de faire qu'un pas, il me suffisait simplement de le suivre ! Et lui...? Cet homme n'attendait rien en retour. Pas d'or, pas de services... Mais il aurait très certainement toute ma gratitude ! D'ailleurs, je m'apprêtais à bondir dans l'eau et à le remercier mille fois pour la douce attention qu'il aurait envers moi lorsque je suis soudainement touché par un sort de plein fouet. Je tente de lutter quelques instants, mais c'est plus fort que moi. Mon corps est soudainement lourd, comme si je voulais chercher le repos... La mort ? Non. Simplement de la fatigue foudroyante. Je tente donc de sortir de l'eau, d'évacuer le lieu pour éviter la noyade, mais le sort est plus fort que moi. Torse contre la roche et les bras tendues devant moi, je me laisse finalement bercer dans les bras de Morphée, le souffle plus calme mais aussi plus rugissant. Sans même me soucier un seul instant de ce qu'il venait de se dérouler sous mes yeux... En avais-je seulement la force ? Bien sûr que non. J'étais en proie au sortilège. Je ne pouvais aucunement me mouvoir et me tirer d'affaire. Parce qu'étrangement, j'avais eu à peine le temps de détailler la source de cette soudaine attaque. Ce même homme qui m'avait proposé son soutient. Le même individu qui m'avait promis d'être un guide dans ce pays. Ainsi venais-je de tomber dans un piège ? Est-ce que j'allais mourir ici même aussi bêtement ? Qu'attendait-il de moi ? Toutes ces questions, envolées. J'ai les yeux fermées et je dors profondément. Je dirais certainement que c'est un lieu magnifique pour se reposer, mais c'est le vide, l'inconscience de l'assoupissement.
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Jeu 13 Juil - 10:13


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
BLÊME CORTÈGE, VIENNENT
CRIER QU'ON LES A DÉCHAÎNÉS.
FEAT. KAIDA MAIDH
C'est un régal d'observer l'elfe qui lutte contre le sommeil. Qui tente une sortie vers la terre ferme alors qu'envers et contre tout, le sort est plus fort. Celui-ci même l'amène à sombrer. Rideau. Ses cartes favorites désormais en main, Nero s'éjecte hors de l'eau en laissant le corps flottant du malheureux barboter encore quelques instants. Ce n'est pas avec si peu qu'il sera victime de noyade. La priorité, à ses yeux, reste son confort personnel. Il se sèche avec les moyens du bord tout en restant attentif aux alentours. Notamment à Kaida. Délicatement, il enfile sa tunique et un sentiment accapare à nouveau son être : le bien-être, rapidement suivi de son éternelle suffisance qu'il affiche. Presque en toutes circonstances, il faut le dire, comme si elle était devenue une seconde peau chez lui. Son hypocrisie n'est pas moins marquée, ni ses mensonges, tant ils étaient présents lorsqu'il s'adressait à l'elfe. Maintenant que le voile est levé, il lui tarde d'observer le faciès de ce dernier se décomposer lorsqu'il reprendra conscience. En attendant, sa main glisse dans l'un des plis de sa parure, dénichant les fameuses chaînes. Celles-ci se présentent sous la forme de vulgaires menottes solidement rattachées avec un collier. Ses favorites lors des voyages ou comme dans le cas précis, de la collecte - cueillette d'esclaves.

Enfin, il tire le mage Orlésien de l'eau, ramenant uniquement son tronc sur la berge. Si ses pieds - et des genoux flottent encore dans le lac, ce n'est pas son problème. Le Magister ne s'intéresse qu'à l'accès à son cou, tout d'abord, puis à ses poignets qu'il habille des fameuses menottes. Sans crainte de le réveiller, il n'est pas plus doux dans ses gestes qu'il ne l'était lorsqu'il se rhabillait. Dans l'élan, son attention se porte même du côté de son intimité. Pas mal, pour un elfe, mais il y a mieux. La modestie parle encore une fois de plus. Une fois Kaida attaché et prêt à être ramené lorsqu'il sera réveillé, Nero éloigne son bâton tandis qu'il agrippe le sien, bien en main. Il en profite par ailleurs pour fouiller à travers les loques posées à terre. Autrefois peut-être de bonne facture, désormais complètement à jeter. Les bijoux ne sont pas mieux lotis non plus. Le Pavus n'accorde au final aucun intérêt à préserver l'un d'entre eux, surtout avec ses possessions personnelles. Seul un bout de vêtement est attrapé puis placé sur la carcasse assoupie de l'elfe, histoire qu'il ne soit pas nu comme un vers lors du trajet. Qu'il cache au moins son intimité, même si il aurait été bien amusant de le voir ainsi humilié jusqu'à l'arrivée à Tévinter. Après, Nero imagine que n'être recouvert que d'une telle loque n'est pas forcément mieux. S'installant sur une roche à proximité, il patiente maintenant jusqu'au réveil de son nouvel esclave. Lorsqu'il observe du mouvement chez ce dernier, un sourire mauvais accompagne ses paroles. « Alors, comment trouves-tu ton nouvel accoutrement ? Un peu crasseux, certes, mais digne d'un esclave. » Juste après, le voici qui enchaîne sur un ton moqueur, dévoilant son vrai visage comme si l'elfe s'éveillait d'un beau rêve. Une euphorie passagère. « C'est assez amusant de voir que tu as bu toutes mes paroles comme du petit lait. » Le cauchemar, lui, n'est pas illusoire.
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Ven 14 Juil - 13:22


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
Le répit semble être de longue durée. Je ne sais combien de temps je suis resté là, dans l'eau à dormir paisiblement sans me soucier de quoi que ce soit et pourtant, j'ai le sentiment que cela a duré des heures durant. Finalement, j'arrive malgré tout à quitter mes chimères pour revenir dans la vie réelle. Je ne sens plus le remous de l'eau calme venir faire des vaguelettes sur mon corps ni même ce gros rocher que je tentais d'étreindre contre mon torse ivoire, non. Je sens que même si je ne suis pas complètement sec, j'ai rejoins la terre ferme et mon être est sûrement mis à nu, devant les créatures qui pourraient passer ici. Je grimace quand je réalise peu à peu ma position et ce qu'il venait de se dérouler précédemment mon sommeil. Ce n'est pas par hasard si je m'étais prélassé soudainement. C'était de sa faute. C'est lui qu'il m'avait endormi, et je ne l'entendais plus. Pendant un court instant, je suppose qu'il a dû commettre l'inacceptable avant de prendre la poudre d'escampette. Cependant je ne finis par ouïr à nouveau sa voix qui m'était devenue si familière. ≪ - Alors, comment trouves-tu ton nouvel accoutrement ? Un peu crasseux, certes, mais digne d'un esclave. [...] C'est assez amusant de voir que tu as bu toutes mes paroles comme du petit lait. ≫. J'ouvre les yeux d'un coup et porte mon attention sur l'homme qui s'était rhabillé à nouveau avant de chercher des yeux mon bâton qui, lui, avait disparu. Sans parler de mes vêtements ; une partie avait été replacé sur mon être... Mais pas que. Je dévisageais mes poignets scellés avec horreur pour finalement porter mes doigts fin au niveau de mon cou afin de deviner le collier qu'il m'avait affubler. Esclave. C'est ce qu'il avait dit.

D'abord interdit, abasourdi par ce retournement de situation, je dévisage alors l'individu avec mépris. ≪ - Com...Comment avez-vous pu oser abuser de ma détresse !? ≫. Ce que j'avais fait au final ? Fuir des oppresseurs pour retomber sur d'autres tyrans. Ma fuite a été vaine et aujourd'hui, j'ouvrais les yeux un peu trop tard. Mais je ne comptais aucunement me laisser faire aussi facilement, bien que sans mes biens et surtout mon sceptre, je ne saurais comment j'allais agir pour m'en sortir. ≪ - Retirez-moi ces chaines ! ≫. Aussi eus-je la mauvaise idée de donner des ordres, me relevant alors et me tenant fièrement sur mes deux jambes pour enfin bomber le torse, mes prunelles se plantant dans les siennes. Ce n'était pas de vulgaires menottes, bien que encombrantes, qui allaient me pousser à plier l'échine devant le Magister, bien au contraire. Je bravais même l'individu, m'avançant de quelques pas, toujours en me positionnant fièrement face à lui, comme cherchant à se faire plus grand que sa personne. ≪ - Je ne serais jamais votre esclave ! Jamais je n'oublierais la chance d'avoir goûté à la liberté ! ...Et peu importe le temps qu'il me faudra pour vous fuir à nouveau, je n'abandonnerais pas. ≫. Triste véracité, toute ma vie j'avais connu l'injustice d'abord en tant qu'elfe et ensuite en tant que mage. Qu'un homme puisse me considérer comme un bien ne changerait en rien mon désir d'exister impunément comme je voulais l'entendre. Il serait une menace probablement bien plus grande que pouvait représenter eux-mêmes les templiers mais pas insurmontable non plus. C'est ainsi, habité par une nouvelle passion ardente de révolte, que je défiais le mage du regard.
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Sam 15 Juil - 21:11


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
BLÊME CORTÈGE, VIENNENT
CRIER QU'ON LES A DÉCHAÎNÉS.
FEAT. KAIDA MAIDH
Voilà que le gringalet est éveillé. Longuement, les yeux du Magister s'attardent sur la carcasse à terre, dépossédée des biens qui lui étaient probablement chers - comme son bâton. Celui-ci est désormais bien gardé par Nero qui se redresse calmement face à son interlocuteur. Un sourire étire ses lèvres, narquois haut possible, tandis que les premières réactions de son esclave l'amusent. Un faible rire s'échappe même. Il ne peut le contenir plus longtemps. « Ce n'est pas à moi qu'il faut lancer la pierre. Tu es le seul fautif, pour avoir cru à la parole d'un inconnu. » Aucune honte. Aucune. Le Tévintide s'avance vers l'elfe, posant sa paume sur ses chaînes si bien attachées. Quelques secondes durant, il fixe intensément le porteur de ces dernières, sans intention de le libérer. Ses pupilles et le regard qu'il lui lance sont suffisantes en guise de réponse. Il s'éloigne tandis que Kaida se redresse vivement, déterminé. Une raison de plus qui le pousse à glousser face à sa colère. Celle-ci est certes justifiée mais peut-être tardive, et lui seul est responsable de sa misère. Enfin, presque.

Ceci dit, Nero ne se sent aucunement coupable. Il savoure sa victoire - presque trop facile avec une grande satisfaction. La crainte n'est pas encrée dans son vocabulaire. Peu importe les pseudo menaces énoncées par l'elfe Orlésien, c'est le Magister qui a le dernier mot. Pour le moment, il a les cartes en main. Sans perdre de temps, il agrippe les chaînes de Kaida qu'il violente un peu en le tirant d'un coup sec et ferme en avant. Sans prévenir. « Belle détermination. Je me demande si elle tiendra la route... »

Doucement, il s'approche à nouveau de l'oreille de l'intéressé, lui susurrant quelques mots. Quelques menaces, quelques vérités, peu importe, ce n'est pas censé le rassurer. « Tu finiras par perdre ce goût de liberté. Tu finiras usé, comme tous mes autres esclaves avant toi. » Mais il le lâche soudain, allant récupérer son bâton qu'il préfère garder sous son aile - en plus du sien. Nero vérifie une énième fois les alentours ainsi que ses propres affaires, s'assurant qu'il n'oublie rien. Quelques secondes d'observation qu'il coupe en retournant du côté de Kaida, agrippant ses chaînes comme s'il s'agissait d'une vulgaire laisse. « En route. J'imagine qu'il te tarde de découvrir la capitale... n'est-ce pas ? » Lance Nero, confiant, le tirant instinctivement alors qu'il passe devant. Lorsqu'il sort de la zone protégée, son sort plus tôt lancé se rompt automatiquement. La protection n'est plus d'actualité désormais. Encombré de deux bâtons ainsi que des chaînes de Kaida, le Magister n'est pourtant pas une cible facile à atteindre. Il a plus d'un tour dans son sac. Il se demande si durant le trajet, l'elfe sera disposé à se rebeller plus d'une fois ? Il se l'imagine déjà, sans en être ni affollé ni contrarié.
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Dim 16 Juil - 19:06


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
L'homme se rit de ma situation et me  rend coupable de ce qui est en train de m'arriver. Je le fixe avec mépris. Bien sûr, jamais je n'aurais dû ainsi fuir mon pays insouciamment sans même chercher à me questionner sur la véracité des propos de la jeune albinos. J'aurais dû m'y préparer, comprendre que derrière cette bulle dorée qu'était jadis ma vie, il y avait la misère et la discorde... Pourtant, on ne pouvait pas dire que mon existence n'ait été qu'une douce merveille puisque les elfes sont également discriminés au sein même d'Orlaïs. Mais ce n'était pas pire qu'ici ; enchaîné comme un animal sans la moindre honte et traité en créature inférieure, de la même manière qu'agissait mon nouveau tortionnaire. Néanmoins, si j'avais un peu d'embarras à me faire ainsi piéger, je ne ressentais également aucune réelle culpabilité, juste un peu de remord. Car le Magister, seul, restait cependant le véritable responsable de mon asservissement soudain. Libre à lui de me libérer sur-le-champ ou non. Il aurait pu m'aider à m'entraîner pour ma magie, comme il l'avait proposé pour me séduire... Au lieu de cela, il avait préféré faire pire. Et moi, j'étais arrivé à Tévinter, démuni de tout, espérant l'aide de quiconque voudrait bien me la donner, pouvait-on me le reprocher ? Je supposais que non. Mais je ne cherche pas à lui répondre et à dire ce que je pense réellement, pour le coup. Je préfère encore lui sommer de me libérer bêtement, bien que je n'espère pas grand chose venant dorénavant de l'homme. J'y crois un infime instant lorsqu'il se rapproche pour poser sa main sur mes chaines, mais son regard veut tout dire. Il ne le fera pas. Alors, dans un élan désespéré, je reprends. ≪ - Je vous serais d'aucune utilité. ≫. Plus par désir de le désenchanter qu'en réalité. En tout cas, je considérais que j'avais quand même quelques qualités, et ce, grâce à ma fonction de barde, mais tout de même. En quoi cela serait utile pour lui ? Néanmoins, une chose était sûr ; j'étais prêt à faire et à dire n'importe quoi pour me libérer de ses maudites chaînes.

Hélas, le Pavus semblait être tout autant résolu à éteindre les quelques flammes ardentes de révolte qui étreignaient mon âme, cherchant à se montrer menaçant en agrippant mes fers et en tirant vivement dessus. Mon corps bascula en avant et je faillis chuter, surpris par ce mouvement brusque, loin de là encore habitué à cette sensation d'emprisonnement de mes membres ; et plus encore au niveau de mon cou. Si je suis troublé, mon nouveau maître ne semble pas l'être, et ce, malgré mes paroles lancées à son égard. Il juge mon combat et ma volonté admirables mais doute à ce que je finisse par tenir éternellement le coup. D'ailleurs, il se rapproche d'avantage de moi pour venir glisser quelques mots à mon oreille. ≪ - Tu finiras par perdre ce goût de liberté. Tu finiras usé, comme tous mes autres esclaves avant toi. ≫. Je frissonne et bien qu'il me convainc un peu, je ne veux pas y croire, fermer les yeux. Quelle créature pouvait se résigner à sa liberté ? Quel esclave pouvait adorer son maître comme sa laisse ? ≪ - Vos esclaves sont-ils tous des hommes libres que vous avez placé sous votre joug ? Je ne crois pas. ≫. Sans se faire prier, je vois qu'il s'éloigne finalement de moi pour récupérer mon bâton. Je ne peux m'empêcher de faire une grimace à sa vue ; si seulement j'avais pu le percevoir, sans doute me serais-je battu, même si le combat aurait été perdu d'avance. Il continue à inspecter quelques secondes le lieu pour me ressaisir à nouveau, prêt à me guider alors vers la capitale, ma nouvelle prison. D'ailleurs, quand il me questionne si je suis pressé de découvrir la cité, je lui réponds. ≪ - Plus maintenant. ≫. Je me montre d'avantage peiné alors que je me rends de plus en plus compte de ce qui est en train de m'arriver tandis que nous nous apprêtions à partir. Quand finalement l'homme tire de nouveau sur mes liens, je détourne légèrement la tête derrière moi comme pour admirer une dernière fois le paysage et finalement me résigner vers l'avancée en direction de la capitale Tévintide. J'avais perdu un combat, mais ce n'étais pas complètement fini pour moi.

En cours de route, je fixais intensément mon bâton qu'il maintenait sous son bras. Pour moi, c'était une chance qui s'offrait à moi de me libérer... Je tentais ainsi de l'attraper.
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Lun 17 Juil - 21:48


OÙ LES DÉSIRS INAPAISÉS,
BLÊME CORTÈGE, VIENNENT
CRIER QU'ON LES A DÉCHAÎNÉS.
FEAT. KAIDA MAIDH
Honnêtement, Nero ne prend pas les paroles de Kaida au sérieux. Il ne le prend pas au sérieux tout simplement. Comment le pourrait-il, après avoir constaté sa crédulité, à ses yeux pitoyable. Risible, aussi. Que ce soit avec Marianis ou avec lui, le mage Orlésien est tombé dans la gueule du loup de lui-même. Alors le Magister se moque ouvertement de sa condition déplorable dont certes, il est tout autant responsable mais pas tant que ça... Enfin, c'est son avis. Il ne s'attarde pas plus que ça en l'humiliant, le tirant en avant avec ses chaînes et le malmenant, car il aura tout le temps pour le faire plus tard. Dans l'immédiat, il est pressé de rentrer avec ce nouvel esclave sous la main. Même si il s'avère inutile, Nero a toujours besoin de sacrifices pour certains rituels de sang. Là est le bon côté de la chose. Dans tous les cas, il sait qu'il ne s'encombre pas. « Quelle importance ? Tous finissent par dépérir, comme des animaux en cage. Et ceux qui ne sont plus d'aucune utilité me servent toujours pour des sacrifices, je te rassure. » Son sourire ne se dissipe pas lorsqu'il attrape ses affaires puis tire sur la chaîne de Kaida pour se mettre en route.

Lors des premiers pas, il prend un malin plaisir à tirer plus que nécessaire pour qu'il suive le rythme. L'esclave tout juste promu traîne la patte derrière lui malgré sa fierté qu'il affichait encore un peu plus tôt, et qui ralenti d'ailleurs probablement ses pas. Mais Nero, sans son éternelle confiance, ne lui accorde que de brefs regards qui narguent plus qu'autre chose. Si il constate les yeux insistants sur le bâton volé qu'il garde son bras, il ne pense pas que Kaida va tenter le coup. Après tout, oserait-il s'en prendre à un Magister ? Un Magister. Pas un mage de bas étage, ni un bouseux incapable d'aligner deux sorts. L'estime que porte Nero pour lui est immense. La tête relevée, fier dans sa démarche, il reste néanmoins curieux. Il ne change pas le bâton magique de place mais agrippe d'autant plus le sien avec sa paume de libre. L'autre, elle, tire les chaînes. « Toi qui était si bavard... Je t'ai coupé la langue ? A moins que tu ne commences à te rendre à l’évidence. » Il n'a pas le temps d'aligner une phrase de plus qu'il sent le bâton coincé sous son bras qui s'échappe, tiré depuis l'arrière. Ah. Quand même, l'elfe a osé. C'est sans attendre un mauvais coup que Nero se retourne, resserrant son emprise sur les liens de Kaida et l'observant avec son sceptre qui est sien dans l'autre main. « Sérieusement ? Tu penses avoir le niveau ? Mais si tu veux juste une bonne leçon, je t'en donnerais une. »
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Mer 19 Juil - 19:37


où les désirs inapaisés, blême cortège,
viennent crier qu'on les a déchaînés.
─ en se laissant tomber au piège ─
Je lui dis que je ne serais d'aucune utilité, pensant que cela le pousserait à me libérer, mais non. Au lieu de cela, il se montre plus inquiétant encore, traitant du sujet de la magie du sang. Un fait tabou à Orlaïs et une pratique que je n'aurais pas osé user jadis, mais que lui n'hésite cependant pas à m'en parler comme une banalité. Présentement, je comprenais presque dorénavant pourquoi les non-mages se montraient inquiets envers les personnes douées d'enchantement. C'était à cause des Tévintides et de leurs habitudes qui ternissaient notre image. ≪ - Quelle importance ? Tous finissent par dépérir, comme des animaux en cage. Et ceux qui ne sont plus d'aucune utilité me servent toujours pour des sacrifices, je te rassure. ≫. Je baisse la tête. Si je n'ai pas envie me laisser ainsi faire, je n'ai également pas envie de mourir. Pas aussi bêtement et pour une cause qui différait de mes propres buts, non. Je ne voulais pas le servir, même dans la mort. ≪ - Dans ce cas, quelles seront les tâches qui me seront attribuées ? Que devrais-je faire ? ≫. Même si  je ne voulais pas que cela soit perçue comme une résignation, c'était bien le cas. Je n'avais d'autre choix que de lui emboîter le pas parce que l'homme en avait décidé ainsi et qu'il était trop tard pour faire marche arrière. Maintenant, je ne pouvais qu'espérer de retrouver Marianis. Qu'elle me récupère pour me protéger. Tout n'était pas complètement perdu, au final. Il fallait constamment garder espoir. À partir du moment où j'accepterais finalement ma nouvelle condition définitivement, là, je ne pourrais espérer fuir le Magister à nouveau. Mais pour l'instant, je me trouvais encore au début de mon asservissement. Les chaînes me contraignaient à le suivre, mais mon esprit se trouvait déjà ailleurs. Loin de tout, encore libre et insouciant. D'ailleurs, c'est sans doute à cause de ce désir d'être la tête dans les nuages que je ne prenais plus la peine de prendre la parole et de gâcher ma salive en le suppliant d'arrêter et de me relâcher. Je savais bien évidemment que ça ne servirait à rien. Néanmoins, les paroles soudaines de Nero Pavus m'arrachent à mes songes et me pousse sans prévenir à lui arracher mon bâton de ses mains. Il se retourne, guère impressionné mais faisant en sorte à maintenir fermement mes chaines qui me gênent pour tenir correctement mon sceptre. ≪ - Sérieusement ? Tu penses avoir le niveau ? Mais si tu veux juste une bonne leçon, je t'en donnerais une. ≫. Non. Bien sûr que non. Je ne pensais pas avoir le niveau. Mais je voulais tenter le tout pour le tout pour lui échapper. Alors, je tente de lancer un sort, usant des flammes pour attaquer méchamment mon adversaire et espérant le brûler, le marquer à tout jamais et lui donner une bonne leçon comme il l'avait dit lui-même. Au-lieu de cela, ça ne l'atteint même pas et je le juge, penaud. Alors que j'avais cru que j'allais arranger ma situation, j'avais fait tout l'inverse.
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