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Mer 31 Mai - 11:01


Inspection
Armand × Marlene

Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead I'm frozen to the bones, I am... A soldier on my own, I don't know the way. I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate...

Érigé au milieu du Lac Calenhad, ce qui restait de la tour des mages s'obstinait à tenir debout. Un flot continue de templier allait et venait, transportant avec eux d'épaisse pierre grise. Une fine pluie tombait sans cesse, accompagnant chacun de leur pas. Les travaux avaient commencé si tôt qu'ils avaient surpris le soleil-même, qui commençait juste à se lever. De l'avis commun, il n'y avait guère que le chevalier-capitaine Cousland pour mettre en retard le soleil. Les eaux grises du lac venait chatouiller la pierre de l'île, sans réussir à apporter un peu de joie au cœur de l'ancien cercle. Entre les templiers qui chassait les dernières aberrations aux étages et ceux qui restauraient le rez-de-chaussé, il n'y avait aucune raison de s'amuser de toute façon. Raidement penchée sur une table, véritable golem de pierre au visage d'acier, Marlene Cousland observait un plan. Devant elle un jeune architecte d'Orlaïs essayait tant bien que mal de lui expliquer les intérêts des futurs aménagements. La géante blonde se retenait fortement de soupirer, essayant de comprendre exactement en quoi le fait de placer les dortoirs à l'est et non au nord permettrait un meilleur repos à ses hommes. Le jeune orlaisien semblait pourtant convaincue de sa théorie. Un bref instant elle songea à envoyé ce dernier rencontrer les poissons du lac mais la Divine n’appréciait sûrement pas ce geste. Elle se contenta de hocher du chef dans un mouvement automatique. L'architecte dut comprendre qu'il lassait à la templière, car il replia ses affaires en marmonnant. Marlene cru entendre quelques phrase sur un talent pas apprécié à sa juste valeur. Pour seule réponse, Marlene haussa les épaules. Elle était, en effet, très peu réceptive à l'architecture et elle ne pouvait le nier. A ses pieds Pentaghast ne dormait que d'un œil, l'autre étant occupé à surveiller une portée de mabari qui s'ébattait joyeusement sur le sol rocailleux où une herbe drue essayait de pousser.

Un soupir lui échappa. Au vu du soleil leur  ''invité'' ne devrait pas trop tarder... Recevoir un chercheur de vérité n'était jamais anodin. Beaucoup de question se bousculait dans la tête de Marlene. Simple inspection ou espion de la Divine pour s'assurer qu'à Ferelden aussi on respectait bien ses ordres ? D'ordinaire les chercheurs réussissaient à bénéficier d'une certaine indépendance... Ce qui n'aidait nullement Marlene a savoir à quoi s'en tenir. Son regard se perdit un moment sur les ruines du cercles, ses hommes qui s'y relayait en un flux continue le plus tôt possible, jusqu'au soir. Pourtant les choses avançait lentement, la raison lié au manque d'effectif... et de l'absence volontaire d'optimisation des dis effectif. Le chevalier-capitaine n'avait guère hâte d'être affecter à une prison. Une jeune recrue vint vers elle, au garde à vous. « - Chevalier-capitaine, une barque est à l'approche! » D'un geste Marlene l'invita à rompre et se releva. Penthagast lui emprunta le pas alors qu'elle se dirigeait vers le ponton. Droite, raide, elle se figea sur ce dernier tel une statue vivante. Son armure ternis par les combat renforçait cet impression d'immobilité. En cet instant précis elle semblait telle une vieille pierre de l'île qu'aucune tempête ne peux déraciné. Ses yeux fixait l'horizon, scrutant les détails du lac et l'avancé de l'embarcation. Qui lui envoyait-il ? Un vieux vétéran ou une jeune recrue qui faisait ses premières armes ? La mabari se posa à ses côté, singeant l'attitude inébranlable de sa maîtresse. Seul les chiots qui suivaient leur mère partout donnait du mouvement à cet scène, étrange joie, joyeux bazar qu'ils apportaient là. Finalement la barque accosta, Marlene se mit au garde à vous avant de rompre de son propre chef pour s'avancer. « - Bienvenue Chercheur. Chevalier-capitaine Cousland. » Son ton était formel, celui d'une personne plus habitué à donner des ordres et à réfléchir en action qu'à faire la discussion. « - Par où voulez-vous commencez l'inspection? »


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Ven 2 Juin - 13:09





Le moins qu'on puisse dire c'est que en ce moment, le Chercheur Armand de Lydes voyait du pays. Avec la reconstruction des Cerles, les Templiers avaient réellement reprit leur rôle premier, et mettaient la main à l'œuvre, se retrouvant trop souvent devant l'opposition, somme toute logique, des mages qui ne voulaient pas perdre à nouveau la liberté si chère qu'ils avaient acquise. Mais les ordres de la Divine faisaient Loi et ils n'avaient pas le choix. Les Cercles étaient reconstruits, les mages enfermés, de gré ou de force. Cette reprise d'activité avait également touché les Chercheurs, que ce soit pour soutenir les Templiers dans la traque compliquée de certains mages mais également surveiller qu'il n'y ait pas d'abus dans les Cercles reformés. Ca avait été la mission d'Armand, faire le tour des Cercles, vérifier l'avancement des travaux pour ceux qui devaient être reconstruit, faire un rapport détaillé sur comment le retour des mages s'était déroulé dans chacun; on pouvait voir ça comme une chance de visiter du pays ou comme une tache ingrate car éreintante. Il n'était pas seul dans cette tâche, une de ses collègues s'était vue charger de faire les tours des Anderfels, Nevara et Orlaïs, un autre était allé en Riveïn et en Antiva. Armand lui avait eut la charge des Marches Libres et de Ferelden;

Il avait prit le bateau à Kirkwall, non sans avoir eut en mémoire, durant toute sa visite, les évènements qui s'étaient déroulés dans la ville Marchéenne à l'ère dernière. La tension était palpable autant chez les Templiers que chez les Mages. Jamais la confiance n'avait été reconstruite, si tant est qu'elle ait un jour existé. Il avait mit dans son rapport qu'une présence des Chercheurs dans la ville, de manière discrète, serait probablement nécessaire.  La Potence - nom charmant et prometteur de paix si il en est - était devenu un symbole, tout comme la Chantrie de la ville, entre temps reconstruite, où il s'était recueillit. Pour les Templiers comme les Mages, Kirkwall était devenu le symbole éternel de la folie de l'autre, et les rébellions se nourrissaient de symbole, d'où le besoin de garder un oeil sur les lieux tant que le temps de la controverse ne serait pas passée.
Cela dit, Armand voyait se rapprocher au fur et à mesure que sa barque progressait sur l'eau sombre du lac Calenhad, un autre symbole. Qui ne connaissait pas les évènements survenus lors du 5ème Enclins, dans le Cercle du Lac ? Toutefois, il ne pouvait se repaître du plaisir de se trouver dans des lieux où l'histoire s'était faite; il devait accomplir son devoir. Son reflet dans l'eau du lac lui offrait son image, un teint plus hâlé que celui qu'il abordait en temps normal, souvenir du soleil frappant dans le nord. De même on pouvait lire la fatigue sur ses traits, cicatrice du peu de sommeil qu'il avait eu dans sa frénésie de voyages. Ce Cercle était le dernier, après il pourrait aller se reposer, une fois son rapport pour le Seigneur-Chercheur rédigé. Mais il n'allait pas bâcler sa tache pour autant.

Armand fut accueillit par la Chevalier-Capitaine du Cercle, seule. Dans la majorité des autres le Premier Enchanteur était également présent, mais le Cercle de Ferelden n'avait pas encore de mages en son sein. Il avait, sur le chemin, lu un rapport sur le Chevalier-Capitaine Cousland, apprenant quelques éléments importants, comme par exemple que le taux de mages recrutés par la Garde des Ombres était particulièrement élevés parmi les mages escortés par ses Templiers; ou les détails de l'organisation de ses derniers. Armand n'était pas là pour juger ce genre de détails, pour l'instant, mais il gardait cela en mémoire. Le jeune Orlésien n'était pas petit, mais a Fereldienne le dépassait en tout point, clairement, cette femme était une force de la nature, autant en physique que par ce que son psychique laissait dégager. Il lui rendit son salut;
"Chercheur Armand de Lydes, je vous remercie de me recevoir." Il observa les lieux, l'entrée de la tour, les pierres, les établis de construction, et la portée de Mabari qu'il désigna d'un signe de tête, ne laissant pas apparaitre la tendresse qu'il ressentait face aux chiots "Vous les dressez pour surveiller les mages ?" Une question qui n'était pas anodine, les Mabari étant de véritables atouts pour qui avait autorité sur eux. Il se remémora également ce qu'il savait de la situation du Cercle entre l'édit de la Divine et son arrivée. "J'ai cru comprendre que le Cercle de Ferelden  avait eut des difficultés avec les Mages déjà présent ? Des combats, des dégâts, mais surtout, des abominations." Il désigna les quais du lac derrière lui "j'en ai également entendu parler sous la forme de rumeurs juste avant d'embarquer, sur les quais. Qu'en est-il ?" Son regard était concentré, sévère peut-être, mais pas dans le jugement. Tout simplement, la magie du sang et les abominations n'étaient pas du tout des sujets que l'on pouvait prendre à la légère.




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Mar 20 Juin - 0:23


Inspection
Armand × Marlene

Deep in the ocean, dead and cast away where innocence is burned in flames. A million mile from home, I'm walking ahead I'm frozen to the bones, I am... A soldier on my own, I don't know the way. I'm riding up the heights of shame. I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight and fate...

La jeunesse apparente du chercheur frappa Marlene. Néanmoins elle n'était pas d'une nature à prendre de haut un supérieur hiérarchique si ce dernier était plus jeune. Bien au contraire, la jeunesse était souvent un gage de zèle et d'application, si on omettait certaines exception venant confirmer la règle... Néanmoins ce fut la remarque de ce dernier qui lui arracha une grimace malgré elle. Dresser un mabari à dresser les mage... quelle horreur. Marlene était incapable de concevoir ces créatures si dévouée et intelligente se vouer à une cause aussi barbare. Rapidement elle reprit le contrôle de son expression et répondit avec une certaine fermeté. « - Non. Les mabari ont trop besoin d'exercice pour rester dans une tour. Seule leur mère reste à mes côtés, ceux là rejoindrons leur père dans la gardes des ombres dés qu'ils en auront l'âge. » Elle préférait largement savoir ces animaux combattre les engeances plutôt que d'affronter des mages innocent ne cherchant que leur liberté. Comment envisager une telle option ? La chevalier-capitaine fut soulager de voir la discussion s'orienter vers les difficulté du cercle. Ça, au moins, c'était un sujet neutre.

Invitant le jeune chercheurs à la suivre et ouvrit la marche à travers les travaux. Marlene ne marchait pas particulièrement vite, mais ses grandes enjambée pouvaient rapidement distancer n'importe qui, plusieurs fois elle dut s'arrêter pour attendre le jeune chercheur ou juste ralentir un peu. « - Nous arrivons progressivement à bout des dernières aberrations. D'ici quelques jours, une ou deux semaines peut-être ? Ces dernières ne devraient être qu'un lointain souvenir. » Elle s'arrêta un moment devant le camps de fortunes qu'avaient monter les templiers dans le rez-de-chaussé du Cercle. « - J'ai du diviser une grande partie de mes effectifs, la Divine exige que le Cercle soient vite reconstruit mais aussi que nous livrions rapidement les mages en fuite à Orlaïs. J'ai dut disposer au mieux les forces qui m'ont été confier ici. » Si sa voix était neutre et tranquille, Marlene était déjà sur la défensive, prête à tout pour maintenir cette organisation qui, elle le savait, offraient au mage de Ferelden une opportunité de s'échapper plus facilement. Son regard d'acier se planta dans celui du chercheur, comme un défis de lui suggérer une meilleure option. Elle le savait, les ordres de la Divine ne pourrait jamais être pleinement satisfait et si on lui demandait d'envoyer plus de templier en chasse elle n'aurait qu'à transmettre plus de corbeaux aux Gardes des Ombres.

Poursuivant sa visite, elle se stoppa devant sa propre chambre. La seule pièce qui pouvait se fermer dans l'actuel rez-de-chaussé. Une petite loge de concierge à l'entrée qui lui servait autant de bureau que de lieu de vie comme en témoignait le lit de camps impeccablement ranger dans un coin de la pièce. D'un geste elle invita le De Lydes à prendre place sur le seul fauteuil confortable alors qu'elle-même prenait une simple chaise. Le bureau de Marlene Cousland était d'un ordre presque maniaque, chaque chose à sa place et merveilleusement organiser. Il aurait été impossible d'égarer quoique ce soit dans cette pièce. Elle poussa devant-elle une carafe de vin et deux verres. « - Avez-vous un ordre particulier qui vous conviendrait pour la visite, Chercheur De Lydes ? La plus part de mes hommes présent s’attellent à la reconstruction et à la chasse aux aberrations, mais je peux demander à ce qu'ils se tiennent près à une inspection.[/color] » Sur place il ne restait que les plus fervent chasseur de mage, les irréductibles haineux, ceux dont, elle n'en doutait pas, tuer un mage était presque préférable à le voir enfermer dans un cercles. Cela présentait un double avantage, la Divine serait sûrement heureuse de savoir que les templiers de Ferelden étaient si zélé et Marlene pouvait les garder à l'oeil.


Code par Azuriel
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Sam 15 Juil - 2:37





Manifestement il y avait quelque chose dans ce qu'il avait fait, ou dit, qui avait vexé le Chevalier-Capitaine Cousland; peut-être était-ce une réflexion sur ses mabari ? Armand ne savait pas trop. Il savait que les Seigneurs-Chiens, comme on les appelait en Orlaïs, étaient faciles à vexer; trop axés sur l'honneur probablement. Non pas que cela soit une mauvaise chose ou une valeur étrange, les Chevaliers Orlésiens avaient la même, mais l’ego qui en découlait ne se vivait de la même façon; lui ayant grandit en Orlaïs n'avaient peut-être pas l'esprit suffisamment rugueux ou la connaissance de détails nécessaires pour convenir à chaque mot à un Fereldien; ce n'était d'ailleurs pas ce qu'il entendait faire. Majoritairement, Armand mettait une potentielle maladresse sur la fatigue; il avait tant voyagé ces dernières semaines, et son séjour à Kirkwall avait été le contraire même du repos. Au fond, il rêvait de retourner à la forteresse des Chercheurs, déposer son rapport avant de fuir quelques jours, peut-être une semaine, dans le confort de la demeure familiale à Lydes; il savait parfaitement que le Seigneur-Chercheur ne lui refuserait pas; il savait à quel point Armand était attaché à sa tâche et le jeune noble aurait pu presque parier qu'on lui proposerait de prendre quelques congés avant même qu'il ne le demande. Mais le temps n'était pas celui de penser au repos; le corps fourbu et l'esprit divaguant, Armand se reconcentra de force sur ce que lui disait la Templier.

Il prit note, mentalement, de l'avancée des travaux, et fronça les sourcils sur l'estimation qui se faisait concernant la fin des abominations. Une semaine ou deux ? Dans une seule et même tour ? Cela lui paraissait plus qu'étrange, farfelu même. Il était vrai que les effectifs étaient moindres, et que comme le soulignait le Chevalier-Capitaine, ils étaient divisés, mais une telle durée semblait bien longue. Il suivit Marlene jusqu'à un bureau, prenant place, invité, dans le fauteuil, sans s'y installer complètement; un peu de confort à ce moment et cela se terminera en un somme fort peu convenable; il ne laissait pourtant rien paraître et refusa poliment le vin; il savait ce que l'on disait des boissons de Ferelden et il ne voulait pas vraiment expérimenter la chose, de plus il était en mission et se refusait de boire si ce n'était nécessaire
. "Ne vous sentez pas obligée de déranger vos hommes, Chevalier-Capitaine, je suis là en observation, j'aurais le temps nécessaire pour les voir" il eut un instant de silence, réorganisant ses pensées pour axer le reste de son inspection "j'ai quelques questions pour vous cependant; pourquoi la disparition des abominations prend-t-elle autant de temps ? Le manque d'objectif est-il la simple raison où sont-elles trop coriaces ? Voulez-vous dans ce cas de l'aide ? Je me propose pour vous aider sur ce point. " Cela pourrait paraître présomptueux de sa part, mais il était connu de parts et d'autres que quand les Templiers flanchaient et n'arrivaient au bout de leur tâche, les Chercheurs étaient appelés pour donner un coup de main; Armand étant sur les lieux, il faisait profiter de sa présence sans autre pensée; pouvoir faire s'enflammer le lyrium coulant dans les veines de ce qui était autrefois un Mage était un gain de temps incroyable pour l'envoyer par le fond. "J'ai entendu dire que le Chevalier-Capitaine d'Orlaïs se plaignait du peu de mage qui lui arrivait de Ferelden, il se murmure qu'ils finissent tous à la garde, ainsi je me dois de vous demander quels sont vos liens avec les Gardes des Ombres ?" il comprenait parfaitement ce qu'elle faisait, si elle le faisait; lui-même avait du mal avec le retour des Cercles, car il était plus que conscient des déchirures et tristesses que cela pouvait amener. Mais il y avait raisons personnelles et devoir.



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