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THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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raw greed in a plate of gold
L'encre avait tracé les lettres, doucement, les enveloppes avaient été fermées, distribuées, les réponses étaient arrivées, et les préparatifs avaient débutés. Ne disait-on pas que dans les grandes villes, l'innocence est le dernier repas du vice ? Et bien, il en était de même dans les grandes familles; Tevinter en comprenait certaines qui jonglaient avec la puissance, rimaient avec pouvoir et souvent flirtaient avec le vice. En réunir les membres les plus disparate pouvait sembler trivial, ou dangereux. Sextus le faisait pour le goût du jeu. L'influence de la famille Tilani était variée, ses membres également, des soeurs épousées ou mariées, venant d'autres lignées, l'avait doté de cousins aussi différents, que dangereux et intéressants. Il y avait le chantriste, le frère par défaut, qui parcourait les longs couloirs de la Flèche d'Argent, murmurant à l'oreille des fidèles si l'envie le prenait. Des murmures sortaient également de la bouche de la prêtresse, directement jusqu'à l'oreille des morts; proche mais loin des yeux d'un époux dévorant luxure et pouvoir, le poids du devoir; celui que n'avait, aux yeux d'un pater cruel, respecté une soeur, revenue d'un exil lointain, ses pas ayant été suivis par ceux d'un fils condamné et rentré, qui lui n'avait de lien de sang avec cette belle assemblée, mais résidait chez les Tilani et se voyait donc convive d'office.
Le tout avait été organisé avec minutie, les tensions étaient connues de Sextus qui s'en jouait, il organisait une telle chose pour son petit plaisir; les repas du Tilani étaient connus pour leur faste et l'amusement qu'on y trouvait; celui-ci serait intime, tout aussi somptueux, et l'amusement serait différent. Le table de banquet était installée au milieu de la cour, sur une terrasse située en son centre, entourée d'eau; il fallait marcher sur des carrés de marbre pour rejoindre l'endroit; effleurant le liquide couleur perle, de l'or déposé sur sa surface, reflétant les bougies. Elle était rectangulaire, à sa première extrémité, Sextus, ayant Caelestis sur sa droite, ce dernier à côté de Valeria. A l'autre bout de table, Nero, situé entre les deux Thorn, passée et présente. En face de sa soeur, Jezabel qui partageait un côté avec Vitus, qui complétait l'encadrement de son cousin. La table était pleine de plats variés, à la composition exquise, au luxe certain, alors qu'un peu plus loin dans le jardin, un esclave jouait du luth. Le ballet des esclaves avait cessés, les dispositions avaient été prises pour l'enfant invité, les verres étaient tous pleins, prêt à recevoir à nouveau le meilleur des vins dès qu'ils seraient vide. Sextus se redressa, regardant tout ses invités, d'un regard qui signifiait à chacun ce qu'il voulait y voir. "Je vous remercie de votre venue; c'est avec un plaisir non dissimulé que je vous accueille chez moi. En ces temps, il me semble que la famille est encore la seule valeur qui peut nous rester, enfin, c'est ce que l'on dit." Venant d'un fratricide par cinq fois, la chose était ironique, mais c'était pour ce délice-là, et le fission de l'inattendu qui pouvait se dérouler d'une telle réunion, que Sextus l'avait faite paraitre après tout.
Le tout avait été organisé avec minutie, les tensions étaient connues de Sextus qui s'en jouait, il organisait une telle chose pour son petit plaisir; les repas du Tilani étaient connus pour leur faste et l'amusement qu'on y trouvait; celui-ci serait intime, tout aussi somptueux, et l'amusement serait différent. Le table de banquet était installée au milieu de la cour, sur une terrasse située en son centre, entourée d'eau; il fallait marcher sur des carrés de marbre pour rejoindre l'endroit; effleurant le liquide couleur perle, de l'or déposé sur sa surface, reflétant les bougies. Elle était rectangulaire, à sa première extrémité, Sextus, ayant Caelestis sur sa droite, ce dernier à côté de Valeria. A l'autre bout de table, Nero, situé entre les deux Thorn, passée et présente. En face de sa soeur, Jezabel qui partageait un côté avec Vitus, qui complétait l'encadrement de son cousin. La table était pleine de plats variés, à la composition exquise, au luxe certain, alors qu'un peu plus loin dans le jardin, un esclave jouait du luth. Le ballet des esclaves avait cessés, les dispositions avaient été prises pour l'enfant invité, les verres étaient tous pleins, prêt à recevoir à nouveau le meilleur des vins dès qu'ils seraient vide. Sextus se redressa, regardant tout ses invités, d'un regard qui signifiait à chacun ce qu'il voulait y voir. "Je vous remercie de votre venue; c'est avec un plaisir non dissimulé que je vous accueille chez moi. En ces temps, il me semble que la famille est encore la seule valeur qui peut nous rester, enfin, c'est ce que l'on dit." Venant d'un fratricide par cinq fois, la chose était ironique, mais c'était pour ce délice-là, et le fission de l'inattendu qui pouvait se dérouler d'une telle réunion, que Sextus l'avait faite paraitre après tout.
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Raw greed in a plate of gold
As soon as I have the opportunty, I'll sneak away
Mais qu'est-ce qu'il fait là, au juste ? Pourquoi a-t-il accepté de se prêter à ce qui promettait d'être davantage une parodie de repas de famille qu'une véritable réunion de cousins plus ou moins éloignés ? Déjà, Caelestis se pose légitimement la question de sa présence autour de cette table. D'accord, Sextus l'avait compté parmi les convives sans même lui demander son avis, et le Tilani paraissait tellement emballé par tout ceci qu'il n'avait pas osé le contredire. Mais tout de même.
Le jeune mage jette un regard circonspect sur les autres invités. Mauvaise idée, il se sent encore moins à sa place. Par chance, il y a au moins une tête connue et amicale, en la personne de Vitus. Cependant, ils ne s'étaient pas revus depuis son retour à Tévinter. Le fait que l'époux Pavus se trouve à l'autre bout de la tablée lui convient parfaitement, en revanche. Plus Nero sera loin de lui, et mieux il se portera. Sa tête n'inspire décidément pas confiance à Caelestis, qui ne parvient pas à voir autre chose en lui qu'un prédateur à l'affût d'une potentielle proie. Et dans sa naïveté, il est pourtant si loin de la vérité.
Lorsque le maître de maison prend la parole, il lève poliment les yeux vers lui. Un pincement au coeur le saisit quand il évoque la famille, renforçant son sentiment de ne pas être ici à sa place.
Une seule occasion. Qu'on lui laisse une seule occasion de se faufiler discrètement hors de table, et il disparaîtrait.
.SHADOW
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Vitus fut tiré de ses pensées lorsque Sextus s’adressa à ses invités, étrangement les paroles du jeune Magister ne rassura pas le jeune prêtre. Un sourire poli sur le visage, Vitus prit la parole à son tour pour le remercier.
-Merci à toi pour l’invitation.
Il n’aurait pas dû venir, il avait un mauvais pressentiment sur ce repas…Peut-être à cause des autres personnes invités.
- ▲ MESSAGES : 279
▲ OCCUPATION : Prêtre
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Le mensonge d'abord, le prêtre ment comme il respire. Lorsque c'est nécessaire il est excelle dans l'art de mettre le feu aux êtres vivants et il n'hésite pas non plus à utiliser la magie du sang.
▲ LOCALISATION : Minrathie/Tévinter
Vitus Sepirio
Rebellions are built on hope
« Le plaisir est partagé, comme toujours. » Lâche Nero à la suite des remerciements de Vitus, beaucoup trop tenté pour ne pas glisser sa langue sur sa lèvre inférieure après ses paroles. Tout en vérifiant que Jezabel ne le remarque pas, bien évidemment. Inutile de déclencher les hostilités ainsi, surtout avec l'annonce de son épouse quelques jours plus tôt. C'est l'une des raisons pour lesquelles il se montrera sage lors du dîner. Plus ou moins, disons.
Le fils Pavus lui aussi convié, Aedan, abandonne la fenêtre pour venir se joindre aux adultes attablés, montant sur les genoux de son père. Nero l'accueille sans problème, glissant une main dans ses cheveux. L'enfant reste un instant, observateur de la scène qu'il commence sûrement à comprendre depuis le temps. Il n'est pas dupe, et ses parents lui enseignent beaucoup. D'ailleurs, il file juste après voir sa mère juste à droite. Chacun son tour.
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Mensonge, hypocrisie et amertume sont les invités d'honneur.
Sans forme et sans visage, ils sont pourtant les trois principes qui régissent se dîner avec une poésie sombre et enchanteresse. Toujours avec ce teint diablement blafard et le regard noir, Jezabel scrute un à un les invités qui forme le cercle restreint d'une famille lié par les mariages. Le plus pur des sang de Tévinter siège à cette table, à part un, peut-être. Un inconnu sur qui la nécromancienne pose un regard austère, intense. Elle juge en silence mais bien vite, c'est son proche cousin Sextus, l'instigateur de cette soirée, qui prend la parole et l'arrache à sa contemplation. Une ouverture digne de la noblesse que tous ici représentent. Des verres levés au nom de la famille. Jezabel observe ses comparses et lève son verre lentement, sifflant d'un ton mielleux.
« Et quelle famille, n'est-ce pas cher cousin ? Dommage que tes frères soient mort trop tôt et bien trop vite, ils auraient sans doute adoré cette soirée. »
Piquante Jezabel, ses lèvres pâles et charnues s'étirent en un sourire vipérin alors qu'elle porte sur son cousin, un regard lourd de sens.
« À notre famille. Et par ailleurs, je tiens à souhaiter la bienvenue à ma sœur, Valeria, revenue d'entre les morts. Un exploit dont seuls les Thorn semble être capable. »
Ponctue la sombre femme toujours sur ce ton doucereux, lisse comme du poison et non sans une pointe d'ironie à peine voilée. Elle porte son verre à ses lèvres puis se figer en observant le liquide carmin. L'hésitation dans le regard, elle finit par glisser vers Nero, un regard discret puis repose sa coupe doucement.
« Pas de vin pour moi, merci. »
Bien vite son attention est accaparée par le jeune Aedan qui après avoir eu les cajoleries de son père, vient réclamer ceux de sa mère. La mère monstresse laisse son enfant s'installer sur ses genoux avant de le serrer dans ses bras, le laisser poser sa tête contre le renflement de sa poitrine serré dans un corset. Pas un mot n'est échangé entre la mère et son enfant, mais les gestes eux, sont bien plus parlants à travers l'infinie tendresse échangée.
Sans forme et sans visage, ils sont pourtant les trois principes qui régissent se dîner avec une poésie sombre et enchanteresse. Toujours avec ce teint diablement blafard et le regard noir, Jezabel scrute un à un les invités qui forme le cercle restreint d'une famille lié par les mariages. Le plus pur des sang de Tévinter siège à cette table, à part un, peut-être. Un inconnu sur qui la nécromancienne pose un regard austère, intense. Elle juge en silence mais bien vite, c'est son proche cousin Sextus, l'instigateur de cette soirée, qui prend la parole et l'arrache à sa contemplation. Une ouverture digne de la noblesse que tous ici représentent. Des verres levés au nom de la famille. Jezabel observe ses comparses et lève son verre lentement, sifflant d'un ton mielleux.
« Et quelle famille, n'est-ce pas cher cousin ? Dommage que tes frères soient mort trop tôt et bien trop vite, ils auraient sans doute adoré cette soirée. »
Piquante Jezabel, ses lèvres pâles et charnues s'étirent en un sourire vipérin alors qu'elle porte sur son cousin, un regard lourd de sens.
« À notre famille. Et par ailleurs, je tiens à souhaiter la bienvenue à ma sœur, Valeria, revenue d'entre les morts. Un exploit dont seuls les Thorn semble être capable. »
Ponctue la sombre femme toujours sur ce ton doucereux, lisse comme du poison et non sans une pointe d'ironie à peine voilée. Elle porte son verre à ses lèvres puis se figer en observant le liquide carmin. L'hésitation dans le regard, elle finit par glisser vers Nero, un regard discret puis repose sa coupe doucement.
« Pas de vin pour moi, merci. »
Bien vite son attention est accaparée par le jeune Aedan qui après avoir eu les cajoleries de son père, vient réclamer ceux de sa mère. La mère monstresse laisse son enfant s'installer sur ses genoux avant de le serrer dans ses bras, le laisser poser sa tête contre le renflement de sa poitrine serré dans un corset. Pas un mot n'est échangé entre la mère et son enfant, mais les gestes eux, sont bien plus parlants à travers l'infinie tendresse échangée.
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Des sourires perfides en guise de masques, l’ironie comme arme et l’impassibilité comme bouclier. Les sangs nobles de Tévinter n’avaient rien à envier au Jeu d’Orlaïs, et au moins en cela, Valeria n’était pas tant dépaysée que cela. La voyageuse en loque s’était métamorphosée, exit le fantôme squelettique au teint harassé, et la voilà qui entrait dans la demeure de son cousin avec une allure bien plus rayonnante que celle qu’elle avait encore plusieurs semaines plus tôt. Son regard clair et froid se posa d’abord sur Sextus et son visage de marbre blanc se fendit d’un léger sourire poli, de circonstance, pour saluer leur hôte. « Bonjour, cousin. », s’était-elle contenté de prononcer avant d’aller trouver sa place, face à sa sœur. Toute cette famille formée d’alliances qui était la sienne était pour la plupart composée de visages qu’elle n’avait connus par le passé, hormis Jezabel et Sextus. Et maintenant, il y avait aussi Nero dans son carnet de connaissances, bien sûr. Une petite mise à niveau grâce à sa sœur ainée lui avait au moins permis d’apprendre que l’homme à sa diagonale était un beau-frère. La famille… si large, si étendue, et si peu unie, même en cet instant où ils se dévisageaient tous.
Le coin de ses lèvres s’étira partiellement alors que sa sœur instaurait directement l’ambiance de cette réunion pour le moins incongrue. Toujours piquante, toujours mordante, et le parfait reflet des mots hypocrites justes prononcés par leur hôte. S’il y avait bien une chose qu’on avait oublié d’enseigner aux filles Thorn, c’était les valeurs fraternelles d’une famille élargie. Si elles n’avaient été que les purs produits de leur patriarche, tous ici, n’auraient été que de viles impuretés indignes de la présence des Thorn. Quel charmant personnage, ce père. Le sourire de Valeria s’agrandit et se ponctua d’une lueur amusée à la remarque de son ainée. Elle leva un peu plus son verre en la direction de Jezabel, le visage légèrement penché sur le côté. « N’est-ce pas. C’était aimable de ta part de me convier aussi, Sextus. Ou bien était-ce pour ajouter une pointe d’exotisme à cette table bigarrée d’une famille si… soudée ? » Elle obliqua un regard curieux vers sa sœur qui, finalement, avait renoncé au vin, avant de porter son attention glacée et hautaine vers le jeune homme assis à côté d’elle. Si Valeria avait perdu beaucoup de repères avec son absence, lui, en revanche, semblait encore moins à sa place qu’elle.
Le coin de ses lèvres s’étira partiellement alors que sa sœur instaurait directement l’ambiance de cette réunion pour le moins incongrue. Toujours piquante, toujours mordante, et le parfait reflet des mots hypocrites justes prononcés par leur hôte. S’il y avait bien une chose qu’on avait oublié d’enseigner aux filles Thorn, c’était les valeurs fraternelles d’une famille élargie. Si elles n’avaient été que les purs produits de leur patriarche, tous ici, n’auraient été que de viles impuretés indignes de la présence des Thorn. Quel charmant personnage, ce père. Le sourire de Valeria s’agrandit et se ponctua d’une lueur amusée à la remarque de son ainée. Elle leva un peu plus son verre en la direction de Jezabel, le visage légèrement penché sur le côté. « N’est-ce pas. C’était aimable de ta part de me convier aussi, Sextus. Ou bien était-ce pour ajouter une pointe d’exotisme à cette table bigarrée d’une famille si… soudée ? » Elle obliqua un regard curieux vers sa sœur qui, finalement, avait renoncé au vin, avant de porter son attention glacée et hautaine vers le jeune homme assis à côté d’elle. Si Valeria avait perdu beaucoup de repères avec son absence, lui, en revanche, semblait encore moins à sa place qu’elle.
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raw greed in a plate of gold
Le venin coule aussi vite que le vin; ce n'est pas une question de haine, il n'y en a pas réellement, plutôt de jeu; c'est une partie géante, chacun positionne ses pions afin que le jeu puisse débuter, tout simplement. Sextus lui, ne réagit qu'en sourire, le visage dissimulé, par moment, dans son verre. Il y a tout d'abord ceux qui ne savent pas trop expliquer leur présence, qui aimeraient disparaître, peut-être, qui craignent de leur présence. Mais pourquoi ? Personne ne meurt ce soir, sans que Sextus le veuille, en tout cas. Et il y a les autres, les joueurs, les vrais, qui avancent, plus ou moins, rebondissant sur ses propos. Les deux soeurs sont en forme, cela fait plaisir à entendre; quant à Nero, disons que son jeu se pose sur un tout autre plateau; risqué mais tentant. Le seul réellement innocent à cette table, si ce n'est Caelestis, reste Aedan, encore peu formé à ce qui se déroule. Mais un jour cela viendra. "Hélas oui mes frères...Merci de t'être si bien occupée d'eux, ils avaient presque l'air encore en vie, pour leurs derniers adieux....Quels tragiques accidents, le Créateur semble s'être acharné sur nous ! Qu'en disent les écritures, Vitus ?" On relance sur une personne, il sait qui aimerait ne pas parler, et il s'amuse d'obliger le cas contraire. Reste à s'occuper d'un autre de ses voisins, plus délicatement; il faut le replonger dans le bain, qu'il ne soit pas proie trop facile, même si protégée. "Et ma chère cousine, je suis ravi de vous revoir en nos côtes, voyez-vous, Caelestis ici présent, revient également d'Orlaïs, je crains toutefois qu'il a fait un voyage un peu moins plaisant." On tire les ressemblance, on lie le monde, on complexifie le jeu; il observe, note, et n'oublie pas de rendre à Nero le plus significatif des regards; a-t-il encore la marque que Sextus lui a apposé ? Il serait délicieux de vérifier. En parlant de délice, les plats sont prêt, et toute la richesse de Thedas se pose devant eux, les meilleurs plats, des meilleures provenances; il faut bien se nourrir après tout, le jeu et les joutes, cela creuse.
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Au milieu de personnalités si affirmées, Caelestis peine à se démarquer. Ca a toujours été le cas, mais il le ressent encore davantage aujourd'hui. L'épouse Pavus est celle qui ouvre les hostilités. Immobile sur sa chaise, le jeune mage commence déjà à envisager les options qui sont les siennes pour quitter la table sans paraître totalement irrévérencieux vis à vis de leur hôte. Manquer de respect à Sextus ne fait pas partie des choses qu'il est prêt à accepter, et encore moins devant témoins. Il lui faudrait une bonne raison, quelque chose de crédible et surtout de socialement acceptable. Oh, comme Caelestis aimerait que l'un des membres de sa famille fasse soudainement irruption pour lui rendre visite. Voilà qui serait une bonne excuse !
Mais non. Pas la peine de rêver. Les dernières phrases de Sextus le figent encore davantage, et lui donnent même envie de se fondre dans le décor. Complètement. Qu'il disparaisse, devienne invisible. Comment ose-t-il aborder ce sujet-là, dans des circonstances pareilles ? Le jeune homme se sent quelque peu trahi, et accuse le coup. Ravalant son amertume pour présenter un visage affable, il prend la parole d'une voix assez incertaine, mais qu'il tente de faire paraître la plus posée possible :
- Non, il exagère. J'ai juste... Fait mauvais voyage et joué de malchance, voilà tout. Vous connaissez sans doute Sextus aussi bien que moi, il faut toujours qu'il dramatise.
Même s'il est conscient que cette réponse est bien maigre, il espère qu'elle aura suffisamment distrait les autres convives pour qu'ils ne cherchent pas à en savoir plus. Et que le Tilani comprendra que Caelestis n'est pas disposé à en parler aussi ouvertement.
.SHADOW
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-Cela m’étonne que tu me poses la question cher cousin. N’est-ce pas de cela dont tu discutes avec le Divin lors de tes nombreuses visites à la Flèche d’Argent ? D’ailleurs cela me blesse que tu ne viennes pas me voir.
Vitus garda une expression neutre sur son visage, pas de petit sourire en coin ou quoi que ce soit d’autres, non il avait juste répondu à son cousin, le plus simplement du monde. Il n’avait pas envie de jouer mais malheureusement il venait d’entrer dans le jeu de son cousin il en était certain. Il avala un peu de vin en écoutant toujours l’hôte de la soirée, même Caelestis n’allait pas échapper au Tilani. Vitus fut surpris cependant en apprenant que le mage installé face à lui revenait d’un voyage a Orlais, le jeune prêtre se demandait bien pourquoi.
-Sextus qui dramatise ? Non cela n’arrive absolument jamais c’est bien connu.
Il n’avait pas envie de parler mais au final il le fit un peu, mais bon le jeune prêtre était bien plus doué pour écouter que pour parler. Il était bien plus utile pour un prêtre d’écouter ce que les gens avaient à lui dire en général, on pouvait apprendre beaucoup de choses rien qu’en écoutant.
- ▲ MESSAGES : 279
▲ OCCUPATION : Prêtre
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Le mensonge d'abord, le prêtre ment comme il respire. Lorsque c'est nécessaire il est excelle dans l'art de mettre le feu aux êtres vivants et il n'hésite pas non plus à utiliser la magie du sang.
▲ LOCALISATION : Minrathie/Tévinter
Vitus Sepirio
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Et rapidement, c'est Caelestis qui se retrouve au centre de l'attention. La perche tendue est vivement attrapée par Nero, qui alimente le sujet dont veut se débarrasser le malaisé. « Tiens donc. Dis-nous en plus sur tes aventures en Orlaïs, Caelestis. Pour quelle raison as-tu fait mauvaise route ? » Rictus vicieux, sournois, le poisson est forcé de mordre à l'hameçon ne serait-ce que par politesse. Même si à coup sûr, il essayera d'y répondre le plus brièvement possible et sans entrer dans trop de détails.
Ce qui intrigue également le Pavus se trouvent être les paroles plus tôt énoncées par Vitus, évoquant les nombreuses visites de Sextus au Divin. Une énième fois sa curiosité est piquée, ne pouvant s'empêcher d'imaginer les faits les plus salaces. Son imagination s'active d'autant plus en connaissance de certains faits, d'aveux de la part de Faustus qui s'est confié il y a peu de temps. Et connaissant le Tilani... « Quoi qu'il en soit, je ne savais pas que tu visitais autant mon cousin, Sextus. Tu as l'air de beaucoup l'apprécier. » Un regard complice est lancé, doublé d'un grand sourire. En parallèle, les plats sont enfin présentés à leur table et risquent de ravir son estomac bien vide.
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