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Jeu 10 Aoû - 23:33




Tonight we strike

I've been waiting for too long. This night, they're dying

   La lune est déjà haute dans le ciel, et le soleil depuis longtemps couché. Tout Minrathie dort paisiblement. Pas moi. Assis sur le rebord, je contemple pensivement la ville assoupie, derrière la fenêtre close. Confortablement niché contre mon ventre, je sens Verius dormir en ronronnant comme un bienheureux à chaque passage de ma main dans son pelage. J'aimerais arriver à trouver le sommeil aussi aisément que lui. Mais trop de pensées, trop de souvenirs me traversent l'esprit. J'ai beau les chasser, ils reviennent inlassablement, comme des parasites persistants. Je n'oublie rien, jamais. C'est là ma malédiction, et si d'ordinaire je vis plutôt bien avec, je dois avouer que ce soir, c'est plus difficile à supporter.
Ma mâchoire se serre quand une scène en particulier me revient en mémoire. Les voix, les odeurs, les sensations, les plus infimes et insignifiants détails, rien ne m'est épargné. Soudainement, c'est plus que je ne peux en supporter. Comme si quelque chose venait de lâcher. Saisissant le félin qui émet un faible miaulement de protestation, je le dépose sur mon lit avant de jeter à la va-vite les vêtements que je porte, les troquant contre une tenue plus adéquate pour ce que je prévois. Presque comme toujours, tout en nuances de noir. Une couleur discrète, sobre, passe-partout. Et qui a le mérite de donner raison à ceux qui m'attribuent le sobriquet de Divin Noir. Je délaisse l'armoire pour attraper ma ceinture sur l'une des commodes, la nouant à ma taille après avoir vérifié que le fourreau de mon poignard s'y trouve toujours. Je vais en avoir besoin.

Le pas vif, je quitte ma chambre pour prendre la direction d'une autre, qui se trouve non loin. Devant la porte, je ne prends même pas la peine de frapper, ni même d'émettre un seul son ou mot. Ma main saisit la poignée, l'abaisse, et je pénètre dans la pièce comme en territoire conquis. Cette chambre n'est autre que celle de mon garde du corps, que je trouve d'ailleurs endormi. A cette heure-là, rien d'anormal. Soigneusement, je prends le temps de fermer le battant de bois derrière moi, avant de m'approcher à pattes de velours du sommier. J'aurais presque peine à l'arracher ainsi au sommeil... Presque.

- Soren. Absence totale de réaction. Créateur, qu'il peut avoir le sommeil lourd, parfois. Je prends sur moi, me baisse pour le secouer doucement par l'épaule. Debout, Soren. J'ai besoin de toi. Et je pense pouvoir affirmer sans réelle crainte de me tromper que ce que nous allons faire va te plaire...

Un rictus carnassier étire légèrement le coin de mes lèvres. La seule pensée que tout serait finalement terminé ce soir a quelque chose de rassurant. D'apaisant. Ils cesseraient d'être de potentielles nuisances, des épées de Damoclès au dessus de ma tête. Leur seule existence pourrait, peut-être, enfin, arrêter de me pourrir la mienne.

- Habille-toi. On a une affaire en souffrance à régler depuis trop longtemps. A l'aurore, je serai le seul Scaevola encore en vie.

Et Créateur que ces mots sonnent à mon oreille comme une délicieuse musique.

.SHADOW
Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

Imperial Divine
▲ MESSAGES : 310
▲ OCCUPATION : Divin de la Chantrie Impériale
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Maître Nécromancien - Métamorphe (chat & panthère noire) - Manie la dague, mais surtout son sceptre qui sert occasionnellement de bâton de combat
▲ LOCALISATION : Minrathie

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Ven 11 Aoû - 23:08




Tonight we strike

I've been waiting for too long. This night, they're dying

 J'avais le sommeil très lourd. Il n'était pas rare que l'on doit me secouer pour pouvoir me faire sortir du sommeil. Jamais je ne restais éveillé durant la nuit. Simplement parce que Faustus n'avait pas besoin de moi. Ou très rarement. Affalé dans mon lit, sur le ventre, j'ai troqué ma tenue habituelle pour mon pyjama. Qui se traduit uniquement par mon sous vêtement. Le calme règne dans la maison et je n'entends pas une seule seconde la porte s'ouvrir. Et pourtant, je devrais puisque mon premier rôle est de protéger mon maître. Mon prénom est prononcé mais aucune réaction ne se fait voir de ma part. Ce n'est que lorsque je suis secoué que j'émerge. Ma paume se saisie rapidement de la dague sous mon oreiller et viens déjà se glisser près de la gorge de la personne qui ose me réveiller.
Mais je me fige dès que je reconnais Faustus, les yeux écarquillés. Pour le coup, même si je ne montre aucune expression, c'est bien la surprise que l'on peut voir sur mon visage.

- Excuse moi, je ne t'avais pas reconnu au départ..

J'ôte la dague et la glisse à nouveau là où je l'avais trouvé. Dire que les autres esclaves pourraient crever rien que pour ce que je viens de faire. Et je me doute qu'une remarque pointera le bout de son nez. Je racle ma gorge et frotte mon visage.
Pourquoi me réveiller aussi tôt ?! Enfin, tard... Où tôt ? J'ignore quelle heure il est maintenant...
Mes yeux glissent sur Faustus, le dernier en vie. Dois-je comprendre par là que ce qu'il veut faire est éteindre le reste de sa famille ? Je me lève et enfile rapidement mes vêtements, inutile de le faire attendre.

- Qu'as tu donc en tête ? Je me doute que l'idée ne t'ait pas venu d'il y a quelques minutes.

Tout à toujours été réfléchit chez lui. Alors, je sais très bien qu'il a déjà préparé pas mal de chose. Mais si j'avais bien entendu, ses parents étaient l'objet de l'attaque. Je me demande encore comment autant de temps à pu se passer avant qu'il n'en ai l'idée, l'envie de laisser sa haine le consumer.
Je ne le juge pas. Sa famille, je la veux autant au bout d'une pique que lui. Je me lève de mon lit et me dirige vers la fenêtre. La lune est haute et je me doute que nous prendrons sa famille par surprise.

- Devons nous y aller maintenant ?

.SHADOW
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Dim 13 Aoû - 23:40




Tonight we strike

I've been waiting for too long. This night, they're dying

   Se retrouver avec une lame sous la gorge n'est agréable pour personne, soyons honnête. Mais ça l'est encore moins pour moi, qui ne supporte pas qu'on fasse seulement mine d'esquisser un geste en cette direction. Aussi, une légère grimace déforme les traits de mon visage alors même que mon coeur loupe un battement, lorsque Soren a le réflexe de dégainer une dague sortie de je ne sais trop où pour me la placer sur la carotide. Sans doute ne réalise-t-il pas la chance qu'il a d'être tenu en si haute estime par ma personne. Sans quoi, je l'aurais sûrement déjà tué moi-même, et jeté son cadavre inanimé dans le premier fossé qui passe. J'accueille ses excuses avec un rictus quelque peu nerveux, teinté d'une pointe de mesquinerie.

- Non pas que ce réflexe défensif me déplaise, mais je le trouve un tantinet tardif. Si j'avais voulu te tuer, j'en aurais eu trois fois le temps. Au bas mot.

Lorsqu'il se lève finalement pour revêtir une tenue plus décente, le Créateur me pardonne, j'avoue avoir jeté un regard en coin dans sa direction. Mon cousin n'y aurait vu aucun mal, et à vrai dire, je pense même qu'il m'aurait encouragé à quelque chose de plus... Franc. Ce n'est cependant pas dans ma nature, aussi me contenté-je de sagement détourner les yeux, pour quelques instants. Mains croisées dans le dos, je laisse échapper un léger soupir. L'attente serait presque insupportable. Maintenant, je veux y aller maintenant.

- J'ai bien peur que, pour cette fois, mon plan soit relativement trivial. Plus de faux-semblants, plus de détours, plus de gestes maquillés. Prends de quoi te battre. Les esclaves de la maison ne seront pas un souci, mais mon père reste un adversaire à ne pas sous-estimer.

Après tout, c'est lui qui a commencé mon entraînement, dans mes jeunes années. Je me souviens très bien de chacun de ses mouvements. Précis, puissants, rodés par des décennies de pratique. Néanmoins, ils n'étaient pas parfaits, pas plus qu'ils ne doivent l'être aujourd'hui. Surtout pas avec le temps qui lui a sans doute rongé les articulations. Je saurai le parer, pour mieux riposter.

- Oui, maintenant. N'attendant pas la moindre réplique -il n'a de toute manière pas le choix- je quitte la pièce pour prendre la direction de la rue.

❖ ❖ ❖

Poser les yeux une nouvelle fois sur cette vieille demeure provoque en moi des sentiments pour le moins... Contraires. Une part de nostalgie m'incommode, et j'ai beau tenter de m'en débarrasser, elle refuse de se dissiper. Eh bien, soit, je ferai avec. D'un pas décidé, je monte les marches du perron, et pousse la lourde double-porte. Ouverte, comme d'habitude. Les Scaevola ne redoutent jamais rien. Folie qui est sur le point de les perdre.
Les talons de mes bottes résonnent sur le sol dallé parfaitement lustré, dans lequel ma vaine de génitrice doit passer la plupart de son temps à s'admirer. Une jeune esclave elfe s'avance, s'incline à tel point que je jurerais que son front va toucher terre, puis me demande d'une petite voix quel est le motif de ma visite. Sans détour, je lui ordonne d'aller réveiller ses maîtres, et de leur dire que je les attendrai dans le grand salon, vers lequel je me rends ensuite.

C'est là que leur destin sera scellé.

.SHADOW
Faustus Scaevola

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Ven 18 Aoû - 16:05




Tonight we strike

I've been waiting for too long. This night, they're dying

Clairement, j'ai une chance inouïe d'avoir Faustus en tant que maître. Simplement parce que je serais déjà pendu à un arbre pour l'affront que je viens de faire. Mais ce n'est pas de ma faute aussi ! C'est un réflexe, certes tardif puisque je serais déjà mort depuis quelques temps vu le temps que je met pour ouvrir les yeux.
Il est vrai qu'une fois allongé, endormi dans mon lit, je met un temps fou pour émerger. Et Faustus me montre bien parce sa seule phrase que le réflexe que j'ai un peu lent, malgré tout.

Je posais déjà des questions. Où nous allions, pourquoi, qui. Et j'avais bien rapidement mes réponses. Sa famille alors. Ces enflures tout droit sorti d'une grotte. A croire que leurs richesses ne les a pas rendu plus aimable que ça. Je frotte lentement ma tignasse alors qu'il prend finalement la parole. " J'ai bien peur que, pour cette fois, mon plan soit relativement trivial. Plus de faux-semblants, plus de détours, plus de gestes maquillés. Prends de quoi te battre. Les esclaves de la maison ne seront pas un souci, mais mon père reste un adversaire à ne pas sous-estimer." Prendre de quoi me battre. J'ai toujours de quoi me battre.

Je le fixe droit dans les yeux, tentant de sentir la moindre chose susceptible de me montrer qu'il rigole ou qu'il me teste. Mais non, pas du tout. Je sais qu'il est sérieux et dire que je n'avais jamais pensé à faire souffrir sa famille serait un mensonge. Mais j'avoue que j'imaginais que tout ça se ferait un peu pus tard.

- Ne pas sous estimer. Je pense que tu es plus à craindre que ton père.

Maintenant, bien entendu. Son père, sa mère, aucun n'avait la main morte. Autant sur leurs esclaves que leurs propres fils. Et le passage à tabac que j'ai reçu pour le protéger est encore inscrit. Autant dans ma mémoire que sur mon corps. Même si j'ai nettement moins de marque que Faustus.
Maintenant. Perdu dans mes pensées, je ne l'ai même pas vu partir. J'attrape de quoi me battre, plusieurs dagues. Après tout, je sais mon servir. J'ai été bien entraîné, c'est le moins que l'on puisse dire avec ça.
Je trottine pour sortir de la maison et rejoindre Faustus dans la rue. Notre route n'est pas bien longue mais toujours dans un silence olympien.
Nous arrivons bien vite devant la demeure et inconsciemment, j'ai un mouvement de recule. Je hais cette baraque, hait leurs habitants. Mes parents ont longtemps quittés ce monde, effondré sous les coups. Autant dire que rendre justice à leurs sorts n'est pas la réelle raison de ma présence. Egoïstement, je veux leurs faire payer ce que j'ai subis autant que ce que Faustus à subit. Et pour un esclave, ça reste bizarre pour quiconque tenterait de comprendre mon point de vue.

L'elfe vient nous accueillir et s'enfuit déjà à toute jambe lorsque Faustus à finit de lui donner un ordre. Je suis dans le salon, sans un mot de plus. Si je n'ai pas de nécessité à parler, je n'ai pas de but à le faire. D'autant plus qu'en présence des autres, je dois toujours vouvoyez Faustus. Et ça, j'ai tendance à fort l'oublier. Debout à coté de mon maître dans le grand salon, je ne peux m'empêcher de regarder autour de moi, de voir dans chacun des coins de la pièce, un épisode de ma vie ici.
Un profond soupire passe mes pulpes.

- Revenir ici est une réelle torture.

Tant de souvenirs, mauvais pour la plupart. Je me tais lorsque la double porte finit par s'ouvrir sur ses parents. Je sens déjà une tension sans nom. Mes mains sont jointes dans mon dos, les yeux légèrement bas, près à l'attaque au moindre mouvement ou ordre de Faustus.
Ils n'ont pas bien changer. Pius a vieillit, s'est un peu tassé avec les années mais sa carrure reste impressionnante. Vivianne reste avec une apparence de pimbêche sous ses rides et je me dis par moment qu'il n'y a vraiment que la carne qui reste en vie le plus longtemps. Enfin, plus que pour quelques minutes.

.SHADOW
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Sam 19 Aoû - 10:32




Tonight we strike

I've been waiting for too long. This night, they're dying

   J'acquiesce aux paroles de Soren d'un léger hochement de tête. En effet, remettre les pieds dans cette vieille demeure est une torture. Mes plus mauvais souvenirs s'y étaient joués, comme sur une scène de théâtre un rien morbide, que je n'aurais jamais pu avoir l'occasion de quitter. Néanmoins, je porte également une étrange affection à certaines pièces. Des endroits où, bien plus jeune, j'avais pu trouver un peu de paix, seul plongé dans les livres, ou bien en compagnie de mes chers cousins. C'est pourquoi je ne sais pas encore ce qu'il adviendra de ce manoir. Vais-je le laisser pourrir sur place, abandonné ? L'incendier, dans une volonté de tirer un trait définitif sur le passé ? Ou bien au contraire vais-je m'y installer, histoire de faire le plus beau des pieds de nez à mes géniteurs ? Oh, la dernière option est des plus tentantes, je dois bien l'avouer. Le seul fait d'imaginer inviter Nero et Nerva à dîner ici m'arrache un infime sourire. Ils les ont toujours détestés. Les Pavus avaient une mauvaise influence sur moi, disaient-ils. Tss, l'hospice qui se moque de la charité.

Enfin, mes parents font leur entrée. Un frisson d'appréhension traverse ma colonne vertébrale. Cela fait combien de temps, depuis ma dernière visite ? Quatre ans ? Quelque chose de cet ordre-là, oui. Le Temps ne les a pas épargnés, cruel et lent bourreau. Ma mère, surtout. Sous le faste vain des bijoux et des riches étoffes, elle tente de camoufler sa décrépitude déjà fort bien avancée, sans pour autant tromper qui que ce soit. Un aveugle ne s'y laisserait pas prendre. J'interprète cela comme la volonté du Créateur. Quand on a une âme aussi pourrie et corrompue, le corps finit par s'y accorder. Quant à mon père... Eh bien, je suis étonné de le voir encore aussi en forme. Quelque peu tassé par les années, certes, mais il paraît encore suffisamment impressionnant pour me faire douter l'espace de quelques infimes secondes. Ne vaut-il pas mieux battre en retraite et réfléchir à un meilleur plan ? Quelque chose de plus insidieux, peut-être ? ... Non. Je ne suis pas venu jusqu'ici pour reculer.
Ils viennent s'arrêter devant moi, me saluent poliment. Je reste de marbre, immobile. Leur regard se porte sur Soren un instant avant de revenir sur mon visage, et un rictus dédaigneux déforme le leur un instant.

- Tu l'as encore, celui-là ? C'est un insolent et un incapable, tu dois t'en débarrasser. crache agressivement Viviana, avec toute la grâce dont je l'ai toujours su capable. Je lève les yeux au ciel avec un imperceptible soupir, agacé. Evidemment, les premiers mots qui passent ses lèvres sont des reproches et des ordres à peine camouflés.
- Je gère mes affaires comme je l'entends, mère. Vous avez perdu le droit de me dicter quoique ce soit depuis bien longtemps. A ce propos, je ne saurais que trop vous conseiller de vous adresser à moi avec le respect dû à mon rang. Je suis le Divin Impérial, pas n'importe quel péon.

Mes géniteurs paraissent outré, ce qui me tire un léger sourire enjoué. Bien, ils comprennent que je ne suis pas là pour plaisanter. La mine fortement contrariée, Viviana recule de quelques pas, tandis que mon père s'écarte, comme par volonté de se tenir loin de son épouse alors qu'il la sait proche de la crise de nerfs. Pius se trouve donc à quatre ou cinq pas à peine de Soren, mais loin de ma génitrice. Parfait. D'un pas mesuré, je m'approche de la femme, contenant tant bien que mal mon impatience, ne laissant rien transparaître de ce que je prévois. Je me trouve à présent si proche qu'il me suffirait d'un petit pas supplémentaire pour que mon torse vienne à la rencontre de sa vieille carne.
Mes lèvres s'étirent en un rictus doucereux, narquois, alors que ma main droite se serre discrètement sur le manche de ma dague.

- Vous avez fait votre temps, je crois. Sitôt ces mots achevés, je frappe avec la rapidité d'un serpent. Mes doigts enserrent la gorge de Viviana, et la lame de mon poignard a vite fait de venir les y rejoindre. Je la sens trembler sous le contact froid de l'alliage. En un réflexe de survie primaire, elle oublie sa dignité quelques fractions de secondes pour se saisir de mon bras. Qu'espère-t-elle donc arriver à faire ? L'époque où je n'étais qu'un enfant incapable de lui tenir tête est depuis longtemps révolue.

- Cette nuit, vous mourrez. Tout deux. Le Créateur me pardonnera de prendre vos vies, j'en suis certain. Après tout, comment ne pourrait-Il pas approuver ce qui s'apparente à une justice divine ?

Je jette un regard à Soren, pour m'assurer qu'il s'en sort avec Pius, qui n'a pas pu rester de glace face à la scène.

.SHADOW
Faustus Scaevola

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Mar 19 Sep - 15:27




Tonight we strike

I've been waiting for too long. This night, they're dying

Insolent et incapable. Ou comment dire de façon subtile que je devrais croupir six pieds sous terre plutôt que d'être encore à son service. Je ne peux m'empêcher de rire du nez, émettant un léger souffle sans pour autant lever les yeux. Il est vrai que je leurs en ai fait voir de toute les couleurs. Mais leurs violences à mon égard n'en était que pire comparé à mes agissements. Protéger un gosse sous les coups de son père en était une. J'écoute avec attention les mots, fixe chaque geste pour être le plus rapide possible. Je me doute que les parents n'allaient pas se laisser faire. Après tout, c'était des gens de la pire des espèces..

Je regarde Faustus s'approcher de Viviana avec une telle rapidité qu'elle en perdrait ses bijoux en une seule seconde. Il est drôle de voir à quel point certains tiennent à leurs vies lorsqu'elle est sur le point de se finir. Pius bouge mais je suis plus rapide, forcément plus jeune de quelques années impossible à compter sur les doigts. Mes pas sont rapides et je comble l'espace entre son père et moi en quelques enjambés. En quelques coups, je l'empêche d'approcher de Faustus mais aussi de sa femme. Quel idiot, pensait-il réellement que j'avais encore peur de lui ?
Pius est réduit à se tenir à genou, dos devant moi. Il est encore fort et je me suis pris un méchant coup dans le nez qui me la brisé. Un coup que je n'ai pas réussi à éviter. Forcément, je ne suis pas totalement parfait. Pius a le nez qui pisse le sang autant que le mien et la dague et sous sa gorge, tenu par ma main gauche alors que l'autre tiens sa tignasse grisâtre.

- Tu as une chance inouïe que je ne sois pas en mesure d'arrêter ta vie tout de suite. Tu bouges et je fais en sorte de t'ôter une partie de ton corps en te laissant complètement en vie.

Malgré le fait que Pius soit immobilisé, je ne baisse pas pour autant ma garde. Si je baisse celle ci ne serais-ce qu'une seconde, j'ai bien peur de finir six pieds sous Terre, là où ils veulent réellement me voir. Je suis déjà persuadé que l'un des deux va tenter de me remettre à ma place. Mes yeux rejoignent finalement Faustus. J'attends la directive. Je me doutais qu'il ne voulait pas que j'ôte la vie de son père à sa place. Même s'ils m'ont fait souffrir, il s'agit la de la violence de Faustus et non de la mienne. Du moins, pas au début.
Mais du bruit à proximité de la double porte me fait relever un peu le visage. L'esclave qui nous avait "accueillit" si je peux dire ça comme ça, ouvrit la porte pour voir ce qu'il se passe. A la seconde où elle vit Faustus et Viviana mais aussi Pius et moi, elle se stoppa.

- Retourne te coucher. Sauf si tu veux aider ?

Au choix. Je savais que Faustus n'aimait pas les elfes. Un certain racisme que je n'aidais ni ne combattait. Je laissais juste Faustus en parler. Je regarde Faustus et souris, plutôt content de voir que cette vengeance m'était plus qu'intéressante. Mais surtout que ça attire les autres esclaves.

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