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Dim 13 Aoû - 15:56


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
J'étais déjà venue à Férelden. Je me souviens encore de ce fâcheux événement lors de la réhabilitation d'une autre tour potentielle afin d'enfermer à nouveau les mages au sein des cercles. Des apostats nous avaient attaqué et nous nous étions retrouvés dans une fâcheuse position. Néanmoins, je n'étais aucunement inquiète à l'idée de revenir à nouveau sur ces terres qui, je le supposais, devait probablement grouiller d'apostats divers et variés. Probablement même des mages désireux d'augmenter leur puissance grâce à la magie du sang. Bien au contraire, c'était même pour cela que je voyageais de nouveau ici. Afin d'en arrêter un maximum et m'assurer à ce qu'ils n'en ressortent pas. Et il fallait savoir que j'étais une personnalité acharnée, déterminée à remplir ma mission à bien, incapable d'abandonner si je n'étais pas certaine d'avoir fait mon maximum avant de tout arrêter. Néanmoins, j'avais pris la décision, en cette journée de ne pas m'aventurer réellement en terres inconnues, exhibant mon armure de Templière au sein même de la capitale ; Dénerim. Bien évidemment, je ne comptais également aucunement chômer, patrouillant dans la cité afin de dégoter quelques mages qui pourraient se cacher, mais je ne pouvais également aucunement nier le fait que je ne profitais également point de la richesse de la ville, inspectant les marchés et les diverses occupations que l'on pouvait trouver en ces lieux. Parfois, il m'arrivait également de m'adresser aimablement aux passants, m'assurant de leur situation, si je pouvais éventuellement servir pour quoique ce soit. En effet, bien qu'assurer les conditions des simples villageois ne devaient normalement dépendre de mes fonctions, j'appréciais malgré tout tendre la main à ceux et celles qui pouvaient accepter de la recevoir. Qui sait, donner de l'argent aux pauvres et diverses petites missions exécutés pour ces honorables individus qui vivaient au jour le jour. D'un côté, je voulais encore redorer le blason des templiers ainsi que celui de la Chantrie même si ici, il n'y avait rien à prouver. Dénerim est une ville sainte ; Andrasté était née ici. D'un côté, je me sentais presque honorée de pouvoir patrouiller ici en tant que grande fervente de la croyance. Ce qui paraissait normal en sachant que je faisais parti de l'ordre des Templiers, mais je supposais que la plupart des individus qui s'engageaient dans notre armée n'étaient pas forcément aussi croyants que je pouvais l'être moi-même.

Et d'ailleurs, en parlant de créatures ayant en foi en notre religion, j'aperçois Nesiris, une sœur provenant de la Chantrie que j'avais pu rencontrer lorsque je dû me recueillir pour une prière. Si habituellement, j'ai toujours considéré toutes les sœurs de la même manière sans aucune distinction de jugement, c'était différent avec la jeune femme. Elle était douée d'une certaine douceur que l'on pouvait deviner jusqu'à même son expression. On pouvait en effet sentir que l'on pouvait avoir confiance en la demoiselle. Elle incarnait l'innocence d'une jeunesse que j'avais probablement oublié alors que j'avais été entraînée pour tuer et capturer les potentiels mages que je pouvais rencontrer. Certes, habituellement, j'aurais probablement dû la haïr pour cette fragilité qui me rebutait aussi bien chez mes adversaires que chez mes collègues, mais avec elle, cela a toujours été différent. Et je ne savais dire réellement pourquoi. Peut-être parce que, d'un côté, nous avions toujours apprécié l'ordre en matière de pacifisme et que nous avions toujours cherché à atteindre pleinement la foi au sein de la Chantrie. Ou du moins, que l'on faisait du mieux que l'on pouvait pour suivre les Cantiques de la Lumière lorsque d'autres n'avaient à peine du respect pour les écrits. ≪ - Nesiris ! ≫ fis-je alors avant de courir dans sa direction afin de la rejoindre, mon visage éclairé d'un sourire aussi lumineux que rare alors que j'avais pour habitude de rester neutre si ce n'est complètement froide. D'ailleurs, il disparaît même automatiquement lorsque je remarque soudainement quelque chose. Ses oreilles. Je pense avoir des hallucinations, et pourtant... ≪ - Tu... Tu es une elfe ? ≫.  Je cherche à rester neutre et pourtant, il semble réprobateur comme si j'avais été victime d'une trahison venant de sa part.
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Lun 14 Aoû - 13:21


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


Denerim... Capitale de Ferelden... Et depuis quelques mois à présent, sa ville. Depuis qu'elle s'était installée là, au sein d'une Chantrie où elle se faisait passer pour une humaine, Nesiris s'y était, l'un dans l'autre, peu promenée. Elle passait plus plupart de son temps à l'intérieur du bâtiment Saint, à prier, recevoir les visiteurs, ou à s'occuper de ce que lui demandait la Révérende Mère en général ; elle ne s'aventurait presque jamais dehors, et sortait encore moins souvent de ses habits de Sœur.

Ce jour-là faisait exception à la règle.

Elle était sortie de bon matin, encouragée par sa meilleure amie parmi les Sœurs, celle qui l'avait aidée à les rejoindre à la base. Sans son capuchon et son costume, elle ressemblait à présent à une elfe tout ce qu'il y a de plus banal... Et elle errait dans les rues, sans but précis, se posant de vagues questions sur ce qu'elle ferait quand elle devrait quitter son refuge pour de bon. Ce fut à ce moment-là qu'elle fut interrompue dans ses pensées par une voix criant son prénom.

Elle sursauta.

La voix appartenait à quelqu'un que Nesiris connaissait - et appréciait beaucoup. Caerlion Loe, une templière d'Orlaïs qu'elle avait déjà rencontrée à la Chantrie. C'était une femme impressionnante, toute en force et en . La jeune femme avait d'abord été un peu intimidée par cette grande humaine en armure, mais, en tant que Soeur andrastienne, elle avait été lui parler... C'était, au final, leur foi qui les avait rapprochées, ainsi que leur admiration pour Andraste. Nesiris avait toujours un peu de mal à s'habituer aux templiers du sud et leur relation avec les mages - du mal aussi à se situer moralement sur la question. Mais Caerlion avait l'air d'être une femme bien. Une personne de conviction, une vraie protectrice pour le monde. C'était quelque chose qu'elle pouvait admirer.

C'était une voix que Nesiris aurait été ravie d'entendre dans tout autre scénario... Mais pas maintenant. Parce qu'aux yeux de Caerlion, elle était Nesiris, la Sœur Cerys, la gentille chantriste humaine de Denerim... Et que, juste à ce moment précis, elle 'avait pas l'air de ça - elle avait juste l'air d'une petite elfe perdue en ville, ce qu'elle était, dans le fond. Elle n'avait plus de masque, plus de déguisement, et si la templière la voyait comme ça...

Elle regarda autour d'elle un regard désespéré, cherchant une échappatoire. Peut-être pourrait-elle se cacher à temps, avant que la templière n'arrive... juste le temps de se couvrir d'une façon ou d'une autre, et... mais non, c'était trop tard, son amie était déjà sur elle.

-"Caerlion..."

Tu es une elfe ?, demandait-elle sans cacher son abasourdissement, et réduisant à néant tout dernier espoir de ne pas se faire remarquer. Il ne servait à rien de le nier ou de le cacher à ce stade. Nesiris soupira.

-"Je... Caerlion, je suis désolée. Je peux tout expliquer."

Pouvait-elle vraiment ? Elle lui avait tellement mentit sur son identité, comme elle mentait à tous ceux qu'elle fréquentait à la Chantrie, qu'elle aurait tout à fait compris qu'elle ne veuille pas de ses excuses.  

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Nesiris Gallo

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Mar 15 Aoû - 8:21


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
La jeune fille semble perdue tandis que je la juge du regard, impassible, et cherchant à comprendre pourquoi elle avait cherché à cacher sa véritable nature et surtout, comment elle s'y était pris ? De la même manière je me questionnais si elle pouvait toujours garder sa place au sein de la Chantrie. Après tout, les autres créatures qui n'étaient pas humaines ne devaient normalement recevoir la bénédiction du Créateur. Mais avec Nesiris, c'était différent. J'avais le sentiment qu'elle n'était pas n'importe quelle elfe. Qu'elle avait foi en cette religion qui devrait normalement lui être étrangère. Néanmoins, qu'est-ce une Sœur qui ose mentir ? Jusqu'à même cacher son identité ? J'avouais que pour le coup, je restais confuse. Je voulais conserver l'amitié que j'avais développer avec la jeune femme mais je supposais que plus rien ne serait comme avant. Elle ne serait plus l'humaine que j'ai côtoyé mais l'elfe que j'accepte d'apprécier. Parce que même si je cherchais à démentir quant à la haine que je pouvais avoir envers les autres races, je ne pouvais me permettre de le nier. Sauf que la jeune elfe avec laquelle j'avais créée une amitié avait été éduquée suivant les Cantiques de la Chantrie. Elle s'était résolue à se défaire de sa culture pour accepter la nôtre. Cela devait être courageux, moi même je ne sais si j'accepterais de renier ma culture et encore moins mes croyances pour une autre. ≪ - ..."Tu peux tout m'expliquer" ? Pourquoi tu m'as mentis, dans ce cas ? Qu'est-ce qui te pousse à cacher ta véritable nature ? ≫ la questionnais-je peut-être un peu durement même si en réalité, j'étais surtout curieuse de connaître la raison qui la poussait à se comporter ainsi. Oui, je me sentais trahie et oui je ne sais si j'accepterais de la pardonner alors que je pensais parler à une humaine depuis tout ce temps, mais j'imaginais que cela dépendrait certainement de ses raisons. On ne change pas d'identité du jour au lendemain juste pour s'intégrer dans une société et en tant que sœur, il était primordial de dire constamment la vérité. Qu'est-ce que deviendrait la Chantrie si ses membres n'étaient que doués de sournoiserie, se voilant à la moindre occasion pour pouvoir commettre leurs petites magouilles dès qu'ils pouvaient le faire ? Ce n'était pas de cet Ordre-là que je rêvais, moi. L'honnêteté et la fidélité devait être des traits primordiaux quand on désirait se vouer corps et âme à la religion. Aussi jusqu'à maintenant, ce n'est pas ainsi que j'avais perçus Nesiris, confiante en sa sincérité par la douceur de son comportement en tout temps. Même maintenant alors qu'elle cherchait à se faire pardonner. Il devait forcément y avoir une bonne raison, qu'importe laquelle. ≪ - Tu peux tout me dire, je ne te jugerais pas. ≫ rajoutais-je alors afin de la rassurer. Il était vrai que normalement, j'avais tendance à me comporter moins durement lorsque la personne en question, même coupable, avouait sans jamais essayer de me duper. Mais face à une telle réalité ; savoir qu'une elfe travaillait au sein de la Chantrie en se faisant passer pour une humaine, c'était une toute autre histoire. Ça différait des situations que j'avais pu connaître par le passé.
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Mar 15 Aoû - 14:47


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


Nesiris baissait les yeux devant ces accusations bien méritées, se tordant les mains. Elle n'aimait pas être prise en tort, surtout par quelqu'un qu'elle considérait comme une amie... Elle se sentait déjà bien mal au quotidien, quand elle songeait au nombre de personnes dont elle trahissait la confiance par ses mensonges... Bien sûr, c'était nécessaire, pour sa propre sécurité, pour qu'elle puisse garder sa place à la Chantrie - mais ça ne l’empêchait pas de se sentir coupable, et à présent que tout lui revenait à la figure, elle avait envie de disparaître. Et si Caerlion décidait de la dénoncer ? De révéler son secret à tout le monde - la révérende mère, les autres sœurs, les quelques autres amis qu'elle s'était faite ici ? Elle se ferait chasser, elle devrait partir, recommencer ailleurs, retourner sur les routes parmi les difficultés et les dangers et... oh non, non, non...

Elle ferma les yeux. Mais quand Caerlion reprit la parole, elle avait une voix plus rassurante. Un peu plus d'indulgence, enfin - elle ne la jugerait pas, disait-elle. "Merci..."

Oui, elle allait lui expliquer. Elle croyait sincèrement avoir une bonne raison pour avoir menti, même si c'était mal.

"Je..." Elle prit une inspiration. "J'avais juste besoin... d'un endroit... d'un refuge... Je suis arrivée à Denerim, il y a quelques mois, et je n'avais nulle part où aller, et..." Elle avait conscience de ne pas parler très clairement. Elle ne devait pas sembler cohérente. Une nouvelle inspiration... Caerlion était son amie, elle comprendrait, elle devait comprendre... "J'ai rencontré une Sœur, elle a voulu m'aider, m'offrir un endroit où vivre le temps de prendre ma vie en main, tu comprends ? Mais en tant qu'elfe... Dans la Chantrie, en tant qu'elfe, ce n'est pas possible de devenir Sœur, alors... C'était sensé n'être qu'une solution temporaire..."

Elle passa une main dans ses cheveux, nerveusement, replaçant une mèche derrière l'une de ses fameuses oreilles trop longues. "Caerlion, on peut aller en parler ailleurs ?" En pleine rue, comme ça, elle avait à présent l'impression que tout le monde la regardait.

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Jeu 17 Aoû - 2:38


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
La jeune femme détournait le regard en direction du sol. Elle avait honte. Honte de ce comportement. Mais il était trop tard désormais, le mal avait été fait. Puisse le Créateur être indulgent à son égard alors qu'elle avait sans doute chercher un moyen comme un autre de s'intégrer à la vie humaine. Dans tout les cas, même si elle avait menti, peut-être qu'elle n'était pas si mauvaise que je ne voulais le prétendre par l'origine de sa race. Qu'elle ne pouvait être que douceur et que malgré l'action jugée incorrecte qu'elle avait commise pouvait être vivement pardonnable suivant la situation. Chaque individus et chaque agissements qu'ils pouvaient commettre restaient ainsi individuels suivant les histoires. Par exemple, cela était tout aussi vrai pour la condition des mages ; tous méritaient d'être enfermé dans un Cercle mais un mage qui tenterait de se révolter mériterait l’apaisement tandis qu'un mage tenté par les démons mériterait la mort. Nesiris, quant à elle, mériterait sans doute des réprimandes, mais c'était tout. Histoire à ce qu'elle retienne la leçon pour ces mauvais agissements. Surtout alors qu'elle me remercia pour mon indulgence, faisant preuve à son tour d'une grande bonté ; d'autre personnes n'auraient probablement reconnu mon comportement juste. Aussi, la jeune elfe commence à s'expliquer, plutôt nébuleusement sa situation. Elle me dit alors qu'elle avait eu besoin d'un refuge et que son choix s'était tout de suite porté en direction de la Chantrie avec l'aide d'une Sœur d'ici mais qu'en tant qu'elfe, jamais elle n'aurait pu devenir ce qu'elle était devenue aujourd'hui. Je restais stoïque, l'écoutant avec une grande attention, ne sachant réellement ce que je pouvais penser de tout cela. À vrai dire, elle restait bien trop mystérieuse pour pouvoir être sûr du jugement que je pouvais dorénavant porter à son égard et je ne m'exprimais pas ainsi tout de suite, surtout lorsqu'elle me demanda si l'on pouvait aller ailleurs pour pouvoir en parler, aussi je répondis. ≪ - Oui, bien sûr, je te suis ! ≫. Ce n'est seulement lorsque l'on fut plus à l'abris que je pris alors une nouvelle fois la parole pour continuer la discussion, dire ce que j'avais à dire. ≪ - Il paraît que c'est presque impossible pour une femme de devenir templière et pourtant, je le suis... Mais si ta foi envers les Cantiques de la Lumière et Andrasté est inexistante, peut-être que cela se comprend certainement... ≫. Je sers la mâchoire sur ces derniers mots. Je pensais avoir fait la rencontre d'une véritable sainte mais au lieu de cela,  Nesiris semblait avouée profiter de la charité de notre ordre pour se réfugier et laisser croire qu'elle était une sœur, elle aussi. Finalement, je fus plus peiné que je ne l'aurais cru. ≪ - Qu'est-ce qui t'a poussé à te réfugier ici ? ≫. Je ne pris ainsi donc pas les pincettes en me montrant d'avantage inquisitrice. Je voulais savoir. Absolument tout savoir.
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Jeu 17 Aoû - 12:30


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


Les deux femmes allèrent donc s'installer un peu à l'abris des passants, dans un coin un peu en retrait de la rue. Nesiris profita de ce petit trajet pour fair le point. A ce stade, elle espérait principalement éviter que Caerlion n'évente cette affaire à qui que ce soit. Elle espérait lui faire comprendre que, bien que malhonnête, cette mascarade était nécessaire, pour l'instant. C'était son amie, dans le fond ! Et jusqu'à présent, elle avait prouvé qu'elle était prête à l'écouter ! Ensuite... Elle ne savait pas ce qui se passerait ensuite.

Elle fit à nouveau face à la templière qui comparait sa situation à elle-même, une femme, au sein d'un ordre principalement masculin. L'elfe n'était pas sûre que ce soit la même chose, pourtant. Caerlion restait humaine... Quand elle sembla l'accuser de ne pas réellement avoir la foi, Nesiris sursauta, peinée. "Mais elle n'est pas inexistante !", protesta-t-elle avec un regain d'énergie. "Je crois en le Créateur ! Et je crois qu'Andraste était une femme merveilleuse et admirable sur laquelle nous devrions tous prendre exemple !"

Pas la femme du Créateur, pourtant. Non, ça, Nesiris avait toujours du mal à y croire. Peut-être parce qu'à ses yeux, c'était trop beau pour être vrai, comme une légende qu'on raconte aux enfants... Peut-être parce qu'elle restait, malgré tout, attachée aux propos de la Chantrie impériale, à la culture dans laquelle elle avait grandit et à ce que sa mère lui en avait dit... Ou peut-être, tout simplement, parce qu'elle préférait l'histoire comme ça, celle d'une simple femme, bonne, pieuse et puissante, une esclave brisant ses chaînes et se battant pour la liberté de ses pairs, devenant une inspiration pour le monde entier. L'idée d'une intervention divine directe rendait ces accomplissement moins touchants, en quelque sorte.

Nesiris ne fut pas surprise quand Caerlion lui demanda plus d'explications. Bien sûr, elle voulait savoir... Et il ne servait plus à rien de rester vague. La vérité, toute la vérité.

-"Bien sûr. Je vais t'expliquer." Depuis qu'elle était Sœur, il était rare que Nesiris parle de sa vraie histoire à qui que ce soit - les gens qui étaient dans la confidence, à Denerim, se comptaient sur les doigts de la main. "En fait, je ne viens pas de Tantervale comme je te l'ai dit. Enfin... je suis bien passée par les Marches libres, il y a quelques temps, mais en vérité, à l'origine, je viens de l'empire tevintide." Elle ignorait ce que Caerlion savait de l'empire, exactement - mais elle savait bien qu'ici dans le sud, il avait toujours mauvaise réputation. "J'étais l'esclave d'une grande famille, là-bas, avec mes parents. Mais je me suis enfuie, et j'ai voyagé jusqu'ici. Je n'ai rien du tout à moi, Caerlion, pas d'argent, pas de famille, et en plus, c'est long à expliquer mais je dois rester très discrète... Parce que la fille de mon ancien maître m'en veux - elle a tué mes parents, et si elle me retrouvait..."

L'elfe ne termina pas sa phrase, et reprit son souffle, attendant à présent une réaction de son amie.

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Sam 19 Aoû - 16:45


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
Ainsi, suite à la demande de Nesiris, nous nous sommes éloignés du lieu public afin de rejoindre un lieu plus calme où elle pourra me parler en toute tranquillité sans à craindre l'espionnage de quelques passants désireux probablement de se faire indiscret. Surtout que l'on ne pouvait pas vraiment dire que nous étions nous-mêmes invisibles alors qu'il était probablement voir de voir un individu issu de l'ordre des templiers - en plus d'être une femme - de fréquenter délibérément une simple citoyenne elfique sans pour autant la brusquer ou que sais-je. Finalement, peut-être n'étais-je pas l'humaine la plus fermée quant à la population de ces créatures, oui. En tout cas, je ne serais jamais pire que les citoyens de Tévinter, tous aussi tyranniques les uns que les autres. Une contrée en elle-même qui suffisait à prouver ô combien notre ordre méritait d'exister. Que sans nous, il y aurait longtemps que tout Thédas serait assiégé par les mages, pensant être en mesure de se mettre au-dessus de tout, de l'humanité et de nous esclavager. Mais la magie ne devait pas servir à cela, non. On devait constamment nous mettre sur nos gardes et préserver le semblant de paix qui pouvait exister de par chez nous. Ce n'était donc pas pour rien si je restais également rigide face à la jeune fille. Elle avait beau avoir l'air innocente, douce et incapable de faire le moindre mal, cela ne voulait pas dire également qu'elle était parfaite. Néanmoins, on ne pouvait dire qu'elle avait mal agi sur toute la ligne puisque sa foi semblait bien présente ; ou du moins, d'après ce que j'ai pu en tirer quand je fus témoin de sa réaction aussi soudaine. En effet, elle croyait donc bien au Créateur et à Andrasté... Sans pour autant croire à tout exactement. Mais je ne pouvais pas lui en demander autant, cependant. Au moins elle ne croyait pas à ces déités païennes elfiques. Elle restait attachée à la foi humaine. Et puis j'étais persuadé qu'il devait avoir des humains beaucoup moins fervents qu'elle ne pouvait l'être également. Des individus qui avaient normalement moins de chose à prouver qu'une pauvre petite créature des bois. De banals hommes et de femmes qui profitaient de ce système pour mettre la plèbe naïf dans la poche... Si seulement j'étais en mesure de faire chasser ces imposteurs de notre organisation, sans doute l'aurais-je fait, mais ce n'était cependant pas le cas. Je devais seulement me contenter de cela. Accepter également à ce que Nesiris puisse être dubitative sur certains points. Surtout alors que ce n'était pas là que se trouvait normalement mes réelles interrogations, non. Je voulais savoir ce qui l'avait poussé à se retrancher au sein de la Chantrie plutôt qu'ailleurs.

Alors, elle m'avoua tout. Elle me disait qu'elle ne venait pas de Tantervale mais qu'elle venait de Tévinter. Qu'elle était esclave tout comme ces parents avant elle pour finalement s'enfuir jusqu'à nous. Sans rien avoir avec elle. Que même, elle avait perdue ses parents alors que la fille de son propriétaire les avait fait assassiner. Je restais muette pendant quelques instants, ne faisant que de l'observer surprise, la bouche semi-ouverte. Je m'attendais certainement à une histoire tragique, mais pas ça. Savoir qu'elle venait de ce pays tant redouter. Ce nids à rats. Une nouvelle fois, les mésaventures de Nesiris nous prouvait à quelle point la magie pouvait être dangereuse. Qu'ils avaient osé asservir un être telle que cette délicate jeune fille. Comment pouvait-on faire ça à une demoiselle aussi ingénue que Nésiris ? Moi qui défendais quotidiennement les pauvres gens, cela était tout bonnement inconcevable. ≪ - La magie doit servir l'homme, et non l'asservir. ≫ concluais-je, répétant bêtement ce qu'on m'avait appris. ≪ - Je m'en veux, je n'aurais pas dû te juger aussi promptement... Tu ne mérites pas ça... ≫ continuais-je en affichant un air désolé. Mais je devais bien l'avouer. J'avais cru qu'elle était une hypocrite, jugeant par sa nature d'elfe. Après tout, la plupart de ces créatures se retrouvent dans des milieux indésirables avec des fonctions malhonnêtes... Cependant, ils restaient également plutôt méconnus avec le grand public qui se préoccupaient aussi rarement de ces individus.
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Sam 19 Aoû - 19:12


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


La magie devait servir l'homme, et pas l'asservir... Une formule si souvent répétée. Ironiquement, même à Tevinter, elle était connue... mais là-bas, on considérait que diriger était la façon dont les mages servaient les hommes, et que c'était pourquoi il ne fallait pas questionner leur autorité. Ici, dans le sud, les choses étaient bien différentes. Nesiris avait eu du mal à s'y faire au début, habituée depuis sa naissance à des règles qu'elle considérait comme normales. La réouverture des cercles l'avait presque choquée, tant celà allait à l'encontre de ce qu'elle connaissait. Elle n'était toujours pas sûre d'approuver, même si, évidemment, la société tevintide n'était pas préférable à tout ceci. "Personne ne devrait asservir personne", répondit-elle à voix basse, presque pour elle-même.

Elle regarda Caerlion. Elle n'avait plus l'air mécontente, ni même déçue, juste... désolée. Et, malgré elle, Nesiris se sentit soulagée. Son amie comprenait, elle lui pardonnait. Elle lui présentait même des excuses, auxquelles l'elfe répondit avec un sourire un peu triste.

-"Oh, non, je comprend ta réaction. Tu n'as pas à t'en vouloir. Et puis, je vais bien, je m'en suis bien sortie ! Comparé à tant d'autres... je ne suis pas à plaindre." Elle soupira. "Franchement, je préférerais ne pas avoir à mentir. Mais où est-ce que j'irais, alors ? A la Chantrie, je suis en sécurité." Enfin, ce n'était qu'une impression. Elle n'était en réelle sécurité nulle part, sa rencontre avec Marianis l'avait prouvé, ainsi que la précarité de sa situation. Décidément... la vie en liberté était à la fois effrayante et fascinante, pleine de surprises, de plaisirs, et de rencontres intéressantes, comme Caerlion elle-même... Nesiris était consciente de sa chance, elle faisait tout pour en profiter sans se plaindre. Mais ce n'était pas si facile, de vivre ou jour le jour. En tant qu'esclaves, les choses avaient toujours été... évidentes. Obéir chaque jour, sans se poser de questions, sans réfléchir à son avenir plus loin que nécessaire, sans jamais prendre de décisions. Il y avait des avantages à cela. Pourtant, Nesiris ne voulait pas revenir en arrière.

-"Caerlion, si je peux te demander quelque chose... S'il te plait, ne dit rien de ceci à personne. Je ne peux pas... pas encore quitter Denerim. Je n'ai pas d'autre endroit... Je te promet que ce n'est que temporaire."

Temporaire... jusqu'à ce qu'elle trouve une autre solution. Qui sait quand ça arriverait ? Qui sait si elle saisirait bel et bien sa chance quand elle se présenterait ? Elle avait envie d'une vie sans mensonges, mais les mensonges s'empilaient malgré elle. Ses retrouvailles avec Marianis ne faisaient qu'ajouter à ce poids. Oserait-elle la défier en quittant la ville malgré ses instructions ? C'était une question qu'elle n'avait pas encore à se poser, mais qui la rendait quand même malade chaque fois qu'elle y songeait.

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Nesiris Gallo

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Jeu 7 Sep - 15:54


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
Quand je formule la très connue citation concernant la magie, Nesiris réplique en disant que personne ne devrait être asservi. Je souris. Elle avait raison. Rien ni personne ne devrait dépendre de qui que ce soit d'autre. Tout le monde devrait être libre de ses fonctions afin que l'ordre et la paix puisse continuer à exister. À partir du moment où il y avait un problème quelque part, qu'un individu abuserait de son pouvoir, c'était également prendre le risque de faire face à une nouvelle guerre, une nouvelle ère de misère et d'inégalité. Pour ma part, je voulais faire en sorte à être utile pour les autres, pour la prospérité d'une nation dans le calme. Qu'importe si je n'avais aucune couronne posée sur ma tête afin d'être en mesure de gouverner un pays et de faire appliquer les lois. Au moins, je me disais qu'en tant que Templière, je pouvais agir sur le terrain et prouver à mon pays d'origine qu'une femme ne pouvait pas être seulement un bien fragile qu'il fallait préserver de sa destruction. Nous aussi nous pouvions avoir un rôle à jouer tel que je le faisais chaque jours. Être constamment présente pour préserver les citoyens de la menace magique. Certes, cela voulait aussi signifier qu'il fallait par moment agir avec violence, taper sur des mages voir les tuer lorsque l'on ne pouvait plus rien faire pour eux. Mais que serait le monde si on prenait la décision de subir ce qu'il nous arrivait en attendant les bras croisés ? Non. Pour moi c'était une évidence. Ma doctrine en quelques mots ? Protection, foi et justice sont les maîtres mots. Des simples mots qui me donnaient du courage chaque jours, tout comme cela l'était concernant le comportement de Nesiris à mon égard. Compréhensive.

Quand elle m'affirme alors que d'autres créatures ont encore la malchance d'exister de la même manière que les anciennes conditions de Nesiris et qu'elle aurait fait n'importe quoi pour ne pas avoir à se cacher, ne sachant sincèrement où elle pourrait se rendre, ne pouvant tout simplement pas le faire, ma réponse sort d'elle-même. ≪ - Je pourrais te protéger, moi. ≫. Comme toujours, j'étais prête à avoir la main sur le cœur. Après tout, ne me contait-elle pas le fait qu'il existait des mages qui étaient prêt à passer la frontière pour la retrouver et l'assassiner ? S'il le fallait, j'étais prête à me mettre en garde et prévenir mes supérieurs quant à la possible attaque des Tévintides. Tant que Nesiris se retrouverait sur nos terres, elle se devait de se rassurer. ≪ - Qu'importe leur nombre ou leur puissance, les templiers seront aptes à repousser l'ennemi. ≫ rajoutais-je afin de la rassurer. Je n'avais pas peur même si je pouvais comprendre que cela soit le cas pour Nesiris. Elle n'était qu'une belle et frêle créature remplit d'innocence et de joie de vivre malgré son passé trouble... Et si je pouvais réellement y perdre la vie dans ce combat ? Qu'importe s'il restait juste à mes justes. Après tout, mon père était tombé avant moi. Je ne ferais que de suivre son parcourt, le peu de traces qu'il avait laissé derrière lui.
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Jeu 7 Sep - 22:00


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


Elle sourit faiblement en écoutant les propos de Caerlion. Elle disait pouvoir la protéger, elle et les templiers... Et Nesiris aurait voulu y croire. La peur qu'elle gardait de son ancienne maîtresse, le souvenir de la mort de ses parents... Tout ça l’empêchait de vraiment la croire. Le mieux, c'était encore qu'on ne la retrouve jamais. Caesula ne serait pas un danger si elle ne la trouvait pas. "Merci... vraiment. Mais je ne veux pas que quiconque se batte pour moi", répondit Nesiris. "De toute façon, tant que Caesula... Que cette femme dont je t'ai parlé ne me retrouve pas, je ne risque rien". Faux, songeait-elle en prononçant ces paroles, faux, il y avait Marianis, il y avait tous ceux qui auraient pu découvrir sa supercherie, il y avait, encore, sans doute, mille et un autre dangers dont elle n'avait pas conscience... et auxquels elle préférait ne pas penser. Elle chassa ces réflexions, encore une fois. Et avc un brin de fierté,
continua : "Jusqu'à présent, elle n'a jamais réussi à le faire..."

Elle se détourna finalement, et soupira de soulagement en tournant son regard vers les passants, un peu plus loin. Que Caerlion prenne son parti ainsi... ça lui ôtais un grand poids de ses épaules. A présent, elle était presque heureuse qu'elle ai découvert son secret. Un mensonge de moins ! Parfois, la vérité faisait du bien. "Qu'est-ce que je devrais faire ? Quelqu'un à déjà suggéré que je me mette au service d'une famille ou une autre, ici. Je serais payée... Je n'ai pas vraiment envie, pourtant." Elle avait parfois l'impression d'être capricieuse, à dédaigner cette option pourtant toute indiquée... Et pourtant, jamais assez pour revenir sur sa décision. "Tu viens d'Orlaïs, toi, non ? Comment c'est, là-bas ?" Son père était originaire d'Orlaïs, à ce qu'elle en savait. Elle ne se faisait pas d'illusion sur le fait de retrouver de la famille là-bas (elle n'avait pour tout indice qu'un nom de famille dont elle ne savait même pas s'il était authentique), mais le pays l'avait toujours intéressée pour cette raison. Qui sait, un jour... elle pourrait peut-être s'y rendre.

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Sam 9 Sep - 20:32


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
J'avais proposé mon aide, sans même me poser de questions, trouvant cela tout bonnement naturel de proposer. Mais bien sûr, Nesiris préféra refuser. Même si cela m'attrista, je m'y attendais un peu... Car elle aussi, elle a la main sur le cœur et elle aussi, elle préférait donner plutôt que prendre. Je suppose que c'est ça qui nous approcha grandement. Oui, ça et notre foi. Mais cela ne m'empêcha pourtant pas d'insister d'avantage. Parce que s'il lui arrivait quelque chose, je m'en voudrais énormément. Je supposais qu'elle avait déjà fait beaucoup pour tant de mondes ici. Elle avait demandé de l'aide pour fuir, mais cela, sans être inutile également. ≪ - Nesiris... Je suis une templière ! Il ne m'arrivera rien et puis cela pourrait te rassurer... Moi aussi d'ailleurs. ≫ m'exclamais-je alors, avouant donc sincèrement que je pourrais me faire du mouron pour elle même si je gonflais un peu mes joues, craignant à ce que cette tendresse ne soit soudainement perçue par la principale concernée. Non pas que j'avais honte de l'apprécier, bien au contraire ; Nesiris méritait toute la gentillesse du monde, mais ce n'est seulement pas dans mes habitudes de me dévoiler aussi aisément. Fort heureusement, la jeune elfe change soudainement de sujet, me demandant si je venais d'Orlaïs. Je réponds automatiquement. ≪ - J'habite là-bas, désormais, oui... On va dire que c'est plus... Riche ? Mais sinon je suis originaire d'Antiva. ≫ répondis-je en souriant avant de reprendre et de poser une question à mon tour. ≪ - Et l'empire Tévintide est tout aussi méprisable que les dire que l'on peut entendre ici ? ≫. Simple question rhétorique. Bien sûr que Tévinter est invivable ! Il suffisait de connaître l'histoire de Nesiris. Il suffisait d'entendre les dires des autres personnes. De savoir que c'est un pays dominé par les mages et les abus de leur puissance enchanteresse. Pourtant, c'est comme si je voulais l'entendre à voix haute afin de prouver les actions parfois oppressives de la Chantrie. Notamment les actions de quelques violents templiers qui faisaient du mal sans qu'ils n'aient aucune raison apparente. C'était à cause d'eux que notre ordre était mal perçu et que les mages préféraient encore fuir et exister en tant qu'apostat plutôt que d'apprendre à manier leur pouvoir au sein d'un Cercle.
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Sam 9 Sep - 23:39


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


En vérité, ça la rassurait déjà, d'entendre ces paroles. Elle ne pouvait se fier à Caerlion entièrement, et la templière ne serait de toute façon pas toujours là pour la protéger, mais se dire que quelqu'un pourrait faire face aux mages de son pays natal... c'était déjà quelque chose. Elle avait toujours tendance à les considérer comme imbattables, insurmontables, mais dans le fond, ce n'était pas vrai. Elle n'était plus seule et sans défense, ici. Peut-être même que Marianis ne pourrait pas... Non. Elle pouvait l'atteindre dans ses rêves, la retrouver bien trop facilement. Caerlion ne pouvait rien y faire.

-"L'empire ?" Elle y réfléchit. "Tu sais, je suis née là-bas, mais pour une bonne partie de ma vie, j'ai... à peine quitté le domaine Vospiscus, en vérité." Une grande maison, des terres qu'elle connaissait comme le fond de sa poche... mais c'était tout. Nesiris, en tant qu'esclave, n'était que très rarement amenée à sortir de chez ses propriétaires. Et même quand c'était le cas, ce n'était pas pour aller bien loin. "J'y suis restée si longtemps, et quand je me suis enfuie, eh bien... J'étais vraiment trop effrayée pour faire attention à tout ça. Je peux te dire que, de mon expérience, Tevinter, c'est effrayant, et dangereux. Mais il y a aussi des gens bien, là-bas." Elle songea à ses parents, aux amis qu'elle avait eu parmi les autres esclaves avec qui elle avait travaillé ; à Astoria Aemillius qui avait toujours été si douce, et à Caelistis Tenera, grâce auquel elle avait pu fuir... Non, à ses yeux, Tevinter n'était pas méprisable. L'esclavage était méprisable. Mais les gens... les gens étaient des gens, comme ailleurs.

-"Antiva te manque, parfois ? Moi, certaines choses me manquent... Certaines personnes. Mais pas d'être une esclave ! Ca, non, je suis bien contente d'être libre." Elle sourit en regardant dans le vide. "Mon père venait d'Orlaïs, je crois. Il était né libre, tu vois ? Mais il en parlait peu." Un vrai regret pour la jeune femme. Si elle avait bien une racine en dehors de Tevinter, c'était là - mais à présent, il était bien trop tard pour en savoir plus.

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Mar 12 Sep - 1:44


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
Quand je demande comment c'était de vivre à Tévinter, Nesiris me fait part qu'elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de détailler le paysage. Elle s'était retrouvée enfermée dans la demeure à exécuter les tâches qu'on lui avait donné, et quand elle a dû fuir pour sa vie, je comprenais aussi bien qu'elle ne puisse pas avoir le temps pour s'arrêter quelques instants. Mais au final, elle su malgré tout me dire ce qu'elle avait ressenti en existant là-bas. De la peur. Cela me contenta amplement. Ainsi nous avions raison ? Pourtant, elle se rattrapa, m'avouant que si elle était satisfaite de sa nouvelle liberté acquise, certaines personnes lui manquaient là-bas, que tous n'étaient pas méchants comme je me le faisais à l'idée. ≪ - Je suppose que tu veux parler des autres esclaves, des opprimés ? ≫. Bien évidemment ! Qui d'autre ? Ce n'était pas l'un de ces mages, possédant des créatures comme on possède du bétail, qui pourrait attirer l'amitié de quiconque ici. Dans tout les cas, je restais butée dans mes opinions et cela ne faisait pas exception à mes origines que l'elfe de la Chantrie évoqua, me demandant si, à moi aussi, des choses pouvaient me manquer provenant d'Antiva. ≪ - Non, je ne regrette rien. ≫ fis-je alors dans ma dureté naturelle. ≪ - J'aurais simplement aimé connaître mon père. Mais je suppose qu'il ne vient pas d'Antiva. ≫. Cela aussi sonnait comme une évidence au sein de mon esprit. Comme si l'idylle de ma condition ne pouvait provenir d'une contrée aussi imparfaite qu'Antiva ! Non. Je supposais qu'il devait venir d'Orlaïs, comme c'est le cas de Nesiris d'après elle, qui évoqua qu'autrefois, son paternel dépendait de lui-même avant de devoir servir une famille à Tévinter, mais que ce n'était pas un sujet dont il parlait couramment. Je restais silencieuse pendant un instant, pensive. Comment se fait-il qu'une créature libre et aussi éloignée de l'Univers des mages puissent se retrouver pourtant là-bas et fonder une famille ? Comment pouvait-on simplement renoncer à son libre arbitre pour être considéré comme de la main d'oeuvre que l'on pouvait user gratuitement ? À vrai dire, cela me dépassait, mais je supposais savoir peu de choses sur les elfes et leurs conditions de vie. Que si ceux qui existaient dans les villes avaient tendance à se tourner vers des métiers peu commodes, ce n'était pas pour rien. ≪ - Je pourrais t'emmener à Orlaïs... Même pendant quelques temps. ≫ insistais-je alors à nouveau subitement. Toujours désireuse de l'aider, je me disais qu'elle pourrait rattraper le temps perdue, même en jouant seulement les touristes avant de revenir au sein de Dénérim.
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Mar 12 Sep - 10:02


Caerlion & Nesiris

Quand elle répondait
quelques mots en passant


Son amie lui demanda, dans doute un peu dubitative, si les personnes dont elle parlait faisaient partie des opprimés de Tevinter. Une chose à laquelle la jeune elfe répondit d'une voix presque mélancolique : "En partie... Pas uniquement." Elle avait connu de bons altus, aussi, et elle ne pouvait l'oublier. Madame Astoria, Caelistis... Cela aurait été bien plus simple, de pouvoir tout simplement se dire que tous les mages de l'empire tevintide étaient ignobles et diaboliques, mais ce n'était tout simplement pas le cas. En fait, ils étaient juste... des humains, avec leurs défauts et leurs qualités. Mais ils ne font rien pour mettre un terme à l'esclavage, songea-t-elle avec un brin d'amertume. Ils ne comprennent pas que ce n'est pas bien, ils sont trop habitués. Tu le serais sans doute aussi, si tu étais née à leur place. En vérité, elle n'avait vraiment commencé à se montrer très critique de cette pratique qu'après avoir été libérée elle-même.

Caerlion, elle, était toujours si confiante et forte. Quand elle affirmait que ça contrée natale ne lui manquait pas, c'était avec une assurance presque dure, comme une évidence... Elle ne regardait pas en arrière. Nesiris aurait voulu pouvoir en faire autant... Malgré toute sa positivité et ses sourires, elle ne pouvait jamais s’empêcher de se sentir faible en pensant à son passé. Elle se demanda pourquoi la templière n'avait pas connu son père. Elle ne semblait même pas être sûre de l'endroit d'où il venait ! L'elfe se demanda pourquoi.

Et puis, la jeune femme lui proposa subitement de l'emmener à Orlais avec elle. Une idée qui prit Nesiris de court - mais qui l'enthousiasma presque aussitôt. "Vraiment ?" Elle s'était souvent interrogée sur le pays où avait vécu son père, s'était souvent demandée si elle y ressentirait un connexion, ou quelque chose comme ça. Quand elle était petite, ça avait été un sujet de rêveries - la si lointaine Orlais, pleine de merveilles, où l'esclavage n'existait pas. Pour ne rien arranger, sa maîtresse elle-même était fascinée par l'empire orlésien et son romantisme... Au point d'encombrer ses appartements de bibelots et de souvenirs venant de là-bas, de riches soies chatoyantes et de masques ouvragés. Son magister de mari n'avait jamais caché qu'il trouvait ça ridicule : les orlésiens, à ses yeux, n'étaient que des moins-que-rien qui ne méritaient pas tant d'attention... mais Nesiris comprenait, oh, oui, en voyant toutes ces jolies choses. Après sa fuite, son premier réflexe avait été de se diriger vers Orlais. Les choses ne s'étaient finalement pas arrangées comme ça. Mais à présent, si elle pouvait...

Mais alors, une pensée insidieuse lui rappela Marianis. Elle l'avait menacée de mille malheurs, si elle quittait son poste... Mais son poste, elle ne pourrait y rester éternellement de toute façon. Et Caerlion avait bien dit que ça pourrait n'être que "quelque temps" ! Personne ne se rendrait compte de rien.

-"Je... Je ne sais pas. Il faudrait que je demande à la Révérende Mère, et que je revienne vite, sinon..." Elle ne termina pas sa phrase. Elle avait du mal à cacher son envie. "Ce serait juste pour visiter, pour un temps ! Tu pourrais vraiment, Caerlion ?"

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Mer 13 Sep - 15:13


quand elle répondait quelques mots en passant.
─ cela faisait du mal d'entendre cet accent ─
Nesiris m'avoua qu'une partie composait effectivement les esclaves ainsi que le reste des personnes opprimées, mais pas seulement. Je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil. Qui donc pouvait s'intéresser à une esclave sans même chercher à changer la condition de cette dernière ? Pour moi, si l'on avait de l'amitié pour quelqu'un, on devait faire le maximum pour que cette personne puisse se sentir bien, ou du moins, l'aider d'une quelconque manière. J'aurais vécu à Tévinter et j'aurais ainsi rencontré Nesiris, il y a bien longtemps que j'aurais fait en sorte de la libérer. Mais peut-être que je me trompais-je. Peut-être que Nesiris appréciait jadis ses conditions avant que l'on ne veuille attenter à sa vie, même si cela pouvait me paraître totalement absurde. Au grand jamais je n'aimerais dépendre d'une quelconque personne qui est  mon égal, même de prêt ou de loin. Un être humain ne pouvait se permettre de se croire supérieur à une autre race, dans le sens où le pourrait croire qu'un elfe serait l'égal d'un animal de compagnie. Certes, j'étais persuadé qu'il fallait éduquer les dalatiens afin qu'ils suivent nos croyances et sauver leur âme, mais c'était tout. Jamais il me viendrait à l'idée d'enchaîner Nesiris et de la considérer différemment de ce qu'elle était. D'autant plus de par sa nature, mais aussi de par sa foi si pure. Nous finassâmes par changer de conversation, évoquant alors Orlaïs. Alors que je lui avais proposé maintes fois mon aide pour la protéger de son ancienne maîtresse, je fus plus qu'étonnée de la voir assez tentée de venir au sein d'Orlaïs malgré tout ce qu'elle avait dit précédemment, bien que je fus rassurée aussi. Nesiris méritait bien ça. Surtout après tout ce qu'elle avait endurée et alors qu'elle donnait continuellement de sa personne au sein de la Chantrie. Pour une fois, elle pouvait se permettre d'accepter une offre venant de ma part, qui sait, peut-être même un souvenir venant d'Orlaïs qu'elle pourrait garder lorsqu'elle serait de retour ici même si j'espérais sincèrement à ce qu'elle quitte ce pays pour retrouver ses origines, comme elle a toujours rêvé de le faire. Qui plus est, je supposais qu'au moins, elle pourrait continuer ses actions en tant que Sœur, là-bas. ≪ - Absolument que je le pourrais ! Dès demain même, si tu veux. On a qu'à dire qu'à partir de ce soir, tu demandes à la Révérende Mère si cela est possible et je reviendrais demain à la Chantrie pour venir te rechercher ? Qu'en penses-tu ? ≫. En ce qui me concerne, je ne sais combien de temps je pourrais me permettre d'avoir du repos quant à ma fonction, mais je me disais que j'agissais d'un côté pour le bien d'une amie et non pour mon propre bien. Et au pire des cas, je n'aurais qu'à laisser croire que je suis à la recherche d'un Apostat... Oui. Tant que les templiers n'auraient pas de gros problèmes à gérer, ils sauront survivre sans moi. Pourvu également à ce que l'Engeance ne pointe pas son nez au mauvais moment ou que sais-je d'autre qui pourrait écourter notre petite escapade !
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