BORN TO FAIL (AXILYAH & FENEDHIS & BEREN)
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Oui, bon, ça peut arriver à tout le monde. Si ça n'avait pas été Seth'lin, son frangin ou plus probable encore, Beren, auraient pu y passer. C'est pourtant bel et bien sur lui que ça tombe. La première vision qu'il a eu en ouvrant ses paupières ce matin ne trompait pas : le vide ainsi qu'une petite route, plus bas, impossible à atteindre sans aide extérieure. L'option de remonter jusqu'en haut n'était pas plus envisageable avec la distance. Le mercenaire ose espérer qu'il n'est pas condamné à finir ses jours ainsi, ce qui serait particulièrement ridicule - mais au moins adapté à son mode de vie. Par le Loup Implacable, que quelqu'un le sorte de là.
Seth'lin rumine dans sa barbe. Voici plusieurs minutes qu'il s'égosille presque dans l'espoir que Fenedhis ou Beren restés en haut l'entendent, sans succès. « Ehhhhh, y'a quelqu'un ? » Finalement, il est plus judicieux d'espérer l'aide d'une autre personne. Quiconque qui, par le plus grand des hasards, emprunterait cette route juste en dessous. « Mercenaire à tout faire à votre disposition si vous me décrochez de là ! J'peux même cirer vos bottes, vous torcher le cul, m'voyez ! » Avance-il, se contrefichant de dialoguer seul. C'est au contraire plutôt amusant et idéal pour ne pas s'ennuyer. « Je suis un pauvre petit elfe sans défense et à demi-nu. » Couine Seth'lin d'un air volontairement dramatique aux alentours, le sang lui montant décidément au crâne. « Bon si ça intéresse pas ça, c'est qu'il n'y a vraiment personne. » Mais c'est pile à ce moment là que résonnent des voix non loin, comme répondant à son appel osé.
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Une insulte marmonnée à l'encontre du ciel au dessus de ma tête, tandis que mes doigts se crispent sur les rênes de mon poney. Oh, il fait beau ce matin, et il n'a rien de particulièrement menaçant, mais sérieusement. Je hais cette étendue infinie aux mille visages possibles, qui est capricieuse avec ça ! Non mais c'est vrai, à quel moment un plafond se permet-il de vous pleurer dessus un jour, de vous envoyer de la foudre à la figure le suivant, puis de soudainement décider de tout arrêter et de faire briller un soleil ardent ? Non, on ne m'ôtera pas de la tête que la pierre, c'est bien mieux. J'ai hâte de pouvoir quitter la surface et retourner me terrer à Orzammar.
Avec un nouveau grognement, je me penche légèrement en arrière pour faire craquer mon dos. Puis, je me tourne vers la Naine qui chevauche à ma droite :
- J'en peux déjà plus. Je crois qu'on va écourter notre voyage, ce coup-ci. On rejoint la prochaine ville, puis on rentre.
- Quoi, déjà ? Ca ne te ressemble pas, Axilyah.
- Peut-être, mais là j'en ai marre.
- Hum, on verra bien ce que tu en penseras quand on sera arrivé à notre prochaine étape. Tu aviseras là-bas.
Pour toute réponse, elle eut un grognement contrarié, auquel elle rétorque d'une léger rire. C'est une amie de longue date, avant d'être une employée pour ce périple commercial que j'entreprends deux fois dans l'année. Mais là pour le coup, elle m'agace. Même si je sais que ce sentiment me passera rapidement.
Et là, je me fige. Attendez, j'entends des voix, ou bien... ? Quelqu'un appelle à l'aide, non ? Sans me soucier des mercenaires qui pestent contre mon impulsivité et essaient vainement de me retenir, je lance ma monture au galop pour m'engouffrer dans la gorge étroite que nous nous apprêtions à dépasser sans plus y prêter attention que ça. Je lève les yeux. Je tire d'un coup sec sur les rênes du poney qui freine des quatre fers en hennissant de protestation. Et je me pince l'arête du nez avec un profond, mais alors un profond soupir. Le pire dans cette situation de dingue ? C'est que ça ne m'étonne même pas. Le reste de mon escorte me rattrape, et des rires commencent à résonner entre les imposants murs de roche.
- Je rêve. Seth'lin, espèce de demeuré ! Je peux savoir ce que tu fiches là-haut à moitié nu ?! Non. Ne réponds surtout pas. Je ne veux pas savoir. Bon, comment on va te tirer de là...
Après une rapide réflexion et un partage d'idées entre Nains, on finit par convenir d'un plan. Une corde est lancée à l'Elfe, pour qu'il la noue autour de sa taille, après qu'elle soit bien évidemment passée au dessus de la branche décidément salvatrice. Ainsi, on le descend en douceur, comme un sac de grains.
Une fois le rescapé au sol, je m'approche pour lui coller un coup dans le ventre.
- Crétin ! Et il est fourré où, ton frère ? ... Rebrailles-toi, on a vu assez d'horreurs pendant l'Enclin.
.SHADOW
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Quoi qu'il en soit, heureusement que Axilyah passait par là. C'est une belle coïncidence, un coup de chance, comme l'avait été leur première rencontre. Il patiente - pas qu'il ait le choix, à vrai dire, dans l'attente qu'un plan digne de ce nom soit mis en place afin de le descendre de là. Enfin il est l'heure pour l'elfe de revenir les pieds sur terre. La corde qui lui est lancée est de justesse attrapée entre ses doigts, puis du mieux qu'il en est capable enroulée autour de sa taille comme il est prévu. Une fois la tâche accomplie, il envoie un signal aux nains disposés en bas. Et c'est parti. L'expérience n'est pas si désagréable que ça, finalement. « Chouette ce manège, j'en referais bien un tour un jour. » Annonce-il une fois au sol, avant qu'un joli coup dans le ventre ne vienne lui couper le sifflet un court instant. Merci Axi.
Seth'lin tousse légèrement, une main glissée sur son abdomen heurté de si bon matin. Sûrement. Il n'a aucune idée du temps qui s'est écoulé depuis qu'il est coincé en haut. « Ma mégère préférée. » Siffle l'elfe, l'insulte sonnant comme une marque de tendresse que la naine est maintenant censée connaître. C'est le langage propre à Seth'lin, après tout. Et tandis que celui-ci réajuste à moitié son caleçon qui laissait entrevoir une grande partie de son fessier, il tente de remettre ses idées en ordre. Son cerveau à l'endroit, aussi. Peu à peu le sang qui s'était accumulé vers sa tête recouvre son chemin vers le bas, s'éparpillant à travers sa carcasse plus tôt secouée. La main de Seth'lin gratte légèrement le haut de son crâne en fixant l'orfèvre. « En haut. Je crois. On avait notre campement, et mon formidable frangin ne m'a même pas entendu. » Formidable à remplacer par crétin, vaurien, et plus encore. L'elfe se relève, jetant un regard vers le haut du ravin. Toujours personne. « Dis, tu as encore un cadeau pour moi ? Après tant de fortes émotions... » Rictus intéressé, tandis qu'il se penche vers la naine bien plus petite que lui l'est. Les fortes émotions, c'est n'importe quoi. Seth'lin est surtout beaucoup habitué aux attentions de l'habitante d'Orzammar.
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Par mes Ancêtres, quel cas celui-là. Je l'avoue, j'ai une certaine tendresse pour Seth'lin et Fenedhis, mais très franchement, je me demande encore pourquoi. Il est vrai que le premier et moi nous accordons sur notre radinerie notoire, que nos dents respectives raclent allègrement le plancher, et que le second a un je ne sais quoi d'amusant à le voir tenter de séduire -pauvrement- pratiquement toute donzelle qui lui passe sous le nez, mais... Non. Je ne comprends absolument pas ce que je fais avec ces deux semi-elfes persuadés d'en être de purs et durs. Je n'ai jamais eu le courage de les reprendre là-dessus, d'ailleurs. Oh et puis, s'ils sont heureux ainsi, ce serait cruel de les détromper... De toute façon ils sont tellement butés qu'ils ne m'écouteraient pas et feraient les autruches.
Alors oui, je colle mon poing dans le ventre de Seth'lin. De frustration, de colère, et un peu d'inquiétude, aussi. Si cette branche ne s'était pas miraculeusement trouvée là ? Je l'aurais retrouvé écrasé au sol, en masse d'os brisés sanguinolente. Charmant tableau. Un haut le coeur me monta aux lèvres rien qu'à y penser, me secouant d'un spasme l'espace d'une seconde à peine. Agacée contre moi-même en définitive plus que contre mon ami, je fronce les sourcils en plaquant les mains sur mes hanches, pour le toiser d'un oeil sévère. Ce que je peux être fragile depuis quelques temps.
- Tu as eu de la chance qu'elle passe par là et qu'elle ait l'ouïe d'un rat taupe, ta mégère préférée. Demeuré. Avec un grognement, je lève les yeux au ciel. Oui, je sais qu'il ne vient pas de m'insulter, mais au contraire de me donner un de ses surnoms affectifs originaux, mais ce n'est pas pour ça que je râle. Il faut croire que dans la tête de Seth'lin, les choses se sont un peu trop mélangées à un moment ou un autre. Il a tout inversé. La preuve lorsqu'il se met à insulter Fenedhis, à sa façon. Pour les nains qui m'accompagnent, la scène doit être... Cocasse. Attends, je te demande pardon ? C'est moi qui te décroche de ton porte-manteau sur lequel tu t'es accroché tout seul comme un grand, le cul à l'air, et tu voudrais que je t'offre quelque chose ? Mais tu rêves, mon p'tit père !
Puis soudain, un hurlement, au dessus de nous. Je lève vivement la tête. Ah. Eh bien le voilà, le numéro manquant de ce joyeux duo. Agrippé à un amas de racines affleurant de la paroi rocheuse, il nous salue d'un air d'imbécile heureux, comme s'il ne venait pas de faire une chute vertigineuse qui aurait pu se solder par une douloureuse agonie. Et là-haut c'est... Un ours ? Oh bon sang. Mais des cas comme ça, il faudrait les encadrer pour les exposer, sérieusement ! Nouvelle vague de rires chez les mercenaires qui m'accompagnent, mais en ce qui me concerne, c'est plutôt un soupir désespéré.
- Bon, comment on va faire pour te descendre de là, toi... lâché-je en croisant les bras, étudiant la situation. La racine ne me paraît pas suffisamment solide pour endurer le même traitement que la branche de Seth'lin, il faut donc trouver autre chose. Néanmoins, sa chute ayant été ralentie par d'autres au passage, il est plus bas que l'était son jumeau. Une chance. D'un signe de la main, j'indique aux autres nains de descendre de leurs montures, et donne mes instructions. Ainsi, il ne faut pas bien longtemps avant qu'un matelas de secours improvisé composé de feuilles, de branches, et de quelques peaux dont nous voulions nous débarrasser car trop mitées, soit disposé juste en dessous de Fenedhis. Voilà qui devrait suffire.
- Allez, lâche tout ! Ne t'inquiète pas, tu en sortiras entier. Enfin, je crois.
Eh, je n'ai pas la science infuse.
.SHADOW
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Ni une ni deux, suite aux réflexions de son frangin, le bougre se tord de rire en ignorant la douleur encore présente au niveau de son estomac. Priorité numéro une avant de penser à le sortir de ce pétrin ; après tout, lui-même a dû attendre un long moment avant d'être sauvé. Légèrement rancunier sur le moment, il préfère de ce fait s'esclaffer sous son nez, ses rires faisant échos avec ceux des mercenaires nains. « T'es classe perché là haut frangin ! Même moi j'avais moins de dégaine avec mon calbut, c'est dire. » Encore une fois, s'il donne l'impression de s'insulter lui-même, il se lance en vérité des fleurs. La scène doit paraître bien étrange pour les accompagnateurs de Axilyah. L'un, murmurant à proximité de Seth'lin, se demande d'ailleurs si celui-ci n'a pas eu le cerveau retourné à cause de sa mésaventure. Il n'a pas forcément tord ; sauf que son cerveau est en vérité retourné depuis sa naissance.
Soyons honnêtes : Seth'lin ne bouge pas le petit doigt. Il observe tranquillement la scène en croisant les bras, un rictus moqueur affiché sur son faciès. Un pseudo matelas est rapidement installé pour réceptionner le jumeau, le cancre tiré hors de danger s'approchant sur le devant de la scène. Puis sur le matelas de secours en question, prouvant à Fenedhis la ténacité de ce dernier en le prenant pour un trampoline. « Regarde, c'est solide. Saute ! » Siffle Seth'lin en s'éloignant finalement, ne souhaitant pas voler le rôle des feuilles et branches assemblées. Un peu dérangées par sa faute, aussi. Décidément.
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La situation est tellement comique qu'un auteur pourrait parfaitement s'en saisir pour écrire une pièce de théâtre absurde. D'ailleurs, je crois que l'un de mes mercenaires en est un, justement, à ses heures perdues... Oh comme il doit se délecter de tout ce cirque ! Personnellement, c'est un mélange d'amusement et de résignation qui me submerge. Face aux jumeaux, on ne sait jamais vraiment sur que pied danser. Déjà, il faut arriver à les différencier l'un de l'autre. Si à présent j'y arrive presque toujours du premier coup -il m'arrive encore de douter- les premiers temps je me suis trompée plus d'une fois, et croyez bien qu'ils en ont profité pour se payer ma tête. Ces deux idiots.
C'est donc sans réelle surprise que je vois Seth'lin se mettre à sauter sur le matelas de secours improvisé à la va-vite, comme si tout ceci n''était qu'un vaste jeu pour lui. Ce qui est sans doute le cas, en fait. D'un air agacé, j'agite une main dans sa direction comme pour chasser une mouche qui serait venue voler au dessus de mon assiette.
- Mais enlève-toi de là, bon sang ! S'il te tombe dessus tu auras l'air fin, tiens ! A peine ai-je sifflé ces mots qu'il se sauve déjà, et quelques instants à peine après, Fenedhis chute finalement quand la racine se brise. Evidemment, à force de gesticuler en hurlant comme un poissonnier... Tout va bien, cependant. Avec un soupir de soulagement, je vois le second "elfe" s'extirper de là couvert de brindilles et de feuillage sans que ça a l'air de le déranger plus que ça. Un soulagement qui se voit rapidement remplacé par un certain agacement. Ma p'tite. Pas bien grande. Problème ?! Que les Hauts m'empêchent d'assassiner cet illuminé sans cervelle qui ose me tapoter la tête comme on le ferait à un gentil chien obéissant.
Emportée par ma fierté de Naine sérieusement outragée, je profite qu'il soit penché à mon niveau pour lui saisir le col des deux mains, et fiche mes prunelles dans les siennes pour le foudroyer du regard tout en rétorquant sèchement :
- Je n'ai pas le moindre problème, et je ne veux certainement pas devenir une "grande fifille" comme tu dis, surtout pas si ça doit me rendre aussi inconsciente et stupide que vous pouvez l'être. Vos dieux doivent vous trouver vaguement amusants pour vous garder en vie, parce que très franchement, je vois pas d'autre explication rationnelle pour justifier que vous ayez survécu jusqu'à maintenant. Et je crois que tu ne réalises pas la chance que tu as que je t'apprécie, j'ai castré des abrutis pour moins que ça ! Sur ce, je lève brutalement mon genou pour l'enfoncer dans son bas ventre, avant de le relâcher et porter mon attention sur Seth'lin. Si en plus de ça vous me dites que vous êtes en pleine mission mais que vous avez perdu votre cible ou je ne sais pas quoi... Vous me désespérez !
.SHADOW
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Elle était là, belle, blonde, les cheveux tressés, les joues roses, la peau pâle, le sourire charmant. Isolt, son épouse adorée, dans sa robe de chambre, vient le réveiller. Beren sourit depuis le lit, comme toujours sur le charme de sa femme, qui, alors que les oiseaux piaillent par la fenêtre dans une petite mélodie matinale, s'approche du lit et vient déposer un baiser sur la bouche du Templier. Humide, très. "Tu sors du bain, chérie ?" Mais l'odeur...elle n'est pas propre, clairement. Et puis ce grognement ? C'est étrange. Et ses cheveux, ils semblent bien drus... Beren ouvre les yeux, l'image angélique d'Isolt disparaît pour laisser paraître une énorme tache marron, poilue, avec une langue rose baveuse et des crocs grands comme des orteils. Un ours, pas sa femme. Manifestement, la bête a été attirée par un sac de nourriture, laissé près du visage de Beren pour la nuit. Et Beren bougeant s'est tartiné le visage d'un festin pour qui a faim. Mais maintenant, il était propre. Première toilette depuis un long moment, pas forcément celle qu'il aurait imaginée. Il reste figé, trop étonné pour bouger, hésitant entre la réalité et l'illusion. Il manque de lyrium, non ? C'est peut-être ça. Mais enfin Beren réalise. C'est trop gros et ça pue trop pour être son esprit perturbé. Alors il fait ce qui semble le plus logique. Se redresser d'un coup, se prendre les pieds dans la couverture avant de partir en criant, courant en zigzag.
Il ne sait pas trop comment il fait son affaire, mais il finit par se prendre les pieds dans un tronc mort, alors que le sol part en descente. Comme il est persuadé que l'ours le suit encore (mais en fait, s'en est un autre, surprise), il se laisse rouler sur le sol afin de...fuir platement. Littéralement. Et Beren roule roule roule dans les feuilles mortes, contre les branches, jusqu'à que le sol disparaisse sous son corps. Il vole ? Il est un dragon ? Non, du tout. Paf, bim, boum, racines, branches, racines, buissons, sol, chemin. Un peu étourdit, il ouvre les yeux, la tête douloureuse, pour découvrir le ciel et une femme. Ah non, cette fois il ne se laissera pas avoir par un ours métamorphe ! Les mages, une vraie plaie ! Il se recule-redresse en poussant un bruit un peu confus, avant de voir les deux frères qui le guident, et de se rendre compte que qui paraissait bien grande depuis le sol était en fait bien petite. Petit ? Nain ? Oh. "Vous, vous auriez pas du lyrium ?" Les priorités.
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Automatiquement Seth'lin gonfle les joues, croise les bras, à la manière d'un enfant capricieux. Arrive le moment où il tire finalement la langue à Fenedhis puis lui rétorque sans honte. « T'étais où pour me sauver les miches juste avant, quand j'étais perché dans le vide ? Je me suis égosillé alors que le campement était juste en haut. En effet pour moi aussi il n'y avait plus que Axi, là. » Il n'est pas réellement contrarié, en vérité. Le bougre joue de sa mine boudeuse mais en un rien de temps, c'est un rictus amusé de la situation qui se dessine à nouveau sur son faciès. Surtout quand Axilyah offre la même attention à son jumeau qu'à lui : un coup dans le bas ventre. Là, il s'esclaffe ouvertement. « De mon côté j'étais en mission pour aller pisser. Et lui, il ronflait. » Signale Seth'lin à la question de la naine qu'il observe, elle ainsi que la bande de mercenaires qui ne sait plus quoi penser du spectacle qui se déroule sous leurs yeux. Ils ont bien raison. « Quoi, ça arrive à tout le monde. » Rajoute-il d'ailleurs à l'intention de ces derniers. Oui, bien sûr, c'est anodin... Et bien évidemment, c'est à cet instant qu'un troisième visage familier vole depuis le haut du ravin jusqu'au sol où ils se trouvent. Beren. Quelle étonnante... Non, ce n'est même pas étonnant, surtout avec l'ours dans le coin. Mais au lieu de se tordre de rire, Seth'lin gonfle une énième fois les joues. « Arrêtez de me copier ! J'étais le premier arrivé. Vous ne pouvez pas faire pire. »
Il s'approche de Beren, tapotant sa joue. « T'as une mine encore plus affreuse que d'habitude. » Puis il renifle légèrement en grimaçant. Quelle odeur ; où le déchet est-il encore allé se perdre ? « Et tu sens la rose. » Il tourne ensuite la tête vers la naine, s'imaginant bon de faire les présentations en ignorant la question du camé en manque. Après tout, le lyrium, on dirait qu'il n'a que ce mot là à la bouche. « Axi, je te présente déchet. Déchet, c'est Axi. Ou la mégère, au choix. » Ses pupilles suivent les intéressés dans l'ordre alors qu'il s'exprime, puis laisse la parole à ces deux derniers ou bien à son frangin, si tant est qu'il ait quelque chose à ajouter. Quant à lui, le bougre s'éloigne un instant du côté du groupe de nains en les fixant longuement. C'en est presque gênant. Et mine de rien, en discutant de conneries avec eux, sa main glisse soigneusement du côté de la bourse de l'un qui n'est pas vraiment attentif. De toute façon, il fait la conversation seul ; personne ne sait quoi dire face à ce qui sort de sa bouche tellement le niveau est... bas. Très bas. Le fait est qu'il exprime son dernier rêve en date : lorsqu'il s'est retrouvé à jouer le tailleur et surtout confectionneur de tutus roses pour les engeances, dans les Tréfonds. S'occupant de les préparer pour l'enclin.
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Du plat de la main, je tapote le sommet du crâne de Fenedhis, un léger sourire accroché aux lèvres. Oui, je suis assez satisfaite de moi sur ce coup-là.
- Mais non, tu ne vas pas mourir. Cesse donc ta comédie, tu te ridiculises devant les autres.
Qu'on s'entende bien : je les aime beaucoup ces deux abrutis notoires. Sincèrement. Mais à chaque fois que ma route croise la leur, il me tombe toujours de ces trucs sur le coin du nez qu'il me faut généralement quelques jours pour réaliser que non, je n'ai pas rêvé, et que oui tout ça s'est bel et bien produit. Deux semi-elfes qui tombent du ciel, bon... Avec eux, je pense pouvoir dire sans trop de crainte de me tromper que j'ai déjà vu pire. Je crois. Mais là, j'avoue que ça commence à devenir de plus en plus étrange. Car voilà que, suivant plus ou moins le même chemin que les jumeaux, un humain débarque à son tour. Humain en piètre état, pour être exacte. Et qui ne trouve rien de mieux à faire, une fois debout, que de venir me quémander du Lyrium. Ah oui d'accord.
Lorsque Seth'lin fait les présentations -ou ce qui s'y apparente tout du moins- je ne peux m'empêcher d'arquer un sourcil. Déchet. Bon sang, je veux bien que cette pauvre âme soit dans un état déplorable, mais il doit bien avoir un prénom tout de même ! Non ? Enfin, je me trompe peut-être, mais ça m'étonnerait. En ce qui concerne le "mégère" qui me définit, je ne m'en vexe pas. Seth'lin et sa logique tordue, que voulez-vous. Ceci dit, ça ne m'empêche pas de laisser échapper un énième soupir en croisant les bras, un regard inquisiteur balayant l'homme face à moi.
- Non, je n'ai pas de Lyrium sur moi ; pas plus que le reste des nains que tu vois là. On ne transporte pas ce genre de marchandises. Quel est ton nom ? Non parce que, "Déchet", je ne pense pas que ça va le faire.
Quelques rires s'élèvent du groupe de nains un peu en retrait. En leur jetant un coup d'oeil, je surprends mon homologue radin en pleine rapine... Mais je ne dis rien. Tant pis pour le mercenaire, s'il n'est pas capable de surveiller sa bourse. Ca lui fera les pieds. Et puis il faut bien qu'ils vivent, ces deux-là. Enfin, trois-là, maintenant selon toute vraisemblance.
Nouvelle moue sceptique lorsque Fenedhis, parti bouder dans son coin, rejoint la conversation à son tour, en proposant à l'homme -Beren donc ?- quelque chose pour remplacer le Lyrium. Euh... Est-ce vraiment une si bonne idée que ça ? Surtout venant d'un type qui affirmait cinq minutes auparavant qu'avec des champignons il pourrait me faire grandir.
J'allais ouvrir la bouche pour exposer mon point de vue sur la chose... Quand un rugissement caractéristique attire à tous notre attention. Ah oui d'accord. Il ne manquait plus que ça, tiens. Se dressant haut sur ses pattes postérieures, un ours gigantesque nous bloque la sortie du défilé où nous sommes engouffrés. Immédiatement, l'escorte tire les armes et se déploie selon une formation bien rodée, et je me retrouve vite encadrée.
- Encore un ami à vous, je suppose ? Je ne sais pas ce que vous lui avez fait, mais il a l'air sacrément contrarié !
Ne jamais perdre son sens de la répartie, c'est ma marque de fabrique. Même quand je me retrouve menacée de finir en lambeaux déchiquetée par un ours en furie.
.SHADOW
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Si quelqu’un demandait à Beren de résumer la situation actuelle, il en aurait été bien incapable. Tout ce qu’il avait retenu, c’est qu’il n’y avait pas de Lyrium. Et il prenait la nouvelle avec une tristesse et un désespoir tel qu’il aurait pu tomber à genoux, lever les bras aux ciels et crier « nooooon ». Mais il était déjà allongé sur le sol, alors ça aurait été compliqué. Tape sur la joue, compliments. Non. Ironie ? Il ne sait pas, il n’entend qu’à moitié ; est-ce la folie, le choc de la chute, une surdité précoce ou tout simplement son esprit qui murmure « lyrium, je veux du lyrium, ma vie serait tellement mieux avec du lyrium, donnez moi du lyrium » sur un petit air folklorique Fereldien. En fait, c’est même pas son esprit. Non, il l’a dit à haute voix, chanté même, à voix basse certes, mais avec un ton désespéré et pitoyable. Il l’est. Déchet oui. Si Beren n’était pas certain que c’était son nom (et…il n’était pas certain que ce soit son nom, disons qu’il le pensait à 82%), il l’aurait probablement cru, s’appeler Déchet. Mais enfin.
Il se redressa doucement, enfin, durement plutôt, prenant appui sans ménagement sur un des nains (pas la dame, il avait des manière après tout) avec un air de chiot triste. Pas de Lyrium. Son corps criait, son esprit aussi, il en avait besoin. Un coup d’œil à ses mains suffisait à le voir ; elles ne cessaient de trembler, ni ne peur ni du choc, juste du manque. En parlant de manque, il manqua de trébucher sur l’un des mini-hommes (pas faciles à voir quand on se redresse, ils sont si petits) et tomba dramatiquement dans les bras de Seth’Lin…a moins que ce ne fut Fenedis. Mais étaient-ils vraiment deux ou une seule et même personne et c’est son esprit qui lui jouait un tour ?
Alors qu’il allait poser la question (même si après plusieurs mois avec eux cela semblait absurde) l'ours apparut, lui arrachant un grognement cri mécontent. Il l’avait suivit, ou l’Ours était-il également tombé ? Peu probable. Il ramassa un bout de bois et se mit en garde ; il les connaissait, les ours de Ferelden ; une saloperie à tuer avec une sacré défense qui ne cessait de revenir ; toujours faire attention de pas les agro par accident. Mais il savait pas ce que cette phrase voulait dire, réellement. Il se mit donc en garde, avec sa racine brisée entre les mains, mais derrière la première ligne de nains. Un nain, ou deux, ou trois, ça doit bien satisfaire l’appétit d’un ours non ? Ou de deux ours ; car voilà le second qui apparaît près de son compère. Toujours son truc en main, Beren se gratte la tête et demande à qui peut l’entendre (ou qui veut, étant donné les inepties qui sortent de sa bouche) « ce sont deux, deux vrais ours ou un seul qui se ressemble deux fois et porte deux noms différents ? » confusion extrême, dans tout les cas, dans tout les termes, dans tout les jours de sa misérable vie actuelle.
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Finalement le voici de retour vers le reste de la mauvaise troupe ; Axilyah, son frangin et Beren. Au même moment résonne à proximité un rugissement digne d'un ours mal léché. Il se retourne en direction de celui-ci pour voir ses doutes confirmés et... il s'esclaffe, se tord de rire en se tenant le ventre. « C'est la fête ! » Laissant les mercenaires au devant de la scène ainsi qu'un Beren toujours aussi cinglé avec son bout de boit, Seth'lin glisse au sol pour rire de plus belle de la situation. Les paroles de l'humain l'achèvent par ailleurs. Quand son cinéma est terminé, il se redresse puis approche en sortant sa petite hachette. « Vous voulez voir l'artiste en pleine action ? » Tout content, zieutant Fenedhis avec une œillade complice malgré leur pseudo prise de bec, il lance son arme. Elle frôle de peu Beren devant lui - lui coupant probablement quelques cheveux au passage puis se plante... dans la parois rocheuse à côté d'où l'ours est monté sur ses deux pattes. Et Seth'lin grimace. « J'suis sûr qu'il a bougé ! C'est de la triche ! » En tout cas, rien de tel pour que la bête ne fonce dans le tas devant lui ; comme si elle jouait aux bowling avec les nains postés sous son nez.
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