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Jeu 5 Oct - 14:45






► 10:40 - Denerim | offer me that pain
A pain that i'm used to
Itzal & Aglaé
La crise s'est installée ; les engeances fourmillent au sein des Dorsales de Givres et des environs. Autant en Orlaïs qu'en Ferelden : c'est l'enclin, certes problématique en ce qui concerne les déplacements mais les affaires n'ont jamais été aussi bonnes qu'en ces temps troublés. La plupart des nobles en profitent afin de détourner l'attention des opposants ou des rivaux qu'ils souhaitent éliminer. La panique s'installe autant chez le peuple qui est le premier à subir les conséquences d'une telle période. Seul Itzal reste imperméable à toute cette agitation. Il s'en frotte les doigts tant qu'il n'est pas entravé dans ses activités. Ses pas, une nouvelle fois, le mènent en Ferelden. Plus précisément à Denerim. Les informations sont rassemblées puis les mains préparées, au même titre que tout l’arsenal qui siège confortablement dans ses poches.

Enfin le gong sonne : une soirée afin d'agir. Une unique. Sa cible s'évapore le lendemain de la ville et il est préférable pour le maître assassin d'en finir sans une horde de gardes du corps en travers de sa route. Il se glisse dans les ombres, en devient une un court instant sans perdre de vue le concerné. Celui-ci est bien étriqué dans ses vêtements de soie et en charmante compagnie ; une témoin, une gêne. Sa paume caresse la flûte de pan qui pend à sa ceinture. L'habitude est particulièrement encrée dans ses gestes, parfois plus que son esprit. Néanmoins son instinct le garde d'agir ainsi. Patience. Le Corbeau remarque une animosité qui déborde chez sa cible stoppée sur place : cette dernière agrippe violemment l'épaule de la femme à ses côtés. Les injures sifflent à sa hauteur et même Itzal ne reste pas sans rien faire. Sans doute qu'il niera une pitié certaine mais l'opportunité est là ; si on omet la présence de témoin. L'assassin se faufile dans le dos de sa future victime. La carotide est promptement tranchée, la carcasse salement échouée au sol et voilà qu'il se retrouve en tête à tête avec une quarantenaire. Déjà, Itzal est préparé à entendre des cris de terreur qui émaneraient de la spectatrice : il n'en est rien, à son plus grand étonnement. Une bonne partie de son faciès reste tout de même masqué par l'obscurité, comme le sien.
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Dim 22 Oct - 1:51

Elle n’a que faire des agitations derrière les fortifications de la ville, à peine s’étonne-t-elle des fourmillements de la piétaille qui s’inquiète des riens venus les prendre, autant imperméable à la prochaine fin du monde qu’aux ragots venus entacher sa robe de satin, Aglaé sort, insouciante, dans les gracieuses compagnie des nobles qui pense que l’or qui étouffe leur gorge les sauvera des démons venus condamner l’humanité – et les autres, au sang bafoué. Elle rit, virevolte dans les tissus qui parfument son corps de leur légèreté, ne prête plus attention aux mauvais regards de la rue qui ferment leurs fenêtres dès que la voix se hausse, que, trop amoureuse de sa liberté, elle ne se refuse à coup de parade jusqu’au plomb qui vient lui briser l’aile, la main pâteuse d’un ogre affamé par l’attente, son épaule douloureuse par le contact inopiné. Elle peut se défendre, elle peut d’un crachat faire fondre les yeux lubriques qui la dévisagent et de ses dents arracher les langues qui l’insultent, elle sait bien que les hommes n’ont que leur arrogance derrière laquelle se cacher, leur ego pour intimider et leur force palote pour tenter de détruire, trop faibles pour affronter, être concurrencé, elle sait tout ça depuis bien trop longtemps et elle ne se laisse jamais attraper, jamais assez briser pour arrêter de vouloir vivre ne serait-ce qu’un instant, pourtant elle n’a pas le temps de reprendre ses esprits que le liquide épais vient tâcher sa robe, que l’autre, soudainement muet, s’écroule à terre sans rien d’autre que l’incompréhension au fond des pupilles.

Elle n’a pas le temps de discerner le visage de l’autre, avalé par l’obscurité d’une rue qui ne voit jamais ce genre de chose, que la paume de sa main contre la joue de l’inconnu résonne sans doute jusque sur les grandes avenues encore fréquentées. « Pour ma robe. » Et de lui donner sa sœur, sans sommation. « Et parce que je ne vous avais pas demandé d’aide, merci bien. » Le corps encore convulsant de son ancien compagnon de soirée n’attire pas l’attention d’Aglaé, plus occupée à tâter le sang qui s’étale sur sa robe – il avait déjà imprégné les couches du tissu en tâches imparfaites, et elle sait bien qu’elle ne peut rien faire pour limiter les dégâts, si ce n’est encore de laisser les éclairs de ses yeux d’automne foudroyer l’ombre qui se tenait encore là, s’il ne venait pas de lui sauver vie – chose qu’elle n’admettra jamais – sans doute lui aurait-elle donné plus qu’un peu de sa colère.
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Lun 23 Oct - 12:04






► 10:40 - Denerim | offer me that pain
A pain that i'm used to
Itzal & Aglaé
La femme n'est pas terrorisée, ni alarmée plus que ceci. Au grand étonnement d'Itzal qui n'a au moins pas besoin de s'occuper de son cas à son tour afin de la faire taire. Dans l'obscurité, si bien dissimulé, il se questionne tout de même si la laisser vagabonder ainsi est judicieux ; probablement pas. Mais avant qu'il ne tente quoi que ce soit, sa réaction lui arrive enfin... en pleine face. Une fois, puis deux, s'étale de façon très sonore la noble paume contre sa joue. Les explications lui parviennent également et encore à sa grande surprise, la rescapée ne se soucie en aucun cas de son compagnon baignant dans une marre de sang. Elle aussi est tâchée et c'est d’ailleurs ce qu'elle lui reproche principalement, ça, ainsi que son soit disant sauvetage qui n'en était pas un. Pas complètement. Le maître assassin doit bien avouer que cette situation sort de l'ordinaire ; alors qu'il en a vu d'autres avec son expérience. D'ailleurs, ces claques étaient très appréciées. Réveillant en lui des envies masochistes, des douleurs qu'il s'inflige régulièrement.

Peut-être est-ce pour cette raison qu'un rictus apparaît sur son faciès ; il coupe la distance qui le sépare encore de la noble dame. « Vous n'êtes pas comme tous ces nobles effarouchés. En ce qui concerne cet homme, c'était simplement ma cible. » Avoue-il sans honte. « Donc non, je n'étais pas venu pour vous sauver. » Il remue même le couteau dans la plaie, curieux de voir si une troisième claque sera de la partie, la réclamant presque. Son faciès est désormais moins masqué par l'obscurité, faute à sa position ainsi qu'à la lune ressortant sous son plus beau jour de derrière un nuage. Celui de la femme aussi, qu'il découvre maintenant. L'état de sa robe également. « Si cela vous contrarie tant que ça, n'hésitez pas. Recommencez. » Recommencez et frappez. Néanmoins Itzal n'est pas si inconscient, surtout en pleine rue avec le cadavre à proximité. Ils pourraient être surpris et cela serait clairement à son désavantage. Tournant la tête à gauche puis à droite, il enchaîne. « Mais pas ici. »
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Sam 11 Nov - 16:30

L’inconnu ne s’attend pas à tomber sur de la résistance, encore moins de la colère, sans doute, assassin innocent, pense-t-il que les teintes de carmins épaisses et la vue d’une âme quittant un corps sont assez à faire fuir les demoiselles et autres rombières, sans doute oui ne sait-il pas que dans les jeux de pouvoir les jupons cachent aussi des dagues. Pourtant, les deux claques infligées en aller-retour ne lui remettent pas les idées en place, ne l’incitent pas à s’enfuir avant son méfait – s’il avait été bon, pensait Aglaé, il ne se serait pas arrêté pour trancher cette gorge, aurait disparu avant même que le sang ne commence à jaillir de l’autre – semblent même faire germer en son esprit d’autres intentions. Il fait fondre la distance qui les sépare en des secondes qui ne semblent pas s’être écoulées, mais Aglaé ne cille pas, ne cille jamais, elle a résisté bien trop de monstres avec son masque de fer pour encore être effrayée des hommes. « Vous n’avez pas connu les bons nobles, très cher. » Elle ne réponds pas à son insolence, qui n’est en toute somme pas assez pour elle, il ne fait qu’user d’un stratagème pour attiser sa haine et elle s’en lave les mains, passe allègrement au-dessus comme le ferait une colombe immaculée survolant un champ de bataille tâché de sang et de boue sans se faire éclabousser. Et tourne la tête sans prendre la peine d’apprendre le visage de l’autre par cœur, ne pourrait donner de nom à ses yeux de l’océan et ses cheveux de feu et ne s’en formalise pas. « Non, pas ici, je ne me donne pas en spectacle devant la piétaille. » Elle continue son chemin, laissant l’autre à terre, elle n’a aucune idée de ce veux faire l’assassin du corps, s’il compte l’abandonner là ou aller le mettre en scène ailleurs, elle sait qu’à son appartement un thé et un bain chaud l’attendent, et que c’en est bien plus important que les pacotilles de l’inconnu. « D’habitude, on paye pour venir me voir, ce n’est pas pour que je me donne à la rue. » Elle se retourne, comme agacée que l’autre ne soit pas devenu comme son ombre. « Alors, vous venez, ou je dois vous tirer par le bras comme un enfant ? »
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Dim 19 Nov - 14:45






► 10:40 - Denerim | offer me that pain
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Itzal & Aglaé
Noble oui, effarouchée non, la dame lui annonce clairement que le bougre n'a pas connu les bons nobles. Peu importe au fond, ce n'était qu'une remarque comme une autre et une surtout observation. Itzal s'adapte. Dommage que suite à ses paroles osées, une troisième claque ne soit pas offerte, tout du moins pas encore. La belle colombe semble disposée à ce qu'ils continuent cette violence désorganisée, que réclame l'intéressé, masochiste à ses heures perdues ; sa mission est après tout achevée, sa cible décédée. Celle-ci qui baigne encore dans son sang et qui sera découverte au mieux dans la nuit, au pire à l'aube, peu importe. Son contrat n'impliquait aucune mise en scène particulière mais il est bien inutile de dissimuler le méfait, personne n'en fut témoin si ce n'est cette dame à ses devants.

Un instant néanmoins il s'égare, la paume nichée sur sa joue plus tôt malmené, un délice qui lui parle ; alors que d'autres se perdent volontiers dans la douceur que lui, fuit comme la peste. L'accoutumance, sûrement, l'habitude, la manière d'avoir été élevé. Le Corbeau est tout de même surpris des propos avancés ; payée ? Une supposition paraît évidente dans son esprit et ne l'intéresse pas, excepté si les services sont plus larges, probablement vu leur conversation enclenchée. « Je vous suis. » Il lui enfile le pas, promptement, après avoir nettoyé puis rangé à sa ceinture la lame responsable du meurtre ; visiblement la dame n'aime pas attendre. Un sacré caractère, encore une fois. Itzal reste bien silencieux jusqu'à ce qu'ils n'arrivent en face d'une demeure, probablement la sienne, plutôt bien agencée vue de l'extérieur. « La destination finale, je suppose ? »
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