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Dim 10 Déc - 18:20

What the fox
Ephiane & Isobel
Wild things have restless wings that too often need to fly. ▬ Michael Xavier

L'enclin était là. Isobel le sentait depuis des semaines, ses sens de garde affolés par l'arrivée de ces engeances qui avaient à nouveau quitté les tréfonds... Fidèle à son serment, la Garde des Ombres s'en était allée combattre cette invasion, à Orlais, à Ferelden. Une noble mission : ceux qui mourraient le feraient avec héroïsme, comme le voulait l'adage. Dans la mort, le sacrifice.

Mais il fallait aussi des gens pour assurer la sécurité en arrière, pour recruter, pour garder une présence de Gardes dans le pays. Malgré tout le temps qui avait passé - un siècle, un âge entier - les gens se souvenaient d'Ostagar, de la façon dont presque toute la Garde d'une nation entière avait été éradiquée en une seule bataille. Il fallait prendre des précautions.

C'était là le rôle actuel d'Isobel. Elle recrutait, principalement - rassurait les gens de Val Royeaux par sa présence, aussi. Elle ne doutait pas qu'elle finirait par aller vers le nord, rejoindre le gros des troupes, mais pour l'instant elle restait ici. Épée à la hanche, bouclier dans le dos, elle semblait prête à aller au combat à tout moment, et c'était le cas. Quand le temps viendrait, elle défendrait Orlais jusqu'à ses dernières forces.

Val Royeaux... Cette ville l'avait vue naître, et elle se souvenait d'un temps où elle s'y sentait chez elle. Plus les années passaient, pourtant, plus elle s'en éloignait. Elle avait beaucoup changé depuis ses jours dans les ruelles du bascloître local, et à présent, elle avait l'impression d'appartenir à la Garde avant d'appartenir à cette ville. Elle aimait bien Val Royeaux, mais elle ne s'y sentait pas totalement à sa place.

Enfin... Pas aussi peu à sa place que la jeune femme blonde qu'elle aperçut soudainement au coin de la rue.

Elle la remarqua aussitôt parce qu'elle l'avait déjà croisée - peu de temps auparavant, le jour même, en fait - et que déjà à ce moment là, son attitude l'avait frappée. C'était une humaine, dans la vingtaine probablement, mais là n'était pas la chose étrange : ce qui avait intrigué Isobel, c'était son air perdu, confus. Elle semblait blessée, hors de son élément dans cette ville... et la garde des ombres, par curiosité autant que par envie d'aider son prochain, avait voulu l'approcher...

Mais la jeune femme s'était enfuie, et Isobel s'était retrouvée sans explications. Elle avait beaucoup de choses à pensé, et donc l'avait rapidement oubliée... Mais elle avait quand même du lui rester dans un coin de la tête, puisqu'elle la reconnut dès qu'elle l'apperçut à nouveau.

Isobel s'arrêta, sourcils froncés. La demoiselle semblait toujours aussi confuse, mais cette fois, la garde ne s'en approcha pas si vite... De peur de lui faire peur à nouveau, ou de causer plus d'ennuis que de bien. Elle observa donc de loin, et le brin de soulagement qui l'envahit en la voyant rentrer dans un bâtiment - sa maison ? Elle rentrait chez elle ? - disparut bien vite quand elle réalisa de quel bâtiment il s'agissait.

Le Sublime Salon, indiquait l’enseigne en belles lettres rouges. Des rideaux écarlates bordaient les vitrines, à travers lesquelles ont pouvait voir quelques très belles personnes lancer des sourires et des regards séduisants autours d'eux. Elle fit quelque pas en arrière.

L'inconnue n'avait pas l'air de la cliente d'un bordel. Elle n'avait pas l'air non plus de l'employée d'un bordel. Elle avait plutôt l'air d'une personne qu n'avait rien à faire dans un bordel, et c'est ce qui inquiétait Isobel. Qu'est-ce qu'elle avait été faire là dedans ?

Elle poussa un soupir.

Elle n'avait jamais été attirée par les bordels. Elle n'y avait jamais mis les pieds, en fait. D'autres pouvaient aimer ça, c'était leur droit, bien sûr, mais elle... Disons simplement qu'elle avait d'autres trucs en tête. Pénétrer dans celui-ci ne la réjouissait donc pas - en fait elle avait déjà le feu aux joues - mais il lui semblait nécessaire d'en apprendre plus... Qui était cette jeune femme ? Elle devait avoir besoin d'aide, et mine de rien, Isobel s'en sentait responsable pour l'avoir déjà croisée une fois.

L'elfe prit une inspiration et entra dans l'établissement.

Elle fuit aussitôt envahie de bruits, d'odeurs... Levant les mains comme pour signifier dès le début qu'elle n'était que de passage, elle sourit évasivement à la première personne qui s'approcha et regarda par dessus son épaule. Où était-elle passée, cette fille ? Elle était sûre de l'avoir vue entrer ici...


▬ Gasmask
Isobel Saeris

Isobel Saeris

your hard times are ahead
▲ MESSAGES : 194
▲ OCCUPATION : GARDE DES OMBRES SENIOR, ACTUELLEMENT EN CHARGE DES RÉNOVATIONS DE FORT CÉLESTE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ELLE A DES ANNÉES D'ENTRAÎNEMENT À L'ÉPÉE ET AU BOUCLIER SUR LES ÉPAULES, ET SE DÉBROUILLE ÉGALEMENT AVEC UNE ARBALÈTE. BONNE CAVALIÈRE, ELLE PRATIQUE AUSSI LA FAUCONNERIE.
▲ LOCALISATION : SKYHOLD ET SES ALENTOURS

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Lun 11 Déc - 19:26


what the fox

Une douloureuse impression te traverse le corps, ta fourrure se hérisse, se dresse contre ton derme parcourus de frissons. Tu ne vois pas le danger qui te guette, car le danger émane de toi-même. L’instabilité de tes dernières années refaisaient son chemin dans ta mémoire, et avant même que tu ne puisses trouver la source de ce malaise, une douleur vive te traverse du bout du museau jusqu’au bout de ta queue touffue. Tes pattes sont remplacés par des mains, mains que tu n’aurais jamais cru voir un jour, et tes doigts s’enfoncent dans la terre tandis que tes glapissements se transforme en cri de douleur, de surprise, mais surtout de rage.

Combien d’années étaient passées depuis que ta vie s’était transformé? Tu ne le savais plus. Tu n’avais plus compter, finissant par ignorer les jours qui passaient, finissant par accepter ce destin qui te collait à la peau. Mais voilà qu’on te l’arrachait sans prévenir, et tu ne voyais aucune corrélation avec les jours précédents. Tu t’étais simplement plus rapprochée de la ville, en manque de nourriture, mais ta routine se trouvait inchangée. Tu te réveillais, tu chassais, tu mangeais, tu dormais.

Frissonnant de froid, tu te redresses sur tes jambes fébriles, ignorant si tu sais encore marcher. Un pas, et puis un autre, chancelant, tanguant comme si tu marchais sur le pont d’un navire victime de violentes vagues. Le jour perce à l’horizon et malgré la chaleur, tu trembles, ta peau nue n’étant plus habituée à se promener sans fourrure, sans protection.

Tes sens amenuisés semblent avoir du mal à te guider correctement. Tu es complètement désorientée, et tu hésites à rejoindre directement la ville. De vagues souvenirs de Val Royeaux te passe en mémoire, et tu sais pertinemment que tu ne peux pas la rejoindre dans cet état. Il te faut te trouver de quoi te couvrir.

Tu remarques une maisonnette au loin, des vêtements suspendus. C’était parfait. Oubliant ton nouveau corps, tu vas pour y aller en courant, trébuche, grogne, et t’étale de tout ton long dans la boue, les broussailles, et tout ce qui peut trainer sur un sol battu. Tes jambes sont trop faibles, ton corps trop endoloris pour que tu puisses même penser t’y rendre en marchant rapidement. Furieuse d’être ainsi limité, tu te redresses et t’élances rageusement, mais avec prudence en direction que la dites maisonnette, dans le but de piquer au moins une chemise pour te couvrir.

Très peu subtile, tu disparais entre les draps, essayant de passer inaperçue pour la famille qui déjeune tranquillement, puis t’empare d’un pantalon trop grand pour toi, et d’une chemise blanche, clairement destinée à être portée par un homme faisant dix fois ton poids et ta taille. Mais c’est toujours mieux que rien. Pieds nus, confuse par tes sens amenuisé, par ta privation d’odorat, à moins de croiser de fortes odeurs désagréables, tu vises la ville afin de t’y diriger d’un pas chancelant mais prompt, la plante de tes pieds saignant sur les irrégularités de la route.

Tu laisse une trace indélébile sur le pavé de la ville que tu finis par atteindre. Mais tu t’en fiche, mue par un besoin irrépressible de te mettre quelque chose sous la dent. Les rumeurs de la ville envahisse ta tête et ton esprit, et ne semble pas améliorer ton sens de l’orientation. Tu as peur, tu ne comprends pas, et tu es encore à te demander pourquoi, incapable de prononcer le moindre mot lorsqu’on s’adresse à toi, que ce soit pour te reprocher de marcher dans le chemin, ou de bloquer la route aux plus pressés. Tu ignores comment réagir lorsqu’on t’insulte, te dévisage, profondément ancrée dans tes pensées, dans tes questions silencieuses. Ton regard perdu n’en ému aucun, insensible à ta détresse, à ta perdition. Et pourtant, convaincu d’être en plein cauchemars, tu préfères qu’on te laisse tranquille, le temps que tu trouves quelque chose d’intéressant pour toi.

Mais un frisson te parcourt la nuque lorsque tu sens une paire d’yeux se poser un peu trop longtemps sur toi, insistants, jugeant de ton état. Tu ne met pas longtemps à trouver qui te regarde de la sorte, et tu aperçois une garde, ou tu ne sais trop quoi, à en juger par son uniforme. La peur te prend au ventre. On t’as remarqué. On va t’embarquer pour te poser de questions, et tu ne veux rien savoir d’être prisonnière.

Tu parviens à te fondre dans un groupe passant par là, comptant sur la masse pour te faufiler dans une ruelle afin qu’elle te perde de vue, puis tu cours, et ce même si tes pauvres jambes proteste. Tu cours jusqu’à trouver une cachette, attendre que la journée passe pour pouvoir parcourir les rues dans l’obscurité, dans l’ombre. Ton ventre cri famine mais tu l’ignores jusqu’à ce que ta cachette soit plongée dans la noirceur.

Encouragée par cette possibilité de vaquer sans te faire remarquer, tu délies tes jambes douloureuses lorsque tu peux enfin t’évaporer dans les ombres.  Quelques regards se pose sur toi, mais n’en font plus de cas. Les gens bizarres devaient pulluler dans cette ville, surtout la nuit tombée, et tu ne faisais pas exception.

Ton pantalon glissant sur tes hanches, tu le remontes toute les deux secondes tandis que tu progresses vers ce qui semble être une taverne. Un puissant fumet s’en dégage, et l’odeur te guide jusqu’à ses portes que tu pousses faiblement afin d’y pénétrer.

Tu ne t’attendais sûrement pas à ce spectacle en les franchissant, les clients semblant apprécier que leur repas se prélasse contre eux, plutôt que d’être dans leurs assiettes. Perplexe, tu avances doucement vers ce que tu crois être un bout de poulet laissé là, à peine terminé, et avant même de pouvoir y mettre la main, une puissante poigne te prend par la taille et te tire, accompagné d’un rire gras, lourd, et puissant.
-Alors ma p’tite? On vient se faire un peu d’or sur le dos d'nos vices?

Tu ne comprends rien, fronce les sourcils et tente de te défaire faiblement de sa poigne puissante. Impossible de même ouvrir sa main qui emprisonne ton poignet. Tes vêtements se remettent à glisser, encouragé par les mains baladeuse de l’ogre qui t’as prise en otage.




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Jeu 14 Déc - 22:09

What the fox
Ephiane & Isobel
Wild things have restless wings that too often need to fly. ▬ Michael Xavier

Isobel regarda autour d'elle, sentant quelques regards se poser sur elle après son entrée, mais pas autant qu'elle ne l'aurait craint. Les clients, après tout, avaient autre chose sur quoi se concentrer. Elle fit quelques pas en avant, cherchant l'inconnue des yeux. Elle aurait bien demandé de l'aide à quelqu'un, expliquant qu'elle était à la recherche d'une jeune fille... mais dans un endroit pareil, ça risquait d'être mal interprété.

De toute façon, elle ne tarda pas à la repérer. Manifestement, la blonde avait déjà réussit à s'attirer des ennuis ! Un homme l'avait attrapée et la tenait par le poignet, riant grassement, les mains baladeuses. Un tel comportement insupportait la barde, surtout que, même si elle ne disait rien, la jeune femme n'avait clairement aucune envie d'avoir ses mains sur elle.

Ignorant donc totalement la jeune femme qui était venue lui parler à l'entrée en lui demandant ce qui lui ferait plaisir, elle avança dans leur direction. Sérieuse, campée sur ses jambes comme une guerrière, elle état peut-être une elfe, mais avec son armure et son épée elle se sentait assez puissante pour impressionner un type dans son genre. Du moins, elle l'espérait... Elle prit une inspiration en se campant à ses côtés. D'abord, récupérer la jeune fille. Ensuite, sortir de là. On verrait pour la suite. Elle n'avait certainement pas envie de s'attarder trop longtemps dans ce bordel. Elle s'y sentait hors sujet... et si quelqu'un qu'elle connaissait la voyait ? Après tout, Val Royeaux restait sa ville.

-"Monsieur, veuillez laisser cette demoiselle tranquille immédiatement." Elle ignorait totalement ce qui avait attiré l'étrange inconnue ici, et elle n'avait pas non plus été témoin de sa tentative de chapardage dans les assiettes : il était néanmoins évident à ses yeux que c'était l'homme, dans ce cas-ci, qui était dans le tort. "Il est clair que vous la mettez mal à l'aise." Isobel lui jeta un coup d’œil. Elle n'avait toujours rien dit. De près, elle semblait encore plus étrange, avec ses cheveux en pagaille et ses vêtements trop grand, qui manifestement ne lui appartenaient pas. Quelle pouvait être son histoire ? S'adressant à elle, elle reprit : "Vous semblez avoir besoin d'aide, madeloiselle. Est-ce que tout va bien ? Êtes vous perdue ?"


▬ Gasmask
Isobel Saeris

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Lun 8 Jan - 16:02


what the fox

Tu as envie de hurler, mais aucun son ne sort de ta bouche, de ta gueule. Apeurée, tu tentes tant bien que mal de te défaire de son étreinte, mais il semble beaucoup trop déterminé à te toucher pour que tu puisses avoir le dessus sur lui. Choquée, tu sens une main se glisser sous ta tunique, s'agripper douloureusement à tes courbes et prise de désespoir, tu songes à le mordre au sang. Effarée, tu constates que personne ne te viens en aide, malgré tes protestation silencieuse. Tu sens un grondement monter dans ta gorge, mais il est tellement concentré à te toucher, à rire grassement, qu’il n’entend rien de tes plaintes gutturales. Il semblerait que ce soit courant dans ce genre d’endroit, et tu remarques seulement ou tu te trouves maintenant. Toi qui t’étais laissé attirée par l’odeur de nourriture, tu constates qu’il n’y a pas que les cuisses de poulet qui se font désirer.

La honte te montre aux joues, encore plus. Tu te sens comme une idiote, et la faim à sans doute eu le dessus sur ton bon sens. Tu sursautes lorsqu tu entends une voix s’exclamer près de toi, surtout parce qu’il s’agit d’une voix de femme. Quelqu’un s’opposerait-il enfin à ce qu’il allait te faire subir? L’angoisse au ventre, tu te retournes pour constater que tu reconnais ce visage. Une garde. Tu ignores si tu risques de t’enfoncer encore plus dans les problèmes en lui répondant, ou en restant avec le vieux pervers.

Prise au dépourvue, tu regardes l’homme une dernière fois avant de tenter de t’élancer du côté de la garde. Surpris par l’intervention, il te relâche sans résistance tandis que tu te dissimules derriere l’elfe. Lorsqu’elle te demande si tu es perdu, tu hoches timidement la tête et tu rattrape ton pantalon qui menace de tomber au sol. Tu diriges un regard haineux vers l’homme, puis tu regardes la table sur lequel quelques aliments restent encore accessible. Tu n’oses pas bouger, mais la faim te reviens, principale raison de ta venu dans ce bordel.



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Sam 20 Jan - 12:40

What the fox
Ephiane & Isobel
Wild things have restless wings that too often need to fly. ▬ Michael Xavier

Isobel était en train de se demander si l'icnonnue n'était pas un peu simple d'esprit. Depuis le début de l'altercation, elle n'avait pas encore prononcé un mot... Pourtant, son hochement de tête avait suffit. Elle était perdue, et puisque c'était le cas, l'elfe ferait ce qu'elle pourrait pour l'aider. Certes, elle était garde des ombres, pas garde de la ville, et elle n'avait pas de réelle obligation de faire quoi que ce soit, mais moralement, elle ne voyait pas comment abandonner une jeune fille confuse à son sort... surtout dans un endroit comme celui-ci. "Bien."

Elle se retourna une dernière fois vers l'homme qui l'avait agressée - il l'avait peut-être lâchée mais ça ne voulait pas forcément dire qu'il avait dit son dernier mot. "Vous devriez avoir honte, monsieur." Sans doute un peu ridicule, comme réflexion, dans un bordel, mais Isobel n'avait rien de mieux. Elle prit la jeune femme par l'épaule et l'entraîna vers l'extérieur.

"On trouvera à manger ailleurs...", lui souffla-t-elle en la voyant fixer intensément un plat de cuisses de poulet. "Il vaut mieux sortir d'ici." Elle n'avait pas la moindre envie de s'attarder. Cet endroit la mettait mal à l'aise, et elle ne tenait pas à ce qu'on l'interroge sur l'identité de la blonde ou sur la raison pour laquelle elle s'en occupait.

Sortir fut donc un soulagement. Elle tenait tout de même fermement la jeune femme, de peur qu'elle ne se remette à courir. Isobel n'avait pas la moindre envie de passer la journée à lui courir après, et en plus, si elle fuyait, il n'était pas dit qu'elle la retrouverait. "Je veux t'aider, d'accord ? On va trouver une taverne..." Tout naturellement, elle était passée au tutoiement.

Le Créateur soit loué, elles trouvèrent un endroit où manger très rapidement. Une vraie taverne, cette fois-ci, pas un bordel - que demander de plus ?

Quelques minutes plus tard, elles étaient installées devant une nouvelle assiette de poulet.

L'endroit était simple et sans prétention, mais plutôt bien rempli : le propriétaire avait eu le bon goût de ne pas poser de question en les voyant arriver - l'uniforme de garde devait bel et bien imposer un certain respect. Isobel n'avait rien commandé pour elle, n'ayant pas faim, pas soif, et envie de garder son attention sur l'inconnue... Mais elle la laissa manger tranquillement avant de commencer à lui parler, sa tête pleine de questions sans réponse. Enfin... c'était un changement bienvenu après les soucis sans fins de l'enclin.

-"Affamée, hein ?"
Elle sourit en se voulant rassurante. Elle ne savait pas trop quoi dire, mais il fallait bien commencer quelque part. "Je m'appelle Isobel. Et toi ?" Elle n'était même pas sûre que la fille la comprenne... Mais elle devait bien essayer, elle voulait comprendre ce qui se passait ici.


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Isobel Saeris

Isobel Saeris

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