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Sam 14 Oct - 15:36

Do you remember.
Anthelme avait eu des nouvelles de son frère Alaric, ce dernier s’était engagé dans la garde des ombres récemment. Le chevalier comprenait plus ou moins cette décision mais il avait tout de même un peu de mal à l’accepter. C’est pour ça qu’il comptait bien lui rendre une petite visite pour avoir des réponses ou au moins pour le voir.

Le voyage fut plus long que prévu et pas particulièrement agréable non plus mais ce n’était pas grave, il pourrait se reposer autant qu’il voudrait une fois de retour à Lydes. Cependant une fois arrivé à destination on lui signala que son frère n’était pas sur place mais en mission dans les tréfonds…Dire qu’il était énormément déçu n’était pas totalement faux, il était aussi un peu énervé d’avoir fait le voyage pour rien. Il décida donc de se reposer une nuit avant de refaire le chemine inverse, il n’avait aucune raison de rester plus longtemps.

Alors qu’il allait s’occuper de son cheval il remarqua une jeune femme qui semblait attendre quelque chose. Ce qui l’intriguait était le fait qu’elle ne porte pas la tenue de la garde des ombres. Certes il ne connaissait pas grand-chose sur cet ordre mais elle ne devait pas en faire partie. Après s’être occupé de sa monture il se dirigea vers la jeune femme, quitte à passer un peu de temps ici autant discuter avec quelqu’un pour faire passer le temps. Arrivant près d’elle, il toussa légèrement pour annoncer sa présence, hors de question d’effrayer une jeune femme surtout dans un endroit aussi peu accueillant.

-Je suis désolé de vous déranger, mais je vous ai vu toute seule et…Désolé, je m’interroge sur votre présence en ces lieux.

Il aurait pu mieux faire c’est certain, avec cette entrée la jeune femme pouvait parfaitement l’ignorer ou lui répondre sèchement si elle était un minimum aimable. Anthelme observa un peu la jeune femme face à lui, elle n’avait pas les habits d’une noble mais la façon de se tenir n’était pas celle d’une servante non plus…Et bizarrement son visage lui paraissait familier, bon il avait déjà discuté beaucoup de femmes lors de différentes réceptions et il n’arrivait que rarement à retenir les noms des demoiselles.

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Anthelme de Lydes

Anthelme de Lydes

Rebellions are built on hope
▲ MESSAGES : 288
▲ OCCUPATION : Chevalier d'Orlais
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Combat à l'épée et bouclier ou épée et dague. Excellent cavalier aussi.
▲ LOCALISATION : Orlais

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Dim 15 Oct - 22:28


do you remember




Le trou.

C’était ainsi qu’elle avait surnommé cette bourgade dépréciée, grise et triste. Elle ne savait même pas si l’endroit avait un nom. Mais juché entre deux collines arides, sans possibilité d’étendre de champs, c’était l’endroit le plus sec et le plus rêche qu’elle avait visité de toute sa vie. Elle qui était habituée à la brillance d’Orlaïs, aux plus beaux vitraux, aux lumières éclatantes des milles et un chandeliers suspendus dans les plus splendides demeure. La voilà acculée dans le trou du cul du monde, seule, frigorifiée à la simple idée de dormir de nouveau dans un lit vide ce soir. Le temps ne lui donnait aucune envie de rester, mais elle n’avait plus le choix ; elle se devait de l’attendre, celui qui lui avait promis de l’aider.

Elle l’avait retrouvé par hasard, comme si le destin savait qu’ils fallaient vous réunir, qu’il y avait ultimement quelque chose à tirer de tout cela, mais elle n’avait jamais assez été crédule pour croire à tout ça. Un coup de chance uniquement lui avait permise de tomber nez à nez avec le géniteur de son enfant, et de perturber sa vie à tout jamais. Mais malgré la nouvelle annoncée, l’homme en question n’avait aucunement songé à une retraite anticipé de la Garde, ce qui lui laissait croire qu’il était prêt à assumer monétairement l’enfant, mais qu’il ne souhaitait sans doute pas reprendre son rôle de père. Elle l’avait compris, il souffrait du deuil, d’une perte énorme, et elle n’avait pas cherchée à le pousser plus qu’il le fallait, son aide était inespérée, et elle n’était pas en position de refuser quoique ce soit, même si ça ne lui plaisait guère. Elle devait penser à l’être en devenir qui croissait en son sein. Ce petit perturbateur qui semblant grandir à la vitesse de la lumière.

Déjà trois mois s’étaient écoulés depuis l’accident, et pourtant, elle avait l’impression qu’une éternité séparait sa vie d’avant, et celle de maintenant. Ses jolies robes reposaient, froissées, dans  sa malle qu’elle n’avait plus ouverte depuis son arrivée dans cette bicoque merdique. Elle ne portait plus que des robes ordinaires, absence de couleur, comme pour correspondre au reste du village. Le chanvre n’était pas fait pour sa peau de lait, mais elle le supportait, car elle se voyait mal porter quoique ce soit d’autre. Ses cheveux jadis bien coiffés tombaient tristement sur ses épaules. Elle ne voyait pas l’intérêt d’en prendre grand soin, ses jours de séduction étant terminés, elle n’avait plus aucune envie de porter la moindre attention à son physique.

Elle était au pas de la sa porte, regardant au loin, même si elle n’espérait aucunement y voir surgir la silhouette vivante d’Alaric. En fait, elle n’attendait rien. La journée se passait comme les autres, et ce même si elle tentait de se divertir un moindrement. Cosette n’avait pas la main artisanale, et elle l’avait compris lors de ses nombreuses tentatives à se trouver un passe-temps.

Les villageois en sont venus à l’ignorer. Après quelques semaines, elle faisait déjà partie du décors mornes, comme eux. Un regard était inespéré, et pourtant l’ombre d’une silhouette se découpe près d’elle. Des mots vagues. Elle le regarde longuement avant de répondre, légèrement méfiante d’avoir soudainement l’attention sur elle ; «Je vis ici.»

Réponse sèche, mais résumant très bien la situation. Doucement, sa main s’insinue dans sa robe afin d’y caresser le manche d’une dague qu’elle y dissimule. Il était impossible d’être trop prudent ici. «À voir votre accoutrement, vous vous êtes sans doute perdu. À votre place je partirais avant de me faire détrousser.» Elle ne le regarde que du coin de l’oeil, hésitant à rentrer dans sa cabane pour éviter une confrontation.





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Lun 16 Oct - 20:48

Do you remember.
La jeune femme le regarda longuement avant de répondre un peu sèchement qu’elle vivait ici, il ne s’attendait pas vraiment à ça…Certes il se doutait que l’accueil ne serait pas très chaleureux mais pas non à un accueil aussi froid.

-Je vois.

Elle tourna légèrement la tête en le prévenant de ne pas rester ici au risque de faire détrousser, la remarque le fit légèrement sourire. Il savait parfaitement se défendre, puis n’importe qui d’assez futé pouvait très bien voir qu’Anthelme n’était pas qu’un simple voyageur.

-Non je ne suis pas perdu, je suis venue voir quelqu’un mais apparemment j’ai fait le voyage pour rien.

Anthelme voyait bien que la jeune femme n’était pas très à l’aise, sa façon de tenir, de regarder sa cabane. Cela le contrariait un peu dans le sens où il ne voulait pas lui faire peur ou quoi que ce soit d’autre, il s’en voulait un peu aussi que sa présence la mette mal à l’aise.

-Je m’excuse si je vous mets mal à l’aise, ce n’est pas voulu, c’est juste que votre présence m’a intrigué. Vous ne semblez pas vraiment à votre place ici.

Il ne savait pas vraiment si cela allait la rassurer ou pas mais au moins il voulait lui faire comprendre qu’il ne voulait rien lui faire, juste discuter un peu. Il se rappela seulement à cet instant qu’il ne s’était pas présenté, la moindre des choses était au moins de dire son identité, peut-être que la jeune femme serait plus encline à discuter dans ce cas.

-Au fait vous pouvez m’appeler Anthelme, je viens de Lydes, peut-être que vous connaissez ?

Avec un peu de chance la demoiselle lui donnerait aussi son nom et ainsi le chevalier se souviendrait enfin où il avait pu la voir…Il n’arrivait pas à enlever ce sentiment de l’avoir déjà vue quelque part.


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Anthelme de Lydes

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Ven 20 Oct - 0:55


do you remember




Méfiante, et avec raison, elle continuait de regarder le pauvre intru du coin de l’oeil. Elle se savait insécure, surtout dans ce village, mais ici, la paranoïa semblait être un trait de caractère commun. Personne ne se faisait confiance, personne ne se fréquentait, n’était de bonne humeur, ou échangeait pour le simple plaisir. Les lumières des chaumières s’éteignaient dès la lune montée, et il n’y avait plus d’activité jusqu’au lendemain matin. Il était imbécile de même penser pouvoir sortir la nuit. Dans ce village gris, elle avait l’impression d’être coincée dans un monde parallèle, dans une sorte de limbes où elle était condamnée à attendre éternellement le retour d’Alaric. Un peu plus et elle croirait être morte. C’était presque ce qu’elle s’imaginait, jusqu’à ce que cet homme coloré s’approche d’elle. Les couleurs de ses vêtements étaient beaucoup trop criardes, en elle avait presque mal aux yeux. «Et qui a l’honneur de recevoir une visite aussi promptue? Peut-être est-ce une connaissance.» Elle pouvait toujours le prétendre, mais en réalité elle n’avait même aucune idée du prénom du marchand le plus proche, se contentant d’effectuer des transactions pour retourner aussitôt dans sa cabane.

Sa main frôle toujours la lame mal affûtée coincée dans les tissus de mauvaise qualité de sa pauvre robe. Elle ne prétend pas pouvoir s’en servir, mais elle se rassure en y caressant le manche doré. Elle ne savait même pas si elle aurait le temps de réagir au cas où, mais elle arrivait à se convaincre que oui. Après tout, si elle était capable de gifler à la vitesse de la lumière, elle pouvait sans doute taillader quelqu’un tout aussi agilement. «Vous ne me mettez pas mal à l’aise..» Mensonge malhabile, peut-être qu’il n’y verrait rien. «Vos vêtements me rendent mal à l’aise. Vous êtes en train d’attirer l’attention de tout le monde sur vous, et sur moi par le fait même. Ce que je n’apprécie pas forcément.» La flamboyante Cosette n’était plus qu’une mine grise et aussi banale que n’importe quelle autre femme dans ce monde terne. Et elle comptait bien être aussi profil-bas que possible. Cependant, sa dernière affirmation fait apparaître un léger rouge sur ses joues. En effet, elle n’était pas à sa place, et il était bien le seul à en avoir fait mention.

Elle reste silencieuse quelques secondes, puis sa main quitte finalement les plies de sa robe où se cache sa lame de fortune. En tournant la tête vers lui, elle remarque ses traits familier, ce sourire, ce regard. Elle le fixe un moment, avant de reporter son attention sur la ruelle. C’est lorsqu’il se présente que ce sentiment de connaissance la fait frémir. Encore un. Ils étaient partout ces De Lydes.

«Anthelme. Vraiment?» Elle aurait bien aimé qu’Alaric soit le seul de Lydes qu’elle ait rencontrés, mais ils étaient si nombreux dans le Grand Jeu qu’il n’y avait aucune chance d’en connaître qu’un seul, cependant, leur rencontre avait eu lieu il y avait plus de dix ans. Elle le détaille de nouveau, puis affiche un petit sourire mutin. Elle ne se présente pas, autant faire durer le suspense autant que possible. «Et si vous entriez un instant? J’en ai marre qu’on nous dévisage.» Elle ouvre la porte grinçante de la cabane et disparaît dans la pénombre.

L’endroit est faiblement éclairé par quelques chandelles bientôt sur leur fin. Dans un coin, une table grossièrement taillée dans le bois, une paillasse lui servant de lit, un petit feu dont la fumée s’échappe par une cheminée de fortune, et de l’équipements usés dans un coin sombre. «Je vous offrirais bien du pain et de l’eau, mais il s’avère que je ne sais pas faire de pain, et qu’il est dur comme de la roche. Pour ce qui est de l’eau...Elle est aussi grise que le ciel, je n’y toucherais pas non plus.» Elle va s’asseoir sur l’une des chaises branlantes, puis le regarde de nouveau, amusée de cette rencontre fortuite.






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Dim 29 Oct - 23:04

Do you remember.
-Je suis venue voir mon frère.

Pas la peine d’en dire plus vu qu’il n’était pas présent et le connaissant il ne devait pas fréquenter grand monde en dehors de la garde. C’est pour cela qu’Anthelme se dit qu’il était inutile de nommer son frère, la jeune femme ayant peu de chance de le connaître.
Alors qu’il s’excusait de la mettre mal à l’aise cette dernière rétorqua que ce n’était pas le cas et seulement le fait que LUI attire le regard des autres à cause de ses vêtements la dérangeait. Le chevalier resta plusieurs secondes sans rien répondre, puis commença à se demander qu’est-ce que ses vêtements avaient d’étranges ? Ils étaient plutôt sobres…Pour un noble. Ensuite ce fut à son tour de regarder autour de lui, effectivement certaines personne jetaient des coups d’œil dans leur direction. Le chevalier haussa les épaules, il s’en fichait bien des regards des péquenauds l’entourant.

-Leurs regards n’ont aucune importance.

Enfin il ne se préoccupa pas plus des regards des autres et se présenta. Il eut une petite réaction de la femme, un petit sourire…Et la façon dont elle répéta son nom, il en était certain de l’avoir déjà croisé mais il n’arrivait toujours pas à se souvenir où. Sans les habituels masques orlésiens il était difficile de reconnaitre quelqu’un, oui c’était complètement débile mais ces foutus masques avaient leurs utilités parfois. Elle lui proposa ensuite d’entrer, Anthelme n’avait aucune raison de refuser, il suivit donc la jeune demoiselle à l’intérieur.

L’intérieur était plutôt sombre mais il voyait assez pour regarder autour de lui, repérant l’équipement de garde dans un coin, il se dit que la demoiselle avait peut-être un compagnon garde. Il ne serait pas surprenant qu’un garde emmène avec lui sa fiancée mais bon la laisser dans un endroit pareil n’était pas une vie. Le chevalier s’assit à son tour en face de son hôte.

-Je vous remercie mais je n’ai pas soif de toute manière. Il s’adossa contre le dossier de sa chaise puis croisa les bras. Serait-ce vraiment déplacer de demander votre nom ? Après tout je me suis présenté.

En général la politesse voulait que les deux personnes se présentent, ne pas savoir son nom enquiquinait un peu le chevalier, surtout à cause de cette impression de déjà-vu. Il pencha la tête légèrement sur le côté.

-Ca va peut-être vous paraitre idiot, mais j’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part.

La jeune femme pourrait mal le prendre et croire que le chevalier la drague de manière un peu lourde…Certains chevaliers de sa connaissance commençaient souvent de cette manière totalement ridicule. Lui il avait cette impression, il n’y avait plus qu’à espérer que la jeune femme soit coopérative et ne souhaite pas jouer à la femme mystérieuse bien longtemps.

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