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Dim 22 Oct - 14:37

"This ain't no place for no hero."

I can't see where you comin' from but I know just what you runnin' from. And what matters ain't the "who's baddest", but the ones who stop you fallin' from your ladder, baby.
••• On se concentre sur l'essentiel. Le point qui fait tourner notre tête, qui fait de nous ce que nous sommes; ou bien nous fait crever comme un cochard tabassé de plusieurs coups de pieds par un nain saoul voulant écraser. Écraser votre existence et se repaître quelques minutes de votre gueule effarée sous la surprise et la douleur qui a envahi vos tripes. Et personne ne vient ramasser ce qui reste de votre honneur, de votre âme. Comme ce pauvre cochard devant lequel passe Sepith et ses hommes. Elle lui jette un regard en biais, à ce pauvre animal à la gueule défoncée, avant qu'elle ne vienne botter d'un grand coup dans le cul le soulard criminel; il ne répond pas. Elle le retourne pour le mettre sur le ventre d'un autre coup dans la cuisse. Les cinq compagnons se penchent pour regarder le soiffard. Ou ce qu'il en reste.
"C'est un membre du Carta, ça.
- Qu'est-ce que t'en sais ? Tu l'as déjà vu ?
- Ben oui. Ils vont dans la taverne plus loin là. Mon cousin s'est fait piquer ses braies. Cul nu je te jure.
- S'est cassé le nez c'tabruti."
Sepith passe le revers de sa main sur ses lèvres. Puis, elle fouille les poches du nain pour en retirer sa bourse. En tirant sur les cordages, la troupe découvre avec étonnement l'un des objets de leurs recherches : du lyrium. La blonde naine fronce fortement les sourcils et balance sèchement la bourse dans les bras de Breda la rousse.
"Ce n'est pas notre lyrium."
- Ça n'empêche. Il se fait soif et les autres sont déjà là bas, patronne.
- Kargul a raison. On a dit repos."
Et ils repartent tous en direction de la taverne. Le soiffard quand à lui ne bouge pas. Ou si, la main. Pour se gratter l'entrejambe en lâchant un ronflement.

La porte est enfin poussée, laissant les sons des différentes discussions devenir une mélodie d'insultes et braillements de goguenards travailleurs nains aux oreilles des nouveaux arrivants. Des gens viennent vers Sepith, Kargul ou bien Imir. Embrassades, accolades chaleureuses, on aurait du mal à croire que des castes élevées se mélangent avec des plus bas rangs, mangent avec eux, partagent le pain et se servent dans la même écuelle qu'eux. Pourtant, quand Sepith est là, au milieu de ces "bouseux" comme les appellent ses maintenant "pairs" nobles, elle se sent revivre; être une naine. Fière. Vivante.
Malheureusement, ce moment de paix où le souper prend au coeur et au ventre se ternit bien vite sous les gueulantes d'importuns voulant tailler leur bout de gras durant un bras de fer. La femme naine relève le menton, fixant avec intérêt la scène, sachant qu'un de ses hommes se retrouvait à se faire détrousser par un autre, à l'air trop confiant pour être honnête avec son interlocuteur.
"Eh. C'est quoi le problème, Finn., dit-elle en mâchonnant un bout de sa viandé séchée.
- Y'a un truc Sepith. C'est pas possible. Il est plus gringalet que moi j'te jure."
Ni une ni deux, on entend que la naine se lève avec le grincement importun de sa chaise. Ses cheveux tressés volent dans le sillage de ses pas tandis que maintenant elle se retrouve face à deux couillons de la Carta.
"C'est juste un mauvais joueur."
Lui dit le gars en comptant ses sous. Sepith baisse les yeux vers ses bras et remarque effectivement qu'il a des bras d'allumette. Typique d'un voleur. Et ça l'étonnerait fort qu'il ait gagné "à la loyale". La blonde se place devant l'autre gars qui lui jetait des oeillades à un autre gars posté au comptoir, près de son nez en mâchant toujours sa viande.
"Ça ne te gêne pas que je m'y mette moi aussi ? J'ai envie de voir si il est aussi fort qu'une femme. Si je gagne, tu rends ce que tu as gagné."
Le gars regarde à nouveau l'autre près du comptoir. Sepith en profite pour fixer l'intéressé, un brun avec d'impressionnants yeux bleus. Si l'on était naïf et quelque peu fleur bleue, on se noierait dedans en lui donnant bouche et oreilles jusqu'à annihilation de sa propre âme. Sepith hausse les sourcils et regarde de nouveau son interlocuteur.
"Arrête de bouffer ton mec du regard, ça devient gênant."

Le nain la toise un instant avant de se mettre à grogner une insulte à Sepith, lui laissant le champ libre pour s'asseoir. L'adversaire s'assoit à son tour et semble décontenancé quand ce n'est pas un bras droit qui lui est présenté, mais un gauche. Contraint et forcé, il présente à son tour son bras gauche. La joute commence. Les gens s'esclaffent, tandis que les deux adversaire font étalage de leur force. La blonde mineure ne dit rien. Interdite. La clameur ne l'attendrit pas. Les insultes ne la déconcentrent pas. Et d'une traite, alors que le bras adverse commence à trembler, elle l'étale. Sévèrement. L'homme en geint. Son compagnon s'avance le poing levé.
"Salope ! T'as triché j'parie.
- Tu veux qu'on vérifie en te mettant mon poing dans ta gueule ?"
La voilà levée, à présent. Il a failli se prendre sa tête dans le menton, mais il a reculé à temps. Kargul, dans toute sa grâce trapue et de gueule burinée par les éclats de pierre, s'approche et chope l'agresseur au col.
"T'approches pas de nous. La touche pas. T'as perdu, alors rends les sous foutu membre du Carta. Ou on te fout en l'air !
- Par la Pierre, Aravar bouge ! dis quelque chose."
Ça dégénère. Comme à chaque fois avec ces enflures. Sepith s'est déjà emparée d'une chope, tandis que la peuplade de la taverne commence à invectiver, demander des comptes aux membres de la Carta. Un mouvement trop près, elle éclate le fer sur leur tronche d'abrutis. Et tant pis pour la collation d'après victoire.

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Lun 23 Oct - 21:26






► 10:39 - Taverne | j'aime pas ta coupe de cheveux
je te trouve très énervant
Aravar & Sepith
Une choppe en main, Aravar guette depuis le comptoir. C'est à lui de veiller au grain même si ce rôle n'est pas réellement à son goût ; il aurait préféré être sur le devant de la scène à humilier les autres nains se risquant à perdre leurs sous. Le subterfuge marche très bien, au moins. Enfin jusqu'à ce qu'une naine mâchouillant un bout de viande séchée ne s'ajoute de son plein grès à la partie ; le regard perçant. Le compagnon du bâtard l'observe, suivi de cette dernière, qu'il fixe également. Puis ses prunelles se reposent dans celle de Baldin, essayant de lui faire comprendre qu'il vaut mieux qu'ils inversent leurs places pour cette manche en prétextant quoi que ce soit ; c'est sans compter sur la situation trop délicate. Le voleur se met en piste, bras gauche contre bras gauche. Avant de perdre.

Aravar rumine déjà dans son coin en finissant cul sec sa boisson tandis que les insultes jasent entre les intéressés. Il se lève finalement de son piédestal une fois terminé, quand Baldin lui gueule presque dessus, se présentant à ses côtés. « Ta gueule Baldin ! T'es pas doué, j'aurais dû prendre ta place. » Thral en sera informé. Et le Carta règle toujours ses dettes, en passant ; Aravar dévisage la naine blonde un court instant.

En quelques secondes, la taverne est prête à être en dessus dessous. Il ne suffit que d'un geste de travers. Un seul. Le bâtard encore furieux contre son compagnon lui offre un joli coup dans le bide mais juste après, laisse tomber sa chope vide au sol. Lui donnant un fort coup de pied en direction de nains troublant leurs affaires et levant son poing en avant d'un air teigneux. « Mon poing sera moins tendre que le sien. Et bouge-toi les fesses Baldin. » Grogne le privilégié du chef à Baldin qui aimerait protester, mais décide de soulager ses nerfs dans le pugilat. Et du côté de Aravar, il est particulièrement intéressé par la naine. Son faciès lui est après tout suffisamment familier pour connaître sa famille : les Aravish, côtoyant la noblesse d'Orzammar depuis peu et s'occupant surtout des mines de Lyrium que le Carta convoite. Le bâtard a beau être très bourrin, avoir des attitudes sottes, il en sait un minimum. Même si actuellement, les impulsions et la fierté ont gagné.
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Jeu 26 Oct - 10:51

"This ain't no place for no hero."

I can't see where you comin' from but I know just what you runnin' from. And what matters ain't the "who's baddest", but the ones who stop you fallin' from your ladder, baby.
••• La réaction du brun n'a ... rien d'étonnant. Sepith reste de marbre, ou presque. Un rictus d'exaspération traverse ses lèvres malgré son contrôle tandis que Kargul commence à poser la main sur le pommeau de son coutelas. Elle regarde l'autre tête à poche d'air prendre sa bouffée de mélasse avec intérêt avant d'éviter soudain le bras d'un gars les secouant pour prendre de l'importance et attirer les regards sur lui. Malheureusement, ça a l'effet inverse sur la "dame" Aravish qui elle, le pousse d'une pression à la taille de sa main un mètre plus loin pour se retrouver face au brun et maintenant connu sous le nom d'Aravar. Le nain a l'occasion de la voir de près, parce qu'elle est juste à quelques millimètres de la pointe de son nez en train de lui bloquer par réflexe son poing fermé. La main de Sepith ne recouvre certes pas toute la masse du membre, mais elle tient ferme, ce qui fait diablement mal pour un nain lambda et non habitué aux armes et travaux miniers. Un grondement lui remonte à la gorge, le nain qui faisait alors le moulin à vents se recule de surprise se tapant contre le rebord de la table voisine ce qui entraîne les écuelles par terre.
"Regarde moi. J'ai l'air de pisser dans mes braies ?"
Sur le visage de la naine, on voit encore une trace rosâtre au coin droit de ses lèvres, ainsi que le reliquat de ce qui semble être une entaille légère au niveau de la tempe gauche. Et son expression, nom d'un bronto enflammé par les couilles de Malférath ... ! on dirait qu'elle va manger du nain ce soir. Sa mâchoire crispée, son souffle marqué de longs à coups contrôlés, ses yeux bleu acier qui viennent vous énucléer façon faucille rentrée dans les orbites ... ce n'est pas le genre de tendresse que l'on peut espérer d'une femme; noble ... noble oui. Bordel de merde.
"La poigne, c'est plus important que tes bourses qui enflent. Lèves encore ton poing, et je te jure que tu finis le fion collé sur la hache de la Haute Branka.
- Laisse Sepith. C'est qu'un gosse qui a pas eu d'chance. Et par la pierre fais pas ça à Branka, quoi.
- Je te jure Aravish. Je rêve depuis des mois de te fourrer et que t'en hurle avant que je t'égorge, lâche le pauvre couillon qui a reçu sa rouste par son collègue, le susnommé Baldin.
- Ah. Ben continue de rêver."

Les gens explosent de rire autour, des rires bien gras pendant que l'on entend les premiers coups fuser à la table se trouvant non loin. La table tombe à terre, le moulin à vent se retrouve le postérieur vissé entre deux chaises, au sens propre. Il esquive un poing venant rencontrer son menton, poing pris par quelqu'un d'autre. Ça annonce alors comme on peut s'y attendre le début tendre et fabuleux d'une bastonnade. Le tavernier essaie de les raisonner, mais ça ne semble pas vraiment probant parce que les gens grondent. Et une baston c'est comme la pire des pestes : ça se propage vite. Trop vite. Sepith ne lâche pas le poing d'Aravar, pour le moment, Kargul essaie avec Breda de la tirer en arrière, de la raisonner.
"On reprend la bourse et on s'en va.
- Dis-moi, Aravar. Ça t'éveille quelque chose du lyrium façonné comme du verre ?
- Sepith, laisse.
- Si vous êtes du Carta, sortez. Je vous traque. Et je retrouverai ma cargaison. Avec vos nez embrochés dessus.
- Sep ..."
Kargul se prend un poing puis gueule une insulte incompréhensible tant il se maintient la mâchoire. Sepith répond à l'agresseur en lui frappant le nez de la fameuse chope qu'elle tenait jusque là et qui finit bien évidemment cabossée. Ça y est, tout le monde se frappe à présent dans la taverne. La porte est bloquée par un flot de gens en train de se fiche gaiement les poings et pieds dans le gosier ou bien le ventre. Sepith jure, injure et jure encore : ils essaient de s'enfuir ces trois gars, elle les suivra. Elle trouvera son lyrium. Et elle refera sa coupe à l'Aravar. Parce qu'elle est vraiment ignoble en vrai.

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Sam 28 Oct - 11:03






► 10:39 - Taverne | j'aime pas ta coupe de cheveux
je te trouve très énervant
Aravar & Sepith
Les yeux se chamaillent et une bataille de regards débute gracieusement. Aussi gracieux que la grimace qu'affiche Aravar lorsque la naine blonde qui n'est plus qu'à quelques millimètres bloque son poing fermé. Il ne le dégage pas, il se concentre, la fixe avec beaucoup d'animosité malgré toute l'assurance qu'elle dégage. Elle n'est pas n'importe qui. Alors non, le bâtard veut bien croire qu'elle ne pisse pas dans ses braies à sa simple vision ; mais ça l'agace tout de même. Sa poigne est importante. Insistant dans son expression, il décide alors de s'avancer encore de quelques millimètres tout en renforçant la pression avec son poing. Il souhaite rompre une partie de sa force en imposant la sienne mais le fait est qu'elle résiste. Bien. Des éclairs sortent pratiquement de ses prunelles avant que les voix ne résonnent à nouveau, dont celles de ses deux camarades qu'il ignorait un peu plus tôt ; et qui se manifestent à nouveau, aussi charmants que d'habitude. Quoi qu'il s'agit là seulement de Baldin se faisant magnifiquement remballé. Même lui ne peut s'empêcher de rire jaune mais la réflexion du collègue de cette Sepith lui reste en travers.

Un gosse qui a pas eu d'chance, il n'a pas tord, et il escompte bien reprendre ce qui est sien. Par ailleurs les hostilités débutent déjà à côté. Rien de tel pour que Aravar sente en lui un désir brûlant de s'y joindre, de mêler cette naine coriace qui à priori, ne va pas se défiler aussi vite ? Juste après l'intonation de son copain qui l'invite à reprendre la bourse puis partir, il ouvre la bouche. Ou gueule plutôt, en beauté. « De la poigne, peut-être, mais tu fuis la queue entre les jambes comme un cochard. » Il ne sait pas si elle comptait vraiment partir. Peu importe, c'est une provocation qui fera mouche ; à n'en pas douter. Sauf qu'elle n'est pas née de la dernière lune, la naine. La grimace se renforce à l'entente du lyrium façonné qui lui parle à lui ainsi qu'aux autres. Une cargaison ramenée dans un des taudis, gardé en ce moment. Le rapprochement avec le Carta est fait et elle sait déjà qui ils sont, et c'est au tour d'Aravar d'être invité à sortir par ses camarades. « Viens Aravar, faut qu'on file, on est pas assez. » Il n'en a pas l'envie. « Cassez-vous si vous voulez bande de lâches, je veux lui refaire le portrait ! » Ses propos virulents résonnent malgré le brouhaha installé dans la taverne. Baldin lui tire le bras et Aravar le rejette violemment ; Sepith l'a relâché, ce n'est pas pour finir entravé à nouveau.

Au final, son pote ne fait que confirmer le fait qu'ils appartiennent au Carta. Et le bâtard, dans toute sa splendeur, s'apprête à foncer tête baissée dans la mêlée en sortant sa hache accrochée à sa ceinture. Sauf qu'un prénom résonne à ses oreilles. Pas n'importe lequel : « Thral va pas être content. Par la Pierre, Aravar, fais pas le con. » Le boss, le patron, la figure paternelle temporaire - de secours à ne pas décevoir. La seule chose capable de le retenir en cet instant même si la fierté est difficilement remballée. Il injure, peste puis crache au sol en fixant salement la naine. Avec les propos qu'il tenait il y a quelques minutes, c'est lui qui perd un peu la face dans tout ça. Alors il provoque à nouveau alors que les trois brigands se fondent dans la foule pour sortir. « Ramène tes fesses si tu l'oses, Sepith. » L'objectif est surtout de se rendre aux bas-fonds, le coupe gorge par excellente, pour avoir des renforts du Carta. Là Sepith et sa bande s'ils suivent, seront confrontés à une force au minimum égale.
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Dim 29 Oct - 12:57

"This ain't no place for no hero."

I can't see where you comin' from but I know just what you runnin' from. And what matters ain't the "who's baddest", but the ones who stop you fallin' from your ladder, baby.
••• Sepith s'est délestée un instant de ce qui est son boulet, sa fiente de bronto accrochée au talon pour maraver cet importun. La fiente s'accroche bien. Même en grattant ou en l'ignorant, elle revient ouvrir sa gueule béante de saleté pour que revienne en votre mémoire ses senteurs pestilentielles. Elle gueule tellement fort que Sepith, qui avait pris au col ce foutu agresseur de ses deux burnes encastrées sur le portillon des Tréfonds, a fracassé son crâne contre le sol. L'homme est assommé; pas mort; mais pas loin quand même. À deux doigts de revoir sa grand-mère qui lui offrait en pitance quelque chose à l'allure du vomi de ses frères et lui torchait le fion avec un fouet. En gros, il est hors combat et ça, ça arrange la naine. Sepith se relève donc en laissant gésir au sol l'autre avant de voir la fuite des membres du Carta.
"C'est ça, parle de queue pendant que la tienne se dégonfle plus vite que ton ventre à merde !"
Un autre gars essaie de courir vers elle en hurlant sa rage comme un damné sur le champ de bataille, prêt à mourir pour sa mère nourricière, Orzammar ... et il se retrouve à terre, souffle coupé par le bloc de pierre qu'il vient de se manger dans les côtes et qui maintenant lui en fout une direct dans le nez. Il y a du sang qui gicle sur le visage de Sepith, le sang de nains avinés. Il coule, coule autant que la bière renversée par terre. Des gens tombent, elle se relève encore. Cette fois elle monte sur une table, fout un coup de pied à un lambda s'approchant de trop tandis qu'Aravar commence à filer en bon petit marmot obéissant à son donneur de sucre.

"VOS GUEEEEEEEUUUUUULES !!!"
Sans ménagement, elle pointe la sortie, pendant que la lie de fracasseurs se décide à ralentir le mouvement de leurs poings sur le faciès de leur quidam. Car il faut avouer que sa voix à la blonde, elle fait trembler les murs plus que leurs frappes. Inspiration.
"Vous voulez une raison de vous battre ? Regardez ces bâtards. On leur fout la misère. Il y a du magot à la clé. Des trucs qu'ils vous ont volé. Alors QUI se bouge ? QUI vient tanner leur raie sentant la lèche de vos mères ? QUI vient laver l'honneur de sa mère baisée ?"
Là, il y a des gens qui regardent les trois pauvres lurons du Carta. Certains se calment, mais la majorité gueule aussi fort que Sepith pour prendre tout ce qui peut leur servir d'arme. C'est l'ambiance qu'on aime chez les nains : se battre, ramasser du magot et avoir une chance d'entrer dans la caste guerrière en montrant qu'ils en ont plus que ces gars se trimballant avec une hache à deux mains leur servant plus d'apparat que de tranche engeances. Sepith récupère son bouclier et sa hache qu'elle avait laissé derrière le comptoir, armes lancées par un Finn complètement remonté, alors qu'il vient juste d'avoir son premier poil.
"QU'ON LES BOUFFE JUSQU'AUX VISCÈRES.
- T'es noble, mais par la chiasse de Caridin Sepith, t'es plus couillue que ces portes soie !"
Un nain lui dit ça, la chope par le bras et l'embarque avec les autres, dont Kargul encore pas vraiment remis de sa branlée, de six venant des mines Aravish et huit venant de castes diverses, assez courageux pour essayer de choper du Carta. Sepith tente un lancer en voyant Aravar au loin, avec une hache qui n'est pas la sienne. Elle le manque de peu à l'épaule; le métal tranchant se fiche dans le bois d'un étal. L'un des compagnons d'expédition la récupère en suivant, tandis que la naine part avec Kargul, Finn, Hugnir et Odarik dans une autre direction que celle de la troupe. On entend résonner leurs voix, de bons cris gras de leur pitance et de leur bière.
"On les prend par les rues annexes !
- Faut pas qu'ils atteignent les bas quartiers, aller !"
Les cinq compagnons passent dans des ventricules, vérifiant à chaque intersection qu'aucune de ces enflures ne tente de les prendre à revers. C'est sans surprise qu'une dague vient entailler le bras d'Hugnir, qui alors râle et se tient le membre blessé. Sepith se met devant, bouclier en protection.
"Alors la Molle des bas fonds ! Tu sais que cracher au final hein !"
Elle transpire, maintient sa protection, mais à quel prix. Ces enflures l'ont déjà bien mise à l'épreuve. Sepith sue, son souffle est rapide, parfois rauque. Mais elle n'est pas encore à terre. Et même à terre, elle les tabassera.

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Jeu 2 Nov - 13:01






► 10:39 - Taverne | j'aime pas ta coupe de cheveux
je te trouve très énervant
Aravar & Sepith
Fuir la queue entre les jambes, il en parlait et se moquait mais au final c'est lui qui agit comme le couard de service avec ses compagnons. Par la pierre, qu'il déteste ça. S'il ne risquait aucune représaille de Thral, il serait resté, ses poings auraient viré au carmin. C'est Baldin qui ouvre le chemin vers les bas quartiers au pas de course ; surtout en voyant un groupe de nain énervés leur collant le train. Menés par Sepith ils paraissent plus excités que jamais et Aravar évite de justesse une hache envoyée par cette dernière, qui ne manque pas de couper une partie de ses loques au niveau de l'épaule. Forcément il grimace avec l'envie féroce de reprendre l'arme plantée dans l'étal pour la retourner à l'envoyeuse. C'est trop tard, néanmoins, et si il retourne sur ses pas il sera piégé. Sa propre hache pourrait faire l'affaire mais là encore, s'il ne peut pas la récupérer, ce n'est pas la peine de se retrouver désarmé.

Les rues annexes, ou le meilleur moyen de se faire prendre à revers. Baldin est en avance sur Aravar, quand il se met à siffler. Des renforts du Carta sont disséminés un peu plus loin mais le signal est clair et au moins, le combat n'en sera plus équitable. C'est à une intersection qu'ils passent finalement à l'assaut sans manquer de blesser la première ligne, ou au moins une partie, le bâtard gueulant un pseudo cri de guerre - ou de rage. Un autre criminel aussi mais comme il s'égosille, on dirait plutôt que quelqu'un égorge un cochard. « Allez, donnez leur la raclée qu'ils demandent ! »

Les bougres accaparent leur attention au devant. L'affrontement débute, plus de fuite, au grand plaisir de Aravar qui s'intéresse prioritairement à Sepith. « Sans ton bouclier tu ferais moins la maligne ! Dégage-le pour voir. » Énième provocation risible en considérant ses dernières. Il tente de percer sa défense, son bouclier imposant, avec sa hache vivement accrochée à sa paume. Soudain c'est un deuxième sifflement qui résonne, différent du premier, trois brigands venant par derrière en espérant les prendre en sandwich. C'est fourbe, c'est le Carta, mais sans l'effet de surprise ils n'auraient peut-être pas fait autant de dégâts pour un assaut initial. Et tant pis pour eux, parce qu'un de leurs hommes chute à terre, hors d'état. Probablement mort. Aravar s'en moque, ce n'est pas lui étalé à se vider de son sang, il est juste acharné et réussi à faire une percée. Une chance ; il rit gras. Seulement, focalisé sur la naine, il ne voit pas l'un des camarades de celle-ci le prendre sur un côté. Peut-être est-ce lui qui finira en sandwich.
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Sam 25 Nov - 10:14

"This ain't no place for no hero."

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••• Il y a de la rage dans le regard de Sepith quand à nouveau ce fils de chiasse d'Aravar se met à la provoquer. Cependant, seul un idiot ayant des rognons à la place du cerveau répondrait positivement, sortirait son bouclier pour au final baiser le sol et lécher le cuir de botte d'une enflure du Carta avant de crever d'un coup de pique dans le dos. Sepith reste donc campée avec son bouclier tandis qu'un des abrutis e la bande de Bande Mou s'avance en hurlant vers sa position. Mal lui en a pris, enfin il a senti le mal lui passer sur la nuque tout du moins. Un court instant. Le genre de mal qui s'appelle hache, fichée dans sa chair et son os, tenant encore un instant sa vie au bout de sa lame; jusqu'à ce que la naine la retire. Et là, le sang gicle, fortement, le membre du Carta n'a le temps de lâcher qu'un pauvre gargouillis pour exprimer sa surprise et ensuite rendre l'âme dans la poussière et la Pierre.

Le visage couvert du sang d'un de ces pourris, l'indomptable s'avance à son tour avec ses compagnons pendant que d'autres se donnent à coeur joie le "plaisir" de venir goûter à leurs lames.
"Tu me prends pour une putain Aravar ? Y'a que ça qui s'autoriserait à lâcher ses affaires et à se laisser baiser par tes couilles !!!"
Elle peste sans aucune retenue, et ce avant de prendre entre ses doigts une chose que les nains oublient vaguement en se battant contre un guerrier; que celui-ci se retrouve avec quelques compétences en matière d'artifices. C'est à ce moment là, alors que Finn se fait prendre à revers qu'elle lance la grenade à poix. Finn saigne mais Sepith charge avec une férocité non égalée les membres du Carta sous les regards hagards de ses compagnons. Sauf qu'à cet instant précis, elle n'a pas remarqué le gars qui a posé sur sa ceinture une bourse qui ne lui appartient pas, qu'ils n'ont pas compris que bientôt, ce n'est pas que par le Carta qu'ils se retrouvaient encerclés, mais bien par la garde royale.
"Par le commandement du Roi Aeducan, vous êtes tous arrêtés, crevures de mes couilles.
- Jamais vu ça dans la garde royale !!! Zavez sucé qui pour les avoir ?
!

Hugnir crache sa phrase et bien entendu tout le monde se met à rire, même les ennemis. Sepith, à genoux pour soutenir un Finn bien blessé, retient le sien. Il faut parfois rester sérieux, et le fait de savoir un apprenti blessé la fait bien chier. Puis elle voit la bourse, comprend. Fait la gueule. Ces enculés par Flemeth et ses cornes ...
"TROUVEZ LA BOURSE ! ET TUEZ LES SI RÉSISTANCE.
- Pute borgne ... Kargul passe par où tu sais. Emmène Finn il a besoin de soins
- Et toi ? !
La naine au regard sauvage se relève, tâtant la bourse qu'elle vient de récupérer. Puis elle la balance sans aucune vergogne dans la gueule d'Aravar. "Strike".
"Ça t'appartient pas ça ?
- CAPITAINE LA BOURSE EST LÀ ! C'EST LES DEUX QUI L'ONT ! LA GUEUSE ET LE CLOCHARD LÀ !
- T'AS VU TA GUEULE PETIT CON ? TA MÈRE T'A CONÇU PAR LE CUL TELLEMENT TU RESSEMBLES À UNE MERDE !
- CHOPEZ LES !!!! CHOPEZ LES TOUS !!!
- MANGEZ VOS MORTS SUCEUSES DE NOBLES !!!!
Et ni une ni deux, Sepith détache ses cheveux, se barbouille de boue et de crottin sans aucune pitié pour sa féminité. La féminité c'est de la tanche de précieuse quand il faut survivre, ok ? Trois gardes s'avancent alors vers elle et Aravar qui s'est fait choper la bourse par un de ses comparses qui essaie de l'envoyer sur Odarik le roux. Manque de bol ça tombe en plein milieu du chemin. Tout le monde fixe la bourse intensément. Jusqu'à ce que Sepith se pose une question existentielle :
"Mais au fait ... il y a quoi dans cette putain de bourse ?
- Une culotte ornée."
Silence. Hugnir et Sepith fixent le gars du Carta qui vient de dire ça de l'air qui veut dire "tu te fous de ma gueule". Et non. Le bougre est diablement sérieux.
"Pas ma faute si les nobles qui veulent se faire sauter par le roi font dans le lourd hein."
Même le Capitaine a l'air abasourdi par la révélation. Il secoue la tête et dit, avec un air abruti collé au visage, un truc tout aussi abruti.
"Ben ... alors ben ... euh ... TUEZ LES QUAND MÊME ET PRENEZ CETTE CULOTTE !!!
- Des fois je me demande pourquoi la Pierre a inventé les hommes."

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Mar 28 Nov - 13:11






► 10:39 - Taverne | j'aime pas ta coupe de cheveux
je te trouve très énervant
Aravar & Sepith
Elle est coriace et acharnée, cette naine, mais autant qu'il aime ce fort caractère le bougre est aussi frustré que sa défense ne tombe pas. En cœur avec elle, Aravar peste à son tour, ignorant le sort de ses compagnons à côté comme celui qui se retrouve étalé dans une marre de sang. Le plus important pour lui, dans le cas présent, c'est d'avoir le dessus jusqu'au bout. Il se moque bien qu'elle soit naine, elle aurait été nain ou cochard que ça n'aurait rien changé, elle lui a beaucoup trop tenu tête à son goût. Enfin, même s'il ignore ses camarades il sait que ceux-ci n'ont pas épuisé leur stock de fourberies. Mais en même temps, les artifices de Sepith surprennent et il recule instinctivement en se protégeant du mieux qu'il le peut, avant que la grenade n'explose. Il remarque ensuite que son pote a réussi son coup, avec une nouvelle bourse accrochée à la ceinture de la blonde, et un nouveau rictus s'étire sur son faciès. Génial, ça tourne à leur avantage. Sans savoir son contenu Aravar reconnait cette tactique dont ils usent parfois : amener la garder à se mêler, contre leurs opposants, un beau bordel. Sans tarder la voix du capitaine de la garde émane justement et un rire éclate forcément chez le bâtard, aussi, surtout quand il croise le regard de Sepith.

Bientôt, la bourse découverte est balancée en pleine gueule ; d'accord il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit aussi réactive et n'a pas le temps d'esquiver. Il grogne mais ramasse l'objet en question, presque tous les regards sont posés sur lui. « Me mets pas dans le même sac que l'autre gueuse ! » Automatiquement il gueule lui aussi mais est bien d'accord avec les propos salés de la naine concernant l'un des gardes. Aravar cherche l'un de ses compagnons le plus proche qui le soulage de la bourse pour qu'elle soit renvoyée à l'ennemi, dirons-nous. Forcément ça ne se passe pas exactement comme prévu, le bâtard observe la scène et râle. Seule, en plein milieu du chemin, il se dit qu'il a encore ses chances de la récupérer pour la lancer à nouveau sur Sepith à distance, par exemple. Mais comme juste avant survient une question existentielle, pas si bête, un peu intrigué il tend l'oreille. « Je demande à voir plus con que ça. » C'est débile une culotte ornée, inutile et débile, mais au moins il ne peut pas dire que l'information n'a pas fait un peu sa journée ; outre l'évocation de son père et l'imagination qui s'agite un peu... trop.

Aravar se centre à nouveau, profite que tout le monde soit encore un peu abasourdi et prêts à se foutre sur la tronche pour courir vers la bourse, hache levée. Son idée est toujours faisable, avec un peu de chance, et alors qu'il n'est plus qu'à quelques mètres il voit la main de l'un des gardes qui se penche pour l'attraper ; ni une ni deux il envoie son arme en sa direction, l'autre recule mais sa paume est un peu entaillée. « Putain tu fais chier, envoie la moi ! » Gueule-il pourtant car profitant de la diversion, l'un de ses potes pique la bourse avant, qu'il lui envoie quand même. C'est là qu'il s'intéresse à nouveau à Sepith, se tourne brusquement en sa direction. « Réflexe la gueuse. » La bourse s'envole vers cette dernière avec une grande satisfaction si elle ne la réceptionne pas joliment - et au pire cette appellation pour la narguer est jouissive. En ce qui le concerne pas le temps d'observer le résultat bien longtemps, le garde auquel il s'en est pris un peu plus tôt veut régler ses comptes. Il contre, réplique, puis profite d'une opportunité pour voir ce qu'il en est de la bourse : celle-ci est ouverte et la culotte ornée trempe dans la fange. Le capitaine de la garde en est presque blanc, après tout même si elle est récupérée elle est maintenant complètement salie. « Tu vois ça ce sera comment va finir ta gueule ! »

Spoiler:
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