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Jeu 9 Nov - 12:23


take me to church

Rien ne va plus avec la Chantrie, ces derniers temps ; complots, messes basses, traîtres infiltrés dans les rangs divins. Une corruption qui s'insinue peu à peu au sein des grandes comme des petites, indépendamment de l'emplacement, même si des affaires louches, il y en a toujours eu. Seulement en ces temps troublés elles paraissent plus grosses et plus importantes, et les Chercheurs s'échinent à en résoudre le plus possible. C'est en chemin dans les Marches Libres que Castiel a dû faire un détour par Osterburg, après une missive urgente remise en main propre. Une mission, une demande officielle de la Révérende-Mère de la Chantrie de cette cité ; laissant ainsi ses propres recherches - plutôt personnelles de côté pour s'occuper d'une nouvelle. Tant pis, ce n'est que partie remise, il retrouvera cette blasphématrice un jour et aura sa vengeance. Il garde en mémoire les noms d'usages, faux évidemment, laissés dans les tavernes de passage. Dont un, le premier découvert, une blague de mauvais goût encore une fois ; Andrasté. Le prévôt grince des dents à cette pensée et se doute que les autres pseudonymes même s'ils paraissent plus vrais, n'en sont pas moins que des mensonges. Un duperie, comme cette nuit passée ensemble. Depuis Castiel s'est procuré du matériel de dessin neuf en remplacement de celui volé avant de partir d'Antiva mais reste frustré de ses pertes, frustration qu'il apaise dans sa foi. La volonté du Créateur est parfois cruelle et pourtant nécessaire pour avancer.

Dans sa quête de vie, Andrasté le guide désormais résoudre une énième énigme, percer à jour ce qui se trame dans cette sainte Chantrie d'Osterburg. Le Chercheur est dès son arrivée mené à la commanditaire, reçu loin des oreilles indiscrètes, vu l'affaire qui l'amène. « J'ai entendu votre appel, ma Mère. J'enquêterais et je vous apporterais des réponses. » Les informations sont maigres, vagues, mais il est clair que quelque chose se trame ; reste à voir si les doutes de la Révérende-Mère sont fondés et si une Sœur souhaite réellement prendre sa place, avec tous ces mystères ainsi qu'accusations envers sa personne. Castiel le sent, au fond, il y a anguille sous roche. Si seulement il se doutait de quelle anguille il s'agit...

Dans son enquête, prudence et discrétion sont de mise. Il séjournera à la Chantrie le temps d'en apprendre plus, commence dès le premier jour en observant certaines pièces où on lui a rapporté des accidents étranges. Il retourne plus tard sur ses pas lorsqu'il tombe sur une Sœur, de dos, qu'il souhaite interroger. « Excusez moi de vous déranger, ma Sœur, je... » Commence-il à sa hauteur avant qu'elle ne se retourne et que son son faciès ne lui saute aux yeux. Impossible de masquer sa surprise, ses traits se décomposent, quelques flashs impurs lui reviennent en tête, il fronce ses sourcils et les chasse de son esprit. « Vous. » Pour lui, ça ne fait aucun doute : c'est elle la coupable, il en mettrait sa main à couper bien que tout paraisse trop facile. Mais la connaissant, il est normal qu'il en arrive aussi vite à une telle conclusion interne, encore contrarié. Oh il a l'opportunité de la percer à jour et il ne se fera pas prier. Il ne peut croire, l'espace d'un instant, qu'elle ait entendu l'appel du Créateur - même s'il aimerait en allant jusqu'à se reconvertir Sœur.


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Jeu 9 Nov - 16:49




Cette mission était un pur plaisir ; quand elle avait vu débarquer une sœur de la Chantrie pour elle, elle s’était rappelée ce qui s’était déroulé trois quatre jour plus tôt, dans cette chambre de Nevarra, alors qu’elle était déjà aux marches libres et imaginait une nouvelle litanie de reproche sur son comportement fort peu Chantriste. Mais non, c’était mieux. Elle voulait faire tomber sa Révérende-Mère, pour prendre sa place (ah, l’attrait du pouvoir) et l’occasion était trop belle pour refuser. Ridiculiser la Chantrie pour la Chantrie ? Si elle croyait à ces conneries, ça aurait été pour elle un signe du Créateur.  Cela faisait un peu plus d’une semaine donc qu’elle était Sœur Fraus dans la Chatterie (oui, faute volontaire) d’Osterburg, à falsifier des documents, menacer, saccager sans le moindre soupçon. Pourtant son nom voulait dire Tromperie, pour qui connaissait son ancien Tevintide (ne demandez pas, Elena est capable de beaucoup de recherche pour ses pseudonyme), et ça se passait plutôt bien, la Révérende-Mère, même si elle avait des soupçons, mais par sur sa pure et dévote (ahahaha) nouvelle Sœur, commençait à perdre de l’influence, encore un peu et tout serait bon, elle avait déjà été payée à moitié, mais vu comment ça l’amusait, elle aurait presque pu faire ça gratuitement. Presque. Ne fallait pas déconner non plus.

Et puis ces robes, elles l’ennuyaient un peu, elle n’aimait pas trop ça, moins pratique pour se battre, même si elle avait une dague dans la manche et une autre accrochée à la ceinture, il lui manquait la majorité de son matériel. Alors qu’elle réfléchissait à comment commettre l’ultime chose pour renverser la Révérende-Mère, il lui suffirait de renverser de la peinture rouge, ou du sang de porc, en fonction, sur la statue d’Andrasté ; ça serait délicieux et parfait. Mais en attendant elle devait faire semblant d’être une vraie Sœur, écouter des gueux ou des nobles (rapidement délestés de leur argent, pour les beaux yeux du Créateur bien entendu) venir raconter leur vie comme si ELLE pouvait les absoudre ; Elena faisait l’absolution de tout les blasphémateurs, mais pas comme ils le pensaient probablement.  Elle se dirige vers sa chambre quand elle entend qu’on l’appelle. Elle a reconnu la voix ; un sourire nait sur son visage et elle se retourne avec ses lèvres en ce sourire provocateur ; il la reconnaît bien entendu malgré la tenue de sœur. Vu comment elle l’avait satisfait, qu’il l’oublie aurait été étonnant, en plus du reste.
« Vous. » dit-elle avec un ton taquin, alors que le hasard faisait qu’ils étaient seuls dans la pièce ; à travers ses longues manches de Sœur elle se saisit quand même de la dague, discrètement, le tissu trop large pour qu’il voit le mouvement. « Chercheur Castiel de Serault. Ca explique l’armure » elle avait ses recherches, depuis le nom sur les dessins, et les rumeurs d'un Chercheur dans les lieux, appelés par la Révérende-Mère avait très vite circulée dans les lieux; elle ne savait pas trop ce qu’étaient les Chercheurs, à part des Chantriste haut placés et genre, plus que les Templiers ; ça ne voulait pas dire moins con. « Qu’est-ce qui vous amène dans notre humble Chiantr…Chantrie, monseigneur ? » ton de la moquerie, il était facile de l’entendre, de le comprendre. « Finalement vous m’avez pénétrée par votre vérité, j’ai changé de vocation » mots choisit avec soin, intonation salace sur certains mots, elle reprenait le jeu où ils s’étaient arrêter, sauf qu’ici, ça serait encore plus drôle.


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Ven 10 Nov - 11:15


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Rien que de par cette tenue qu'elle revête sans l'âme pure qui l'accompagne, elle insulte encore la Chantrie, mais le Chercheur doute que ce soit uniquement pour son propre plaisir ; elle est très probablement payée, mais par qui ? Une autre sœur ? En réflexion, la dévisageant, il s'avère qu'elle sait au moins qui lui est. Nullement étonnant avec ses affaires volées en sa possession. « Je ne connais toujours pas votre vrai nom. Contrairement à certains pseudonymes que vous utilisez. » Plusieurs de ces faux noms lui reviennent en tête, en apparence simples et passe partout. Néanmoins il retrouve quelques similitudes comme les significations, après quelques recherches, à moins qu'il ne se complique inutilement la vie. Dans tous les cas là n'est pas la question, c'est plutôt sa présence ici qui indique que le loup est entré dans la bergerie. Castiel plisse brièvement les yeux au ton qu'elle emploie, n'osant pas ouvertement blasphémer en ce lieu et vu son rôle revêtu mais l'erreur faite exprès ne lui échappe pas. Celle-ci qui est suivi de propos plus que sous-entendus, gênants, dérangeants.

Heureusement qu'ils sont seuls, que même si une oreille indiscrète arrive à percevoir un bout de la conversation, elle ne ferait probablement pas le même rapprochement ; mais lui connait la vérité. Et il est énervant que cette brune déforme tout, souille tout, à commencer par lui. « J'aurais voulu que cette vérité pénètre plus profond, vu comme vos mots sont encore sots. » Rétorque-il sur un ton plus calme ; pourquoi s'énerve-il autant avec une énergumène de son genre alors qu'elle ne mérite pas autant d'acharnement ? Elle l'a marqué, cette nuit là, pas que physiquement. Au moins deux semaines se sont écoulées et même si les traces d'ongles dans son cou ne sont plus vraiment visibles, le souvenir persiste. Il prie plus encore le Créateur depuis cet événement. Lui qui pensait profiter de sa mission à la Chantrie pour prendre le temps de se changer les idées, c'est raté. « Si vous savez que je suis un Chercheur, vous savez pourquoi je suis ici. » Il croise les bras, ne l'observe que très peu dans le blanc des yeux, pourtant il lui faut, surtout lorsqu'il l'accuse. « J'imagine que vous ne dissimulez pas mon matériel sous votre bure, mais je compte bien le récupérer, et vous percer à jour une bonne fois pour toutes. Je sais que vous n'êtes pas ici par pur hasard ou besoin de vous faire pardonner du Créateur pour vos péchés. Je crains que ce soit trop tard pour vous. » Rancune qui persiste, il ne devrait pas être aussi prompt, cependant cette affaire touche de trop près une autre personnelle. Il zieute les alentours puis de nouveau la brune. Le prévôt doit au moins admettre qu'il pense beaucoup trop à elle, et ce n'est pas normal, même avec un besoin de vengeance, il n'a jamais été emporté à tel point là dedans. Il ne se reconnaît plus quand il monte à ce point sur ses grands chevaux, de nature pourtant si bienveillante, c'est comme si ses propres démons ressortaient au grand jour.


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Ven 10 Nov - 11:57




Bien entendu qu’elle savait pourquoi il était là, la Révérende-Mère s’était rendue compte et avait paniqué et paf, Chercheur. Bon, clairement, on ne lui avait pas envoyé le meilleur, mais l’ironie était délicieuse. Il savait probablement qu’elle ne faisait pas ça gratuitement, qu’elle était payée et il voudrait savoir le nom de son embaucheuse ; mais Elena avait une volonté, elle, et hors de question de dénoncer l’employeur…sauf si l’offre d’en face était plus intéressante, mais vraiment plus intéressante. Castiel avait des…arguments, mais pas suffisamment pour l’instant. « Oh vous savez, parfois une Chantrie c’est pratique pour se planquer ou être tranquille un instant, faut juste savoir bien mentir et pas vomir toute cette dévotion. » Ca aurait pu être une raison, plus crédible que sa subite reconversion, mais pour le moment, il n’aurait rien de plus d’elle. Et puis il avait évoqué un sujet plus drôle, plus joueur.

« Non à vrai dire je suis nue sous ma bure, y’a un petit courant d’air, c’est agréable. Ne savez vous pas que c’est le cas de toutes les Sœurs ? Imaginez la divine…meh en fait non » Vérité, mensonge, provocation. Mais pour le moment il restait calme, presque décevant. Il voulait récupérer son matériel de dessin « Mais non en effet, il n’y est pas, vous voulez vérifier ? »; elle aurait pu le jeter, le bruler, s’amuser avec mais elle n’en avait rien fait, elle avait juste observé les œuvres ; car peu importe en quel nom elle jurait, c’était beau, le trait fin et magnifique. « Je l’ai encore, vous dessinez bien ; on en apprend beaucoup, aussi » ces dessins de ces trois enfants identiques… il était trop jeune pour être père ou en tout cas d’une progéniture telle quelle, et puis les Chantristes comme lui pouvaient-ils vraiment avoir des enfants ? « Comment vont vos frères ? Vous étiez mignons comme tout » dit-elle en faisant référence au premier des dessins qu’elle avait vu ; un autre, une esquisse en court avait toutefois attirée son attention de manière bien plus drôle à exploiter, s’en prendre à la famille c’était bas, même si Elena ne reculait devant aucune chose, même vile quand il le fallait. « Et ce portrait de Sœur ? Elle est mignonne, c’est votre copine ? Vous qui êtes supposé être un saint... Tss –même on sait très bien que ce n’est pas le cas d’ailleurs » lâche-elle avec un sourire malicieux. Avant qu’il puisse répondre d’autres Sœurs passèrent dans le couloir pour discuter un peu plus loin ; il faudrait plus de discrétion pour la suite.

« Suivez-moi, sir Chercheur, je vais vous guider vers ce que vous demandez. » Elle n’avait pas caché tout son matériel dans la chambre, mais dans une réserve dont elle était responsable ; un tas de bazar avec une vieille et grande statue d’Andrasté  dans un coin, observant comme si elle savait. Le bordel permettait de cacher sans soucis, se penchant sans retenue aucune, elle déplaça deux trois boites avant de sortir la sacoche et de la tendre au Chercheur. « J’ai juste regardé » pour une fois, pas de provocation, et la vérité, c’était rare. Mais bon, forcément, elle avait fermé la porte à clef après l’avoir fait entrer dans les lieux, discrètement, même si elle le sentait aux aguets et l’avait cachée entre ses seins. « Avoue, en fait tu viens pour un second tour, t’as trop aimé le premier, et en plus, cette fois-ci, notre amie commune pourras même nous observer. » dit-elle en s’adossant à un mur et en désignant la statue d’où les feuilles d’or commençaient à tomber et qui attendait réparation. « Pas eu trop de mal à te détacher ? » Narquoise, comme toujours.



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Ven 10 Nov - 17:53


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Le Chercheur ne se berce pas d'illusions, en aucun cas elle ne crachera le morceau aussi aisément, il va falloir la convaincre plus que la menacer, ou faire un peu des deux, pour lui sortir les vers du nez. Sinon ne pas compter sur elle et chercher un autre moyen de découvrir le pot aux roses, il y pense ; peut-être serait-ce préférable pour ne pas avoir à la supporter et surtout risquer d'être à nouveau emporté dans certaines pulsions... Envies. Pas que dans sa situation, même avec en son cœur Andrasté et au Créateur, il ne puisse pas se faire plaisir sexuellement ; sans compter le fait qu'il soit polyamoureux. Encore une fois il s'agit de la blasphématrice qui dérange, de ce qu'elle dégage, qui risque de tenir sa propre âme. Elle l'a déjà souillé. Rien que son regard lubrique lui remémore, autant que ses sous-entendus, plus ou moins discrets. « Je ne tenais pas spécialement à le savoir. Et non. » Vraiment, le pense-il réellement ? Au fond il l'attendait, cette réplique, même cette proposition refusée en ce lieu sacré. Que le Créateur lui donne la force de l'affronter cette fois-ci.

Castiel grimace toujours un peu, face à elle, il ne peut s'en empêcher malgré le compliment qui un instant illumine son faciès. « Merci, même si vous n'aviez pas à fouiller comme vous l'avez fait. » Il ronchonne mais qu'on admire et apprécie ses œuvres lui fait sincèrement plaisir, même de la part de cette femme. Enfin, c'est avant qu'elle n'enchaîne sur la suite. Encore une fois il ne devrait pas être étonné. « Ce ne sont pas vos affaires, vous ne les connaissez même pas. » Impossible de dire bien, même si ça aurait été plus facile, ça aurait été mentir en connaissance de cause... Zachariel est quelque part perdu en pleine nature, il est d'ailleurs encore sur ses traces, et Gabriel séjourne en Orlaïs seul. Sans évoquer sa sœur désormais aux côtés du Créateur. Nostalgie brève, sans son regard, avant que le portrait évoqué n'amène un nouveau sujet sur le tapis. Celui de Sœur Cerys. Le prévôt s'apprête à répondre, les nerfs usés de devoir se justifier avec sa vie privée étalée aux yeux de la blasphématrice, mais deux sœurs passent et l'en empêche. Il arbore de nouveau un masque plus détendu, celui de Chercheur qui enquête. Pas le choix, il acquiesce quand la fausse Sœur lui demande de le suivre, espérant que ce n'est pas une énième entourloupe. Dans le pire des cas sa main reste à proximité du fourreau de son épée ; il ne se fera pas avoir comme la dernière fois. Même s'il n'apprécie toujours pas plus la violence, il s'agirait là de défense, ni plus ni moins.

Parvenus à la réserve vide d'une autre présence physique mais pas de divers objets tous rassemblés, dont une grande statue d'Andrasté qui lui saute aux yeux, Castiel est satisfait de récupérer sa sacoche. Bon il avait racheté du matériel de dessin mais au cas où une autre mésaventure du genre lui arrive, il sera bien content d'en avoir en complément. Étrangement il arrive à la croire quand elle affirme qu'elle a simplement regardé, elle a l'air sincère, mais il jette un bref coup d’œil. Tout à l'air à sa place. Pas la peine de fouiller, il l'accroche à sa ceinture quitte à être plus encombré qu'à l'allée ; aussitôt pleuvent d'autres provocations qui le piquent au vif. Pense à la mission, Castiel. La mission. « Ce serait pire que tout, et crois-tu sincèrement que j'ai tant apprécié le fait d'être abandonné nu ainsi qu'attaché ? Mais non je n'ai pas eu trop de mal, si tu veux savoir. » Le tutoiement a reprit ses droits assez naturellement, finalement. Cela n’élève pas la part de déni évidente. Mais, peut-être Castiel va-il étonner la brune, le voilà qui continue sur le sujet ; avec quelque chose derrière la tête, des réponses. Pour éviter d'être interrompus il s'écarte un instant en vérifiant que la porte de la réserve est bien fermée ; par la brune qui possède la clef qu'il lui faudrait récupérer au cas où. « Comme tu le sais, j'ai besoin de réponses... Je veux bien t'accorder une seconde satisfaction, si tu m'en donnes, sinon je te laisserais enfermée ici et je trouverais moi-même. » Vraies menaces ou non, il change encore de masque, pas méchant mais déterminé à mener son affaire jusqu'au bout. Le reste, ce n'est peut-être qu'un simple prétexte. C'en est un, même, il sait se débrouiller autrement. Il sent pourtant mentalement le regard lourd de la statue, pose ses yeux dessus, murmure une excuse. Et automatiquement il doute de son choix, mais si Andrasté a encore mis cette blasphématrice sur son chemin de cette manière, c'est qu'il y a bien une raison non ? Si elle le guide en cet instant, elle fera en sorte qu'ils n'aillent pas au point de non retour, il le croit, dur comme fer. Le Créateur empêchera bien ça si il désapprouve. Et pourtant il est plus que perturbé, désorienté, l'épreuve est forte, c'est comme s'allier à son pire ennemi. Pire même. Coucher avec son propre ennemi qui écrase ses croyances sans état d'âme et en lui riant au nez.

Castiel ne doute pas de l'existence de celle et celui qu'il vénère. Simplement, il espère ne pas faire un pas de travers. Et en ceci ses prières l'aident beaucoup. Une autre pensée lui vient, l'espace d'un instant, probablement afin de se rassurer : peut-être à force de le fréquenter la brune arrêtera elle ses blasphèmes. Peut-être est-ce l'un des desseins que le Créateur lui charge de remplir. En un sens il n'y a que ceci qui l'apaise un peu, au fond, surtout maintenant.


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Jeu 16 Nov - 12:02




Ah, le coup des frères et surtout de la prêtresse sont des sujets sensibles ; cela, Elena va le garder dans un coin de la tête ; c’est toujours utile ; elle a pas mal de trucs utiles d’ailleurs, la dague qu’elle peut sortir n’importe quand, des informations, la clefs cachée bien au chaud. Elle se doute qu’elle n’a pas l’avantage pour le moment, mais elle a un dernier tour dans son sac, au cas où. Il reparle de la nuit qu’ils ont partagé...enfin, partagé est un mot peut-être un peu gros. « Oh dommage, la prochaine fois j’utiliserais des liens de fer » dit-elle avec un petit sourire taquin jusqu’à sa proposition suivante ; là, elle fait la moue. « où est passé mon prévôt ? Prêt à me baiser face à Andrasté pour une information ? » elle roule les yeux, et fini de fouiller dans la boite pour en sortir un petit paquet d’or « je peux me servir ici, c’est pas mal arrangeant » elle vole la Chantrie et s’en vante devant lui avant de faire disparaître l’espace entre eux et le pousse légèrement contre le mur, pour se rapprocher, quelques centimètres de son visage, ses lèvres frôlant les siennes « on ne m’achète pas comme ça, je suis née dans un bordel, j’ai jamais voulu y travailler. Je couche par plaisir, entre autres, pas contre de l’argent ou ce que tu veux, et c’est toujours moi qui dit oui ou non » Passant un doigt le long de la mâchoire du Chercheur, elle lâche, avec ce sourire toujours aussi taquin « ou c’est juste que ça t’as tellement aimé la dernière fois que tu peux plus t’empêcher de penser à moi ; c’est ton épée que je sens ou t’es juste content de me voir ? » elle provoque encore, avant de se reculer et de retirer le haut de tête de sa tenue de prêtresse, libérant ses cheveux, avant de s’adosser contre un mur.

« Alors, mon petit impie, va falloir m’expliquer comment ta petite copine la Sœur fait pour pas crever de chaud là-dessous, c’est super chiant. »
En plus elle savait que son plan était mort ; il laisserait tomber quand il comprendrait qu’il n’aurait rien d’elle, c’est pour ça qu’elle s’était servie, dommage pour le contrat ; un peu en colère d’ailleurs. «  Tu vas finir par trouver, avec ou sans moi, je suppose, dommage, c’était drôle. » Elle fait une moue, mais elle s’est fait assez d’or et assez amusée pour que ça compense un peu « j’y était presque en plus. Et toi qui pense que je ne pourrais pas sortir de cette pièce » elle a connu pire, largement, et puis, elle avait les clefs, et pas lui « en plus la dernière fois, c’est toi qu’est resté coincé, que je sache » elle a un petit rire, sincère au début puis qui se termine un peu amer. « Regarde-nous, coincés dans cette pièce, pleine de trucs brisés ; toi qui blasphème, moi qui perd un contract, même l’autre là qui part en morceaux… » elle pointe la statue avant de se saisir d’une boule de fer, celles qui servent à l'encens pour la balancer sur la statue qui observe, et ça ne loupe pas, le haut du visage et une partie de la couronne embrasés s’écroulent de la statue abimée. Elena rit de bon cœur « oups, je crois que la réparation va prendre un peu plus de temps ; tu me diras comme ça elle peut plus nous espionner. » Peut-être la provocation de trop, mais Elena en a-t-elle déjà eu quelque chose à foutre ?


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Sam 18 Nov - 15:51


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Quel sentiment qu'il exècre ; celui qui lui prend aux tripes quand il sait pertinemment qu'elle en sait désormais plus sur lui que l'inverse, quand bien même il est le seul Chercheur des deux. Néanmoins ce n'est rien à côté des propos qui fusent toujours de la bouche blasphématrice, cognant contre ses oreilles, imprégnant son faciès de plus de déni encore ; si bien qu'il ignore ce qui le dérange, ne rétorque pas, fait comme s'il n'avait rien écouté alors que chaque information est notée. D'ailleurs, le fait qu'elle soit née dans un bordel ne l'étonne pas. Ses pupilles contrariées fixent à nouveau les siennes lorsqu'il sent un doigt qui glisse le long de sa mâchoire, elle joue encore. Elle ne sait faire que ça. Excuse, encore excuse, et surtout déni, qui ne s'arrange pas quand elle remarque que l'envie n'est pas loin. Oui, il n'a pu s'empêcher de penser à elle depuis la dernière fois mais non, il ne l'avouera pas. « Ne te méprends pas. »

Castiel tourne la tête quand la Sœur factice ôte son haut, même si son regard s'égare dessus - ce n'est pas la première fois après tout, il ne veut pas finir perdant comme la dernière fois. Les circonstances sont différentes, certes, raison de plus pour ne pas que sa mission se termine sur un échec. « Laisse Sœur Cerys en dehors de ça. » Le nom lui échappe sans qu'il ne s'en rende compte, tant elle l'importune, mais il enchaîne directement. « Je trouverais aussi bien seul, même mieux, oui. » Frustré contre lui-même, comme s'il avait été ridiculisé, mais d'un autre côté il remercie le Créateur. Un instant il ose regarder à nouveau la statue d'Andrasté, qui le guide, le protège, elle n'est pas là pour rien. Il inspire fortement, récupère son calme grâce à cette dernière ; il en a bien besoin face à la brune, pourtant en un rien de temps il pourrait repartir au quart de tour. « Toi qui blasphème. Toi qui... » Et c'est le drame, pour Castiel. Le geste de trop et le mot de trop, et la goutte d'eau qui fait déborder le vase en son fort intérieur. Il voit rouge, la statue déjà abîmée est défigurée, le blasphème si important ; il n'a pas le choix, il doit réagir autrement, employer la violence qu'il exècre pourtant.

Le Chercheur sort son épée - devinez laquelle, qu'il amène directement sous la gorge de la brune pour la menacer, clairement en rogne, venant la coincer contre un mur. « Tu n'insulteras pas plus la Chantrie ni Andrasté, ou le Créateur, démon. » Les mots qui dépassent la pensée bien agitée, démon elle ne l'est pas, elle n'est pas possédée sinon il l'aurait senti, mais son attitude n'est pas bien éloignée d'une telle créature. Elle représente la misère de l'humanité aux yeux de Castiel qui est à bout de nerfs. Sa main glisse et trifouille pour lui piquer les clefs, au passage, même si il sait qu'elle ne se laissera pas faire sans rien dire ; mais s'il a sorti son épée de son fourreau, c'est qu'il est sérieux. Elle doit s'en douter. « Tu ne m'auras pas comme la dernière fois. Cette fois, c'est toi qui va finir coincée. » Une prière, ou plutôt pensée, s'envole aussitôt au Créateur, comme souvent dans ce genre de situations. Il veut et il va l'enfermer ici le temps de finir ses recherches. Il ne faut pas qu'elle parvienne à s'enfuir sans quoi, la frustration n'en serait que plus importante encore.


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Sam 18 Nov - 22:26




C’était peut-être de trop, non, c’était de trop, clairement ; la fureur qu’elle voit naitre dans les yeux du Chercheur n’est pas celle habituelle, celle de la frustration, du fait qu’elle le tease et l’ennuie pour son petit plaisir, c’est de la haine pure et dure, celle qu’elle a déjà pu voir dans les yeux de personnes ayant l’intention de la tuer (ça arrive assez souvent, soyons honnêtes), elle se plaque plus contre le mur en le voyant sortir son épée et la menacer avec, la pointe contre la gorge. Elle a toujours sa dague cachée dans la main droite mais celle qui tient l’épée est trop loin pour être poignardée, et la situation n’est pas assez bonne pour lui planter dans celle qui vient récupérer la clef dans son décolté. Elle aurait envie de balancer une bonne phrase du style « on tripote les Sœurs maintenant » mais le risque est trop grand ; la statue défigurée d’Andrasté était de trop, son rire aussi, tout peut-être ; jusqu’à maintenant, elle le réalisait, il avait fait preuve d’un certain calme, ou il se laissait faire, le petit porc ; mais cela ne changeait rien à sa situation délicate ; il fallait qu’elle éloigne  cette épée cette pointe rentrant légèrement dans sa gorge, coupant assez la peau pour qu’elle sente une goutte de sang couler le long de son cou. Réfléchit Elena, réfléchit.

Elle pose la main qui ne tient pas la dague sur son bas ventre, fait son regard le plus sincère qu’elle plante dans les yeux de Castiel et prend la parole ; elle, le démon qu’il pourrait occire tant la haine le domine
« Tu tuerais deux personnes dans la maison du Créateur ? » la voix est tremblante, elle n’a pas trop besoin de feindre ça, la lame contre sa gorge appuie sur les cordes vocales. « Je suis enceinte ; et tu es le seul homme avec qui j’ai couché depuis deux mois » enfin le seul homme  avec un pénis, entre autre ; mais ça il n’avait pas à le savoir « cet enfant est de toi. »  Cela devait suffire à semer le doute, peu étaient les hommes dotés de pénis à s’y connaitre en anatomie féminine pour comprendre que deux semaines, même si parfois c’était suffisant, était assez court pour reconnaître une grossesse. Et puis il vu ce qui s’était passé à leur dernière rencontre, il avait de quoi y croire ; elle ne mentait pas, il était le seul à avoir fait de quoi la mettre enceinte depuis deux mois. Cela se voyait sur son visage, cette sincérité-là. Ce qu’il ne savait pas en revanche c’est qu’Elena était née sans les organes nécessaire pour procréer, et que grossesses il n’y aurait jamais ; mais ça, c’était un détail qu’elle gardait pour elle.

L’annonce dut être assez surprenante pour que la pression de l’épée disparaisse ; il était donc le temps d’agir ; se dégageant du mur utilisant son agilité à son avantage (malgré cette foutue robe) et surtout la tonne de bordel se trouvant dans la pièce, elle prit de la hauteur pour sauter sur le dos du chercheur et enfin planter, enfin poser avec détermination, la dague qu’elle avait cachée depuis le début contre sa carotide, les jambes la maintenant autour du bassin de l’homme par le dos et son autre main lui soulevant la tête, que son cou soit plus vulnérable, seule zone que l’armure protégeait peu. S’il essayait de les faire basculer en arrière il prenait le risque d’une dague dans le cou et aussi, peut-être le pensait-il, la mort d’une femme portant son propre enfant. (Elle aurait rêvé être dans sa tête au moment où elle avait dit tout ça.)
« Voilà ce qu’on va faire, tu vas me balancer cette épée le plus loin possible, et on va discuter tranquillement, t’en dit quoi ? » Les ‘discussions tranquilles’ avec Elena, ça finissait souvent en baise, mais si lui avait connu une réelle colère en voyant son  parjure avec la statue, il goûtait désormais à la haine d’Elena de s’être retrouvée prise au dépourvu et menacée ainsi ; ça arrivait, et elle n’aimait jamais ça ; heureusement pour lui qu’elle l’aimait bien, sinon les choses auraient été plus définitives.



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Lun 20 Nov - 10:41


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Le Chercheur en arrive très rarement à ce stade, il faut pousser le bouchon loin pour le faire sortir de ses gonds et c'est le cas. Néanmoins son annonce le prend au dépourvu, tant il lui fait l'effet d'une douche froide puis le calme sur l'instant. Sa poigne est moins importante et la lame se baisse face à cette sincérité qu'il sent, elle ne peut pas mentir là dessus, non ? Le doute s'infiltre suffisamment pour que l'épée se baisse totalement. Pas de paroles, juste son expression sous le choc qu'il lui est impossible de masquer. Quand bien même il n'est pas totalement apaisé, l'est encore moins après cette révélation, il faut bien quelques minutes à Castiel pour l'avaler ; tout en fixant intensément le ventre de la brune. « Par Andrasté... » Et la fourbe, peu importe si elle dit la vérité, en profite. Il est encore une fois pris au dépourvu, piégé, fronce les sourcils. Discuter tranquillement, maintenant, ce n'est pas comme s'il avait le choix. « Comment être certain qu'il ne s'agit pas, là encore, de l'une de tes ruses ? » Il ne remue pas, ne prend pas le risque de finir la carotide tranchée et étalé dans une marre de sang par négligence. Le Créateur lui offrira bien une opportunité de s'en sortir mais il doit être patient. La partie la plus difficile. Il s'imagine qu'elle va en profiter pour reprendre le trousseau de clefs dérobé qu'il serre fort dans sa paume libre.

Son autre main, à contre-cœur, est forcée de balancer l'épée et il se retrouve désarmé. Là non plus le choix n'était pas sien à moins de vouloir finir à se vider de son sang. « Qu'est-ce que tu veux ? » Si elle est réellement enceinte, si lui est réellement le père, tout est chamboulé, mais si une part de lui ne veut pas y croire une autre est en proie à l'incertitude. De nouvelles recherches s'imposent encore dans son quotidien, une priorité, en quête de la vérité. Elle ment peut-être encore, ce ne serait guère étonnant. Castiel est partagé, grimace, ses lèvres le brûlent. Il déteste se sentir une fois encore au pied du mur. « Je sais déjà que tu n'as aucun scrupule, mais tu tuerais le père de ton enfant ? » Le même jeu cruel, mas il sait qu'il n'arrivera pas à la déstabiliser avec si peu, elle est bien trop imprévisible. Il patiente jusqu'à ses revendications, une entente, qu'ils accordent leurs violons sans trop de casse dans cette affaire qui tourne au vinaigre. Ce n'est pas la première fois, remarque.


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Lun 20 Nov - 12:37




Forcément ça avait marché ; ça marchait toujours ; sauf quand on avait de la barbe et pas d’utérus, c’était moins crédible ; si Castiel lui avait fait ce coup-là, elle aurait rit jusqu’à la fin de sa vie. Mais voilà, Elena a obtenu ce qu’elle désirait, une menace en moins, et il semble la croire, malgré un certain doute. L’épée jetée, elle se sent plus à l’aise ; mine de rien, malgré ses manières et ses provocations, elle déteste se sentir en danger, et c’est pourtant dans cette situation qu’elle est la plus grande part de sa vie. « Je ne tuerais le père d’aucun enfant, tu me prends pour un monstre ? » lâche-t-elle en retirant son arme du cou du Chercheur et en lançant sa dague près de son épée à lui (bien évidemment elle en avait une autre, mais il n’était pas obligé de le savoir) ; sa phrase pouvait autant dire qu’elle ne tuerait pas un père tout autant qu’elle n’était pas enceinte, mais elle laissait assez de vague pour le doute. Lâchant son dos, allant de place devant lui, elle planta son regard brun dans celui clair en face de lui, des centimètres au dessus des siens, avant de lui tendre une main. « Ce que je veux, Chercheur Castiel de Serault, c’est que nous fassions la paix. » Cette main tendue, elle n’attend pas à ce qu’il la saisisse, elle la prend d’elle-même et la serre comme pour le forcer à accepter cette étrange union.

Après lui avoir fait signe de s’assoir, elle fit sauter le haut d’une boite d’un coup de pied, découvrant  des bouteilles de vin.
« ah, de l’Antivan, je savais que la Révérende-Mère avait bon goût ; et puis ça rappelle des souvenirs non ? » prenant deux verres de cérémonie, rien à cirer, c’était ça ou à la bouteille directement, elle les emplis de liquide, utilisant encore la longueur de ses manches pour verser une poudre provenant d’une de ses bagues dans le verre destiné à Castiel ; rien de dangereux, juste de quoi le rendre plus ivre plus vite. Elle lui tendit le récipient et trinqua de manière à ce que les liquides s’échangent un peu, preuve qu’elle ne l’empoisonnait pas. Oui, elle serait ivre quand même, mais elle avait probablement bien plus l’habitude que lui, et la consommation de cette poudre lui en avait offert une certaine résistance. Ah, la vie de mercenaire. « Et pour trinquer, il est bien malpoli de ne pas dire son nom : Elena. » voilà ce qu’il devait rechercher depuis un moment, et elle se doutait que ça le tourmentait, mais elle avait l’air de bonne fois ; et puis première gorgée, loin d’être la dernière, le vin était vraiment bon.

Deux heures plus tard, elle se rhabillait (elle avait caché ses vêtements habituelles dans cette petite cachette) tandis que lui, nu mais pas attaché cette fois-ci, dormait du sommeil du bien heureux. Elle récupéra les clefs perdues parmi les vêtements et fouilla un peu dans ses affaires ; cette sœur Cerys, erreur de sa part de donner un nom, et puis maintenant, comme il avait tendance à signer et écrire certaines choses, elle savait qu’elle était à Denerim. Une envie de visite pressante s’était encrée en elle, alors elle connaissait sa prochaine destination.  Avant d’ouvrir la porte un vague murmure de réveil arriva des lèvres du Chantriste qui devait plus ou moins être en train de se réveiller. Elle le regarda avec une certaine tendresse et un sourire taquin avant de venir l’embrasser et de murmurer au secret de sa bouche
« je t’aime bien toi » avant de sortir, non sans fermer la porte à clef ; il fallait bien qu’elle continue à s’amuser encore un peu, en plus ça lui permettait de prévenir la sœur qui l'avait commanditée que sa situation était compromise. Au final cette rencontre surpruise avait été un véritable mélange d’émotion, mais elle avait fini par y prendre son pied. Et bonus non négligeable, elle avait pu coucher avec un Chercheur dans une Chantrie, près d’une statue, abimée certes, d’Andrasté, et ça, c'était un peu un fantasme réalisé.



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Jeu 23 Nov - 13:07


take me to church

Elle est gonflée, culottée même, de lui demander de faire la paix après tout ce qui s'est déroulé entre eux. Malgré tout Castiel constate sa bonne volonté ; la lame n'est plus sous sa gorge et une main lui est tendue. Main qu'il n’agrippe pas, grimaçant, toujours dans le doute quant à sa situation. Réellement enceinte ou non, il n'en a aucune idée. Il soupire finalement mais sa paume est attrapée, unie à la blasphématrice en signe de paix au moins temporaire, car lui ne baisse pas sa garde - pour l'instant. D'ailleurs, il reste peu bavard et la lorgne simplement pour tenter de déchiffrer ses expressions ainsi que la sincérité qui pourrait en émaner. Désormais assis, le Chercheur accepte après une lourde hésitation le vin tendu, surtout suite à la réflexion. « De mauvais souvenirs. » Ses pupilles fixent la boisson, ils trinquent, elle se dévoile. Castiel se demande si c'est le véritable prénom mais cette fois-ci, il semble disposé à le croire, même s'il arque doucement un sourcil. « Elena, hein ? Je me demande si celui-ci est le véritable. » Pas un mot de plus, une gorgée est avalée, ça fait bien longtemps qu'il n'avait plus goûté à de l'alcool. Attention, il ne s'en prive pas mais il n'en consomme pas si régulièrement que ça non plus. En certaines occasions, c'est plaisant, tant que cela ne l'entrave pas dans ses obligations ainsi que ses œuvres artistiques. Castiel doit néanmoins avouer que dans cet état second lui vient parfois une plus grande imagination ; c'est seulement sa main qui n'arrive parfois pas à suivre le rythme comme d'habitude et qui dévie.

Le vin Antivan a du caractère et les verres s'enchaînent, peut-être un peu trop vite, Castiel ne réalise pas que Elena le pousse à boire autant pour être à sa merci. Il pensait qu'il aurait encore toute sa tête mais même après le premier verre, le mal était déjà là et sa garde étiolée, son faciès moins grimaçant, alors qu'il escomptait encore lui tirer les vers du nez avant de chercher de son côté. Oh et ça lui a forcément échappé, son contrôle, à nouveau, sauf qu'il s'est laissé emporté de manière docile. Puis il s'est étalé, après l'effort, aux bras d'un sommeil profond. Un air paisible est imprimé sur sa tête assoupie qui ne bouge pas d'un pouce, même quand la brune éveillée remue à proximité puis l'embrasse, lui murmure des mots doux. Là le sommeil est moins intense alors les paroles se faufilent jusqu'à ses oreilles mais le temps qu'il reprenne connaissance, elle est déjà évaporée. Le réveil est difficile ; heureusement ses affaires bien qu'en désordre ne souffrent d'aucune perte. Le Chercheur remarque cependant, peu surpris, qu'il est enfermé dans la réserve. « Je finirais par t'avoir... Surtout si tu portes mon... Un enfant. » Murmure-il pour lui-même, se coupant volontairement à cette dernière pensée. Il se dépêche de rassembler ce qui lui appartient, de dissimuler quelques preuves compromettantes - pour lui, puis s'échappe, découvre que la blasphématrice s'est fait la belle. Heureusement, il n'est pas trop tard pour coincer la commanditaire et Castiel s'y attelle, ignorant le mal de crâne qui le tend, les tracas qu'il refoule le temps de finir sa mission. Et soudain un écho dans sa tête, la voix de la brune qui résonne alors qu'il ne lui semble pas l'avoir entendu lui dire ça ; pas consciemment. Il chasse encore le tout, retourne à son devoir qu'il a suffisamment bâclé ces dernières heures. Créateur, qu'elle le perturbe, cette Elena ; persuadé d'être obsédé par colère, par haine, alors que tout se contredit à l'intérieur de lui.


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