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Sam 18 Nov - 23:21

Aimer sans compter. Il y a ce moment où tu as bu, bu sur un coup de tête improbable la piquette que te tendait l'un des joyeux lurons de la troupe venue s'installer quelques jours à Golefalois. Tu as tellement bu par défi, par envie de leur montrer que même saoule, une femme danse toujours mieux qu'un homme. Et que tu arriverais même à le faire entre deux épées croisées. Tout ça pour une pièce d'or. Une pièce qui servirait pour autre chose que des paris idiots et sexistes dans ta besace. Alors dans les rires et les moqueries, tu as bu à nouveau,
essuyé de ta paume l'alcool coulant du bord de tes roses lèvres et avancé fièrement jusqu'à l'estrade en prenant non sans être portée par quelques cris étouffés, l'épée de deux gardes du Iarl. Des gardes qui n'ont d'ailleurs pas compris ce qui arrivait jusqu'à ce que tu pointes les deux armes vers le ciel en titubant.
"Messieurs, je vais vous prouver qu'avec cinq verres dans le sang, la femme a encore beaucoup de ressources."
Des femmes et hommes de la troupe viennent la rejoindre une fois qu'elle a croisé les fers sur le bois un peu grisé. La musique se lance sous son air de flûte tandis que les premiers pas frappent le rythme. Tu prends le tissu de ta robe pour le remonter et te donner plus amples mouvements quand volent tes jambes blanches entre les deux coupeurs de têtes sans que jamais ne flagellent tes jambes ou tes pieds ne ratent le coche.

Ton rire est grand, joyeux et tu ne te gênes pas pour jeter des regards provocants au saltimbanque qui plus tôt te prenait pour la dernière des godiches. Volète Meave, agile de ton pas et fière à chaque croisement ou rythme plus rapide que tu dois suivre. Prends les aux épaules tandis que le battement de leurs mains grise ton esprit et fasse briller tes yeux d'euphorie. Ne relève pas de suite les yeux ... trop tard. Tu le vois, comme lui te voit. Toi, la simple paysanne qui danse en étant avinée, quelques mèches rousses partant ça et là en dehors de ton chignon. Tes yeux se plissent et tu te mords la lèvre inférieure pour tenter de réprimer ton sourire.

C'est mal Meave. Il s'agit du fils du Iarl. Et pourtant tu es restée à le regarder; jusqu'à lui tendre la main pour danser.


"Sens-tu le vent ? ! C'est incroyable !!!"
Tu ris à gorge déployée, les bras tendus dans le vide alors que tu es censée tenir les rennes de ce cheval au galop. La sensation est bien trop bonne; l'on se sent comme glacée sans vraiment l'être, portée vers le ciel en restant sur un animal terrestre. Ce n'est pas ta première sortie à cheval avec Neil. Mais cette sortie, où aujourd'hui le vent a décidé de battre sur les terres en allant bien au delà du bois aux ours et de l'ancienne forteresse. Un vent qui vient du Sud, zone où ils se rendent sans vraiment se préoccuper de la destination. Enfin, tu décides de ralentir la cadence de ta monture et même d'attendre ton amant avec une once de malice traînant sur tes traits.
"Cela m'étonnerait que tu sois du genre à avoir prévu de m'emmener faire un pique nique au clair de lune."
Lâches-tu en remettant le ruban tenant tes cheveux en place. Le cheval, lui, en profite pour brouter de l'herbe et se poser un peu après cette course un peu forcée. Mais voyant que cela ne semble pas encore détendre Neil, tu te diriges vers lui en faisant trotter l'équidé et ... tu poses ta main blanche et un peu froide sur la sienne. Il y a aussi ce parfum de groseilles et lila qui vient éclairer un peu plus ton expression. Un parfum que tu aimes tant et qui te rappelle ta mère.
"Merci, monseign... N ... Neil .... ?"
Tu ne sais pas trop comment l'appeler et cela se voit sur ton visage, malgré ton sourire sincère et radieux. Le fait que tu plisses les yeux, penches la tête et te mords l'intérieur de la joue montre à quel point tu ne sais comment te comporter avec lui. Par respect, mais surtout par amour. Le blesser est la dernière chose que tu souhaites en cet instant.

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Mar 28 Nov - 1:23

In a wind of lilac and gooseberies.
Il y a du monde sur la place principale de Golefalois, une troupe s’y est installée. Le iarl s’y trouve aussi,  assit près de ce qui sert d’estrade, une choppe entre les mains…Et avec deux gardes qui l’accompagnent. Neil observe tout le monde, l’ambiance est festive, l’alcool aidant beaucoup surement et pourtant lui à encore un peu de mal à se détendre. Il boit tranquillement lorsqu’il remarqua une jeune femme s’approchait de ses gardes, il la connait, il la déjà croiser plusieurs, elle et son jumeau. Meave attrapa les épées des deux gardes, mais avant qu’ils réagissent Neil leur fit signe de ne rien faire, il était curieux de voir ce qu’elle comptait faire avec.

Son regard ne la quitta pas, il l’observa tout au long de sa danse puis elle leva les yeux vers lui. Il aurait dû se détourner et s’en aller…Peut-être…Il y avait pleins de choses qu’il aurait peut-être dû faire dans le passé et qu’il ne fit jamais.


Ӝ

Avec sa monture au trot, il suit celle de Meave qui avance au galop, la jeune femme lâchant les rênes, Neil voulut lui dire de faire attention mais garda sa bouche fermée en la voyant s’arrêter. Le jeune iarl tourna légèrement la tête en entendant les paroles.

-C’était pas vraiment mon idée effectivement…Désolé de te décevoir.

Il savait qu’elle disait cela pour le taquiner, ça s’entendait avec l’intonation de sa voix mais il espérait vraiment qu’elle ne serait pas déçue. Il fut surpris en sentant la main de la jeune femme sur la sienne, ramenant son regard vers elle, un petit sourire sur le visage. Ce n’était pas nouveau qu’ils se retrouvent seul à seul mais Meave ne savait toujours pas comment s’adresser à lui en privé. Attrapant doucement la main de la jeune femme, il l’emmena jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser sur ses doigts.

-Neil tout simplement.

Relâchant la main il remit sa monture au pas, il ne l’avait pas encore dit à Meave mais il savait très bien où ils allaient. Au sud de Golefalois, dans le bois se trouvait une bâtisse que l’un de ses ancêtres avait fait construire, le pavillon forestier. Après un long moment sans réellement, ils finirent par arriver près de leur destination, Neil pointa du doigt la bâtisse.

-C’est ici que je voulais t’emmener. Je me suis dit qu’on y serait…hum…tranquille.

Oui il avait voulu passer du temps seul avec Meave, loin de Golefalois et de potentiels soucis pouvant les interrompre. Neil était peut-être l’opposé du romantique mais cela ne pouvait pas empêcher le fait qu’il veuille passer un peu de temps avec la jeune femme qui avait attiré son regard.

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Lun 25 Déc - 22:00

Aimer sans compter. Ton inconfort est grand quand aux superlatifs car malheureusement tu n'es pas de ces caractères soumis qui lèchent la botte de nobles. Mais en présence de Neil, tu ne peux t'empêcher de ressentir un profond respect et une certaine admiration dans sa façon de faire, ou de dire les choses. Bien que par moments, elles soient quelque peu abruptes. Cela est plus dû à de la maladresse ou à un certain malaise de ton point de vue. Regardez. Comment un homme peut-il se montrer aussi attentionné si il n'était que brutalité et ténèbres, comme l'on si bien soussigné nombre d'habitants de Golefalois ? Un de tes tendres sourires en réponse à son baiser, un regard malicieux plus tard, vous revoilà partis sur cette route. Cette fois, tu restes en arrière et avant de reprendre le pas, tu te permets de dire de manière taquine.
"Ravie de faire ce voyage en votre compagnie, Neil. Je me permets de constater que nous allons dans la même direction."
Tu hausses les sourcils non sans lâcher un petit rire avant de tout bonnement te murer dans un grand silence. Chaque arbre défilant, chaque bruissement, chaque chant d'oiseau ou bien grognement d'ours devient ce sanctuaire éphémère, où la mélodie de la nature prédomine sans que l'homme ne vienne la troubler de ses carioles et de ses bêches.

Et quand enfin, vient le moment où vous arrivez à la destination escomptée par celui qui retient cette flamme vive que tu es, tes sourcils se haussent d'autant plus que précédemment. Oh. Un pavillon de chasse. En pleine forêt. Loin, très loin de Golefalois. D'où l'on peut voir une cascade briser la roche de son eau cristalline, sentir la mousse prendre votre corps de son odeur puissante et minérale. Tu repars devant, émerveillée par ce spectacle, absorbée par la découverte d'ailleurs et une soudaine envie de sauter de ta monture et apprécier d'autant mieux ce tout, sans compter les heures. Ce que tu fais immédiatement d'ailleurs. Te voilà déjà pied à terre, caressant une dernière fois la monture déjà en train de brouter l'herbe tendre avant de t'avancer bras ouverts pour sentir le vent se glisser sur la peau nue. Revivre, revivre en étant loin de chez soi ... est-ce donc cela le bonheur ? Ton bonheur ? Tu rouvres les yeux et te retourne vers Neil, en prenant soin de tenir les pans de ta robe volant au vent. Et tu t'exclames, tu ris, tu ris plus fort; libérée.
"C'est magnifique ! Et tu pensais réellement me décevoir ?"
Tu fais une moue badine, respirant la joie de vivre qui t'anime avant de revenir vers lui, soudainement secouée par une question.
"Je m'interroge ... aurais-tu quelques velléités à me garder ici ?"
Tu es près de lui maintenant, scrutant avec curiosité chaque trait pouvant dénoter de son apparence d'habitude "calme" ou "indifférente". À te plonger dans les méandre de son iris froid comme la glace que tu as cassé par moments avec Myron sur les bords du port de Golefalois, dans le but de voir si l'eau était toujours là dessous. Tu repenses à la première fois que vous vous êtes vus, à la fête. À ce moment où tu as senti quelque chose retenir ton coeur, au delà de l'essoufflement dû à la danse. Ce moment où vous vous êtes scrutés, sans pour autant entamer la marche vers l'autre. À le sentir percer ton dos de son regard, alors que tu riais et reprenais un coup dans ta chope en blaguant avec les Loxley, concernant les gardes. Ton coeur se serre et tu pourrais bien le sentir s'arrêter d'un coup si ces yeux ne fuyaient pas, fuite alimentée par une soudaine gêne.

"Et donc c'est un pavillon de chasse réservé à la famille du Iarl."
Tentative de changement de sujet une. Tu te recules en t'éclaircissant le plus discrètement possible la voix. Bon sang Meave. Tu agis comme la dernière des imbéciles un peu ribaude, devant le Iarl. Ce n'est pas parce que Myron t'a appris ces choses et s'est montré parfois peu discret qu'il faut prendre ses aises. Vraiment, on peut remercier Andrasté que tu ne sois pas issue de la noblesse.

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Sam 6 Jan - 20:53

In a wind of lilac and gooseberies.
S’il y avait quelque chose que le iarl appréciait chez Meave, c’était son franc-parler et sa façon de profiter de sa vie…Non il appréciait énormément d’autres choses chez mais la liste serait trop longue. Un sourire s’afficha sur son visage en entendant le rire de la jeune femme, la voir ainsi rendait le jeune iarl heureux et aussi un peu fière de lui…Tous les hommes n’étaient pas capables de rendre une jeune femme comme elle heureuse.

Le duo finirent par arriver au pavillon forestier, Neil appréhendait un peu la réaction de la rousse, elle n’allait peut-être pas apprécier que le iarl l’emmène aussi loin de Golefalois. Cependant son angoisse s’évanouit lorsqu’il vit la réaction de Meave, elle semblait apprécier l’endroit, Neil descendit de sa monture gardant les rênes en main. Il fut légèrement surpris lorsque la jeune femme se rapprocha de lui pour l’interroger sur ses motivations.

-Je…euh…non, c’est juste que…Elle le fixait d’un peu trop près, il était mal à l’aise, il était venu ici juste dans l’optique de passer du temps avec elle tout simplement. Détournant le regard il se racla légèrement la gorge.Je voulais juste m’éloigner de Golefalois c’tout.

Elle finit par s’écarter en changeant de sujet, Neil ne put que la remercier silencieusement.

-Euh, oui c’ça. J’y venais souvent avec mon père avant qu’il…avant quoi.

Avant qu’il ne tue son père car ce dernier avait refusé de punir le garde responsable de la mort de Catrina. Officiellement son paternel avait été tué par un mage fuyant les templiers…Ils avaient bien rencontré un mage et ils avaient été blessés par lui mais pas plus. Légèrement perdu dans ses pensées, il secoua légèrement la tête puis tendit une main vers Meave.

-Suis-moi, je veux te montrer la vu qu’il y a d’en haut.

Une fois sa proposition acceptée il guida la jeune femme jusqu’au sommet du pavillon, il y avait une terrasse couverte d’où on pouvait voir toute la vallée. Neil appréciait y aller plus jeune, le lieu étant particulièrement calme.  

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