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Jeu 21 Déc - 14:47


beg to me

Les affaires du prétendu prince tournent plutôt bien même quand ce n'est pas lui à la barre ; comme c'est souvent le cas à vrai dire. Il confie la plupart du temps la charge à Malachi, son fidèle laquet à son service pour de multiples tâches et dans le cas présent la tenue de son étale installée au Bazar d'été. Val Royeaux est une magnifique ville, Orlaïs un superbe royaume, qu'il fréquente plus souvent que n'importe quel autre. Pour tout dire, peu importe ses origines Tévintides qu'il noie souvent sous des mensonges, il aurait tout d'un noble capricieux de l'empire Orlésien. Alors régulièrement il amène les autres à croire que c'est bel et bien son lieu de naissance. C'est toujours plus crédible que lorsqu'il raconte qu'il est né en Ferelden, ce qu'il fait très rarement, faute de voir en celui-ci plus de roturiers que de personnes bien nées. Au moins ici, il y a de la prestance, du raffinement, et c'est la tête haute qu'il marche en revêtant une tunique de haute couture - accompagnée de deux gros colliers couleur or accrochés au cou. Ses bagues sont également bien en place, il est presque monté sur son trente-et-un mais il n'est pas en plein contrat de mercenariat pour lesquels il possède une tenue plus adaptée, de combat. En dehors de ça, si la situation n'impose pas de se salir les mains, Elias escompte qu'on le remarque. Plus que les autres. N'est-il pas un prince, après tout ? Selon lui c'est la moindre des choses, au même titre que le respect qu'il veut - non, exige qu'on lui accorde bien qu'il n'en offre aucun aux inconnus qu'il côtoie. Un vrai cinéma, ce prince.

Plus d'une demi-heure qu'il redécouvre les monuments si propres à la ville, qu'il déambule dans les allées, prenant clairement son temps, et il commence seulement. Aucune honte ni gêne de laisser Malachi seul plus d'une heure, parfois ce sont des demi-journées entières et depuis le temps disons que sa confiance est acquise. C'est sur ce dernier qu'il compte sur beaucoup de choses : la gestion de son commerce, sa protection si nécessaire, une épée en plus quand il est l'heure de partir sur un contrat qui rapporte gros. Ce sont les affaires honnêtes, tandis que derrière le rideau, il est aussi employé à repérer les cibles potentielles pour les larcins qui alimentent l'étale puis tout simplement les accompagner lors de ces fameux vols ; Elias le fait beaucoup moins surtout depuis que sa réputation commence à gonfler. C'était surtout au début, peu de temps après avoir quitté Tévinter, il y a quelques années. Depuis de l'eau a coulé sur les ponts ; il préfère ne pas regarder trop en arrière, la vue est immonde. Quand il se regarde, maintenant, il est fier de ce qu'il est, même s'il espère plus... Sauf ça. Sans prévenir voilà qu'une malotrue le bouscule de plein fouet ! Peu importe s'il prenait presque toute la place c'est elle en tord et non lui, dans sa tête, donc forcément, il ne laisse pas couler. « Roturière ! Tu viens de manquer de respect à un prince, présente tes excuses sur le champ et je me montrerais éventuellement magnanime. » Pas d'insultes toutes droites sorties d'une taverne, ni une gueulante digne d'un pecnot alcoolisé même si son ton est suffisamment fort pour que certaines personnes lèvent la tête vers la scène. Elias dévisage la responsable retenue uniquement pour que l'affront fait à son ego soit réparé. Un caprice parmi tant d'autres.


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Sam 6 Jan - 17:14


beg to me

Tu ne sais pas exactement pourquoi tu finis toujours pas retourner vers Val Royeaux. Peut-être est-ce parce que c’est la seule ville des environs que tu connais. Les villages sont trop petits pour que tu puisses y passer calmement sans te faire remarquer, et la grande ville, bien que remplie de danger, te garantie d’au moins pouvoir y voler de la nourriture. Car il fallait l’avouer, depuis que tu étais humaine, tu étais affamée. Tu avais bien rencontré quelques voyageurs qui avaient acceptés de t’aider, surtout ce jeune mage que tu avais dû quitter presque à contre-cœur, mais tu devais apprendre à te débrouiller seule, surtout que ta forme de renard ne semblait pas vouloir revenir.

Même si tes rencontres avaient plutôt été du domaine de la chance, tu te méfiais toujours des gens. En fait, moins tu parlais, moins tu te faisais voir, mieux c’était pour toi. On t’avait même aidée à trouver des vêtements plus appropriés à ta silhouette. Tu avais désormais la chance de porter une jolie robe de paysage, et même des chaussures, permettant à ton pieds de se remettre de la profonde entaille que tu t’étais faites. Tu pouvais passer plus facilement inaperçue, mais tu restais quand même sur tes gardes. On t’avait informée que les gardes recherchaient les mage encore en liberté, et bien que tu doutais que cela te concerne, tu ne voudrais pas être la victime d’une méprise et être capturée. Ta malédiction s’était envolée, il n’y avait pas de raison de te soupçonner de quelconque acte de magie, volontaire ou non.

À découvert, tu marches tranquillement sur la rue principale, la foule te servant de bouclier contre les gardes circulant en bordure des bâtiments. Quant à toi, tu tentes de repérer quel étalage sera victime de ta pègre, et plus loin, tu remarques un joli kiosque de fruits murs, colorés et appétissants. Même si tu préférais la viande - beaucoup plus consistante- quelques fruits frais ne pourraient pas faire de mal, et ça ferait changement de la viande cru qu’on te servait pour te dépanner. Sous forme humaine, ton estomac ne semblait pas supporter de tel repas, et tu finissais toujours pas t’endormir avec un ventre endoloris par tes repas, ou par le vide qui le consumait

Subtilement, ta main se glisse rapidement sur une énorme orange juteuse, et tu détales rapidement, zigzaguant entre les badauds n’ayant rien remarqué de ton délit. Mais l’angoisse te prend au ventre lorsque tu aperçois des gardes qui te regarde avec suspicion. Rapidement, tu caches le fruit qui entre à peine dans ta petite besace, et tu te retournes vivement afin de les éviter et de passer par un autre chemin. Sauf que tu n’avais pas calculé l’homme qui se trouvait derrière toi. Tu le frappes de plein fouet, reculant de quelques pas devant sa silhouette musclé et solide. Comme une brindille, tu aurais presque pu te casser en deux devant la fermeté de l’inconnu. Sans aucun doute, il était beaucoup plus sur de lui que toi.

Tu vas pour t’excuser d’une petite voix, mais il t’enterre et tu ne t’entends même pas parler devant son exclamation. Il va attirer l’attention sur lui si il ne se tait pas rapidement, et si il attire l’attention sur lui, il va obligatoirement l’attirer sur toi. Paniquée, tu restes devant lui, tente de t’excuser à nouveau mais ta voix se coince dans ta gorge, assourdie par la panique qui s’empare de ton petit corps. Nerveusement, tu regardes autour de toi et tu vois les gardes s’approcher dangereusement de votre position. Tu n’as aucun endroit ou te cacher, et il continue d’ouvrir sa grande gueule.

Puis, sans doute la pire idée que tu aies eu depuis ce matin, tu regardes intensément la cape que porte le vociférateur. Tu n’hésites pas une seconde et tu t’y enfouis rapidement, ignorant totalement ce qu’il peut en penser. Lorsque tu es enfin à sa portée, tu murmures doucement près de lui, même si tu te doutes qu’il ne se la fermera pas ; ‘’S’il vous plaît...Ils ne doivent pas me trouver.’’ Tu accompagnes ta supplication d’un regard humide.



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Sam 6 Jan - 18:12


beg to me

C'est une honte. C'est inadmissible. Un tel comportement envers lui, un Prince, une personne aussi importante, de son rang, sa stature, son... Décidément, l'estime qui se porte à lui-même ne semble pas connaître de limites, comme ses mensonges tellement encrés en lui qu'il en oublie toute réalité. Elle n'est pas belle, celle-ci, ses réelles origines ; ce n'est pas lui. La vie qu'il s'invente, parfois les vies, valent tellement plus le détour même si un détail commun subsiste : son titre de Prince. Particulièrement arrogant, capricieux, si quelqu'un ose lui manquer de respect c'est presque automatiquement qu'il l'exprime. Sous forme de menace parfois, un avertissement, comme actuellement. La roturière responsable de lui être rentrée dedans est probablement celle qui a eu le plus mal physiquement lors du choc, autant le dire. De son côté c'est mentalement que son ego chouine et que réparation est demandée sur le champ. Mais de ses prunelles inquisitrices il la toise sans que des excuses ne parviennent à ses oreilles pour le satisfaire. De surcroît il lui semble qu'elle évite le contact visuel sans pour autant baisser les yeux face à lui. « M'as-tu seulement écouté, roturière ? »

Elias s'apprête à en dire plus - se plaindre plus surtout mais il n'a pas le temps, elle se précipite... sous sa grande cape. C'est une blague ? Non, sérieusement ? Son cerveau a du mal à croire à un manque de respect encore plus grave que le précédent, ne remarquant ainsi pas de quoi ou plutôt de qui elle cherche à se cacher. Il s'en fiche même pour tout dire ; tout ce qu'il attend ce sont des excuses ainsi qu'elle sorte promptement de là. Elle va salir sa cape, bon sang ! Ni une ni deux le prétendu Prince la pousse à sortir de sa cachette en soulevant son vêtement puis en l'éjectant salement au sol, peu importe qu'elle tombe dans le reste d'une flaque de boue. Elle est déjà habillée comme une souillon à ses yeux. « Te moquerais-tu de moi, pauvre folle ? J'exige réparation sur le champ ! Si ma cape est ne serait-ce que déchirée par ta faute... Et je m'impatiente, tes excuses ne sont pas encore parvenues à mes oreilles. » Le caprice attire définitivement l'attention sur eux. Bientôt les gardes ne sont plus qu'à quelques mètres, désireux de savoir d'où vient toute cette agitation mais aux échanges de regard que Elias remarque, il commence à comprendre ce que cette paysanne était en train de fuir. Un sourire retourne brièvement s'installer sur son faciès, décidant de s'amuser un peu. Il croises les bras et lance à l'intention de la jeune femme : « Supplie-moi. Supplie-moi à genoux, couvre mes chaussures d'un baiser et je consentirais à te sauver la mise pour que tu me présentes enfin tes excuses en privé. » Malgré les sous-entendus il n'y a là aucune invitation charnelle mais Elias souhaite toujours réparation et il aura ce qu'il veut. Il le faut.


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