Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Sam 27 Jan - 20:33

Zachariel
&
Béatrice
à Clément de Cerfbois, poste restante, Kirkwall



Mon cher ami,


Voilà bien longtemps que l’on ne s’est pas vu. J’espère que ton voyage à travers Thédas se déroule pour le mieux ; comme je regrette de ne pas t’avoir suivi, lorsqu’il était encore temps, avant que les Cercles ne soient restaurés. Peut-être aurais-je dû te fausser compagnie avant la fin du voyage pour rejoindre cette prison dorée, mais au moins aurais-je en profiter un peu. Quoi qu’il en soit, j’espère chaque jour – et de tout cœur – que tu vas bien, que même si les conditions ne sont peut-être pas les meilleurs, tu es plus heureux que tu ne le serais ici, à te battre dans le Grand Jeu – plus heureux que je ne le suis, moi, entre quatre murs. Parlant de Grand Jeu, peut-être risques-tu moins ta vie sur les routes : qu’en sais-je ? Si tel est le cas, tu m’en vois ravie... Et j’ai l’impression de me répéter, mais c’est tellement vrai. Dans l’attente d’avoir une réponse de toi, je ne cesserai de m’inquiéter – on raconte tellement de choses, ici, sur tout ce qui se passe à l’extérieur. Tu aurais pu te faire tuer lors de tes pérégrinations, les routes ne sont après tout pas sans danger ; mais je comprends que l’on cherche à s’éloigner du cercle vicieux que peut représenter un mariage non désiré pour un homme si épris de liberté. Mon enfermement ici aura au moins eu cet avantage de briser les liens d’une union que je ne désirais pas – cette nouvelle te réjouira peut-être, si je ne te l’avais pas déjà annoncée.


Excuse-moi si je me répète, mais je ne sais pas si tu as pu lire mes précédentes lettres, ou si tu les auras toutes reçue en même temps, ou juste celle-ci ; quoi qu’il en soit, je continuerai à envoyer à Kirkwall, jusqu’à ce que tu y parviennes et jusqu’à ce que tu puisses me donner une adresse à laquelle je pourrai te faire parvenir ces cachets – car c’est bien vers là-bas qu’à terme, tu te diriges ? Il paraît que des mages apostats sévissent, là-bas : je t’en prie, fait attention, et quitte cette ville si cela devenait trop dangereux pour toi. Si jamais un jour l’occasion nous ai donné de sortir de ce cercle, ou si tu projettes de venir me rendre visite, eh bien... Reste prudent. Je serais attristée, anéantie, de te savoir blessé ou pire (je n’ose y penser, réponds-moi, s’il te plaît, que je cesse de m’en faire !), et prier pour ton bien occupe une bonne partie de mes journées au Cercle. Il n’y a pas grand-chose de plus à y faire, hormis pratiquer un peu la magie, se tenir bien, repousser les mains des Templiers parfois un peu « touche à tout » parce qu’ils se pensent supérieurs à nous autres et ont besoin d’autorité (je t’ai d’ailleurs joint une petite liste des noms des Templiers qui ont tenté des choses ou m’ont dit des choses que même une fille de roturier n’aimerait pas se voir proposer : conserve-la ou non, peu m’importe).


Ah, mais peu importe ma vie au Cercle, tant que je n’ai pas de nouvelles de toi ! Dis-moi, comment te portes-tu ? Que fais-tu ? Je t’en prie, un petit mot, une petite nouvelle, que je te sache bien vivant. Comme je regrette de ne pas t’avoir suivi dans ces voyages qui me font tant rêver – de ne pas en avoir eu le droit et la possibilité. Dire qu’avant, j’étais bien trop attaché à la superficialité de l cour de Val Royeaux pour voir quels magnifiques moments nous aurions pu passer ensemble... Tu me manques, sache-le, et s’il se passe parfois ici quelque évènement capable de distraire mon esprit aussi sûrement qu’un bon livre, je ne peux m’empêcher de penser à toi.


En attendant avec impatience ta réponse, toute mon amitié et mes pensées t’accompagnent,
Ta Béa



CODAGE PAR AMIANTE
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 8 Fév - 15:38

Correspondance entre Clement de Cerfbois et Béatrice de Pommery
Lettres

Ma chère Béatrice,

Sache que je suis plus qu'heureux d'avoir de tes nouvelles. Il est vrai que mes voyages ne me permettent guère de me fixer suffisamment longtemps en un lieu pour pouvoir donner de mes nouvelles à mes proches, ou moi-même en recevoir. Je le regrette, je te prie de me croire. J'aurais aimé que tu m'accompagnes dans mes pérégrinations, je suis certain que tu aurais trouvé ton bonheur sur ces routes. Elles peuvent se montrer dures, mais elles sont également magnifiques.



Si d'aventure tu accepterais de continuer à m'écrire, malgré le long silence que je t'ai imposé, c'est effectivement à Kirkwall que je me trouve. Oh certes, la ville est agitée ces derniers temps, c'est aussi stimulant et très intéressant de voir la politique évoluer juste sous nos yeux. Pareil spectacle ne se produit pas tous les jours, et il serait idiot de ne pas en profiter ! Cependant, rassures-toi : je reste prudent, et ne me mêle aucunement de ce qui ne me regarde pas. Après tout, je n'ai envie de m'attirer les foudres ni des Templiers,
ni des Apostats. Conserver un statut quo pourra être ardu, mais me semble-t-il que tu connais mes talents de diplomate. Je ne risque rien.
Je prends bonne note de ce que tu m'écris, et garde précieusement la liste des rustres que tu m'as communiquée. Sois assurée qu'en temps et en heure, je leur taperai personnellement sur les doigts pour avoir osé ne serait-ce qu'envisager poser une phalange sur ta personne. En attendant que je puisse intervenir, restes prudente, je t'en prie.



Malheureusement, je dois déjà te laisser, j'ai à faire. J'espère avoir rapidement de tes nouvelles, ta présence et ton amitié me manquent. Le Créateur puisse nous réunir bientôt,
s'il le veut bien !

Affectueusement,
Clement

Code par Melody  |  Gif : nottrulyperfect.tumblr.com
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 14 Fév - 22:01

Zachariel
&
Béatrice
à Clément de Cerfbois, poste restante, Kirkwall



Mon cher Clément,


Comme je suis heureuse d’avoir enfin de tes nouvelles ! Tu ne peux pas imaginer une seule seconde à quel point j’ai pu m’inquiéter. Et à quel point je m’inquiète un peu, également, de ce que tu me révèles : je veux bien croire que voyager n’est pas aisé à chaque instant, mais à quel point cela peut-il être dur ? Oh, comme j’aimerai en savoir plus ! N’hésite pas à me raconter tout ce que tu veux, tout ce qui te passe par la tête, tout ce que tu veux partager : chaque détail m’intéresse. Et évidemment que j’accepte de continuer à t’écrire, idiot ! J’aurai cessé depuis longtemps si tel n’avait pas été le cas.


Kirkwall est donc bel et bien la fin de ton voyage... Pour le moment ? Comme j’aimerai voir cette ville ! Coincée entre les montagnes et l’eau, si mes souvenirs sont bons ? J’espère bien que tu fais attention à toi. Je ne cesse de tendre l’oreille pour tenter d’avoir des nouvelles sur ce qu’il se passe dans le monde, et... La situation à Kirkwall m’effraie un peu, je dois le dire : pour toi, tout du moins. Je ne veux vraiment pas pleurer devant ces Templiers, mais s’il devait t’arriver malheur, je crois que rien ne pourrait retenir mes larmes. Je crois en toi, évidemment : et ô combien je voudrais avoir l’esprit tranquille en pensant que tu ne risques effectivement rien. Mais la vie est rarement si simple !...


Ne t’inquiète pas pour moi : je ne fais pas trop de vague. Même si je me suis liée d’amitié avec un elfe, un mage enfermé ici, au cercle et – tiens-toi bien – un Dalatien. Et il ne faut surtout pas le comparer à un Citadin... Je vois déjà sa tête lorsqu’il relira cette lettre (il a pris le goût de relire mes correspondances) et qu’il verra que je l’évoque. Au moins, c’est un allié... Un ami, je devrais arrêter de faire comme si le Jeu existait dans cette tour. Un ami, donc, sur lequel je peux compter. C’est assez étrange, oui, mais... Ah, c’est comme ça ! Et ne t’inquiète pas, il ne te remplacera pas, tu sais que tu restes et que tu resteras toujours quelqu’un de spécial.


Ah, mais je ne veux pas te prendre plus de ton temps ! Reste prudent, que je te retrouve en un seul morceau, un jour ; j’espère. Tu me manques bien plus que la bienséance ne voudrait que je l’avoue, mais au diable la bienséance quand on est enfermé malgré son innocence ! Et si tu as un peu de temps, raconte-moi comment ton voyage s’est déroulé, raconte-moi comment est ta nouvelle vie.



Avec toute mon amitié,
Béatrice



CODAGE PAR AMIANTE
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 22 Fév - 11:08

Correspondance entre Clement de Cerfbois et Béatrice de Pommery
Lettres

Mon amie,

Ta curiosité m'amuse comme elle me rassure : tu n'as pas changée à ce que je vois. C'est bien, j'aimerais qu'il en reste ainsi. Ta joie de vivre me manque. Comme j'aimerais pouvoir t'emmener avec moi à Kirkwall, tu adorerais cette ville. Même si ce n'est assurément pas la bonne période pour s'y trouver, surtout lorsqu'on est doté de magie. Je craindrais un peu pour ta sécurité, je l'avoue.
Pour ce qui est de mes anecdotes de voyage... J'ai bien peur de n'avoir rien de bien intéresser à te conter, malheureusement. Ou bien peut-être une chose. J'ai fait la rencontre d'un corbeau fort amusant, qui a partagé ma route pendant un temps. Un oiseau très intelligent et plein de ressources, si tu avais pu le voir ! Qui sait, peut-être un jour pourras-tu le rencontrer par toi-même. Je ne me lasse jamais de constater à quel point toutes les créatures du Créateur sont uniques.



La vie n'est pas un long fleuve tranquille, effectivement. Cependant, je peux t'assurer que tu te fais du mauvais sang inutilement. Je suis parfaitement en mesure d'assurer ma propre sécurité, et suis suffisamment prudent pour ne pas prendre de risques inutiles. Crois-moi, je ne ferai jamais rien qui pourrait m'empêcher de revenir un jour vers ma famille, dont tu fais incontestablement partie intégrante. Et cela, c'est une promesse que je t'adresse. Tu peux y croire.



Un dalatien, dis-tu ? Qui par dessus le marché a le toupet de lire les lettres que tu m'adresses ? Mais quel effronté, ma parole. Ne te vexe pas, mais je n'aurais jamais imaginé que tu puisses te lier d'amitié avec pareille personne. J'ai entendu dire tellement de choses sur ces gens... Enfin, du moment qu'il parvient à égayer tes journées et que tu te sens moins seule, je suppose que je devrais l'en remercier. J'espère qu'il veille un tant soit peu sur toi.

Je ne perds pas espoir de pouvoir un jour prochain te serrer dans mes bras, et te raconter de vive voix le récit de mes aventures. Elles te passionneraient, j'en suis certain ! J'ai moi-même fait des rencontres surprenantes, mais elles sont si hautes en couleur que les coucher sur le papier leur ferait perdre toute leur saveur. Comme tu peux l'imaginer, je suis donc follement impatient de te revoir.

Andrasté puisse veiller sur toi, et avec toute mon affection,
Clement

Code par Melody  |  Gif : nottrulyperfect.tumblr.com
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 19 Mar - 23:36

Zachariel
&
Béatrice
à Clément de Cerfbois, poste restante, Kirkwall



Mon cher ami,


C’est toujours un immense plaisir de te lire, bien que, pour cette fois, je crains que tu ne partages pas ma joie. Mais permets-moi de répondre d’abord à ta lettre, avant d’en venir là où je dois en venir. Pardonne-moi donc si cette missive est plus courte que j’aurai voulu qu’elle le soit, et qu’elle te parvienne d’ailleurs par un moyen plus sécurisé que la correspondance normale. Le sujet est trop grave pour que je prenne des gants, comme on dit, mais je ne veux pas risquer de te mettre en danger pour autant.


Ne t’inquiète donc pas : je ne me vexerais pas de ta remarque ! Je dois avouer que si l’on m’avait dit, quelques mois plus tôt ; que je me lierai d’amitié avec un Dalatien, je n’y aurais pas cru. Et pourtant, Feanor est un indéfectible soutient ici. J’aimerai bien te le présenter, un jour, si je n’avais pas peur qu’il te trouve un peu trop à son goût ; et je peux encore une fois l’entendre s’insurger. Mais c’est vraiment une compagnie exceptionnelle et dont je ne saurais me passer ici, au Cercle. Je sais bien que si un jour nous parvenons à sortir d’ici, nous reprendrons chacun notre chemin – et j’espère bien que le mien nous réunira finalement – mais j’espère également ne pas perdre toute trace de lui pour autant.


Tu m’intrigues ! Et j’enrage de ne pouvoir prendre la route dans la minute qui suis pour pouvoir te rejoindre et écouter toutes ces histoires qui, je suis certaines, sont fabuleuses. Du moins le seront-elles toujours pour moi, sois-en assuré... Mais comme j’aimerai également être à tes côtés pour – oh ! – pouvoir te soutenir dans cette épreuve. Nous voilà au moment fatidique que j’aurai tant aimé repousser... Ou plutôt, que j’aurai préféré ne jamais connaître. Certainement l’as-tu senti, au fond de toi, car je suis persuadée qu’un lien indéfectible vous unis tous les trois, mais je me dois de transmettre cette funeste nouvelle, comme me l’a demandé ce cher Gabriel. Je te joins d’ailleurs son mot, car je n’aurai pas le courage de le réécrire, et c’est d’ailleurs pour cela que je fais appel à un Barde pour te porter cette lettre. Je suis terriblement désolée pour la perte de ton frère Castiel... Sache que je ne lui en est jamais voulu et que sa disparition m’affecte également, même si je ne peux mesurer ta peine.


Promets-moi de ne pas rompre la promesse que tu m’as fait dans ta précédente lettre, mon cher Zachariel. Ne fait rien d’insensé, je t’en conjure. Une perte est déjà bien trop lourde à supporter, en particulier pour Gabriel, ne nous joue pas les têtes brûlées et ne fait rien d’idiot. A défaut de pouvoir être auprès de toi et de te serrer dans mes bras, je t’envoie tout mon soutien et mon amour, même si je gage que c’est loin d’être suffisant...



Fais attention à toi, je t’en prie, je t’en conjure, je t’en supplie,
Ta Béatrice



CODAGE PAR AMIANTE


Mot de Gabriel pour son frère :
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut