She sparkles, tinkles and glows | ft. Nymeria

Férelden. Kaelig grimaça. Férelden ! Il n’avait aucun fichu souvenirs de Férelden, ni même de Denerim. Il parait qu’on le voulait de retour rapidement. Il parait qu’un certain « Lance Rutherford », Chevalier Commandant du Cercle de Denerim, voulait le « retour de son Chevalier Sous-Capitaine ». Qu’un an, c’était une pause bien assez suffisante. Que sa mémoire était encore défaillante ? Eh bien, si son bras ne l’était plus. Pour sûr que son bras ne l’est pas ! Il a tué un dragon, que diable ! Bon, certes, il ne s’en souvient pas. Mais il ne se souvient pas plus de Denerim, et c’est tout de même bien plus classe de se dire « J’ai abattu un dragon » que « Je bosse en Ferelden ». Peut-être se trompait-il. Peut-être avait-il réellement travaillé ici (en fait, c’était même certain, même s’il rechignait à l’admettre) et peut-être avait-il apprécié. Et pour l’heure, même s’il appréciait ce qu’il prenait comme une promotion, il appréciait beaucoup moins d’avoir quitté Val Royeaux.

Alors, il n’avait pas pris la route la plus directe, ou la plus courte : non. Sur un coup de tête, il était d’abord parti à Hautecime. Peut-être parce que, inconsciemment, il avait l’impression de se rapprocher un peu d’Ostwick ce faisant. C’était totalement idiot, nous sommes bien d’accord sur ce point : mais c’était bel et bien à Hautecime qu’il était aujourd’hui. Les poings sur les hanches, l’homme hésitait grandement sur quoi faire maintenant qu’il était ici. Boire, Dormir, Bai... Ouais, ça, à la réflexion. Voilà un moment qu’il n’avait rien fait, et il avait bien envie de se détendre un peu. Et quoi de mieux que de passer un peu de temps en bonne compagnie pour retrouver le courage d’affronter Ferelden ? Bon, d’accord, jusqu’à présent, il n’avait pas vraiment eu de quoi se plaindre, il jouait plutôt à l’exaspérer parce qu’il s’était habitué à sa routine en Orlaïs, et qu’il avait longtemps espéré retourner à Ostwick, ayant oublié sa dernière mutation. De même qu’il se doutait fort bien que dans un bordel, toutes les compagnies n’étaient pas forcément charmante, et n’avaient pas toutes envies d’être ici. Allons bon : il était doux et charmant, au moins.

C’est armé d’un sourire qu’il poussa les portes de l’établissement « La Patte de Velours » en se rendant compte que cela faisait une éternité qu’il n’était pas rentré dans ce genre de lieu. Bon, évidemment, ici, il n’y avait pas d’hommes : mais on était en Férelden, on ne pouvait malheureusement pas tout avoir. Et puis, les courbes féminines avaient aussi leur lot de charmes qui ne laissaient pas Kaelig indifférent : il devait avouer ne pas être très regardant au niveau du sexe de son partenaire. Il ôta ses gants et laissa son regard traîner autour de lui, avant d’accrocher celui d’une magnifique jeune femme qui venait à sa rencontre. Son sourire s’étira légèrement en coin tandis qu’il pensait que la soirée commençait fort bien. « Bonsoir, mademoiselle... » la salua-t-il en inclinant légèrement la tête.

La jeune femme qui arrive devant lui à du charme pour deux. Voire pour dix. Le Trevelyan ne saurait dire si l’atmosphère particulier à ce genre d’endroit décuplait les sens et les sensation – peut-être, lorsqu’on n’en avait pas l’habitude – mais en tous cas, il appréciait largement la déesse de beauté qui s’avançait vers lui. Avec deux verres d’alcool, ce qui n’était pas pour lui déplaire – bien au contraire. Même si... En s’approchant, il pensa vaguement à sa chère Nymeria. Qui était à des lieux d’ici, et mariée au Créateur, allons bon ! Il chassa rapidement ces pensées qui n’avaient rien à faire dans un tel lieu pour se reconcentrer sur la nymphe et sa voix. Ou plutôt ses paroles, ce qui est quand même différent – et un peu mieux s’il ne veut pas passer pour un idiot.

« Votre compagnie seule sera d’autant plus charmante, je ne souhaiterai pas la gâcher avec une personne de plus... » répondit-il finalement après (oui, il l’avoue) un instant d’hésitation. Se faire choyer par plusieurs belles femmes avait quelque chose d’indéniablement attirant mais, quelque part, d’un peu effrayant pour quelqu’un s’étant préserver depuis un petit moment – de force ou de gré. Pourtant, il n’avait pas spécialement fait le prude à Val Royeaux (surtout à Val Royeaux !). Sans se départir de son sourire, il attrape délicatement le verre tendu. Kaelig fait peut-être parti de ses hommes qui n’ont aucun scrupule à venir au bordel, mais il ne comprend pas comment on peut manquer de respect à ces femmes. C’est comme si certains commanditaires se permettait d’être grossier et de manquer de respect à un Corbeau. Non ?

Le Templier pris une gorgée de vin, avant de prendre la main à présent libre de la demoiselle pour y déposer un baiser avec un sourire : « Je vous suis, charmante demoiselle. » lui lança-t-il en plongeant son regard dans le sien, encore troublé durant quelques secondes par une légère ressemblance avec sa sœur, qu’il oublia néanmoins rapidement. « Vous pouvez m’appeler Cameron. » glissa-t-il d’ailleurs pendant qu’il se faisait conduire – peut-être dans un dernier sursaut d’honneur, un vain espoir qu’on ne vienne pas à raconter que le « Chevalier Sous-Capitaine Trevelyan » avait perdu tout son estime avec sa mémoire. Au point de se rendre dans un bordel de Hautecime, plutôt que de reprendre immédiatement son poste à Denerim.

Une douce chaleur l’enveloppe lorsque la belle lui prend la main pour le guider. Kaelig se laisse faire avec le sourire du jeune homme accompagné à son premier bal par la demoiselle de ses rêves, même s’il n’oublie pas pour autant que le lieu où il se trouve est bien différent des grandes salles où il avait l’habitude de danser – et même des places où les roturiers savaient s’amuser. Lorsqu’elle répondit à sa présentation en lui laissant l’honneur de l’appeler comme il en aurait envie, il n’hésita pas longtemps. Il honorerait sa Prophétesse en l’appelant Andrasté ; même si, à posteriori, il se dirait que ça n’aurait peut-être pas plu à la Femme du Créateur. En attendant, un sourire flotte toujours sur ses lèvres lorsqu’ils entrent dans la chambre.

La porte refermée réveilla le lion en cage qui sommeillait en lui, plein de désir pour cette femme magnifique dont la ressemblance avec sa sœur lui semblait à présent loin, bien loin. Car il n’y avait aucune raison pour qu’elle se trouve ici, comme il n’y avait aucune raison qu’il la désire, n’est-ce pas ? Non pas que ça sœur ne soit pas désirable, bien au contraire : il s’agissait d’une des plus belles filles qu’il connaissait et, en tant que grand frère, il en était conscient. En tant que grand frère protecteur ; jamais il ne pourrait désirer Nymeria. Jamais. « Vous êtes radieuse, belle Andrasté » souffle-t-il avec un sourire.

Il prend l’invitation à goûter sa peau avec plaisir, glissant délicatement sa main sous le tissu pour caresser la chaire douce et galbée. Ce corps semble promettre mille trésors, mais Kaelig n’est pas le plus patient des hommes. Sans brusquerie, cependant, il glisse ses deux mains sur les cuisses de la demoiselle pour les remonter sous sa robe, s’attardant sur ses hanches en venant cueillir un premier baiser. Il prend la température, cherche ses marques, avant de retirer les vêtements de cette « Andrasté » et de la soulever pour la déposer sur le lit ; il embrasse ses lèvres et sa mâchoire avant de retirer sa chemise, puis vient faire peser son torse contre elle en embrassant, cette fois, son cou, ses épaules, et même sa poitrine. S’il commence doucement, presque tendrement, son désir ne se fait pas oublier : il n’a pas franchi cette porte uniquement pour des papouilles. « Excusez-moi deux minutes, déesse » lance-t-il, sa bouche effleurant encore sa peau, avant qu’il ne se redresse.

Peut-être aurait-il dû s’abstenir de se redresser rapidement pour lui tourner le dos, histoire d’enlever ses bottes avec l’intention de revenir à califourchon sur la belle, et lui laisser le plaisir de le délester de son pantalon et de s’amuser avec le reste. Ou peut-être, plutôt, valait-il mieux que la jeune femme aperçoive le tatouage dans le creux de ses reins, aux armoiries de leur famille, avant que tous les deux n’aillent trop loin.

Kaelig s’était penché pour retirer ses bottes, aussi vite que possible (mais vous savez bien que ces bêtes-là sont résistantes) lorsque la douche glacée survint. Il était ravi, heureux, impatient ; tout son corps bouillonnait et il imaginait déjà tout ce qu’ils pourraient faire cette nuit... Lorsque sa chère « Andrasté » balance son prénom. Son vrai prénom, pas le pseudo-Cameron dont il s’était attifé pour éviter que la rumeur du Chevalier Sous-Capitaine profitant des bordels de Hautecime plutôt que de rentrer directement à Denerim n’aille se perdre... Jusqu’à Denerim, justement. Son sang bat à ses tempes, et il se fige avant de reposer sa botte, doucement, et de se redresser avec tout autant de lenteur. Il a chaud, froid, il a peur de ce qu’il pense soudainement être la vérité. Et lorsqu’il pose à nouveau le regard sur la magnifique jeune femme, qui cache à présent sa nudité, il n’y a plus aucun doute possible.

Il aurait dû écouter la petite voix lointaine et faible qui lui murmurait que la demoiselle ressemblait vaguement à sa sœur. Il s’agissait de sa sœur. Mais comment aurait-il pu le deviner ? Voilà six ans qu’il ne l’avait pas vu, ou qu’il ne se souvenait plus l’avoir vu. Ce sont les paroles suivantes qui le sortent de sa torpeur tandis qu’il lâche soudainement un : « Nym ?! » choqué et paniqué. Lui aussi se rend soudainement compte de ce qu’ils ont failli faire ; et il ne pouvait pas prétendre le contraire, pas avec son désir bien visible qu’il s’empressa de cacher sous un coussin, un peu comme sa sœur avait recouvert son corps. Il était honteux, et un peu perdu aussi ; sa sœur ? Dans un bordel ? Sa sœur, sa très chère soeur se prostituant ? « Comment j’aurai pu savoir ! » s’étrangla-t-il « Je suis censé être Chevalier Sous-Capitaine au cercle de Denerim, j’ai plus de raison que toi de me retrouver ici... »

Ses yeux n’osent pas se poser sur Nymeria. Pas de honte pour ce qu’elle est devenue, même si une partie de lui s’insurge et ne comprends pas, mais parce qu’il n’ose plus la regarder, dans l’immédiat. Son regard se posant sur sa chemise, il finit par l’attraper pour la tendre à sa sœur. « Qu’est-ce que tu fiches ici ? Comment tu peux... Comment c’est possible ? » Il prend une grande inspiration. Il ne se souvient absolument pas qu’il ait été fait mention d’une quelconque fugue dans les quelques lettres qu’il avait adressé à son aîné et son cadet. Pas que la correspondance ai été réellement fournie – le Créateur le pardonne – mais... Et il l’avait appelé Andrasté ! Passant une main sur son visage, il soupira lourdement : « Est-ce que tu vas bien ?... » Il était inquiet pour sa sœur. Et il ne comprenait décidément pas comment elle avait pu terminer ici...

Le choc. La douche froide. Ils ont failli... Oh par le Créateur. Comment cela pouvait-il être possible ? Sur le coup, il ne sait même pas de quoi il a le plus honte : avoir failli coucher avec sa sœur, ou l’avoir ouvertement appelé Andrasté ? Un mélange des deux, sans doute – il aurait préféré que cette situation n’arrive jamais. Kaelig déglutit péniblement en fermant un instant les yeux, laissant sa cadette prendre la parole. Il est trop secoué pour comprendre les sous-entendus dans ses paroles, et le Chevalier Sous Capitaine ne pense pas une seule seconde que sa sœur aurait pu être une mage. Son esprit a effacé cette information avec toutes les autres de ces dernières années, et semble même la garder bien cachée sous un tapis pour le préserver, le laisser dans ce déni latent. Le templier fronce les sourcils, et réfléchit, lorsque sa sœur reprend la parole pour lui intimer de ne pas regarder : « Toi non plus ! » réplique-t-il alors, tout en profitant de ce moment pour l’imiter et se rhabiller en vitesse. Un instant, des souvenirs de leur enfance lui reviennent en mémoire et lui arrache un léger sourire. « Maintenant, tu peux me prendre dans tes bras. » lance-t-il alors en s’approchant d’elle, hésitant, avant de déposer un chaste baiser sur son front.

La gêne ne s’est pas encore totalement évaporée, la mauvaise surprise encore trop cuisante. Sa mine reste, en plus, inquiète, voire renfrognée. Il tente de réfléchir, de mettre le doigt sur un détail qui lui a échappé, bien trop nombreux. Mais il ne trouve pas. « Est-ce que tu as... Trouvé Airanwyn ? » finit-il par demander. Peut-être est-ce leur frère fugueur qui a un secret tellement lourd que leur cadette se sent obligée de s’isoler, elle aussi. Sa famille lui manque, et il s’en rend à présent terriblement compte. « J’aurai aussi préféré te retrouver ailleurs que dans un bordel... Perdu dans les rues d’Ostwick. » Il sourit légèrement, essayant d’effacer les dernières minutes par quelques souvenirs plus agréables. « Physiquement, je suis rétablie oui, mais... Je ne me souviens de rien. A part que j’ai tué un dragon. » Kaelig soupira un peu, avant de secouer à nouveau la tête : « Je ne comprends vraiment pas ce que tu fais là... Pourquoi tu ne veux pas rentrer à la maison ? Je t’aime trop pour risquer de m’attirer ta haine en te ramenant mais... Ta place n’est pas dans un bordel, Nym... » Le grand frère était inquiet. Et il n’aimait pas imaginer sa sœur ici... Cela lui arracha même une grimace, de prononcer cette dernière phrase.

Kaelig ne commence à se détendre que lorsque sa sœur vient finalement dans ses bras, de la seule manière dont elle devrait s’y blottir. Son aîné la presse doucement contre son torse, enfin recouvert, même si ce n’était pas la partie de son corps qu’elle aurait dû ne jamais voir. Kaelig était ce genre d’homme qui était conscient d’être bien fait de son corps, et qui n’avait absolument aucune gêne à dévoiler son torse au reste du monde. Le reste non plus, d’ailleurs, mais devant sa sœur, il y avait des limites. « Il ne s’est rien passé, Nym... » Répond le Templier d’une petite voix. Il a failli se passer des choses, et à côté de ça, ses papouilles et ses caresses lui semblait bien chastes, quand il y pensait. Et y penser lui arracha une grimace de dégoût, d’autant plus que sa cadette finit par se décoller de lui. Normal, dans une telle situation.

Si elle n’a pas vu Airanwyn, les sentiments de Kaelig sont partagés. D’un côté, il aurait aimé avoir des nouvelles de son aîné, parti sans une explication. De l’autre, cela voulait dire que ce n’était pas à cause de lui que Nymeria était ici... Ce qui, en fait, n’était pas forcément plus rassurant. « Non. Aucune nouvelle depuis qu’il a... Depuis qu’il est parti. » Un soupire glissa entre ses lèvres, l’amertume ayant pris la place de l’inquiétude au fil des années. Mais comment savoir ce qu’il s’était réellement passé ? Quoi qu’il en soit, sa confidence à propos du dragon semble étonner sa sœur, et sa mémoire défaillante le gêne encore plus qu’il ne l’aurait cru. Depuis combien de temps Nymeria avait-elle quitté la maison ? Il préféra simplement hocher la tête, plutôt que de continuer sur cette histoire de dragon qui n’avait que peu d’importance face à la situation. « Je me souviens de beaucoup de choses, mais... D’après les médecins, j’ai totalement oublié les cinq ou six dernières années de ma vie... En fait, je n’ai absolument aucun souvenir d’avoir un jour été promu Chevalier Sous Capitaine, et donc aucun souvenir de Ferelden... » Alors qu’il était censé y être resté plusieurs années. « Mais toi, tu n’es pas si petite que ça. » conclu-t-il avec une pointe d’humour, espérant détendre quelque peu l’atmosphère. Maudits mages, c’était à cause d’eux et de leur fichu Cercle qu’il en était là.

En parlant de Mage... Voilà que sa sœur se jette enfin à l’eau, lui donnant une explication au fait qu’il la retrouve dans un bordel si loin d’Ostwick. Et pas en tant que cliente. Le Templier sent ses craintes, son hésitation, et cela l’inquiète. Il n’a d’ailleurs pas tort, puisque la raison que lui donne Nymeria le rend livide. Ses paupières se closent et s’ouvrent plusieurs fois de suite, tandis qu’un étaut semble enserrer sa poitrine. Sa sœur ? Sa sœur, un mage ? Il la fixe sans comprendre, se demandant comment ces retrouvailles font pour aller de mal en pis. Le Créateur semblait s’acharner sur sa famille, pense Kaelig tandis qu’il ne peut plus lever son regard de sa sœur qui, elle, évite soigneusement le sien. « Tu te moques de moi, hein ? » demande-t-il, le souffle court, vaine tentative de rattraper la situation. D’y croire encore. De prolonger le déni.

Evidemment que non, Nymeria ne se moque pas de lui. Ses poings se serrent légèrement, tout comme sa gorge, mais les insultes qu’il est capable de servir à ces damnées créatures restent bloquées dans sa gorge. Il s’agit de sa sœur, de sa petite sœur chérie, pas de n’importe qui. Doucement, Kaelig se lève et, comme elle, il recule un peu. Ses mains tremblent tandis qu’il serre les poings, assimilant les paroles de Nymeria. « Qu’est-ce que tu lui as fait ? » siffle-t-il, un peu froidement, avant de se reprendre : « ... Qu’est-ce qu’il t’a dit, pour que tu le... Blesses... Accidentellement ? » Tout cela devenait compliqué à comprendre. Encore secoué par ce qu’ils avaient failli faire, il fallait que le passé s’en mêle – et évidemment, un passé qui était trop proche pour qu’il s’en souvienne. Il était embrouillé, il devait blâmer Nymeria, il devait même la ramener dans Cercle – ou même l’exécuter. Mais comment pourrait-il exécuter sa propre sœur ? Peut-être était-elle un monstre, mais il ne parvenait pas à la voir comme telle. « Toutes ces années... Tu nous a menti ? » Kaelig ne voulait certes pas voir la tête de sa soeur au bout d'une pique. Mais il se garderait bien de le lui dire.