Au croisement des chemins - feat Kaida
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
Je suis totalement paniqué, entouré de mes adversaires et ne sachant si je dois réagir ou non. Rester sur la défensive ou attaquer maintenant. D'ailleurs, est-ce que Wilhelma m'a entendu ? S'était-elle réveillée après mon cri ? Est-ce qu'on l'avait attaqué avant de venir s'en prendre à moi ? Allais-je mourir à cause d'une association de malfaiteur un peu trop bien préparé ? J'espérais que non. Je voulais m'en sortir. Je voulais exister comme être libre. Pourquoi fallait-il nous imposer tout ça alors que la traque nous habitait déjà ? Heureusement, je ne peux m'empêcher de pousser un soupir de soulagement lorsque j'entends Wilhelma répondre à mon appel, m'indiquant qu'elle allait prochainement arriver. Ainsi je n'étais pas pleinement condamné, il y avait de l'espoir. À moitié dévêtu, torse nu, je n'avais désormais plus aucune honte à m'exposer surtout lorsqu'il fut question de quitter ses draps pour bondir sur mon bâton que je saisis avant de brandir devant mes agresseurs. Si je croyais que cela serait suffisant pour les faire fuir, il en est rien. Ils sont obnubilés par l'argent. Ils savent qu'ils peuvent avoir un gros lot rien qu'en me dépouillant de mes biens. Qu'ils risqueront sans doute rien également. Qu'aucune personne chercherait à condamner des individus qui se seraient attaqués à des elfes. De simples elfes.
Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi les oreilles pointues faisaient toute la différence à partir du moment où l'on vivait au sein des villes. Après avoir céder nos territoires, les hommes auraient au moins dû avoir de la reconnaissance à notre égard, non ? Mais trêve de bavardage, je me débarrasse de ces pensées lorsque j'aperçois Wilhelma apparaître dans mon champs de vision. Elle va bien et cela me rassure bien que j'avais confiance en elle pour qu'elle soit en mesure de se défendre seule, contrairement à moi. Seulement, j'étais inquiet à l'idée de tomber sur un clan qui, lâches comme ils sont, serait assez grand pour que les chances de nous en sortir soit minime. Percevant alors la demoiselle en train de se battre devant ma chambre, je décide ainsi à mon tour d'attaquer l'un des bandits avec l'aide de ma magie cette fois-ci, songeant qu'ils allaient dorénavant trop loin alors qu'on leur avait laissé une chance de déguerpir. Dorénavant, ils allaient payer pour leurs mauvais agissements et peu importe si l'on devait normalement nous référer à un garde pour qu'il assure l'ordre et la justice. Il était certainement bien trop tard pour cela. Ni une ni deux et sans prévenir, je lance donc une boule de feu en direction de l'un des bandits qui prend instantanément feu. Je suis ainsi un peu surpris par la puissance de mon sort sur le coup et je me rends compte à quel point la magie pouvait être destructrice pour si peu. Néanmoins, ce n'était pas comme si je n'avais manier le feu. Seulement, avec l'affolement et le temps qui me pressait pour me défendre, j'avais fais preuve d'une boost de puissance et un regain d'énergie sans nom. ≪ - Fuyez, pauvres fous ! Ou je vous brûle, vous aussi ! ≫ fis-je alors à l'encontre des autres criminels encore debout sur un ton frêle. Certes, je n'avais pas encore confiance en moi, mais qui prendrait le risque de s'attaquer à un mage ? Oseraient-ils encore à m'attaquer après ce qui venait de se dérouler sous leurs yeux ?
(dés de la chance) ↠ réussite
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au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
Les bandits étaient venus de nouveau pour nous attaquer et me voilà sur ma couche, torse nu, afin de me défendre pour ma vie ainsi que celle de Wilhelma. Cette situation aurait pu durer une éternité si seulement je n'avais pas eu la bonne ou la mauvaise idée d'user de ma magie. Oui, j'avais très clairement pris la décision de dévoiler mes capacités de mage, même si cela aurait pu se retourner contre moi, même si les autres clients auraient pu être avertis de mes capacités et même si les templiers pouvaient désormais arriver jusqu'à nous à tout moment. Peut-être que Wilhelma aurait pu m'en vouloir pour cela, mais je n'avais pas réfléchis un seul instant des conséquences qui pouvaient nous tomber dessus alors que je me trouvais lassé à l'idée de devoir quotidiennement me battre sans même avoir un petit instant seulement pour me reposer. Oui. J'étais fatigué. Fatigué de fuir et de me défendre pour ma survie. Surtout depuis cet instant où j'étais rentré en ville, me rendant compte à quel point le danger ne se trouvait aucunement au sein des lieux sauvages mais au cœur même de la cité des hommes. Nous ne pouvions pas un seul instant espérer avoir quelques secondes de repos rien que pour nous-mêmes. Cependant, j'étais persuadé qu'attaquer grâce à mon bâton rendrait la chsoe quelque peu différente. Les bandits chercheraient alors sans nul doute à préserver leur vie pendant un moment, se rendant compte du potentiel danger que l'on pouvait représenter à leur égard avant de revenir probablement rapidement à la charge, sachant également à quel point un mage pouvait se retrouver dans une position désobligeante aujourd'hui. Ainsi, les malfrats prennent finalement la fuite, surtout lorsqu'ils finirent par comprendre qu'il n'y avait pas un seul mage capable de les incendier, mais bien deux, ce qui a le don de me soulager.
Mais je comprends malgré tout que tout n'est pas encore joué. Surtout quand je perçois Wilhelma s'approcher de moi, blessée suite à son altercation avec le bandit. Elle me demande si ça va et s'apprête à me dire ne pas rester sur place jusqu'à ce que l'on entend du raffut en bas, provoqué sans doute par la bande qui doit effrayer aussi bien l'aubergiste que les clients. ≪ - Oui, je n'ai rien, mais toi, tu es blessée... Je pourrais te soigner grâce à ma magie. ≫ fis-je alors à son égard. Néanmoins, la jeune mage rousse me demande de me dépêcher de prendre mes affaires afin d'être prêt pour quitter la bâtisse. Ainsi, je me précipite pour me rhabiller rapidement un minimum et de me saisir de mes biens dont mon bâton que je sers dans ma main afin d'être en mesure à me défendre si besoin et à la suivre dès qu'elle sera de retour au sein de ma chambre. Chambre qu'elle verrouille dès qu'elle apparaît à nouveau. Elle m'indique alors que l'on va passer par les toits mais avant de partir, elle se stoppe soudainement. ≪ - Tu le sais. Tu es un mage. Ils ont vu ce qu'on était, et s'ils racontent ça aux gens d'ici, je crois que l'aubergiste sera soudainement beaucoup plus soucieux de nous mettre la main dessus plutôt que de châtier ces bandits. ≫. Je baisse la tête, légèrement honteux. Il est vrai que j'avais pensé faire bien en agissant ainsi, mais au lieu de cela, je nous avais probablement attiré plus d'ennuis que prévu. Je m'en voulais, surtout alors que je risquais d'attirer également des problèmes à Wilhelma. ≪ - Oui, je... Je suis désolé, je pensais que cela ne serait que le seul moyen pour nous sortir d'ici... Mais oui, je vous suis sur les toits. ≫ fis-je ainsi, conscient que l'on n'avait pas d'autre choix même si j'avouais ne pas être rassuré du tout.
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─ volons, nous mourrons demain ─
Wilhelma m'indique qu'elle peut soigner sa blessure de par elle-même, cependant je crains qu'en faisant ça, elle risque de s'épuiser plus rapidement que moi. Néanmoins, sans la juger quant à son potentiel magique ! Je voulais seulement l'épauler de la même manière qu'elle l'avait fait envers moi depuis les premières secondes de notre rencontre. Je ne fais donc rien quand elle me dit qu'elle peut se charger de sa blessure d'elle-même, l'observant chercher à compresser sa plaie afin d'éviter un maximum les dégâts. De la même manière, je ne m'impose aucunement lorsqu'elle propose de continuer la route plutôt que de la soigner maintenant, puisque l'on entend les individus s'agiter en bas, déterminer à nous mettre la main dessus. Songeant qu'elle se trouvait dans un état plus critique que le mien, je supposais qu'elle devait être plus apte à choisir pour nous deux. Qui plus est, si j'avais usé de ma magie, ce n'était aucunement pour pouvoir faire face à ces malfrats à nouveau ; d'un côté, moi aussi je voulais quitter ce lieu maudit au plus vite et éviter au mieux l'affrontement... Parfois, cela me donnait envie de comprendre le fait qu'il puisse avoir des mages se laisser tenter à la destruction. Avec ces hommes qui nous collent à la peau depuis cet instant où ils m'étaient tombés dessus pour me faire les poches, je n'avais plus qu'une seule envie ; mettre le feu à la ville en priant pour que les importuns soient parmi les bûches. On rejoint alors la fenêtre, quittant la chambre pour grimper en haut de l'auberge, sur les toits. C'est la première fois que je fais ça et je ne suis aucunement rassuré. Heureusement, si au départ je dois faire des efforts considérables pour ne pas glisser, je prends rapidement le rythme, m'engageant dans une marche presque assurée. Presque car je crains de devoir tomber sur ces voleurs qui sont probablement tout aussi apte à escalader les maisons ou même pire désormais que la garde pourrait être mise au courant de la présence de deux apostats. À la file indienne, Wilhelma évoque alors qu'il vaudrait mieux pour nous de rester au cœur de la ville si l'on ne désire pas se faire repérer par une quelconque personne mal attentionnée qui verrait en nous rapidement comme étant deux fugitifs en fuite. Je secoue la tête, comprenant parfaitement et ne voulant dorénavant plus prendre un quelconque autre risque... Mais en pleine journée, ne serions-nous pas visible également ? Je me pose des questions. Pas le temps de trouver une solution nonobstant que la jeune mage à la chevelure de feu montre un passage où il sera facile pour nous de descendre ; un chariot remplit de paille. Elle m'évoque alors le plan à mener et je lui réponds en souriant légèrement. ≪ - D'accord, mais lorsque le jour sera venu, il sera également délicat pour nous de nous faire discret, non ? Et pas de problème, je m'occupe de ta blessure en bas. ≫ fis-je alors avant de désigner le chariot du menton. Puis, sans me faire attendre, je me laisse glisser pour finalement tomber avec brio dans la paille, sans aucune difficulté, presque semblable à un serpent qui glisse dans le sable. J'en serais presque fier ! Mais je n'ai guère le temps de me féliciter. Je quitte donc le foin pour rejoindre un coin plus à l'ombre, attendant à ce que la demoiselle se laisse tomber à son tour. Non sans m'inquiéter de sa chute qui pourrait la blesser davantage. Chose que l'on désirerait éviter avec tout ce qui nous tombe dessus.
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