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Mar 20 Fév - 20:53



Everything falls apart
Nero & Faustus

« flesh wound, flesh wound, with medication it will fade. Love full of hate, don't you love how I break ? »
Si quelques jours se sont écoulés, la douleur n'est pas passée. La perte d'un père alors que le deuil de la mère était à peine fait et que la vengeance ne s'est pas encore effectuée. La frustration d'avoir manqué de contrôle, de s'être fait berné, de ne pas avoir été informé de toutes ces manigances. Sans surprise la réunion au Magisterium n'a pas répondu à la totalité de ses questions. Forcément, dans ces cas là, même Nero ne peut encaisser autant sans avoir les nerfs particulièrement plus à vif que d'habitude. Son fils est le premier à l'avoir remarqué, quand bien même il continue à le couvrir de petites attentions et à le rassurer en ce qui concerne l'enfant à naître. Sa femme l'a probablement senti, elle aussi, mais elle est épuisée suite à la révolte des esclaves et préserve le reste de ses forces durant sa grossesse. D'ailleurs, pour ne prendre aucun risque, le Pavus s'est assuré d'engager des gardes du corps spécifiques et regardera à la loupe avant de reprendre de nouveaux esclaves. Dans l'immédiat, peut-être pas directement en Tévinter ; il songe à ce Baron elfe qui pourrait le fournir. Et bien entendu il n'oublie pas Caïus qui est maître dans le domaine.

Quoi qu'il en soit, avec toutes ces affaires, le nécromancien n'a pas eu l'occasion de se retrouver en véritable face à face avec son cousin depuis l'incident. C'est dans l'optique d'avoir une discussion profonde - comme à leur habitude avec lui qu'il s'invite dans sa demeure. La décoration encore tâchée lui saute aux yeux mais ne l'étonne guère. Beaucoup de Tévintides ont dû faire une purge profonde chez eux avec les derniers événements, et réinvestir dans de nouveaux esclaves.

Nero se demande si Faustus est chez lui. Les quelques larbins sur lesquels il tombe ne savent pas où il est passé et il se retrouve donc à errer jusqu'à mettre le nez dans une pièce avec un chat noir qui paraît assoupi - paraît seulement. Un petit sourire se niche sur ses lèvres. Il lui arrive encore de confondre Verius et son cousin quand celui-ci est sous forme féline mais c'est très rare. Là il le sent, ce n'est pas l'animal de compagnie : c'est bien le métamorphe. Nero s'approche puis glisse sa main contre la fourrure de celui-ci, en une caresse, pour être sûr de lui indiquer sa présence, même si sa voix éclate aussi tôt derrière. « Je vois que tu as fait le ménage de ton côté, toi aussi. J'imagine que tu as déjà eu un tête à tête avec notre chère Archonte revenue d'entre les morts ? » Note sarcastique sur la fin. Et s'il s'avérait que c'était vraiment Verius ? Aucune chance, ça lui aurait sauté aux yeux. Il peut sentir la propre nervosité - contrariété ? de son cousin à des lieues. Ce n'est guère étonnant. Le Magister imagine bien que lui ainsi que Aquila ont dû avoir une conversation très électrique récemment. Entre autres choses.

Nero s'écarte pour venir prendre place sur le fauteuil juste à côté, et en un soupire, il s'exprime déjà à cœur ouvert ; certain qu'aucune oreille indiscrète n'est dans les parages. De toute manière, ce n'est pas très grave si on l'entendait dire ça. « Me voilà aussi orphelin avec Nerva, désormais. »
(c) DΛNDELION
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Mar 20 Fév - 23:56



EVERYTHING FALLS APART
Nero & Faustus

« I heard your heart beating, you were in the darkness too. So I stayed in the darkness with you. »
Des vermines. Rien de plus ni de moins que de misérables vermines. Comment avaient-ils seulement osé envisager poser le pied en sa demeure ? Par leur simple présence, ils ont pollué l'air de la villa sur laquelle il régnait à présent en seul maître depuis la malheureuse disparition de ses géniteurs. Au fond, c'est de leur faute si les murs se trouvent encore souillé du sang d'innombrables victimes. Sûrement y avait-il des innocents, parmi les mutins. Mais aveuglé par une ire comme il en connaît rarement, le Divin n'a rien distingué d'autre qu'une masse grouillante de traîtres. Ceux-là mêmes qui lui avaient arraché Soren. Oh, ce n'était qu'un esclave, répondrait le premier venu. Non. Il a été la seule personne a s'interposer entre lui et ses parents, quand ils étaient encore enfants, encaissant quelques coups à sa place. Cela, Faustus ne l'avait jamais oublié. Comme il ne peut jamais rien oublier ; c'est à la fois sa bénédiction et sa malédiction. Seul Waylian avait échappé au carnage orchestré par le Scaevola à grands renforts de nécromancie. On lui reprocherait probablement d'avoir fait preuve de faiblesse ; qu'importe. Cet elfe l'aime pour des raisons qui lui échappent encore, mais toujours est-il que tout homme de foi qu'il soit qui devrait se contenter des bonnes grâces du Créateur, il en a besoin. Il vivrait.

L'après-midi a beau être bien entamée, ce n'est pas au sein de la Flèche d'Argent que l'ont peut trouver le Divin Noir. Lassé, irrité par les derniers événements, celui-ci s'est retranché chez lui depuis quelques jours. Le personnel encore peu nombreux de la maison s'active frénétiquement à récurer les traces d'hémoglobine restantes, le maître des lieux n'ayant qu'une très faible tolérance pour la saleté.
Après avoir déjeuné en compagnie de son frère, Faustus a signifié qu'il ne souhaitait pas être dérangé, et s'est isolé dans une antichambre, au premier étage. La pièce est petite en comparaison des autres, accueillant en tout et pour tout trois fauteuils, quelques étagères chargées de romans, et un guéridon où poser un plateau, éventuellement. Un cadre restreint qui le rassure. Là, il abandonne son apparence humaine pour aller se lover au milieu des coussins en tant que félin. Ainsi espère-t-il décourager les importuns.

Malgré tout, deux bonnes heures plus tard, ses oreilles tiquent. Quelqu'un vient d'entrer. Ses paupières restent closes, ce qui ne l'empêche pas de se tenir prêt à asséner un coup de griffes au malotru qui ne comprend manifestement pas une suite de mots aussi simple que : je ne veux être dérangé sous aucun prétexte.
La colère qui commençait à gronder s'apaise cependant quand une main passe dans son pelage ébène, suivie de près par une voix qu'il reconnaîtrait entre milles. Quelques ronronnements sonores échappent au chat qui n'en est pas vraiment un tandis qu'il ouvre enfin les yeux. Nero s'installe dans le fauteuil voisin, poursuivant sa diatribe. Sans qu'il sache réellement pourquoi, aujourd'hui le comportement de son cousin irrite Faustus. Le félin s'étire précautionneusement, se lève, et s'efface peu à peu pour laisser place à l'homme. Le Divin croise les jambes, déposant les mains sur ses cuisses, ses prunelles accrochées au visage du Pavus.

- Devrais-je vous plaindre, Nero ? Oh, pauvres de vous, il est vrai que vous avez toujours vécu dans le malheur. Sa voix a quelque chose de froid, presque tranchant, très différente des accents chaleureux et familiers qu'elle prend d'ordinaire en présence de son cousin. La nature de mes entretiens avec notre Archonte ne te regarde en rien. ajoute-t-il encore un peu plus sèchement, si c'est possible.
(c) DΛNDELION
Faustus Scaevola

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Mer 21 Fév - 0:23



Everything falls apart
Nero & Faustus

« flesh wound, flesh wound, with medication it will fade. Love full of hate, don't you love how I break ? »
Quelque chose cloche. Peut-être est-ce l'ambiance installée, l'humeur des deux hommes qui n'est clairement pas au beau fixe, mais Nero commence à sentir que son cousin est peut-être plus irrité que lui. Les récents événements étaient de trop, clairement, merci à l'Archonte. Et même le Pavus n'arrive pas à détendre l'atmosphère, le cœur n'est pas là. Ainsi les premiers échanges sortent de l'ordinaire entre eux et le ton particulièrement froid de Faustus ne lui échappe pas. Au contraire, cela, accompagné de ses paroles, lui fait l'effet d'une pique glacée envoyée en plein cœur. Sortant tout droit de la bouche de son cousin, son confident. Pour une fois il ne dissimule pas la surprise sur son faciès mais s'arrange pour qu'elle ne s'attarde pas trop longtemps ; il garde sa fierté, même avec lui.

Il arrive que Faustus ne soit pas d'humeur, depuis le temps, Nero en sait quelque chose. Pourtant jamais il ne lui avait parlé sur ce ton, comme si il ne lui racontait pas tout. C'est particulièrement déchirant d'être pied au mur sans, encore une fois, l'avoir vu venir. Aurait-il raté un épisode entre eux ? « Je ne te reconnais pas là, Faustus. » Mon cousin est remplacé par un simple Faustus, l'observant avec tout de même une certaine incompréhension. Le fauteuil est d'un coup bien moins confortable qu'il y a quelques minutes et clairement, il ne risque pas de se confier à nouveau aussi rapidement. Ce n'est pas le moment, semblerait-il. « Que s'est-il passé ? Je ne réclame pas ta pitié, tu devrais le savoir depuis le temps. Tu ne peux pas comprendre ce que je ressens pour cette perte après tout. Mais quelle mouche t'as piqué pour que tu en viennes à me parler sur ce ton ? Bon sang, la réception était déjà difficile à digérer pour tous les deux. » Finalement, le Magister s'emporte un peu, lui aussi. Si son objectif est de comprendre ce qui cloche avec son cousin, il n'est pas dans son état normal non plus. Les nerfs encore froissés et son amour propre presque bafouillé à cause d'une des personnes les plus importantes à ses yeux. Il fronce les sourcils, ne parvenant pas à prendre ses aises ; c'est une première tiens.
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Mer 21 Fév - 22:39



EVERYTHING FALLS APART
Nero & Faustus

« I heard your heart beating, you were in the darkness too. So I stayed in the darkness with you. »
Se sont-ils jamais un tant soit peu pris le bec ?
Faustus n'en a pas le souvenir. Quand, éventuellement, un conversation commençait à prendre un tour déplaisant, le sujet était rapidement écarté. Le plus souvent, le Divin préférait se plier aux accès d'humeur de son cousin, peu désireux de jeter de l'huile sur le feu. Le temps passé en compagnie de Nero devait rester un plaisir et un moment de paix, ce qu'il s'était efforcé de conserver ainsi... Jusqu'à aujourd'hui. Quelque chose le pousse à chercher le conflit, à montrer les griffes.

Et c'est ce qu'il fait. Faustus ne manque pas de remarquer la mine stupéfaite du Pavus, en retirant même une certaine satisfaction, qu'il se garde bien de montrer. Le masque du Magister ne tarde pas à se rassembler, sa réplique suivant dans l'instant. Cela, le maître des lieux s'y attendait. Personne n'attaque impunément Nero Pavus, pas même son cousin. Malgré tout, ses mots le blessent d'une manière qu'il n'avait pas envisagée. Comment ose-t-il s'aventurer sur ce terrain-là ? Sa contrariété bascule lentement mais sûrement vers une colère plus franche, qu'il contient encore.

- Penses-tu sincèrement que je n'aurais pas aimé avoir une raison de pleurer sincèrement la disparition de ce qui me servait de parents ? Ne t'engage pas sur cette pente-ci, Nero. Le sujet est encore sensible, encore maintenant. Car, profondément enfoui dans un recoin de l'esprit du Divin, il reste encore une part de cet enfant qui aurait tout fait pour s'attirer ne serait-ce qu'un peu d'affection de la part de ses géniteurs, sans jamais avoir pu y parvenir. Même quand la lame de sa dague tranchait la gorge de sa mère, il aurait voulu continuer à espérer que cela finirait par arriver. Si tu continues à agir de la sorte, tu finiras par perdre tout ce qui a un jour compté pour toi, et ce qui est malheureux dans tout ceci, c'est que tu ne le réaliseras probablement que lorsqu'il sera trop tard. Tout ne t'est pas dû, tout ne se plie pas à ta volonté, et tu n'obtiens pas toujours tout ce que tu désires. Tu penses que cette désastreuse soirée l'a été autant pour toi que pour moi ? Mais réalises-tu seulement ce que les manigances d'Aquila laissent penser sur ma personne ? Elle m'a délibérément tenu dans l'ignorance, m'a écarté d'une affaire dont j'aurais dû tout connaître, m'a publiquement humilié en me soupçonnant de trahison. Comment puis-je espérer que ma réputation demeure intacte après pareil coup ? Et tu oses encore prétendre que cela n'a pas été facile pour toi ? Grandis un peu et cesse de te plaindre, par le Créateur !
(c) DΛNDELION
Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

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Jeu 22 Fév - 9:55



Everything falls apart
Nero & Faustus

« flesh wound, flesh wound, with medication it will fade. Love full of hate, don't you love how I break ? »
Ne pas avoir le contrôle, pire encore le perdre, Nero ne supporte guère. Et encore, c'est un euphémisme, quand on constate dans quel état cela est capable de le mettre. Si éventuellement il pensait trouver un tant soit peu de réconfort chez son cousin, il constate très vite que celui-ci est d'une humeur exécrable qui s'accorde avec la sienne, mais qui clairement, ne va pas dans le même sens. Rien de tel pour que ses nerfs forment à nouveau une boule étriquée et que faute de se sentir attaqué, peu importe que le responsable en question demeure son cousin ou non, il se défende. Pour ceci les sujets sensibles restent les meilleurs, malheureusement. Pour des confidents, il n'y a rien de plus terrible que se déchirer en appuyant sur ce qui fait le plus mal. D'ordinaire si proches, le déchirement est en cet instant conséquent. Faustus prévient d'ailleurs le Pavus de ne pas s'engager sur cette pente mais comment est-il supposé répondre à ce qui suit autrement qu'en dévoilant ses crocs ? Certes une partie de lui est sincèrement chagrinée pour son cousin, aimerait le soutenir, si il n'était pas autant contrarié.

Si même avec lui il perd le contrôle... Et le lui rappeler de cette manière n'arrange rien, bien au contraire. Quitte à ce qu'il joue le parfait égoïste avec celui-ci, pour une fois. « Oh. C'est vrai, pourquoi me plaindre ? Parce que pour avoir également été tenu dans l'ignorance, j'ai assisté à la décomposition de mon père juste sous mes yeux. Parce que j'apprends par la suite que celui-ci était supposément coupable d'un complot envers Aquila, s'il est mort, mais que je n'en savais rien. La réputation des Pavus en prend un coup au même titre que la tienne, Faustus. Peut-être plus mais ajoute à ceci la mort d'un être cher, que tu n'as pas eu à subir. Enfin, Sorren compte-il vraiment ? Il n'était qu'un maudit esclave qui aurait sûrement retourné sa veste à la première opportunité. » Ses paroles semblent maintenant plus piquantes et volontairement blessantes, comme lui l'est en cet instant, après la tirade de son cousin. Nero en est parfaitement conscient, l'évocation de Sorren fonctionnera à merveille même si cela ne lui fait du bien en rien d'appuyer là dessus. Les mots sortent tous seuls sans forcément être pensés. Pas qu'il appréciait plus que nécessaire le garde du corps de son cousin mais au moins le respectait-il suffisamment pour ne pas en venir à dire des choses de ce genre. Maintenant, voilà où il en est rendu, bien plus que par fierté.

« Te voilà à me faire quoi, au final, la morale ? Une leçon de vie ? Je me relèverais parfaitement de ces échecs, j'aurais le dernier mot. » La tension est plus que palpable dans l'air : les hostilités ont débutées. D'habitude promptement écourtées, c'est comme si aucun des deux ne souhaitait s'arrêter, mais dans quel but ? Cela ne leur apportera rien de bon dans tous les cas. Nero ignore la faible voix intérieure qui l'intime de se stopper tant qu'il est encore temps ; sur son visage la contrariété est désormais bien visible.
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Jeu 22 Fév - 10:39



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Nero & Faustus

« I heard your heart beating, you were in the darkness too. So I stayed in the darkness with you. »
A présent, il devient clair que les hostilités sont officiellement déclarées. D'ordinaire, les adverses que Faustus affrontent sont loin d'êtres aussi bien renseignés sur lui ; il le sait, il sera impossible d'en ressortir indemne. Pas comme s'il l'était encore, note-t-il pour lui-même avec une certaine amertume. Son cousin sait exactement où appuyer pour blesser, ce qu'il ne se prive pas de faire. Evidemment.
Le visage du Divin se fend d'une mégère mimique agacée tandis qu'il lève les yeux au ciel.  Une nouvelle fois, Nero ne peut s'empêcher de vouloir tirer toute la couverture à lui quand il évoque le coup qu'a eu à subir la réputation de la famille Pavus. Pourtant, c'est la suite de sa diatribe qui manquerait de peu de le faire bondir. Pour le coup, Faustus a l'impression que si son cousin venait de lui planter un poignard dans le dos, la douleur aurait été peu ou prou la même. Voilà qui est bas, même venant de sa part. Ceci dit, s'il souhaite poursuivre sur cette voie-là, qu'il en soit ainsi.

- Personne ne t'a jamais appris combien il est irrespectueux de s'en prendre à l'intégrité des morts ? D'autant plus lorsque toi, mon propre sang, n'a jamais osé faire ce que lui a fait. Pas plus que ce père ou cette mère auxquels tu sembles porter tant d'affection et dont tu parles avec tant de déférence. Comme il est pratique d'oublier qu'il a très probablement perdu la vie justement parce qu'il m'est resté loyal. Comme toujours, tu retiens seulement ce qui t'arrange. Les maigres efforts de Faustus pour contenir l'acidité de ses mots sont de moins en moins perceptibles. Quelque part, il aimerait s'arrêter là. S'excuser, prétexter qu'il n'est pas d'humeur et écourter la conversation avant qu'il ne soit trop tard, que quelque chose d'irréparable soit brisé. Mais c'est plus fort que lui, il n'y parvient pas. Pour ce qui est de la réputation des Pavus... Crois-moi, tu te charges déjà très bien tout seul de la traîner dans la boue, que Nerva t'y aide ou non. J'en veux pour preuve l'existence même de Rhea, à laquelle vous semblez attribuer tout le poids de vos fautes. L'ombre d'une grimace de dégoût flotte sur son visage alors qu'il ajoute. Ce malheureux Dorian souhaiterait probablement mourir de honte une seconde fois, à voir ce que vous faites de son héritage.
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Faustus Scaevola

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Jeu 22 Fév - 12:28



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Nero & Faustus

« flesh wound, flesh wound, with medication it will fade. Love full of hate, don't you love how I break ? »
Nero ne lâche pas le morceau, pas plus que son cousin, mais qui aura réellement le dernier mot ? Combien de couteaux dans le cœur seront plantés à l'issue de cette désastreuse entrevue ? Elle était censée être un réconfort mais elle est tout le contraire. Les propos attaquent avec plus de précision des points sensibles qui, bien évidemment, ne laissent aucun des deux indifférent. Au fond, pour Nero, c'est comme une trahison ; qu'il alimente lui aussi. Et pour une fois depuis bien longtemps, Faustus lui est insupportable, si imbuvable qu'il escompte bien avoir le dessus. Frapper encore plus fort, toujours plus, pour espérer se sentir mieux, quand bien même cela lui fait l'effet d'un coup double : plus il blesse son cousin plus il se blesse à son tour. Plus il le regrettera.

Le Divin n'a pas tord, le Pavus retient ce qui l'arrange, la plupart du temps, comme il le prouve en cet instant - il répond également à ce qui l'arrange. Sa mimique contrariée ne s'en décolle pas : elle s'accompagne d'une œillade noire. « Comment pourrais-tu comprendre ? Tu n'as jamais eu d'affection paternelle ou maternelle mais tu ne t'es jamais révolté, et maintenant te voilà marqué à vie. Ce que je n'ai jamais osé faire, dis-tu ? Regarde toi. Tu as préféré faire plus confiance à Sorren qu'à ton cousin pour cette vengeance. Si j'avais su, je t'aurais accompagné. » Il crache désormais un venin mortel, qui annonce une suite plus virulente des hostilités. Surtout quand à ses oreilles sonne la bâtarde de lui et de Nerva, qu'il aurait préféré ne jamais voir naître. Piqué au vif, sans étonnement, il monte encore d'un ton. « C'est une erreur oui, une épine dans le pied, cette bâtarde. Je préférerais la voir morte, comme visiblement, il est impossible de réparer "notre faute". J'ai tout essayé mais elle sème le désordre parmi les Pavus. C'est d'elle dont Dorian pourrait en mourir de honte. » Sa colère se détourne naturellement sur Rhea, avec une hargne plus marquée qu'en temps normal.

« Mais au moins ai-je une descendance, j'assure l'avenir de la maison Pavus, avec Aedan. Qu'en est-il côté Scaevola ? Ton frère bâtard, c'est tout ? » Dans son élan, le voilà qui se lève du fauteuil, pointant presque salement son cousin du doigt. Une fois encore les mots dépassent la pensée, il va trop loin. Beaucoup trop loin.
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Dim 25 Fév - 17:45



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Nero & Faustus

« I heard your heart beating, you were in the darkness too. So I stayed in the darkness with you. »
Toute mesure envolée, les mots se font de plus en plus durs, ils épargnent de moins en moins les points sensibles. Au contraire, leurs paroles paraissent les viser en priorité, à présent. L'objectif, aussi bien d'un côté comme de l'autre, paraît clair : avoir le dessus, peu importe ce qu'il en coûtera. Et c'est un exercice dans lequel les deux hommes sont rodés, même si d'ordinaire ils n'utilisent pas ces talents pour se blesser l'un l'autre.

Le coup porté par Nero est plus dur qu'il ne l'aurait cru. Non content d'appuyer là où ça fait mal, voilà qu'il enfonce et tourne le couteau dans la plaie. Son cousin est-il en train de le tenir pour responsable des maltraitances qu'il a subi, réellement ? L'horreur de cette accusation le frappe de plein fouet, le laissant pantois pour quelques instants. Ce serait de sa faute ? Aussi stupide que cela puisse paraître, le doute s'insinue. Si Nero avait raison, si c'était de sa faute ? Soudain, le Divin prend peur, s'interrogeant sur sa part de responsabilité dans ce qu'il a enduré par le passé ; même si à l'extérieur, il ne laisse rien paraître, comme toujours. Quand le Magister poursuit sur la lancée de Soren, il préfère ne rien rétorquer. La vérité est que sa petite expédition punitive à l'encontre de ses parents avait eu lieu suite à une soudaine impulsivité. Un sentiment d'urgence l'avait pris cette nuit fatidique, sans qu'il comprenne bien pourquoi lui-même. Soren avait alors été l'option la plus proche, et la plus sûre. Sinon, il est certain que Nero aurait été le complice parfait. Seulement, avouer cela serait passer du baume au coeur, et ce n'est pas ce qu'il recherche actuellement. Non ; là Faustus veut frapper aussi fort qu'il a pu l'être.

Voilà que le Pavus s'emporte, se redressant pour certainement tenter de dominer la situation de toute sa stature, aussi bien physiquement que verbalement. Guère impressionné, le Divin ne lui adresse qu'un regard neutre, le visage marqué par les tensions et l'agressivité qui flotte dans l'atmosphère. Lentement, il se lève pour faire face à son cousin.

- Tu sais parfaitement pourquoi je n'aurai jamais d'enfant ; c'est bas de m'attaquer là-dessus. Enfin, je ne vois pas pourquoi cela m'étonne encore, frapper en traître a toujours été l'une de tes spécialités. Pour ce qui est de mon frère, je te conseille de faire preuve de davantage de respect envers lui. A mes yeux tout comme à ceux des lois tevintides, Renatus est à présent un Scaevola à part entière, et ce peu importe les bruits de couloir et les ragots colportés par des langues de vipère telles que la tienne. Ces contre-attaques, d'aucun les jugerait timide. Et pour cause, elles n'en sont pas. Faustus tenait juste à clarifier certaines choses. La suite, en revanche... Ce fils dont tu es si fier ne donnera jamais rien de bon si tu continues à l'élever en tyran infantile auquel tout est dû et dont tous les caprices sont exaucés. Tu rêves de le voir Archonte ? Réveille-toi, cela n'arrivera jamais. Rhea, en revanche... Malgré la faiblesse dont vous ne cessez de l'accabler et sa santé défaillante, elle pourrait finir par se hisser jusque là. Après tout, quand on voit qu'une roturière comme Aquila y est parvenue... Mais pour cela, il faudrait que vous lui laissiez une chance de s'épanouir, au lieu de la brimer en permanence. Après un court instant de réflexion, ses prunelles ambrées fichées dans celles de son cousin, le Divin finit par ajouter. Sais-tu qui tu me rappelles, à agir de la sorte avec elle ? Mes parents. Tu ne vaux pas mieux qu'eux, mon pauvre.
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Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

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Lun 26 Fév - 10:07



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Nero & Faustus

« flesh wound, flesh wound, with medication it will fade. Love full of hate, don't you love how I break ? »
C'est bas, c'est traître, mais aucune satisfaction n'en ressort. Quand Nero enfonce son cousin, en son for intérieur, c'est comme si il raclait lui-même les contours de son cœur avec le bout d'une lame - et ce de plus en plus. Le ton monte encore d'un cran, jusqu'où ira-il ? Il escompte avoir le dernier mot mais Faustus semble également le vouloir. C'est un combat de coq qui se terminera mal et emporté dans son élan, le Magister commence à perdre progressivement ce qu'il lui reste de self-contrôle, les barrières qu'il s'imposait toujours naturellement avec son cousin si cher à ses yeux. Actuellement ne subsiste qu'une irritation, une colère grandissante qui accompagnée d'une frustration certaine, n'aide en rien. Il s'en veut de continuer sur cette voie, mais il en veut peut-être encore plus au Divin d'alimenter le débat au même titre que lui ; quoi qu'en en rajoutant plutôt une couche.

C'est un coup de massue plus important et douloureux qu'il encaisse à l'évocation de Aedan, son fils, la prunelle de ses yeux. Pour celui-ci il prévoie de grands projets qui sont bafouillés en une fraction de seconde par les propos salés qui parviennent à ses oreilles. Mais là n'est pas le pire : c'est lorsque son cousin insinue que cette Rhea pourrait le surpasser. Les surpasser tous alors qu'elle n'est qu'une erreur qui n'aurait jamais dû naître. Sa fierté est méchamment froissée, même si son intérieur l'est aussi. Il serre les dents, les poings. Finalement arrive le coup de grâce avant qu'il ne puisse répondre, la comparaison aux horribles géniteurs qui faisaient tant souffrir Faustus. Ce qui fait le plus mal, dedans ? Cette part de vérité qu'il n'avait jusque là jamais réalisé et qui lui tombe sur le coin du nez. Un instant son faciès se décompose avec surprise puis retourne à son élément primaire, l'irritation pure. Le déni, peut-être aussi. C'est probablement la - les pires choses qu'il pouvait entendre de sa bouche.

Sa main part toute seule, comme une défense, face à son mutisme installé. Si les mots lui manquent, alors la gifle compense largement, quand bien même elle enfonce encore plus le Pavus et confirme une nouvelle fois les récents propos. Elle est si puissante, si inhabituelle, si cruelle. Jamais encore il n'avait levé la main sur son cousin. Jamais il ne l'aurait fait, mais arrivés à un tel point, c'était inévitable. Quand bien même il regrette immédiatement en voyant sa réaction, il en rajoute une couche, ses derrières barrières s'étiolant à grande vitesse. « Alors je la tuerais de mes propres mains s'il faut en arriver là. Elle et tous ceux qui osent se mettre en travers de ma route. Et ne t'avise plus de me traiter de pauvre ni de parler ainsi de mon fils. » Une lueur particulièrement mauvaise fait écho au sein de ses prunelles, c'était la goutte de trop. Après ce coup d'éclat particulièrement déchirant entre les cousins Pavus et Scaevola, la porte de sortie s'annonce nécessaire pour le premier qui s'était invité tout seul. Il s'y dirige promptement avant qu'il ne regrette plus ses gestes ou ses paroles mais il dégage une aura sombre, presque meurtrière. Dans le couloir avant d'atteindre la sortie, c'est un serviteur de son cousin - probablement remplacé il y a peu qu'il fait éclater depuis l'intérieur à l'aide de sa magie, avant de partir pour de bon de cette demeure. Sans se retourner ; persuadé d'avoir eu le dernier mot même si son cœur n'en est que plus lourd.
(c) DΛNDELION
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Lun 26 Fév - 11:43



EVERYTHING FALLS APART
Nero & Faustus

« I heard your heart beating, you were in the darkness too. So I stayed in the darkness with you. »
Cette fois-ci, le point de non retour a été largement dépassé, et Faustus le sait. Il le sait qu'il a été trop loin, qu'il a appuyé  trop longtemps et trop fort sur un point sur lequel il aurait mieux valu rapidement passer. Seulement voilà, l'envie de finalement clouer le bec de Nero l'a emporté sur la raison. A l'expression qui se dégage du visage du Magister, le Scaevola comprend qu'il a visé juste... Tout comme il comprend, trop tard, qu'il n'aura pas le dernier mot.

Il n'a rien vu venir. Ou plutôt, il n'y a pas cru. Comment aurait-il pu envisager que son cousin, l'une des rares personnes à être un indéfectible soutien et dont il est persuadé de l'affection qu'il lui porte -même dans des circonstances pareilles- aurait pu commettre un tel geste ? Cela faisait des années que personne n'avait levé la main sur lui. Il s'était promis que cela n'arriverait jamais plus. Si l'homme en face de lui n'avait pas été Nero, la réaction de Faustus ne se serait pas fait attendre. Face à la violence, il aurait répondu par la magie. Et le Créateur sait à quel point il est bon dans son domaine, ayant passé le plus clair de ses jeunes années le nez plongé dans les ouvrages traitant de nécromancie. Incontestablement, il est un maître en la matière.
Cependant, c'est bel et bien son cousin qui se tient là, et cela change tout. Trop choqué pour réagir lors des premiers instants, lentement le Divin s'efface au profit de l'être profondément stigmatisé qui se cache en permanence sous la surface. La douleur qui irradie sa joue ravive de mauvais souvenirs. Faustus lève un regard qui s'embue progressivement vers le faciès du Pavus. Pour la première fois de sa vie, Nero l'effraie. Il s'en veut de ressentir cela tout autant qu'il ignore comment il doit se comporter. Le Magister ne lui en laisse pas le temps, quittant la pièce et probablement la demeure avec perte et fracas.

Ce départ provoque chez le maître des lieux comme un électrochoc, qui à son tour sort de l'antichambre. Il adresse à peine un regard à ce qui reste de l'un de ses esclaves, victime de l'ire de son cousin, puis part dans la direction opposée, avec dans l'idée d'aller se réfugier dans un coin où personne ne viendra le débusquer. Un endroit tranquille dans lequel il pourra tenter d'apaiser l'accès de panique qu'il sent de plus en plus proche.
(c) DΛNDELION
Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

Imperial Divine
▲ MESSAGES : 310
▲ OCCUPATION : Divin de la Chantrie Impériale
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Maître Nécromancien - Métamorphe (chat & panthère noire) - Manie la dague, mais surtout son sceptre qui sert occasionnellement de bâton de combat
▲ LOCALISATION : Minrathie

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