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Jeu 4 Jan - 11:03


pain, i like it rough

Le réveil du lendemain est difficile pour Itzal mais paraît l'être encore plus pour Ezequiel qui pourtant, ne semble se souvenir de rien ; alors que tout reste gravé en tête du plus âgé. Pour une fois qu'il aurait aimé que l'alcool l'aide à omettre complètement certains détails et certaines émotions contradictoires avec sa manière de vivre. Peut-être aujourd'hui l'aidera-il à reprendre de bonnes habitudes... Comme prévu le maître assassin n'est pas seul, un autre l'accompagne et est en ce moment même en train de préparer les outils dans la salle appropriée du quartier général tandis que lui retourne chercher Ezequiel, qui attendait à l'extérieur. « C'est l'heure, j'espère que tu ne tourneras pas de l’œil... La première n'est pas la pire mais l'une des plus longues, tu la connais bien. » Oh ça oui, et lui aussi, même si elle n'est clairement pas sa pire vécue d'un point de vue personnel.

La table est installée, les chaînes disposées aux extrémités pour que pieds et mains s'y glissent, soient entravés. Le brun est d'ailleurs forcé d'être le moins vêtu possible, donc en sous-vêtements, ce qui en temps normal n'aurait pas autant perturbé Itzal mais cette vision lui évoque les événements de la veille, si son acolyte avait insisté, était allé plus loin... Il fronce automatiquement les sourcils. En présence d'un autre Corbeau, en plus, inutile que son attitude en demeure ainsi affectée. « Tu as l'air plutôt pâle, Itzal. Aurais-tu perdu trop de sang hier ? » Soudain une réflexion salée mais qui ne l'étonne guère, même s'il grince des dents, car l'histoire semble avoir circulé jusqu'à ses oreilles ; l'air de rien l'aîné parvient à garder un calme olympien. « Oh, tu t'inquiètes pour ma santé ? Je versais déjà mon sang pour les Corbeaux alors que tu n'étais pas encore né. Trève de bavardages, Ezequiel, à ton tour. » Le ton sec et particulièrement cinglant de Itzal arrache un rire à l'autre - quoi qu'un peu amer mais il l'a bien mérité. Heureusement sa plaie, dont il s'est lui-même chargé de changer le bandage dès le réveil, se porte plutôt bien. Seule la vue de l'espace vide, de l'annulaire manquant et du message qu'il renvoie est plus pénible qu'autre chose.

Mais en effet, c'est l'heure pour celui qui jusqu'à présent était considéré comme un traître de prouver qu'il a toujours sa place dans l'organisation. Est-ce que sa tolérance à la douleur est toujours la même ? Est-ce qu'il est capable de supporter ? Rapidement, quand il est en place, ses extrémités sont tendues, tirées par les chaînes à l'aide d'un système de manivelle qu'il gère. Il sait qu'il ne peut pas lui accorder une fleur et ne pas le pousser à l'extrême, sans quoi le second maître assassin le remarquerait. Il espère simplement, au fond, que son cadet tiendra le choc ; la matinée commence bien. C'est presque comme un écartèlement mais juste avant le point de non retour. Sauf qu'évidemment, il y a plusieurs stades, et ce n'est là que le premier.

suite de ce rp


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Jeu 4 Jan - 14:15

Pain, I like it rough.
Le réveil est particulièrement difficile pour Ezequiel, il avait beaucoup trop bu la vieille et maintenant il avait l’impression qu’un nain armée d’une pioche creusait son crâne de l’intérieur. Se taper la tête contre un mur lui ferait certainement moins mal. Il reste silencieux, pour lui la soirée c’est terminé avec Itzal lui disant qu’il aurait surement dû le tuer suivi de l’alcool…Rien de plus, il garde en mémoire seulement cette dernière parole qui l’avait réellement blessé.

Il attend qu’on vienne le chercher pour ses épreuves, sa tête continue de lui faire mal…C’est sa gueule de bois qu’il l’achèvera pas les épreuves. Itzal fini par venir le chercher.

-C’est bon, j’suis prêt.

Il ne veut pas lui parler, pourquoi est-ce lui qui doit superviser ses épreuves ? Peut-être sera-t-il content de voir que le jeune corbeau souffre, qu’il reçoit ce qu’il mérite au final. Eze’ pénètre dans la pièce où l’attend sa première épreuve, le chevalet, l’épreuve sera longue et il va devoir serrait les dents, mais il a déjà réussit plus jeune alors aucune raison que cette fois ce ne soit pas le cas. Il ne donnerait pas le plaisir à Itzal de louper l’une des épreuves. Le jeune assassin enlève ses vêtements car ils ne seront absolument pas utiles, puis s’installa sur l’appareil de torture.

Une fois qu’il était attaché à la table, Ezequiel fixa le plafond au-dessus de lui, il allait devoir garder sa bouche fermée, l’écartèlement était une torture lente, bien souvent la victime mourrait, son cœur lâchait à cause de la souffrance. Cependant tous les Corbeaux l’avaient subis et y avaient survécus.

Sans voir, il entend les différents rouages tourner et ressent la tension dans ses extrémités, ce n’est que le début, il respire la plus calmement possible et serre la mâchoire. Ressentir ses articulations étirées à leur maximum ainsi que la peau est surement l’une des pires douleurs. Un coup de poignard dans le ventre c’est rapide et net, là c’est lent…Dès qu’on pense s’habituer à la douleur, le bourreau tourne plus la manivelle et le corps souffre de nouveau, c’est pour cela que bien souvent des gens craquent avant de mourir.

Tout en continuant de serrer les dents, Ezequiel s’adressa aux deux maitres Corbeaux.

-C’est tout ? Sérieusement…

Sa gueule de bois et sa colère envers Itzal, envers son chef, lui faisait faire et dire n’importe quoi, il le savait qu’il ferait bien mieux de garder sa bouche close.

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Jeu 4 Jan - 15:12


pain, i like it rough

Honnêtement, Itzal ne se régale pas du spectacle sous ses yeux contrairement au second maître assassin qui jubile presque. Il reste le plus neutre possible et concentré dans sa tâche, comme imperméable aux souffrances de Ezequiel, évitant soigneusement de croiser son regard. Jusqu'à la provocation qui est presque suicidaire... Pourtant, étonnement, c'est un bon point, ça met toutes les chances de son côté s'il s'en sort jusqu'au bout. Le rouquin se demande si c'était le but ou simplement un excès de rage à faire sortir. Dans tous les cas une réaction ne se fait pas attendre chez l'un ; « Oh, t'as l'air en forme toi, j'aime ça. Passons directement au stade trois alors, t'en penses quoi Itzal ? » Forcément... Itzal n'est pas vraiment pour avec l'état actuel de Ezequiel qui joue avec le feu avec sa gueule de bois ; il va finir par leur claquer entre les doigts. Sans grand plaisir néanmoins il ne parle pas avec ses ressentis mais en tant que Corbeau tout simplement. « Il en redemande, qu'est-ce que t'attends ? » Toujours aussi sec, la manivelle est enclenchée, sautant le stade deux pour parvenir au trois, la douleur étant beaucoup intense et la période d'adaptation entre les deux inexistante.

Les bras croisés, Itzal s'intéresse cette fois-ci au faciès de Ezequiel pour voir si il supporte sans gémir, avant que son collègue d'humeur sadique ne surenchérisse ; pas l'un de ceux qu'il apprécie le plus chez ses pairs. « Je pense même que nous pouvons pimenter l'épreuve. Après tout il l'a déjà passé, et le Maître sera content. » Un couteau est tendu à l'aîné qui l'attrape sans hésitation, comprenant son idée qu'il ne refuse pas même s'il l'arrange intelligemment pour que le plus jeune s'en sorte sans trop de séquelles. Rien de définitif c'est certain, pas comme lui, qui de toute façon est plus vieux. « Bonne idée, mais évitons de trop l'abîmer, inutile de nuire à ses compétences. Un Corbeau handicapé est un Corbeau mort. » Des paroles justes, vraies, même si la lame de l'arme rencontre bientôt la chair de Ezequiel. Rien de grave, comme prévu, juste une peine supplémentaire ; la pointe appuie sur les extrémités déjà tendues aux zones sensibles et laisse parfois une petite entaille qui cicatrisera rapidement. Ce n'est pas de la boucherie ni une véritable torture sans fond mais c'est un peu obligé ; et quoi qu'en pense l'ex Garde Itzal ne prend aucun plaisir à le faire.


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Jeu 4 Jan - 17:00

Pain, I like it rough.
La réaction des maitres assassins ne furent pas étonnante après ses paroles, clairement ils y prenaient plaisirs…Ezequiel allait vraiment s’en souvenir, la prochaine fois ça ne sera pas lui sur le chevalet. Il se prépara mentalement à sentir une nouvelle tension sur ses extrémités, lorsque les rouages se mirent à tourner Ezequiel fit ce qu’il put pour empêcher les sons de sortir de sa bouche, se mordant l’intérieur des joues pour ne pas l’ouvrir.

Evidemment ce n’était pas suffisant pour l’un des maitres assassins, faire souffrir le jeune corbeau en lui entaillant des zones sensibles semblait être amusant pour l’un d’eux. Oui il avait mal, il voulait que ça se termine rapidement, il détestait cette sensation…Cette impression qu’encore un peu plus et tous ses os se déboîteront et sa peau allait finir par se déchirer, mais non il ne craquerait pas. Il gardera sa bouche fermée, juste pour faire chié ceux qui le sous-estime.

Ӝ

Il n’est plus attaché au chevalet, il a pour le moment passer la première épreuve. Massant légèrement ses poignets marqués, il crache par terre le sang qu’il a en bouche, puis il alla ce rhabillé sans accorder de regard aux deux maitres assassins.

-La deuxième épreuve c’est quoi ?

Il n’avait pas trop idée de ce que pourrait être la prochaine épreuve, il y en avait beaucoup lors de la formation, mais là elle n’était que destiné à le tester. Une fois de nouveau vêtu correctement il sortit de la pièce, il voulait attendre seul quelque instant, il voulait réfléchir un peu…Et surtout il ne voulait pas voir les regards des deux Corbeaux.


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Jeu 4 Jan - 17:58


pain, i like it rough

L'épreuve est passée avec succès, visiblement la tolérance à la douleur de Ezequiel est toujours grande et correcte pour un Corbeau. Même Itzal est impressionné par la volonté dont il a fait preuve, en un sens, même si ce n'est pas sans conséquences intérieurement. Ce genre d'épreuves qui sont censées endurcir les recrues restent gravées, amènent nombre de tensions au sein du corps ainsi que de l'esprit ; au moins elles portent leurs fruits et les plus faibles ne tiennent pas. Un bon moyen de faire le tri d'entrée de jeu. Si le brun n'avait pas tenu, c'est qu'il n'aurait plus eu sa place parmi eux. Le Corbeau le plus âgé essuie le couteau encore imprégné d'hémoglobine, plongé dans un mutisme certain, il est fatigué ; et ce n'est pas terminé. Il reste une épreuve aujourd'hui après ce qu'on lui a soufflé car c'est le Maître qui décide de celles-ci. Quand Ezequiel demande, ce n'est pas Itzal mais l'autre maître assassin qui rétorque. « T'en fais pas, tu prendras ton pied avec la seconde. » Sans plus de détails, de toute façon elle va suivre, même si une pause de quelques minutes lui est accordée en dehors de la pièce.

Le Arainai hésite à sortir dans le couloir, il serait face à face avec le Valisti qui n'a probablement aucune envie de lui parler. A sa place il aurait besoin de paix, de tranquillité, de souffler un peu ; alors il supporte son camarade en l'aidant à nettoyer le chevalet. La prochaine épreuve n'est pas un supplice physique mais elle est toujours là pour endurcir : après avoir été la victime il arbore le rôle de bourreau. En sortant de la salle les deux Corbeaux l'accompagnent ailleurs où réside l'un des leurs considéré comme un traître ; celui-ci, après avoir échoué sur son contrat, a lâchement fuit avant d'être récupéré et ramené ici la veille. Le Maître de guilde a cru bon de ne pas le tuer toute suite, même si c'est le sort qui l'attend, et de tester Ezequiel. Evidemment les informations lui sont transmises en chemin ainsi que ce qu'on attend de lui, la torture, ne pas défaillir, puis évidemment le meurtre en guise de final.

Il est là, ce traître, enchaîné dans un coin de la pièce et dévoilant ses faiblesses ; il pense avoir encore une chance de s'en sortir en insistant pour qu'on l'épargne mais son sort est déjà scellé. Et là, Itzal approuve, techniquement ce n'est pas comparable à Ezequiel... D'un autre côté rien n'empêche ce dernier de se projeter à la place du condamné plus facilement. Risqué car la pitié ne doit pas guider ses gestes. « Voilà, fais toi plaisir. J'aimerais bien t'aider... mais c'est ton épreuve. » Les outils sont à disposition, sur une table, et le rouquin qui retourne dans son mutisme file dans un coin en observation. Les bras croisés, l’œil vif, il lui tarde que la séance se termine alors qu'elle débute à peine. Pour après, il hésite. Sa raison le pousserait à ne pas voir Ezequiel de la soirée tandis qu'une partie de son cœur l'incite à avoir une conversation à propos des derniers événements entre eux. Mais ne souhaitait-il justement pas mettre de la distance entre eux ? C'est très bien ainsi, il ne faut pas qu'il craque aussi vite. Il soupire intérieurement.


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Jeu 4 Jan - 20:55

Pain, I like it rough.
La torture…Voilà sa prochaine épreuve, pas sa propre torture, non il avait prouvé sa résistance physique avec le chevalet. Maintenant ils allaient tester son esprit, son point faible, il n’avait jamais aimé torturer ses cibles. C’était malsain, faire souffrir quelqu’un inutilement, non, ils étaient des assassins. Ils avaient un nom, ils mettaient fin à la vie de cette personne et c’est tout…La torture c’était pour les cinglés, les templiers aussi étaient pour ça d’après les rumeurs.

Le trio arriva dans la nouvelle où se trouvait le traitre qui subirait son épreuve. Ezequiel jeta un coup d’œil au maitre assassin qui aurait bien aidé pour la torture, il se souviendrait de lui, il ne le louperait pas un jour…Un terrible accident lui brisera la nuque. Le jeune imbécile brisé se rapprocha de la table où étaient les instruments de torture…Sa main les survolant, il s’arrêta sur un couteau. Il l’attrapa, regarda la lame puis le traitre, il ne voulait pas le faire, ça serait tellement facile de le tuer immédiatement et faire croire à une mauvaise évaluation de son coup.

Le jeune piaf releva son regard et regarda Itzal avant de se diriger vers le traitre enchainer. Il ne voulait pas le faire, pas devant Itzal, il n’était pas bien, il avait envie de vomir à cause de sa foutue gueule de bois. La victime suppliait, au moins Eze’ avait eu l’intelligence d’agir avec un peu plus de courage même si à cet instant il le regrettait un peu. Penchant légèrement la tête sur le côté, il ne savait pas trop par où commencer…Il y avait bien des endroits sur le corps qui ferait souffrir sa victime, il décida de commencer par les mains.

Les mains sont tellement sensibles, en temps normal c’est une chose si utile…En cas de torture ça devient juste une horreur…Alors qu’il entaillait la peau en suivant la longueur du doigt il regarda de nouveau son mentor, il savait que lui n’avait aucun souci avec la torture. Une fois les entailles effectuées il ne restait plus qu’à mettre les muscles à l’air libre sans pour autant ôter toute la chair, il fallait que la victime reste vivante assez longtemps.

Ӝ


Il ignore combien de temps il a passé à torturer le traitre face à lui, mais le sang sur sa main et sur le sol prouve qu’il y a passé bien trop de temps. C’était le moment d’achever le pauvre qui n’avait pas eu de chance, d’un geste vif il lui trancha la gorge, du sang giclant sur lui…Etrangement c’était le moment le moins dérangeant pour lui, certes il aimait camoufler ses assassinats en accident et donc il n’avait jamais de sang sur lui, mais parfois comme maintenant il n’avait pas le choix.  

Doucement il alla poser le couteau à sa place d’origine, puis regarda sa main ensanglantée, il voulait se laver pour oublier ce qu’il avait fait mais il devait attendre qu’on lui donne l’autorisation de partir. Il devait obéir sans réfléchir, comme il avait dû faire avec cette épreuve, obéir bêtement à un ordre qu’il ne supporte pas. Comment il avait pu oublier en trois seulement à quel point les Corbeaux étaient horribles, il était vraiment un imbécile, on lui avait toujours dit et maintenant il se rendait compte de la vérité.

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Jeu 4 Jan - 21:35


pain, i like it rough

Muet tout le long de l'épreuve, Itzal observe faire Ezequiel qui se débrouille bien même si il prend sur lui, ça lui saute aux yeux ; peut-être pas à ceux de l'autre maître assassin qui lui jubile face au spectacle. Chacun ses passions... Aussi cruelles soient-elles. Le fait est que sa lourde tâche est également menée à bien sans encombres et le deuxième Corbeau est celui qui se chargera de prévenir le grand Maître ainsi que de s'occuper du cadavre. Tant mieux, Itzal préfère prendre congé en intimant d'une œillade au brun de le suivre, comme ils en ont terminé. Seulement après y avoir songé tout le long il s'est décidé ; il faut qu'ils parlent. Peut-être.

Une fois de retour au sein du couloir, proche d'oreilles indiscrètes, il se contente de lui faire un signe de la main. Pas sûr que son cadet décide de le suivre mais il pense être certain que dans tous les cas, il vont se retrouver au même endroit car ses pas le mènent dans une pièce commune vide à cette heure-ci, où sont entreposées quelques bassines d'eau pour la toilette. Il paraît normal pour lui qu'après une séance de torture de cette envergure, se laver soit sa priorité.

Après avoir vérifié qu'ils sont bien seuls Itzal se tourne vers Ezequiel sans réellement savoir quoi dire, pour une fois. Comme si les rôles s'étaient inversés depuis hier. Il pense avoir été sûrement trop dur dans ses paroles pour quelqu'un de la même trempe que son frère, et avec les épreuves de la journée, le brun doit être dans un état lamentable. Physiquement ça saute aux yeux, mentalement c'est évident. « Je ne vais pas te supplier de me pardonner, tu sais comment ça fonctionne. Tu ne te souviens pas de ce que tu as fait hier après avoir trop bu, j'imagine ? » Difficile d'être totalement neutre, de garder un équilibre entre sa raison et ses émotions. Il ne sait même pas pourquoi il pose la question, enfin si, mais il n'a pas envie de l'admettre.


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Jeu 4 Jan - 23:24

Pain, I like it rough.
Visiblement les deux corbeaux sont satisfait de ce qu’il a fait…Tant mieux…C’était fini, pour aujourd’hui en tout cas. Il repéra Itzal lui faire signe de sortir puis une fois dans le couloir de le suivre, Ezequiel soupira fortement. Il ne voulait pas le suivre, mais pour le moment il était son seul ‘allié’, même si apparemment il aurait préféré se débarrasser de lui.

Ils arrivèrent dans une salle commune où Eze’ pourrait se débarrasser du sang le recouvrant, se dirigeant vers une bassine et enleva son haut avant de commencer à nettoyer ses mains. Il fixa l’eau qui prenait déjà une légère teinte rouge, il quitta la bassine du regard en entendant les paroles du Corbeau qui se trouvait avec lui.

-De quoi tu me parles ? J’ai juste dormi hier soir.

Levant les yeux au ciel en faisant claquer sa langue, il reprit son nettoyage, le sang sécher était une vraie plaie à nettoyer, il avait beau frotter ses mains il avait l’impression que le sang ne partait pas. Il continuait donc de frotter, de plus en plus fort puis d’un coup il envoya voler la bassine à l’autre bout de la pièce. Serrant les poings, il se mit dos au Corbeau.

-Content je suppose ?

Eze’ faisait allusion à toute la journée qui avait été éprouvante pour lui, il était persuadé que le maitre assassin était heureux de le voir craquer devant lui.

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Ven 5 Jan - 0:06


pain, i like it rough

Honnêtement, Itzal ne pense pas que le plus jeune lui mente. Après les litres d'alcool ingurgités hier, il est normal que la mémoire n'ait pas assurée, mais le voilà tout de même sans réponse ; il ne saura peut-être jamais la vraie raison pour laquelle l'autre l'a embrassé. Songeur, ses pensées l'enveloppent encore avant que la bassine ne traverse toute la pièce, sous ses yeux, dans un excès de rage qui ressemble au sien la veille. Chacun leur tour, il semblerait... Mais Itzal n'aime pas la réflexion qui lui est lancée, quand bien même elle est justifiée, c'est complètement faux. « Non. Tu crois que j'ai pris du plaisir à te regarder souffrir ? Surtout avec ce qu'il s'est passé. Tu ne t'en rappelles pas mais moi oui. Tu n'as pas dormi toute suite. » Le mystère est là et il n'offre pas plus de détails qui ne veulent pas s'éjecter hors de sa bouche ; ils restent coincés au plus profond de sa gorge. Soudain c'est un énorme soupire qui s'échappe, il profite d'être hors du champ de vision de Ezequiel ; il attrape un tissu sur le bord d'une bassine encore pleine à proximité puis le trempe dedans. Quand il retourne à sa hauteur, il nettoie ses plaies ainsi que le sang sans piper mot.

Ses gestes sont étonnement doux mais incertains, faute d'être habitué à des tâches plus meurtrières. Mais un souvenir est là, derrière cette carapace : quand à la Lune Rousse, maison close où sa mère travaillait, il prenait son bain avec son jeune frère. Parfois il s'amusait à le nettoyer, très appliqué dans sa tâche, prenant son rôle d'aîné à cœur. C'était bien avant le malheur et que les deux bambins ne se retrouvent au marché aux esclaves, puis recrutés par les Corbeaux. C'est à partir de là que le maître assassin s'est endurci, peut-être trop, et que depuis le décès de Pepito il ne laisse plus rien pénétrer à l'intérieur. Ou presque. Ezequiel lui rappelle énormément son frère, c'est indéniable, réveillant des mémoires enfouies depuis une éternité. Mais un détail autre le trouble, son affection envers lui éveille une sensation différente, nouvelle, qu'il n'assimile pas à de la fraternité. Et le geste du cadet l'alimente au point qu'il se contredise lui-même, entre ce qu'il est bon de faire, ce qu'il fait réellement. « Tu m'as embrassé. » La bombe est lâchée alors que le tissu imprégné de rouge est rincé dans la cuvette remplaçante déjà bien sale. « Et... je t'ai menti. Je n'aurais pas pu prendre ta vie. » Il regrette immédiatement de l'avoir avoué, laissant à terre ce qui ressemble maintenant à un torchon et tournant les talons, comme s'il voulait partir toute suite de la pièce ; s'il ne le retient pas c'est ce qu'il fera sûrement à vrai dire.


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Ven 5 Jan - 2:33

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Il ne bouge plus, il a peur qu’au moindre mouvement il craque, il a passé une sale journée et la seule personne qu’il pensait être son ami ne l’est peut-être pas. Puis il entend sa voix, il n’a pas été heureux de le voir souffrir…A cause d’une chose qui s’est passé la nuit…Mais quoi ? Il n’arrive pas à se souvenir, l’alcool lui a tout fait oublier, c’était aussi le but. Il tente de trouver une réponse dans son esprit, complètement perdu dans ses pensées, il recule en sentant un tissu humide contre sa peau. Puis il remarque que ce n’est qu’Itzal, il n’a pas la force de l’empêcher de faire quoi que ce soit, il s’est comporté comme un crétin avec lui toute la journée…Maintenant il n’ose plus rien faire.

Ezequiel observe chaque mouvement du maitre corbeau, il est doux…C’est la première fois qu’il le voit ainsi, qu’est-ce qu’il avait bien pu faire ou dire la veille ? Pourquoi il avait autant bu aussi ? Quel crétin. Il reste néanmoins agréablement surpris par la douceur du maitre assassin, c’est un moment qu’il ferait en sorte de ne pas oublier. Il devait bien se l’avouer, dernièrement il pensait bien plus souvent au rouquin, il cherchait énormément son contact aussi…Cela faisait un moment qu’il ne voyait plus l’autre homme comme un mentor ni un ami, il le voyait autrement mais il n’arrivait pas à mettre un mot dessus. Et cette proximité n’aidait pas le jeune assassin à penser correctement, son esprit était totalement concentré sur les mains de l’homme.

Il émergea de ses pensées quand l’autre homme alla nettoyer le tissu imbibé de sang, et c’est là qu’il entend enfin la vérité…Il a embrassé Itzal…Son cerveau ne percute pas tout de suite et une révélation est faite, il lui avait menti, il n’aurait pas pris sa vie. Il commence à ouvrir la bouche mais le maitre corbeau tourne déjà les talons, non Eze’ ne peut pas le laisser partir maintenant, pas après ce qu’il vient de dire.
Le jeune corbeau l’attrape par les poignets et l’oblige à lui faire face, les yeux humides, il fixe le rouquin.

-Je suis désolé Itzal, je…J’ai vraiment cru hier soir…Hier soir il l’avait embrassé, son cerveau l’enregistre enfin, mais il ne s’en souvient toujours pas. Attrapant le visage de son mentor entre ses mains, il l’embrassa, cette fois-ci c’est totalement voulu et complètement différent de la veille. Il finit par s’écarter.Pardonne moi…Je voulais juste me souvenir.

Se souvenir de quoi ? Qu’embrasser Itzal est étrangement agréable ? Peut-être. Il ne savait plus où se mettre désormais, il a embrassé quelqu’un sans savoir ce qu’il pensait, il avait peut-être détesté ça la veille et Ezequiel venait de recommencer. Mais cette fois il n’allait pas fuir, il allait attendre que le maitre corbeau ait dit ce qu’il avait à lui dire.



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Ven 5 Jan - 10:53


pain, i like it rough

Le bougre reste silencieux mais au moins, il semble moins prompt à envoyer valser quelque chose à l'autre bout de la pièce et Itzal continue jusqu'aux révélations qui sortent de sa bouche. Juste après il réalise que cela ne lui ressemble pas, qu'encore une fois il est préférable de partir mais c'est presque comme s'il souhaitait que Ezequiel le retienne. C'est presque comme si en son fort intérieur, il espérait que celui-ci continue à le faire sortir de sa carapace construite sur des années, parce que sa crainte est belle est bien arrivée : il se noie dans la douceur du plus jeune. Dans la douceur tout simplement qui finalement, en serait presque plus agréable que la douleur à laquelle il est habitué. Une friandise interdite qu'il était si bien parvenu à éviter pendant tout ce temps ; la raison du Corbeau cherche encore une issue de secours avant qu'il ne soit définitivement trop tard. Oh, et ses pairs vont sûrement le remarquer.

Mais là, il n'a pas le temps de fuir ; ce qu'il voulait sans se l'avouer. Ses poignets sont attrapés et il se retourne, légèrement chahuté par la vision de l'autre, les yeux humides. Encore ce n'est rien à côté du baiser qui n'a rien de comparable au précédent ni à l'accident au campement ; Itzal se laisse prendre à celui-ci avant qu'il ne s'achève et que son cerveau réalise pleinement. Si le plus jeune s'écarte le premier en prétextant ce qui semble plus être une excuse qu'autre chose, lui aussi recule de quelques pas, les joues moins pâles que d'ordinaire. Néanmoins il ne va pas encore fuir, il lui faut des réponses, il lui faut être clair, ce n'est pas possible qu'ils continuent sur cette voie là. « Pourquoi ? Pourquoi ce geste ? Je ne suis pas un cœur à prendre, Ezequiel, je ne l'ai jamais été. Pas plus que je ne suis un lot de consolation même si honnêtement, je ne vois pas ce que tu pourrais me trouver. » Itzal ne se trouve pas beau, ni détenteur d'un charme extraordinaire, peut-être un charisme de Corbeau et encore, il s'en moque un peu, ça l'arrange plutôt de ne pas être au cœur des fantasmes d'individus. Tous se confronteraient à une réponse glaciale. D'ailleurs, il ne s'exprime jamais sur le sujet même avec ses compagnons, pour eux le mystère est complet. Sinon nul doute qu'il aurait le droit à ses sobriquets liés à sa virginité, oui, même à quarante-huit ans, tandis que d'autres le verraient comme asexuel. Mais il n'a tout bonnement pas envie de quelque chose qu'il n'a jamais expérimenté et qui de toute manière, complète ses craintes avec la tendresse, le plaisir ; reste qu'il est né dans un bordel, qu'il sait comment ça fonctionne.

Très vite, sans réellement laisser le temps à Ezequiel de répondre, le maître assassin enchaîne. « Ecoute, je ne sais pas ce qu'il signifiait pour toi, et si cette fois encore c'était vraiment pour te souvenir. Mais il vaut mieux que nous arrêtions. » Il évoque l'arrêt de ces baisers qui accidents ou pas, se répètent beaucoup trop ces derniers temps, et pourtant ce n'est que le second véritable auquel il goûte. Il ne pensait pas vraiment que cela arriverait en fin de vie, car un Corbeau ne fait pas de vieux os.


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Ven 5 Jan - 15:37

Pain, I like it rough.
Pourquoi ? Voilà une question qui revenait très souvent dans la tête du jeune Corbeau. Pourquoi il avait envie de l’embrasser ? Pourquoi il cherchait son contact ? Si seulement il avait une réponse à lui fournir, ça l’arrangerait aussi. Itzal avait été une personne importante lorsqu’il était plus jeune, un mentor et un frère, maintenant il avait une seconde chance grâce à lui…Il lui devait beaucoup. Il voulait ouvrir la bouche pour répondre à l’autre homme, lui dire qu’il ne savait pas vraiment pourquoi et que lui aussi était perdu, mais il n’eut pas le temps de le faire. Itzal enchaîna sur des nouvelles paroles, lui disant qu’il fallait arrêter. Quelque chose avait commencé ? Visiblement Ezequiel avait dépassé certaines limites sans s’en rendre compte.

Sans le vouloir quelques larmes coulèrent sur ses joues, larmes qu’il essuya le plus rapidement possible…Il était impossible pour un Corbeau de pleurer. Si jamais quelqu’un le voyait ainsi c’était la fin pour lui et aussi pour Itzal, car il se trouvait avec lui à cet instant.

-Tu as sûrement raison…Je…Ezequiel ramassa sa chemise avant de l’enfiler.Je dois aller me reposer.

Il quitta la pièce rapidement, l’ambiance était devenue trop étrange, il n’y était pas habitué, il voulait prendre l’air. Comme à son habitude il sortit par une fenêtre avant de grimper sur un toit pour s’y allonger. Revenir à Antiva, auprès des siens était une mauvaise idée au final, chez les Gardes il n’y avait pas vraiment sa place mais c’était plus simple…Son cerveau savait comment les choses fonctionnaient mais il lui disait de faire l’inverse…Il était resté trop loin des Corbeaux pendant trois ans, il avait eu le droit d’agir comme il voulait pendant trop longtemps et maintenant cela rendait la situation compliquée.




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