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Mar 13 Mar - 19:47



show me your war face
Merlynn & Athéna

«every tep that i make is another mistake to you»
Si il avait rechigné à se rendre à Orlaïs pendant l’Enclin, Merlynn était maintenant ravis de se trouver au bon endroit au bon moment. On l’avait sommé d’abord de se rendre au Cercle afin de former l’un des petits nouveaux, l’emmener en patrouille, histoire de voir de quoi il était capable, et il s’avéra que lors de leur retour de cette petite escapade (qui avait été un désastre, en vérité), la nouvelle était tombé que Kirkwall avait été témoin d’une rébellion de mage, et que l’ordre avait été donné d’éliminer le moindre Apostats croisant leur route. En gros, pas de prisonnier.

Bien que Merlynn adhérait déjà à cette philosophie avant même que l’ordre n’en soit donner, il ne pouvait pas être plus soulager d’enfin pouvoir oeuvrer à la lumière du jour. Le templier n’avait pas l’habitude de jouer les escortes jusqu’au Cercle si il devait par hasard tomber sur un récalcitrant, cependant, il faisant quand même quelque voyages par année, pour se donner une image de bon templier obéissant. Il n’était pas dans ses désirs de passer pour un froid meurtrier. Il voulait être considéré comme un exemple, un excellent templier qui n’hésitait pas à suivre les ordres, et si les ordre devaient maintenant le pousser à tuer au lieu de questionner, il obéirait donc avec un grand plaisir.

Tandis que les templiers parcouraient Orlaïs et Ferelden en quête d’une vie à voler, le magicien s’était concentré sur une partie plus au sud, beaucoup plus au sud, et dans ce qui semblait encore vierge de la moindre trace de meurtrier. Il avait eu quelques oeillades suspectes lorsqu’il avait marcher dans Orzammar pour se rendre vers les Tréfonds, mais on avait vite fait de l’oublier, vu les enjeux beaucoup plus important qui éludait la présence d’un templier en ces lieux. Une sombre pensée avait guidé Merlynn vers les Tréfonds, doutant d’abord qu’il eu raison de s’y rendre, mais satisfait d’avoir suivi son instinct lorsque les rumeurs l’informèrent qu’il n’était pas le premier à avoir emprunté ce chemin dangereux.

Délaissant son armure massive, le templier se pare plutôt d’une cote de maille légère, d’une cape longue et noire, assez pour dissimuler sa massue, et d’un masque, rappelant vaguement la mode Orlésienne, mais couvrant son visage au complet. L’argile le masquant rappel les traits d’un loup gris, et laisse apparaître seulement ses yeux vairons à travers de fentes.

Sans attendre de signal, il s’enfonce dans les profondeurs des tréfonds, aux aguets, sans être très prudent. Il est là pour rentrer dans le lard, pas pour jouer les espions soupçonneux. La moindre tête tomberait, dès qu’un signe, qu’un onde de magie se ferait sentir. Il n’est pas silencieux, il souhaite qu’on l’entende arriver. Qu’on est peur pour sa vie.


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Mer 14 Mar - 16:49



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les tréfonds - flashback

« Au gibet noir, manchot aimable, dansent, dansent les paladins, les maigres paladins du diable, les squelettes de Saladins. »
Les cors de chasse font écho dans le tout Thédas – les limiers de la Prépondérance Andrastienne sont sur le front, crocs sortis et écume aux babines. Aucun paladin digne de ce nom ne peut résister à cet hymne de croisade, bénis et immunisés sous le saint regard du Créateur dont ils sont les officiers. Quand bien même un siècle s'est écoulé aux abords des mages libres, contraint qu'était le commun à évoluer auprès d'eux en se rongeant les sangs, en attendant avec appréhension ce jour où ils réclameraient que les royaumes austraux deviennent semblables à l'Empire Tévintide, ils n'ont pas oublié. Cent ans de péril bercés par l'illusion vaine d'une équité entre tous les hommes, envoûtés par les oraisons des bien-pensants et d'une Divine trop songe-creuse. Ils n'ont pas oublié. Eux, les véritables chantristes, ceux qui ont à cœur de servir les ouailles qui ont trouvé le sentier de la Lumière. Ils n'ont pas omis que ce sont ces enchanteurs qui sont la racine du mal, la cause originelle du mutisme de leur démiurge et de maints maux que le monde accuse. Ravigotés par la vertueuse Faustine, ils sont de nouveau prêts à s'ériger en boucliers – en bienfaiteurs. Une volonté puritaine qui constitue le feu sacré d'Athéna, fauve carnassière jetée dans l'arène du continent pour y traquer ses proies – pauvre d'elles.

Son quotidien de bohème la conduit cette fois dans une bourgade reculée de la région, où les pécores l'accueillent à l'instar d'un messie. Ils ont vu, de leurs yeux vu, un groupe d'apostats traverser les environs et ourdir Dieu savait quel complot. De la magie noire, disent-ils, mais ceux qui ne sont pas accoutumés au mysticisme ont promptement tendance à faire l'amalgame avec les sorts courants. Ceci étant, leur errance sans chaînes ni surveillance n'en est pas moins autorisée, aussi doivent-ils répondre de leur vice congénital face à une autorité compétente. Concernée et enhardie par cette future prise, c'est ainsi qu'elle se rend à l'entrée des Tréfonds indiqués, refuge pour le moins incongru et inadapté compte tenu des circonstances actuelles. Bien que méfiante, elle s'y engouffre avec témérité, opiniâtre quant au succès de sa mission.

Sur un arbre juché, Pyrn patiente pour le retour de sa maîtresse. Son œil affilé remarque bien vite, un moment plus tard, le manège biscornu de l'olibrius qui se soulage de sa cuirasse pour en ajuster une autre. Lorsqu'il prend à son tour le chemin des abîmes, l'oiseau ouvre ses ailes et s'époumone, dans l'espoir infructueux de prévenir sa dame de cette arrivée impromptue.

Cri d'alarme qui n'a guère besoin de se réverbérer jusqu'à ses tympans pour la mettre en garde, tant le bougre qui débarque est gauche et pesant. Immobilisée à plusieurs dizaines de mètres en aval, en pleine inspection d'empreintes fraîches laissées dans la poussière, la Vaël se redresse. Quelqu'un approche, un quelqu'un qui n'a nulle intention de passer inaperçu dans un périmètre pourtant si nocive et prompt à la mauvaise rencontre. Passée la seconde de la stupeur, elle quête pour une cache et bondit au revers d'un étrange monolithe pour mieux s'embusquer. Même seule – car elle ne perçoit la discorde que d'une personne – une engeance n'en demeure pas moins nuisible, aussi préfère t-elle s'assurer de l'identité de cet hypothétique antagoniste. Une discrète et furtive lorgnade lui dévoile qu'il n'est question que d'un être lambda quoi que curieusement fagoté, potentiellement armé, qu'il lui faut intercepter avant qu'il ne gâte ses affaires. Ainsi, elle tend la jambe à l'instant où il traverse à proximité, fauchant violemment ses gambettes et provocant sa chute. Avant qu'il n'ait eu le loisir de se relever, l'extrémité délétère d'une estoc lui chatouille affectueusement la nuque.

« Plus un geste. » Fouette la voix féminine, alors que sa semelle se pose sur le râble de l'individu. « J'hésite entre l'idiotie ou l'imprudence vous concernant, vous êtes plus bruyant qu'une légion d'engeances à vous tout seul. » Elle plisse les paupières pour mieux l'observer, notant ce masque digne d'une soirée mondaine que ces dignitaires orlésiens prennent un singulier plaisir à arborer. Impossible de distinguer un caractère physionomique, à l'exception des rétines dans lesquelles se miroite la lueur d'une torche à proximité sans qu'elle ne puisse en constater la teinte. Du pied, elle pousse la cape anthracite sur le côté et constate une armure légère, empanachée d'une impressionnante massue dont elle n'aimerait pas un baiser. « Que sont ces nippes, enfin ? Et qu'êtes-vous, un pilleur de tombe ? » Conjecture la plus vraisemblable à son esprit, ayant ouï-dire de ces impénitents qui se hasardent dans les entrailles de la terre pour y dérober de fabuleux trésors nains, abandonnés et oubliés dans les vestiges de leur empire. Une opportunité d'autant plus appréciée que les créatures pullulant ordinairement ici se sont absentées pour la surface. La jeune femme sourcille, puis somme d'une intonation péremptoire. « Voilà ce qui va se passer : vous allez vous relever, très lentement, vous mettre face à moi et me dire ce que vous faites ici. Au moindre tressaillement injustifié je vous larde du mollet au plexus, la Chantrie n'a pas plus de tolérance envers les scélérats qu'envers les apostats. » Avertissement limpide.
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Mer 21 Mar - 20:58



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Merlynn & Athéna

«every tep that i make is another mistake to you»
Évoluant sans même prendre la peine d’être subtile, il ne se prend que l’écho de ses propres pas lorsqu’il s’arrête pour tendre l’oreille, pour tenter de percevoir la moindre trace de vie dans ces tunnels abandonnés. Les fuyards auront-ils réellement pris la peine de risquer leur vie en parcourant les Tréfonds plutôt que d’affronter les Templiers de la Divine? Il continue de s’annoncer, bruyant, gauche, et ce malgré l’absence des plates couvrant habituellement son corps. Le cuivré ne brillera pas à la lueur des torches, puisqu’il a opté pour le sombre, le noir, et ce même allant jusqu’à couvrir la partie supérieure de son visage. Il n’a pas envie d’accomplir cette mission pour la divine, il a envie de le faire pour lui-même, à son propre compte, puisqu’il peut maintenant se permettre toutes les libertés possibles au nom de cette même Divine.

Le temps se fait long, sans intervention, sans tomber sur la moindre once de vie, de magie, et lorsqu’il croit entendre l’écho d’un pas autre que le sien, il s’arrête, écoute, pour n’entendre que le néant, le silence se faisant toujours autour de lui. Le sang roulant dans ses veines vont jusqu’à faire battre violemment son coeur à ses tympans, son accélération masquant sa fausse prudence, il en vient à se concentrer sur lui plutôt qu’à ce qu’il peut se produire autour de lui, jusqu’à ce que l’embuscade le prenne par surprise, tellement il était peu attentif à son environnement.

Il n’a pas le temps de se retourner qu’on lui fait perdre violemment l’équilibre, à plat ventre, il identifie la voix comme étant féminine, et la laisse terminer sa litanie avant de laisser échapper un petit rire amusé. En effet, il avait fait exprès d’être à découvert, mais il ne s’attendait certainement pas à tomber sur autre chose qu’un mage. Lorsqu’elle lui permet de se retourner sur le dos, il fait quand même office de prudence en levant les paumes en signe de non-violence, surtout lorsqu’il reconnaît l’uniforme de templière dont elle est parée. ‘’ Piller des tombes ne m’intéresse guère, Sera.’’ Qu’en ferait-il. Il gagne déjà son pesant d’or juste en faisant la chasse aux mages, de plus, l’argent ne l’a jamais intéressé plus qu’il ne le fallait, le sang des apostats étant une monnaie dont il pourrait se satisfaire pleinement.

Sous ses ordres, et ce malgré son petit sourire amusé, il se relève lentement, paumes en l’air, afin de calmer les ardeurs de la jeune femme. Il ose même porter l’une de ses mains, très lentement à son visage afin de retirer le masque de loup qui cachent ses yeux vairons.
La lueur des chandelles l'éblouissant doucement tandis que les masques tombent, et que ses pupilles tardent à reconnaître l’existence de la jeune femme devant lui. Sa voix était certes, familière, mais il était incertain, les rencontres s’étant multipliés au fil des années, il ne voulait pas émettre le moindre commentaire sur une quelconque connaissance de ce faciès. ‘’Je suis ravie de l’apprendre, Sera. En tant que Templier, il serait malvenu d’avoir un partie pris pour les apostats, ou même les scélérats...’' Il ose un nouveau mouvement pour écarter sa cape, un écusson présent sur son poitrail, au cas ou on revendiquerait son appartenance aux templiers de la Divine.



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Lun 26 Mar - 20:33



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les tréfonds - flashback

« Au gibet noir, manchot aimable, dansent, dansent les paladins, les maigres paladins du diable, les squelettes de Saladins. »
Qu'ils soient tous menés au gibet, ballant par la nuque au bout du chanvre tressé. Yeux exorbités et lingual pendu aux lippes, tandis que les bonnes gens dansent autour de leurs macchabées. L'utopie macabre n'en est pas moins fantasme chez la guerrière, qui se fait fer de lance de la Justice, premier rempart contre la magie abusive de quidams dotés de beaucoup trop de puissance. Elle n'aurait de repos une fois que tous ceux ayant commis l'apostasie ainsi que le crime seraient châtiés – et par le Créateur, la besogne s'annonce encore longue et laborieuse. Si aujourd'hui n'est initialement pas voué au fauchage de scélérats, que l'un d'eux succombe sous ses coups de lame ne l'incommode guère, tant qu'il n'importune pas sa chasse aux fuyards. Peu encline au laxisme, elle recule prudemment et ne baisse point son estoc tandis que l'olibrius se redresse, paumes levées comme ordonnées. Si sa collaboration joue en sa faveur, il ne perce pas encore la méfiance de la chantriste, du moins, jusqu'à l'usage d'un terme familier. Le titre marchéen étonne et désarçonne, voici longtemps qu'elle ne l'avait pas entendu. Si la question des origines de son interlocuteur lui brûle les lèvres, elle n'en fait rien et rehausse même légèrement son arme lorsqu'il s'octroie de mouvoir pour retirer son masque. Les prunelles se plissent tandis que la rutilance des torchères fait ondoyer leurs ombres sur les parois rocailleuses. Puis, les traits forment une physionomie qui émerge de ses souvenirs, la laissant stupéfaite et lui faisant tout de go baisser le bras.

« Merlynn ?! » La Vaël ose s'approcher, puis diapre son minois d'un immensurable sourire lorsqu'elle est sûre de le reconnaître. Un éclat de rire met un point d'orgue à leur joute tandis qu'elle rengaine son épée dans son fourreau puis envoie un robuste coup de poing dans l'épaule de son homologue déguisé. La salutation est somme toute digne d'une soldatesque et singulière de la part d'une dame née dans les hautes sphères, mais Athéna a la camaraderie facile quand il est question de ses frères et sœurs templiers. « Toi ! Alors ! J'aurais pu te tuer les yeux fermés tellement tu es bruyant ! Tu dédaignes à ce point les engeances pour presque les appeler à ta rencontre ? Ou tu penses qu'elles sont toutes de sortie à l'extérieur ? » Rassérénée et vraisemblablement contente de cette compagnie inopinée, elle prend le loisir de contempler de plus près la tenue biscornue de son acolyte, dont elle pince la cape du bout des phalanges pour la désigner. « Et tu nous joues une nouvelle version du vengeur masqué ? Qu'est ce que cet accoutrement, où est donc passée ton armure ? »

Les interrogations se bousculent, le Quovett étant originellement déployé dans les landes féreldiennes à quelques exceptions près. Tant qu'ils ne sont pas trop profondément enfoncés dans les entrailles de la terre, sans nulle trace des mages qu'elle s'en est venue cueillir, ils ont le temps et l'occasion à la discussion. Les bras croisés sous son poitrail, risette courtoise au faciès, elle reprend donc. « Je comprends mieux le « Serah » maintenant, tu as gardé quelques réflexes des Marches Libres on dirait. Je suis contente de te voir, mais qu'es-tu venu faire dans les environs ? Et surtout ici, dans les Tréfonds ? »
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Ven 6 Avr - 3:07



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Merlynn & Athéna

«every step that i make is another mistake to you»
Qu’il se tienne là, désarmé, aurait pu l’agacer certes, si il ne s’était pas lui-même mis dans cette situation. Un imprudent, voilà ce qu’il était conscient d’être, mais une part d’inconscience aurait presque pu le forcer à agir de la sorte délibérément. L’oblitération des mages l’avait rendu plus téméraire, un peu plus fou, et l’abus de Lyrium n’aidant pas, il avait tendance à plonger tête la première vers le danger, dès qu’il le sentait, ou à l’attirer déraisonnablement dès qu’il avait l’impression qu’il s’éloignait de lui.

Il se retrouvait donc, non sans surprise, dans une plutôt mauvaise posture, de prime abord. Toutes mains en l’air, il ose quand même un geste afin d’afficher son écusson de templier, bien cacher sous ses fripes improvisés, c’est que le templier avait eu l’idée saugrenue de ne pas s’habiller de métal, cette fois. Comme si son imprudence aurait pu faire office d’armure.

Lorsque les masques tombent, ou plutôt, que le sien se retire, lui permettant, par le fait même de pouvoir mieux cerner les traits de son opposées, il reconnaît vaguement le faciès, la tignasse brune, et surtout, le ton de la voix, familière à souhait. Si elle baisse les armes, ses mains à lui restent figées. Il n’ose la reconnaître en premier, et c’est avec un petit soupire de soulagement qu’il l’entend prononcer son prénom ; il était sortie d’une situation qui aurait pu être très embarrassante. ‘’Athéna?’’ L’éclat de rire de la donzelle se réverbe sur les murs glacés des Tréfonds. Si Merlynn n’avait pas attiré d’engeance plus tôt, ce serait vite fait avec leurs retrouvailles fortuites.

Si elle lui assène un coup de poing sur l’épaule, lui se retient de toute manifestation de force joyeuse, quand bien même il est heureux, ou plutôt soulagé de la rencontrer ici. Si il aurait pu prédire qu’ils finiraient dans le même ordre, elle ce serait sans doute moquer à l’époque. Le timide gamin aux cheveux trop long avait une toute autre allure désormais, et il se sentait d’autant plus crédible maintenant qu’il aurait pu l’être dans sa jeunesse. ‘’Ce ne sont pas les engeances qui m’intéresse, mais plutôt les Apostats. Apparemment, l’endroit serait une cachette idéale. Se terrer dans un nid d’engeances, quelle idée !’’

Lorsqu'elle s’attaque à son accoutrement, il ne peut s’empêcher d’en faire autant, quoiqu’il en est rien à redire, en fait, puisqu’elle porte l’armure tant connue des Templiers. Après, il ne peut s’empêcher d’apprécier la version plutôt féminine de celle-ci, il répond à brûle-pourpoint ; ‘’ Tu me connais, j’ai toujours apprécié les mises en scènes. Seulement maintenant, mes tours de magies font réellement disparaître les gens. ‘’ Un petit sourire complice point sur son visage. Auparavant, les objets de valeur se dissipait mystérieusement aux yeux de leur propriétaires, pour réapparaître derrière une oreille, ou dans une poche oubliée. Maintenant, il se spécialise dans la disparition de mage, d’elfe, de cadavre, quand même plus difficile à dissimuler qu’une boucle d’oreille.

La princesse semble avoir complètement oublié l’endroit où ils se trouvaient, et il devait bien avouer que pendant quelques secondes, il avait omis de faire attention au ton de sa voix, mais c’est lorsqu’elle parle pour une énième fois qu’il se voit obligé de lui couper la parole. ‘’Sshht. J’entends des bruits des pas.’’ Alerte, il se pare de son masque, tandis que sa cape revient cacher son arme de prédilection. Les yeux vairons regardent autour, sans apercevoir la moindre trace de monstre ou d’apostat. Il soupire doucement, les épaules tout de même tendues. ‘’Ne te méprends pas, je suis heureux de te retrouver, mais l’endroit n’est pas propice aux effusions.’’ Il reporte son attention sur la templière. ‘’Et si on sort de ce trou vivant, je te promet un rendez-vous dans la meilleure taverne du coin.’’



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Mar 10 Avr - 11:51



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les tréfonds - flashback

« Au gibet noir, manchot aimable, dansent, dansent les paladins, les maigres paladins du diable, les squelettes de Saladins. »
L'information éveille le brûlant intérêt de la naïade : les engeances n'ont jamais été la cible, c'est le miasme d'apostasie qui a conduit les deux limiers ici. Elle n'a guère l'intention de revendiquer cette livre de chair comme sa propriété, première sur les lieux mais égayée par la perspective d'un compagnon de jeu. Séides du même Ordre et nimbés – ose t-elle croire – par une piété similaire, c'est le Créateur en personne qui les a conduit sur ce sentier, elle ne peut placer foi au simple hasard.  Si elle ne comprend toujours pas le choix vestimentaire de son homologue, elle corrobore cependant à son dire d'une mouvance de la tête. « C'est également l'information qui m'a été rapportée, je suis rassurée quant à sa viabilité. » Les chances étaient minces que deux templiers se soient faits mystifier de la même manière, elle sent subitement son ichor pulser dans ses veinures et l'impatience triturer ses muscles. Que leur démiurge leur octroie de remplir vite et bien cette besogne en son nom, la hâte est telle qu'un sourire carnassier s'ébauche sur ses lippes de demoiselle. Celui-là se fait remplacer pour un énième ricanement quant à ses nippes biscornues et la réminiscence de ses tours de magie, desquels elle avait jadis été admiratrice – et même une fois victime. Tant que ceux qu'il faisait s'évaporer de la surface de ce monde étaient des mages, elle ne pouvait qu'approuver et encourager. Peu importe la cuirasse, à bien y songer, qu'il aurait été question d'un chevalier bohème qu'elle ne l'aurait pas moins bien accueilli

Soudain, le quidam prend les devants de forcer son silence, prunelles furetant dans le lieu et enfantant ainsi la méfiance de sa collègue. Les phalanges de cette dernière se replacent à hauteur de son estoc, prompte à dégainer et à occire à la moindre manifestation suspecte. A phonème mesuré, Merlynn replace les circonstances dans leur contexte – ils ne sont guère dans un corridor de la Flèche Blanche à pouvoir tirer profit de retrouvailles impromptues, la situation méritait leur entière vigilance. « Non, tu as raison. Nous aurons tout le loisir de discuter une fois notre mission accomplie, établissons des priorités. » Si la perspective de profiter d'une accalmie à la taverne de la bourgade limitrophe la séduit, elle l'occulte pour le moment, désireuse de se concentrer. Toutefois, n'ont-ils pas le temps de se mettre en route que des foulées résonnent derechef, l'intensité croissant de l'écho leur signifiant que l'on se dirigeait vers eux. Athéna entraîne son comparse avec elle, ils se racornissent silencieusement au revers de l'étrange monolithe, l'un contre l'autre. Au point d'orgue de plusieurs secondes, un olibrius apparaît, non pas muni d'une torche, mais d'un bâton ceint d'une gemme qui émet une luminescence opaline pour mieux l'éclairer. Il louvoie près d'eux, s'assure un peu évasivement que personne n'est présent avant de poursuivre en direction de l'entrée des Tréfonds. La main de la Vaël se pose sur l'épaule du paladin à ses côtés, tant pour l'interpeller que pour le retenir de bondir à l'assaut si l'envie lui en prenait. Elle se penche à son esgourde et y susurre. « Il va obligatoirement repasser une fois qu'il aura été jusqu'à l'extérieur, attendons qu'il reparte vers les profondeurs et suivons-le. Pour peu qu'ils se soient bien cachés, ça nous évitera de devoir fouiller tous les recoins à leur recherche. » Stratagème pratique, car si la pensée d'une rencontre et donc d'une rixe avec les engeances ne la spolie pas de sa bravoure, elle ne tient pas à en faire l'expérience.

Plus tôt qu'ils n'auraient pu le croire, l'énergumène en question s'en revient et s'enfonce vers le dédale que constituent les vestiges du royaume nain. La bretteuse se relève, ils prennent ensemble l'apostat en filature, pas feutrés et attentifs, une distance de sûreté pour ne point se faire découvrir. Ils progressent à travers les angles, la jeune femme s'appropriant quelques repères géographiques pour leur retour sans leur guide d'infortune. Après de longue minute, elle lance une oeillade explicite à Merlynn : la fragrance des baumes et décoctions. Ils ne sont plus très loin.
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Lun 23 Avr - 23:13



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Merlynn & Athéna

«every step that i make is another mistake to you»
Les retrouvailles chaleureuses se font vite interrompre par des bruits suspects, d’abord entendu par Merlynn, et partagé avec la princesse en quelques secondes. Sa main glisse doucement, silencieusement vers sa massue, mais il n’entame aucun mouvement pour s’armer, simplement aux aguets. Il est cependant satisfait que sa collègue partage la même rigueur quant à la raison de leur présence ici. Bien qu’il soit heureux de la retrouver, il en profitera plus tard, si ils sortent en vie de cet affrontement futur. Il n’a pas le temps de répondre que les bruits de pas se font plus francs, plus prononcés, et aussitôt il est entrainé dans un coin, le masque toujours au visage, scrutant la pénombre du couloir plus loin. Leurs souffle se mêlent tellement ils sont dans l'exigu, mais il n’en fait pas de cas, tout son être étant alerté par la présence qui se rapproche de plus en plus des deux compères.

Alors que l’être se rapproche, Merlynn porte automatiquement sa main sur le manche de sa massue, prêt à bondir sur la proie sans demander son reste, mais sa compagne, beaucoup plus stratégique, avorte son mouvement d’une main sur son épaule. Ils sont tellement proches que si il n’y avait pas de masque entre eux, il pourrait presque toucher son nez avec le sien. Attentif, il hoche doucement la tête et s’arme de patience et attend le repassage de l’ennemi. Il ne peut s’empêcher de remuer un peu, l’envie de passer à l’action le pressant de plus en plus, mais il se montre obéissant pour une fois, il ne voulait pas gâcher les retrouvailles, et surtout, il voulait le faire à sa manière ; car il savait que la sienne n’était pas des plus diplomatiques. Quoique c’était avant le nouvel ordre de la divine.

Lorsqu’il repasse enfin, c’est un Merlynn plus subtile qui émerge de l’ombre. Il se faufile en silence dans les couloirs, surveillant les arrières de la Vaël par la même occasion, tandis qu’elle prend les devants pour suivre l’apostat. Il n’a pas besoin qu’elle lui dise qu’il sent déjà les odeurs familières des petites installations des mages. L’envie soudaine lui prend de sauter à la gorge de l’individu, presque urgente, mais il ne sait pas si il est accompagné ou seul, et si il se fout de mettre sa vie en danger, il ne peut pas en dire autant de celle d’Athéna.

Rongeant son os, le Templier arrive à sa hauteur, la tête se penchant doucement à l’orée du couloir pour voir ce qui s’y trame. ‘’Je ne vois que lui. Mais peut-être qu’il n’est pas seul, je ne parviens pas à voir jusqu’au fond.’’ Qu’il marmonne à l’intention de sa compagne. Une oeillade rapide pour voir si elle comprend ce qu’il dit, tandis qu’il réfléchit à ses options. Quant à lui, il irait directement, sans s’annoncer, et ferait ce qui doit être fait. La rage au coeur, il se redresse, hors de la vu de l’Apostat, puis regarde de nouveau la jeune femme. ‘’Tu me suis?’’ Sur ce quoi il lui adresse un léger sourire, puis s’élance, cape au vent -quoique la vitesse de marche est suffisante pour la faire flotter légèrement- et se moquant bien de la subtilité de son arrivée, cette fois. La massue apparaît dans sa main droite, massive, au métal brillant, tandis que le cuir des sangles crissent doucement contre ses gants. Il est prêt, elle n’aura qu’à l’être aussi si elle veut sa part du festin.



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Mer 2 Mai - 14:36



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les tréfonds - flashback

« Au gibet noir, manchot aimable, dansent, dansent les paladins, les maigres paladins du diable, les squelettes de Saladins. »
La cache est aussi improbable que dangereuse, Athéna, sous ses airs placides, n'est pas rassurée. Ses esgourdes se font attentives au moindre son pouvant provenir de leurs arrières, peu envieuse que des engeances les prennent à revers et ne les condamnent pour l'éternité. Son compagnon semble à mille lieues de se soucier du potentiel péril en dehors de leurs proies encore inconscientes des estocs qui s'apprêtent à s'abattre sur elles. Comment lui en tenir rigueur, alors qu'ils parviennent au point d'orgue de leur traque ? Rien ne vaut, il lui semble, cette orgueilleuse effervescence du triomphe et du devoir bien accompli. La Divine serait fière de ses phalanges armées, c'est tout l'impératif sentiment qui pulse en son cœur et lui donne toute son intrépidité. Elle se persuade par ailleurs que l'ensemble de ses collègues brûlent du même feu sacré, et qu'ensemble, ils rencontraient le succès tant attendu.

Ceci n'est qu'une bataille dans une immensurable guerre, mais une bataille qui se ceindra d'une brillante victoire. Merlynn n'apparaît pas moins incertain quant à l'issu de ce combat, tant et si bien qu'il n'octroie pas le loisir à la Vaël de lui répondre qu'il s'élance déjà. Un peu prise de court face à l'assaut irréfléchi qu'elle aurait davantage ficelé d'un stratagème bien pensé, elle vérifie qu'une fiole de lyrium est disponible à son ceinturon puis décide de patienter un instant. Surgir à un moment d'intervalle permettrait un second effet de surprise qui jouerait en leur faveur, car tous les apostats seraient – elle le subodore – accaparés par la fièvre vindicative de ce templier apparu de nulle part. Le Quovett est bien assez hardi et tonitruant pour constituer une bonne diversion, en plus d'être désireux de larder tous les accusés sans lui laisser sa part de besogne.

Ce n'est qu'aux impacts et brasillements des premiers sortilèges lancés que la lionne bondit à son tour, estoc tirée et prête à embrocher. A son arrivé dans le bivouac de fortune, les mages sont gauches de panique et n'ont pas conscience des nombreuses ouvertures qu'ils offrent à leurs adversaires chantristes. Elle aperçoit soudain l'un des olibrius se chargeant de magie pour prendre le bretteur occupé à autre chose en traître et en profite pour se hisser dans son échine sans qu'il ne la remarque. Son bras prend de l'élan, puis l'épée pénètre l'épine dorsale, transperce la panse pour mieux ressortir de l'autre côté du quidam qui s'étrangle de surprise et de douleur avant de s'écrouler. Sa présence ainsi révélée, Athéna rejoint dextrement le combat, sans hésitation ou culpabilité aucune pour ces ouailles qui se sont sciemment dérobées à leur fatum. Après plusieurs cabrioles, elle est contrainte de se racornir derrière son bouclier tandis que l'une des mages l'attaque d'une puissante gerbe enchantée qui ne semble pas avoir de fin. « Merlynn !! » Appelle t-elle pour demander de l'aide. L'offensive en continu l'empêche de se redresser et la pression exercée est telle qu'elle sent ses bottes glisser sur le sol, son bras tremble, elle lutte pour ne pas se faire envoyer dans le décors ou même pire.
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Lun 2 Juil - 19:56



show me your war face
Merlynn & Athéna

«every step that i make is another mistake to you»
Sa présence ne met que quelques secondes à se faire remarquer. Masque en place, le templier anonyme s’avance, comme si on l’accueillait à une réception dont il était l’invité d’honneur, l’horreur de la surprise en plus. Il ne peut s’empêcher de sourire, une joie immense le faisant trésaillir à l’idée d’accomplir son devoir sans devoir se cacher dorénavant. Car si il cachait ses excès de brutalité, maintenant, les ordres de la Divine les récompensait. Il n’aurait jamais cru ce jour possible ou on lui permettrait de couper des têtes plutôt que de les apaiser bêtement. Si il se foutait du sort des mages, il était certainement préférables qu’ils soient morts, plutôt que asservi. Les laisser en vie pouvait comporter un certain risque, même si il était réduit au minimum.

La surprise passée, le Quovett ne prend même pas la peine de regarder si sa compagne le suit. Il s’élance vers le premier mage, celui ayant réagit le plus rapidement à sa présence, et coupe son incantation lorsqu’il lui envoi sa massue en plein visage. Le crâne fendu, sa première victime s’écroule et il a à peine le temps de se retourner qu’un autre mage semble l’avoir pris en traître, rapidement maîtrisé par la Vaël qui sort enfin de l’ombre. Ça en fait déjà deux de moins, sur combien, il n’en sait rien. Marchant sur les deux cadavres, Merlynn se dirige vers sa deuxième cible, dans l’intention de lancer une purge et d’annihiler les effets de la magie des assaillants, mais il n’a pas le temps de lancer la moindre action qu’une décharge paralysante le fige dans son élan. Les mouvements au ralentis, le templier hurle intérieurement et essai de se débattre de cette maîtrise soudaine sur son corps. Il ne peut que fixer son adversaire incanter un nouveau sort qui ne dit rien de bon, tandis que son nom se répercute sur les parois des rochers. Il tente de tourner la tête vers la Vaël, mais le sort semble encore l'engourdir. Il va se prendre une autre décharge si il ne se libère pas. Luttant de toute ses forces, il finit par sortir de sa paralysie, en perdant presque l’équilibre lorsqu’il retrouve la maîtrise de ses mouvements.

Sa presque chute lui fait éviter de justesse une décharge foudroyante, puis il se redresse pour tenter de secourir la templière. N’ayant pas le temps de se rendre pour assommer le mage, il attrape l’une de ses hachettes afin de la lancer dans sa direction, tenter de viser la nuque du récalcitrant. Sa main semi endormie par la paralysie précédente lui fait rater son jet, mais atteint tout de même sa cible entre les omoplates. Il ne bouge plus, espérant voir le mage s’écroulant, ou du moins, cesser le feu vers sa camarade, assez longtemps pour qu’elle y trouve une ouverture.
(c) DΛNDELION
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