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Ven 15 Juin - 13:26



Deep Shadows
refuge de therinfal

« L'âme de Prométhée échappe à ta fureur. Sous l'ongle du vautour qui sans fin me dévore, un invisible amour fait palpiter encore les lambeaux de mon cœur. »
Flatteries instillées, doucereux venin qui fait son chemin dans les artères et rend gourds tous les sens en alerte. Plus rien ne compte, en cet instant, que de lui plaire. Omettre tout ce qui, en dehors de cette chrysalide parfumée, importune leur idylle. Leur liberté d'être et d'aimer dans les flammes des fuligineux bûchers de pareille guerre dont ils ne perçoivent pas la fin. L'effort a été fait quant à l'agencement du lieu destiné à recevoir les amours charnels, tout comme sur la charpente ainsi prête à se révéler. Les atours suggèrent, mais moins encore que les lippes qui ne demandent qu'à se bâfrer de cette peau satinée. Le sieur préfère ne point rebondir sur le fâcheux sujet de la mise à mort, aucun des deux ne désirent épancher les tourments qui en découlent. L'heure n'est effectivement plus à battre sa coulpe, mais bien à se vautrer ensemble dans ce que d'aucuns nommeraient le péché. Délicieux vice qui manque à la chair de l'Inquisiteur qui lâche lentement les brides de son quant-à-soi, plus impatient encore qu'il ne l'exhibe alors qu'il fait encore preuve de retenue dans ses gestes. La sybarite proposition est encore timorée, enfantant séance tenante une mouvance des paluches amantes qui se hasardent sur le séant seigneurial. Un contact déjà brûlant et prompt à aviver l'âtre que leur relation clandestine entretient depuis plusieurs lunes.

Il se laisse ainsi doucement guider vers l'arrière, paupières closes en vouant son aveugle confiance au Pentaghast qui s'enquiert alors de sa certitude ou non. Les lèvres s'apprêtent à répondre lorsqu'elles échappent finalement un hoquet pantois de se sentir projeté, puis de se réceptionner dans la moelle de la couche. Un sourire mutin orne le faciès d'un Gwenaël contemplateur, massant de ses phalanges alouvies les cuisses du jeune homme qui en profite pour découvrir les musculeuses courbures de son corps. Un frémissement le dévore, une pulsion concupiscente qui tiédit les soupirs et cambre progressivement les zones d'ombre. Un voile rutilant couvre soudainement la rétine de celui qui naguère s'effarouchait de trop de proximité, le regard pailleté d'une émotion qu'il réserve à ses entichés. Un pan secret de sa personnalité, une exposition de ses élans primaux prompte à lui faire perdre le contrôle. A l'instant où ses mains caressent les épaules découvertes, il n'est plus proie, mais prédateur.

Il agriche chaque côté de la tunique et la déchire entièrement pour libérer le divin galbe. Tant pis pour le somptueux vêtement, il lui en rachèterait par centaine s'il le fallait. Il se redresse hâtivement et dépose une trinité de fougueux baisers à hauteur du plexus, avant de le renverser avec davantage de fermeté qu'il ne l'aurait voulu. Alité sur le névarran contre l'entrecuisse duquel il presse le sien, il profane goulûment ses lippes et y susurre avec ardeur. « On ne peut plus prêt... ! » On ne peut plus famélique de cette passion qu'il avait cru devoir abandonner, littéralement envoûté et paré à mener la danse.
(c) DΛNDELION
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Lun 18 Juin - 10:09



Deep Shadows
Draco & Gwenaël

« What can i do ? When it's pulling me under ? Pulling me underneath. It's getting close, i lose control, it's taking over. »
Rien n'égale la sensation qu’éprouve l'espion en cet instant : la récolte du fruit de sa patience, constatant la confiance aveugle que place déjà Gwenaël en lui rien qu'avec ses paupières closes. Bientôt, cette même confiance lui permettra de mettre un terme à cette gangrène qui ronge Faustine V. La Chantrie. Thédas. Et pour l'heure, Draco n'a guère de scrupules à se lâcher au sein de la folle aventure charnelle qui leur tend les bras. Il savoure particulièrement ce moment, ses paumes conquérant les parcelles de peau à découvertes en se dirigeant lentement vers celles qui règnent au sein de l'obscurité. Si rouillé, il l'est un peu - faute de s'être privé tout écart extérieur le temps de son amourette officieuse, ce n'est sûrement pas grand chose en comparaison de son amant. Oh mais bien évidemment, cela n'altère en rien ce qu'ils partagent actuellement. L'envie gronde simplement plus forte, plus intense, plus insatiable.

L'Inquisiteur n'est plus que Gwenaël et Gwenaël n'est bientôt plus qu'un fauve réalise-il, tandis que celui-ci le renverse après avoir lacéré ses vêtements sortis pour l'occasion. Un détail qui renforce allègrement son rictus plutôt que de le ternir tant cette animosité l'excite au plus haut point ; celle-ci accompagnée d'une douce sensualité. Le Névarran pétille plus de désir qu'il n'aurait pu le soupçonner. Il étouffe d'ailleurs un gémissement inattendu lorsque leurs lippes se rencontrent presque au même instant que leurs entrecuisses. Le voilà qui se colle alors plus encore, avec ses doigts qui reprennent rapidement leurs repères. Mais le ton est donné pour cette soirée, ce n'est pas lui qui mènera la danse. Tout du moins pas en extérieur... Draco se plonge tête la première dans la débauche - qui de son avis n'en est pas une aux yeux du Créateur et titille à son tour un peu plus l'euphorie de Gwenaël contre lui. Deux corps fiévreux enfin prêts se rencontrer, à se connaître plus en profondeur.

◈ ◈ ◈

Dûment rassasié du parfum - entre autre chose de son amant durant cette longue soirée, le sommeil l'a promptement cueilli une fois leur affaire achevée. Un Morphée étrangement magnanime l'emportant tout d'abord au sein d'un songe calme témoignant d'un repos bien mérité. Après ces dernières nuitées accroché aux cauchemars, il profite. Son faciès se déforme néanmoins quand une source de chaleur à proximité se décolle doucement. Au fil des secondes sa transpiration en est plus conséquente, puis bientôt le rêve paisible change de visage : c'est celui de Ser Albéric qui tient au sein de sa paluche une imposante fiole de lyrium. Elle n'est pas bleue mais d'un rouge pétillant qui assoiffe le Pentaghast. Menaces et tentation s'entremêlent dans les paroles qui parviennent à ses oreilles. Une torture psychique dont il est in-extremis tiré alors qu'il se réveille en sursaut. A côté de lui une ombre remue. « Gwen... ? » Son palpitant cogne dans sa poitrine. Sans réfléchir il lui attrape le poignet comme pour s'assurer de sa présence dans l'obscurité, le jour n'étant pas encore levé.
(c) DΛNDELION
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Dim 24 Juin - 16:47



Deep Shadows
refuge de therinfal

« L'âme de Prométhée échappe à ta fureur. Sous l'ongle du vautour qui sans fin me dévore, un invisible amour fait palpiter encore les lambeaux de mon cœur. »
Quelques heures à l'orée des étoiles. Quelques heures dans la moelle des bons sentiments, dans une cavité oubliée de cet innommable univers. Un havre éphémère, éden sybarite dans lequel il se sent revivre. Unique, non pas par son titre, mais par l'harmonie de leurs palpitants qui chantent longuement durant les heures qui suivent. Tout voile encore hissé entre eux n'est plus, plus qu'oripeaux  qui ballent au souvenir d'une ancienne pudibonderie qui n'était finalement qu'illusoire. L'adonis se sent idiot de s'être ainsi montré pusillanime lorsque dans le creux de cette alcôve, ils s'aiment à en mourir. Plus qu'une dose de concupiscence, qu'un instinct primal assouvi, la caresse d'une peau et d'une âme le comble plus que toute ambroisie. Il s'offre autant qu'il conquit, se complaît dans la moiteur des draps autant que dans le délicat silence d'après guerre. Repu et bienheureux, entrelacé aux bras et phalanges du roméo avec lequel il fait promptement naufrage vers les landes oniriques. Repos sacré des amants qui se sont adorés et ont sanctifié leurs corps dans l'amour charnel.

Ses paupières sont les premières à s'ouvrir, rétines captives d'une entière obscurité après que les cierges se soient tous assoupis. Seules quelques faisceaux sélénites percent à travers les rideaux diaphanes, lui octroyant au moins de deviner le mobilier de la chambre. Il dépose un chaste baiser sur le pectoral senestre du névarran, puis se défait précautionneusement de son étreinte pour se redresser. Assis sur le bord du lit, il prend un instant pour faire couler ses paluches sur son faciès et rassembler dignement ses esprits, tiraillé entre l'égoïste envie de rester et l'obligé maintient des apparences. Forcé toutefois d'écouter sa raison plus que son cœur, il tâte pour ses atours et se rhabille sans éveiller les soupçons. Tandis qu'il réajuste ses bottes, il remarque la soudaine agitation de l'éphèbe qui finit par se faire essoucher de ses mauvais songes non sans une certaine panique, cherchant à se rassurer d'une présence qu'il harponne au poignet. Pris de court mais bienveillant, Gwenaël s'alite de moitié de manière à se rapprocher. « Je suis là... ! » Le phonème susurre, tend à respecter l'ambiance encore intimiste de la pièce ainsi que celle de la nuit. Il flatte les musculeuses cambrures du jeune homme pour le rassurer, tout en sachant que le toucher du textile qui le vête derechef aura tôt fait de mettre la puce à l'oreille. Il l'embrasse tendrement avant de s'échapper pour vaquer dans l'endroit et mieux revenir avec une bougie allumée, qu'il dépose sur la table de chevet la plus proche. Il distingue enfin les prunelles d'un Draco qui n'aperçoit pas moins la tenue remise, augurant sans un mot le point d'orgue de leur frasque romantique. Quelque peu honteux d'avoir voulu se retirer en tapinois, il baisse le regard. « Je dois y aller. » Nul besoin d'en dire davantage, tous deux savent de quoi il en retourne et les sacrifices auxquels ils doivent consentir pour préserver leur secret.

L'Inquisiteur se lève et s'assure que rien sur son costume ne prête à trahir. Il entame ensuite son départ vers l'huis, faisant le tour de la couche pour faire une halte du côté du Pentaghast qu'il contemple longuement. Son oeillade se fait graduellement énamourée tandis qu'un fin sourire orne ses lèvres. « C'est la première fois que tu m'appelles Gwen... »
(c) DΛNDELION
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Jeu 28 Juin - 19:13



Deep Shadows
Draco & Gwenaël

« What can i do ? When it's pulling me under ? Pulling me underneath. It's getting close, i lose control, it's taking over. »
Galvanisé dès l'instant où il s'échappe de ses songes maudits, le front dégoulinant de sueur, c'est l'accroche du poignet de son amant qui le rassure tout d'abord de sa présence. Sa voix le berce un instant, accompagnée de la proximité, même si la moiteur de son torse se heurte à du tissu plutôt que de la chair. Un rien qui parvient à le faire grimacer sur le moment, avant d'être bientôt soulagé d'un tendre baiser grâce auquel il relâche doucement sa prise. Le voilà qui commence à reprendre progressivement ses esprits. En revanche, cela l'amène également promptement à une autre conclusion qui se confirme avec le cierge allumé : Gwenaël était sur le départ. Ses vêtements, son faciès bien plus réveillé que l'est le sien et ses paroles en témoignent. Une fuite en pleine nuit prévisible. Un détail incapable de profondément le heurter, n'est-ce pas ? Depuis le temps que Draco alimente cette idylle faussée à la manière d'un vrai comédien, il s'égare néanmoins en baissant à son tour le regard. Ce n'est pas là un de ses tours mais une réelle déception d'être laissé seul le reste de cette nuitée, réalisant que quelques heures avec une chaleur humaine lui avaient permis d'être en paix. Un désir égoïste, finalement, qui le rassure en son for intérieur quant à ce qu'il éprouve.

Le Névarran reste alité, le mutisme installé, les prunelles à nouveau levées. Il profite de sa déconvenue qu'il n'a guère besoin de feindre quand bien même les raisons diffèrent. Lorsque l'Inquisiteur s'amène aux abords de sa couche avant de franchir l'huis, il ne réalise pas, ne semble pas se souvenir immédiatement du surnom susurré un peu plus tôt. Gwen. Un automatisme capable de le faire rougir et dont il s'excuse en raison de son état autant qu'il se félicite pour avoir joué en sa faveur. « Gwen... » Faible sourire qui décore à son tour ses lèvres une fois la surprise réprimée, il lâche tout de même un soupire. « J'ai hâte que nous n'ayons plus à nous cacher. » Hâte d'en finir avec lui. Hâte que ses épaules soient enfin déchargées de ce fardeau plus lourd à porter qu'il ne l'aurait cru. Draco se rallonge sans le perdre de vue, essuyant son front à l'aide du revers de son avant-bras. Si il hésite quelques micro-secondes à lui confier son désir qu'il reste au moins une heure de plus, il refuse à partir du moment où ce n'est pas non plus bon pour lui de prendre de nouvelles habitudes. Enfin, pas avec Gwenaël. Tant pis pour ce sommeil écourté, il sait pertinemment qu'il ne retournera pas dans les bras de Morphée de son plein grès jusqu'à ce que l'aube pointe le bout de son nez. Un esprit perturbé au sein d'un corps épanché.
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