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Mer 3 Oct - 12:10




Ariel & Aloïs
I dreamed so much of this moment


Lydes. Aloïs avait du mal à y croire. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, violemment. Il aurait aimé pouvoir affirmer qu’il était épuisé, qu’il avait fait la route directement de Tévinter jusqu’en Orlaïs, de Minrathie jusqu’à Lydes sans s’arrêter, jusqu’à tomber de fatigue, dans le seul et unique but de retrouver son amour aussi vite que possible. Mais non. Il avait galopé à bride abattue, mais il avait pris le temps de dormir. Il avait fait aussi vite qu’il avait pu, sans oublier de se reposer. Il aurait certainement pu arriver la veille, et pourtant midi approchait lentement mais sûrement. Il y avait une raison à ça, et une bonne – selon le blond.

Il ne voulait pas être épuisé. Il ne voulait pas retrouver son Soleil et s’effondrer dans ses bras. Il ne voulait pas passer les trois jours suivants leurs retrouvailles à dormir parce qu’il aurait été trop idiot pour se ménager sur le trajet. Oui, la décision fut rude, lui qui attendait de retrouver le château et son cher et tendre depuis de si longs mois. Mais comparé à la moitié d’une année, attendre quelques jours de plus pour se retrouver toute une vie, ce n’était pas grand-chose. Il voulait pouvoir profiter d’Ariel immédiatement, prendre Juliette dans ses bras sans attendre. Il en avait rêvé, de ce moment. Il avait prié, chanté, pleuré, désespéré, mais finalement, il y était arrivé. Tel Ulysse dans une autre dimension, un autre monde, il revenait chez lui. Heureusement, tout de même, qu’il n’était pas parti dix ans.

Aloïs sauta de sa monture, et la mena aux écuries. Une anxiété enflait doucement en son sein, à laquelle se mélangeait joie et excitation. Il fallait faire durer ce moment d’euphorie avant que sa bulle n’explose enfin. Le blond fut heureux de constater que son cher Altaïr était bel et bien là, dans son box, que son étalon avait réussi à retrouver seul le chemin de la maison. Il le flatta quelques minutes, avant de finalement se diriger vers l’entrée. Les portes massives lui avaient manqué. Tout lui avait manqué, à vrai dire. Aloïs toqua, et un serviteur ne mis pas longtemps à lui ouvrir. La jeune femme se figea en le voyant, et finit pas bafouiller : « Mon... Monsieur Aloïs ? C’est vraiment vous ? Mais on a reçu votre lettre ce matin, comment est-ce que vous pouvez déjà être là... »

Le blond se contenta de lui offrir un grand sourire. Il n’avait pas de mots et, de toutes manières, il désirait les garder pour une personne très spéciale, ces premiers mots qui ne demandaient plus qu’à s’échapper de ces lèvres. La jeune femme resta encore quelques secondes figées, l’observant, avant de soudainement courir à l’intérieur. « M’sieur Aloïs est rentré ! M’sieur Aloïs est rentré ! Prévenez le Duc ! » Aloïs se permit d’entrer avec un sourire satisfait. Son regard parcourait les murs, le sol, le plafond, le hall tout entier comme s’il le redécouvrait. Et puis, finalement, il le vit enfin. Dénouant ses bras qu’il avait gardé derrière son dos, Aloïs couvrit la distance qui le séparait d’Ariel d’un pas rapide, même si se retenir de courir était très, très compliqué.

Le Martell prit son compagnon dans ses bras et le serra contre lui, s’assurant qu’il était bien là, qu’il ne rêvait pas, qu’il était enfin rentré. Il luttait contre les larmes, de joie, qui voulaient s’échapper. Puis, finalement il prit doucement le visage d’Ariel entre ses mains pour pouvoir l’observer d’un air éperdue, l’admirer comme il n’avait pas pu le faire depuis bien trop longtemps. « Mon Soleil... Je suis rentré »

HRP.
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Lun 29 Oct - 0:58



I DREAMED SO MUCH OF THIS MOMENT
Aloïs & Ariel

« If our love lasts forever, it’s gonna get real awkward when one of us dies. »
Depuis que ces lettres sont parvenues jusqu'à Lydes, c'est comme si un poids s'était soudain envolé de sa poitrine. Ariel a la sensation de parvenir à enfin respirer. L'horizon s'est quelque peu dégagé également. Bien sûr, cela ne fera pas revenir ses frères et soeurs disparus, emportés trop tôt par un Créateur qui sur le coup lui est apparu bien cruel... Mais au moins Aloïs allait bien. Et cela, c'est une nouvelle qui a su le prendre par la main pour le tirer vers la surface. Ou terminer de le faire, le travail ayant déjà été bien entamé par Amaranthe. Une femme pleine de sagesse, à n'en pas douter.
Depuis la réception de ces missives, le duc nouvellement nommé a regagné de l'intérêt pour les choses de la vie quotidienne. Son humeur s'est sensiblement améliorée, également. Sans surprise son état physique a naturellement suivi, et les domestiques ont été soulagés de le voir à nouveau parader dans les couloirs du château, attifé de ses plus belles tenues, les cheveux disciplinés et soignés. Ariel de Lydes se relevait presque des morts.

En ce milieu de journée, l'orlésien se serait pourtant attendu à tout -ou presque- mais pas à cela... Le matin même, l'une des lettres de son cher et tendre couturier lui avait été remise, illuminant sa journée. Jamais, mais ô Créateur jamais il n'aurait pu espérer que l'auteur de ce courrier puisse se présenter sur le domaine quelques heures plus tard seulement. C'est ce qu'on vient de lui annoncer. C'est la raison pour laquelle il se hâte d'un pas rapide vers le hall, sans trop y croire. Il refuse d'y croire. Réaliser que c'est faux lui ferait bien trop mal.

Alors quand le duc reconnaît l'homme qui se tient là, bien présent, bien vivant, souriant même... Son coeur manque un battement avant de s'emballer. Enfin. Enfin... ! Les bras d'Ariel se referment sur l'ancien Templier tandis que son nez se niche tout contre lui pour s'enivrer de son odeur. Comme il lui a manqué... Soudainement il réalise à quel point. L'émotion parvient même à lui tirer quelques larmes, lui qui d'habitude sait si bien se contenir, cacher ses ressentis derrière un masque d'impassibilité. Là il vole en éclats devant la sincérité de ses sentiments.
Ariel se hisse sur la pointe des pieds pour voler un long baiser à son amant, l'une de ses mains lui caressant la nuque avec tendresse.

- Je le vois bien, idiot va... Et je ne remercierai jamais suffisamment le Créateur pour ce miracle. Puis ses doigts se saisissent avec douceur du visage d'Aloïs pour que les iris cérulées du de Lydes puissent se plonger dans celles de son compagnon. Ne me fais plus jamais une peur pareille. Je t'en supplie. J'ai trop besoin de toi.
(c) DΛNDELION
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Mar 30 Oct - 12:21




Ariel & Aloïs
I dreamed so much of this moment


Aloïs n’y avait pas toujours cru. Force était d’admettre qu’il avait même plus souvent cru qu’il allait mourir en Tévinter plutôt que rentrer en Orlaïs. Rester éternellement loin de son amant, loin de sa patrie, loin de sa maison. Et pourtant, en ce jour béni, il se tenait bel et bien dans le hall du château de Lydes, et c’était bien Ariel, son Ariel, qu’il tenait entre ses bras. La moitié d’une année. Ils ne s’étaient pas vus pendant la moitié d’une année. Même la Chantrie ne les avait jamais séparés aussi longtemps. Il était mort de l’intérieur mille et une fois dans le pays des mages, mais peu lui importait puisqu’à présent il avait retrouvé sa flamme, son soleil, et qu’il pouvait enfin renaître de ses cendres comme le Phoenix.

Et ce n’était pas un rêve. C’était bien réel. Le long baiser que lui offrit Ariel, et auquel il répondit avec tendresse et passion, était bien réel. Ce regard qui venait rencontrer le sien, cette voix qu’il avait tant désiré entendre à nouveau, tout était vibrant de vie et n’allait pas s’évaporer d’un battement de paupières. Il n’y survivrait pas. Un sourire désolé s’étira sur ses lèvres alors que, tendrement, du pouce, il essuya les quelques larmes qu’il avait arraché à son amant. « Je suis désolé, Ariel. Je suis terriblement désolé. C’était idiot et inconscient, je ne m’en suis jamais autant voulu pour autre chose... Je t’avais promis que je ne partirais plus, et j’ai bien cru que je ne reviendrai jamais... » Heureusement, il s’était trompé. Et s’il n’avait jamais eu une foi brillante d’exemplarité, il commençait sincèrement à croire que le Créateur était bel et bien quelque part à veiller sur eux. « Ca n’arrivera plus. Je te le promets... Je n’y survivrai pas deux fois. »

Lui aussi avait besoin d’Ariel, bien plus qu’il ne le croyait. On ne se rendait réellement compte de la valeur des personnes que lorsqu’on les avait perdu – ou lorsqu’on pensait les avoir perdus. Mais personne ne parle de retrouvailles inespérées. On se rend compte d’un tas de choses lorsqu’on nous accorde enfin le droit de revoir l’homme qu’on chéri après beaucoup trop de temps enfermé loin de lui. « Comment tu vas ? Et Juliette ? » demanda-t-il rapidement, la voix légèrement tremblante. « J’ai cru entendre l’un des serviteur t’appeler Duc ?... » Il n’avait pas vraiment relevé sur le moment, toute son attention étant porté sur son désir de retrouver le brun, et l’accomplissement plus que proche de celui-ci. Mais maintenant qu’il y pensait... Il avait manqué tant de choses, et une foule de questions se bousculaient dans son esprit. Juliette avait-elle déjà commencé à parler ? Elle devait avoir tellement grandi. Malgré tout, cela pouvait bien attendre. Tout ce dont avait envie de le couturier, pour le moment, c’était de profiter de son homme sans penser au reste. Sans penser aux malheurs qui étaient arrivés, ou au manque de Lyrium qu’il allait devoir affronter à présent qu’il était rentré de Tévinter. « Je t’aime, Ariel. Je ne te le dis sans doute pas assez, mais je t'aime tant... »

HRP.
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