Nope, you didn't see me there | ft. Alerion
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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♔ Alerion & Eliott
Nope, you didn't see me there.
I was in my bed, resting. 'Promise!
I was in my bed, resting. 'Promise!
Allongé sur son lit, un livre ouvert contre son épaule, Eliott avait la tête tournée vers la fenêtre. Le crépuscule avait plongé le ciel dans un orange ambré qui commençait lentement mais sûrement à foncer. Il était censé se reposer, mais le jeune homme ne supportait plus de ménager sa blessure. Une partie de lui aimerait même qu’elle se rouvre encore, mais en pleine lecture. Ah ! Ils seraient tous bien aise de voir que même s’il reste allongé, il n’est pas à l’abri de ce genre d’incident ! Son esprit boue après sa visite des cachots. Quelle idée. Quelle foutue idée. Eliott préfère ne pas y penser, même s’il est extrêmement difficile de ne pas penser aux Templiers. Peu importe lequel, d’ailleurs, deux lui revenaient souvent en tête, et il tentait tant bien que mal de les chasser. Après tout, il n’avait plus rien à attendre d’eux.
Eliott décida de n’en faire à nouveau qu’à sa tête, mais il en avait marre des repas sur le pouce qu’on lui apportait, certainement pour vérifier qu’il se rétablissait bien et s’assurer qu’il ne faisait pas de folies. Eh bien, il allait en faire. Il mourrait d’envie de sucré. Il avait faim, et il n’allait pas laisser son ventre gargouiller toute la nuit. Cette dernière n’était d’ailleurs pas encore tombée lorsqu’il sorti de sa chambre pour se rendre aux cuisines. Maya le suivait sagement, remuant doucement la queue. La jeune Mabari commençait à bien grandir, même si elle était encore loin d’avoir atteint sa taille adulte. Difficile de pouvoir être réellement discret dans les couloirs avec elle, pour le moment, mais ils atteignirent leur but sans que personne ne le renvoi à sa chambre.
HRP.
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NOPE, YOU DIDN'T SEE ME THERE
Eliott & Alerion
« And yet I see you, so... Are you a ghost or something like that ? »
L'heure se fait tardive. Les cuisines se sont vidées après avoir été scrupuleusement rangées et nettoyées, comme chaque soir. Le semi-elfe régnant d'une main de maître sur ce domaine y veille avec une grande attention ; d'autant plus depuis les malheureux derniers événements qui ont secoué l'Inquisition dans son entièreté. Non, il ne verra pas tout. Mais il espère que son regain de précaution dissuadera quiconque de s'amuser une nouvelle fois à pourrir ses plats avec du poison.
Le nez fourré dans la réserve, Alerion fait un inventaire rapide de ce qui leur reste. Les stocks diminuent de plus en plus, et même si la plus grosse majorité des mages perdus venus de Val Royeaux ont à présent quitté Therinfal pour se rendre à Kirkwall, il n'empêche que les bouches à nourrir sont nombreuses. Intérieurement il note qu'il devra faire part de ce souci à quelqu'un de plus haut placé que lui. Avant que la nourriture ne vienne à manquer, ce serait mieux.
Soudain l'une de ses oreilles tique. Quelqu'un vient d'entrer dans les cuisines. Sourcils froncés le marchéen soupire en songeant que ce doit être un autre morfal n'ayant pas eu son compte qui se faufile dans l'espoir de grappiller quelque chose à se mettre sous la dent.
Dès que son pied passe le seuil de la porte, un aboiement amical l'accueille, ce qui lui tire un léger sourire. Tiens donc, mais c'est le petit mouton orlésien et son chien de garde. C'est un petit rire qui passe les lèvres d'Alerion quand Eliott sursaute en réalisant enfin qu'il se trouve là. Trop émotif, celui-là. Comment est-ce qu'il ne se trouve pas déjà de l'autre côté du Voile, ça c'est un mystère.
- Hanw, présenté comme ça on dirait qu'on t'affame. Tu trouves pas que t'exagères un peu ? rétorque-t-il en croisant les bras sur son torse, ses iris d'un bleu à faire pâlir d'envie l'océan fichées dans ceux du Barde. Enfin, je suppose que c'est dans la nature des orlésiens d'en faire des tonnes. Tu veux manger quoi ? Dans la plus grande décontraction le semi-elfe passe à côté d'Eliott pour se diriger vers les placards. Après tout, il peut bien se permettre d'être compréhensif. Gwenaël n'a pas été la seule victime de cet espèce de timbré fanatique de la Chantrie qui serait de la même famille que lui. A ce propos, justement...
- Tu devrais pas être allongé, toi ? Si tu mets du sang partout dans mes cuisines, je te préviens ça va mal se passer entre nous. Evidemment c'est dit sur le ton de la plaisanterie, mais avec Alerion mieux vaut tout de même se méfier. De même, il espère que le jeune homme n'abordera pas le sujet de la superbe ecchymose qui lui mange une bonne partie de la joue gauche. Parce que non, il n'a absolument pas envie d'en parler.
D'une main, il attrape une chute de viande qui traînait encore dans un coin -il comptait aller nourrir quelques corbeaux après- pour la jeter à la mabari. Y a pas de raisons qu'y ait que ton maître qui profite d'un petit extra.
Le nez fourré dans la réserve, Alerion fait un inventaire rapide de ce qui leur reste. Les stocks diminuent de plus en plus, et même si la plus grosse majorité des mages perdus venus de Val Royeaux ont à présent quitté Therinfal pour se rendre à Kirkwall, il n'empêche que les bouches à nourrir sont nombreuses. Intérieurement il note qu'il devra faire part de ce souci à quelqu'un de plus haut placé que lui. Avant que la nourriture ne vienne à manquer, ce serait mieux.
Soudain l'une de ses oreilles tique. Quelqu'un vient d'entrer dans les cuisines. Sourcils froncés le marchéen soupire en songeant que ce doit être un autre morfal n'ayant pas eu son compte qui se faufile dans l'espoir de grappiller quelque chose à se mettre sous la dent.
Dès que son pied passe le seuil de la porte, un aboiement amical l'accueille, ce qui lui tire un léger sourire. Tiens donc, mais c'est le petit mouton orlésien et son chien de garde. C'est un petit rire qui passe les lèvres d'Alerion quand Eliott sursaute en réalisant enfin qu'il se trouve là. Trop émotif, celui-là. Comment est-ce qu'il ne se trouve pas déjà de l'autre côté du Voile, ça c'est un mystère.
- Hanw, présenté comme ça on dirait qu'on t'affame. Tu trouves pas que t'exagères un peu ? rétorque-t-il en croisant les bras sur son torse, ses iris d'un bleu à faire pâlir d'envie l'océan fichées dans ceux du Barde. Enfin, je suppose que c'est dans la nature des orlésiens d'en faire des tonnes. Tu veux manger quoi ? Dans la plus grande décontraction le semi-elfe passe à côté d'Eliott pour se diriger vers les placards. Après tout, il peut bien se permettre d'être compréhensif. Gwenaël n'a pas été la seule victime de cet espèce de timbré fanatique de la Chantrie qui serait de la même famille que lui. A ce propos, justement...
- Tu devrais pas être allongé, toi ? Si tu mets du sang partout dans mes cuisines, je te préviens ça va mal se passer entre nous. Evidemment c'est dit sur le ton de la plaisanterie, mais avec Alerion mieux vaut tout de même se méfier. De même, il espère que le jeune homme n'abordera pas le sujet de la superbe ecchymose qui lui mange une bonne partie de la joue gauche. Parce que non, il n'a absolument pas envie d'en parler.
D'une main, il attrape une chute de viande qui traînait encore dans un coin -il comptait aller nourrir quelques corbeaux après- pour la jeter à la mabari. Y a pas de raisons qu'y ait que ton maître qui profite d'un petit extra.
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 62
▲ OCCUPATION : Chef cuisinier de l'Inquisition
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Arc (expert) + Dague (intermédiaire) + Pistage (expert) + Lancer de poêle (maître incontesté)
▲ LOCALISATION : Therinfal
Alerion Pentaghast
so far from home
♔ Alerion & Eliott
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Un léger sourire vint étirer les lèvres d’Eliott à la remarque du cuisinier. D’un air innocent, il écarta légèrement les bras, dévoilant ses vêtements trop larges dans lequel nageait un peu son corps fluet. Alerion l’a surpris, oui, mais il sait que sa présence n’est pas hostile. Du moins, c’est ce qu’il pense et, depuis la trahison de Draco, son petit cerveau aurait tendance à douter de tout le monde. Il ne voulait pas que le Templier ait réussi à faire de lui non plus un méfiant, mais un parano. Ami, donc.
Eliott fait la moue aux paroles du cuisinier. Evidemment qu’il devrait être allongé. Il y avait à peine trois ou quatre jours, il s’était pris un coup de poignard qui aurait pu le tuer. Si ça n’avait pas été le cas, son idiotie allait certainement achever le travail de Draco. Un maigre sourire étira ses lèvres :
Son sourire lui revient néanmoins lorsqu’il voit Maya se jeter sur la viande avec joie et appétit, et le regard qu’il lance ensuite à Alerion témoigne de sa gratitude. Parfois, Eliott se sentait indigne de sa jeune compagne à fourrure, pourtant précieuse et inestimable à ses yeux.
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Eliott & Alerion
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Alerion lève les yeux au ciel en entendant son cadet affirmer que si, on l'affame, appuyant ses propos en montrant à quel point il nage dans ses vêtements. Le souci, c'est qu'avec une carrure comme la sienne il est facile de flotter dans ses fripes. Eh, lui aussi peut jouer à ce petit jeu ! Avec sa silhouette élancée héritée de son dalatien de père, ce serait même très facile.
Puis appuyé contre l'un des plans de travail, il écoute d'une oreille attentive ce qui lui paraît être d'interminables bla bla. Ce qui, d'ailleurs, lui fait remettre en cause sa propre tendance à ouvrir sa grande gueule en permanence. Est-ce qu'il ressemble à ça ? Bien possible. En moins expansif sur les sentiments négatifs, en revanche. Sinon, il ne doit pas en être bien loin. Un soupir échappe au bâtard rouquin alors qu'il lève les yeux au ciel.
- T'es une vraie reine du drame, tu le sais ça ? Suite à quoi il grogne en lui lançant un regard par en dessous. Une poutre, ouais... J'ai pas envie d'en parler. Ses prunelles glissent ensuite sur la mabari, sur laquelle il s'arrête quelques instants. Impossible de savoir comment et pourquoi ces chiens choisissent une personne plutôt qu'une autre. Ce ne semble même pas être une question de force, ce qui aurait été logique pour une race élevée avant tout pour la guerre. Peut-être, tout simplement, font-ils confiance à leur instinct. Ou adoptent le bipède dont la tête leur reviendra le mieux. Qu'est-ce qu'il sait, lui !
- Tes pâtisseries orlésiennes... Ah oui, celles-là ! Franchement, t'es sûr que t'as envie de ces trucs-là maintenant ? Même moi je trouve que c'est un peu de mauvais goût, et j'ai grandi dans un bordel. Avec un nouveau soupir, il se tourne pour ouvrir l'un des placards, dont il sort une large assiette remplie de biscuits en tout genre. Un assortiments de petits gâteaux secs venus des quatre coins de Thedas. Et puis j'ai la flemme de ressortir tout ce qu'on vient de nettoyer et ranger. Pioche là-dedans, plutôt. Je te conseille ceux-là, ils sont aux amandes et au miel, c'est une recette antivane. Sinon tu as eux, c'est aux fruits secs, du raisin majoritairement. Ca vient de Tevinter, enfin c'est ce qu'on m'a dit. Mais honnêtement j'irai pas vérifier ! Avec mes oreilles, je finirai avec des chaînes autour du cou avant même de réaliser que j'ai fait une connerie.
Le marchéen prend ce qui ressemble à une langue de chat pour la grignoter, influençable qu'il est dès qu'il a de la nourriture sous le nez. Sa trop grande gourmandise lui joue souvent des tours.
- Sinon, tu sais... Plus tu vas remuer dans tous les sens, et moins vite tu guériras. Et plus longtemps tu seras forcé de garder ton cul posé dans un coin. Si tu veux vite retourner sur le terrain, tu ferais mieux de te ménager.
En ce qui le concerne, Alerion adorerait reprendre son rôle d'éclaireur. Si seulement ses os le lui permettaient.
Puis appuyé contre l'un des plans de travail, il écoute d'une oreille attentive ce qui lui paraît être d'interminables bla bla. Ce qui, d'ailleurs, lui fait remettre en cause sa propre tendance à ouvrir sa grande gueule en permanence. Est-ce qu'il ressemble à ça ? Bien possible. En moins expansif sur les sentiments négatifs, en revanche. Sinon, il ne doit pas en être bien loin. Un soupir échappe au bâtard rouquin alors qu'il lève les yeux au ciel.
- T'es une vraie reine du drame, tu le sais ça ? Suite à quoi il grogne en lui lançant un regard par en dessous. Une poutre, ouais... J'ai pas envie d'en parler. Ses prunelles glissent ensuite sur la mabari, sur laquelle il s'arrête quelques instants. Impossible de savoir comment et pourquoi ces chiens choisissent une personne plutôt qu'une autre. Ce ne semble même pas être une question de force, ce qui aurait été logique pour une race élevée avant tout pour la guerre. Peut-être, tout simplement, font-ils confiance à leur instinct. Ou adoptent le bipède dont la tête leur reviendra le mieux. Qu'est-ce qu'il sait, lui !
- Tes pâtisseries orlésiennes... Ah oui, celles-là ! Franchement, t'es sûr que t'as envie de ces trucs-là maintenant ? Même moi je trouve que c'est un peu de mauvais goût, et j'ai grandi dans un bordel. Avec un nouveau soupir, il se tourne pour ouvrir l'un des placards, dont il sort une large assiette remplie de biscuits en tout genre. Un assortiments de petits gâteaux secs venus des quatre coins de Thedas. Et puis j'ai la flemme de ressortir tout ce qu'on vient de nettoyer et ranger. Pioche là-dedans, plutôt. Je te conseille ceux-là, ils sont aux amandes et au miel, c'est une recette antivane. Sinon tu as eux, c'est aux fruits secs, du raisin majoritairement. Ca vient de Tevinter, enfin c'est ce qu'on m'a dit. Mais honnêtement j'irai pas vérifier ! Avec mes oreilles, je finirai avec des chaînes autour du cou avant même de réaliser que j'ai fait une connerie.
Le marchéen prend ce qui ressemble à une langue de chat pour la grignoter, influençable qu'il est dès qu'il a de la nourriture sous le nez. Sa trop grande gourmandise lui joue souvent des tours.
- Sinon, tu sais... Plus tu vas remuer dans tous les sens, et moins vite tu guériras. Et plus longtemps tu seras forcé de garder ton cul posé dans un coin. Si tu veux vite retourner sur le terrain, tu ferais mieux de te ménager.
En ce qui le concerne, Alerion adorerait reprendre son rôle d'éclaireur. Si seulement ses os le lui permettaient.
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Eliott cligne des yeux, quelques secondes. Puis fronce les sourcils. Est-ce qu’il a bien entendu ce qu’il venait d’entendre ? Est-ce que le cuisinier venait bien de dire qu’il était une... Reine du drame ? Le mouton Orlésien se change instantanément en hamster, gonflant ses joues pour montrer qu’il n’est pas d’accord, avant de laisser échapper un
Cela dit, Eliott est rapidement ramené à la réalité. Est-ce que ses pâtisseries sont de mauvais goût ? Peut-être, oui. Certainement. En y pensant, il esquisse même une légère grimace. Est-ce qu’il a vraiment envie de manger des gâteaux de cette forme ? Certainement pas après sa discussion de la veille avec Draco et ses insinuations sur ce qu’ils auraient pu faire au lit s’il n’y avait pas eu Lance, et s’il n’avait pas réussi à avoir Gwenaël. Berk, berk, trois fois berk.
Comme pour accompagner ses paroles, laissant un instant sa colère exploser, il plante le couteau dans le bois. Je geste brusque et le choc de la lame contre la table lui arrache une grimace qu’il réprime rapidement, avant de fixer « l’arme » d’un air circonspect.
Par son meilleur trait d’esprit, il en est conscient, loin de là. On est même encore plus loin de son côté poète mélancolique, mais avec son air concerné qu’il pousse à la caricature, il espère bien dérider un peu le semi-elfe.
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Eliott & Alerion
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Une nouvelle fois, Alerion lève les yeux au ciel. En essayant de se défendre si farouchement de ne pas être une reine du drame, le jeune orlésien ne fait que davantage affirmer la véracité de cette comparaison. Enfin pour le marchéen, tout Orlaïs est composé de reines du drame, alors une de plus ou une de moins, hein... De plus ce n'est pas une insulte. Pas vraiment. Ce serait plutôt une constatation. Un peu comme pour lui, quand on le qualifie de bâtard ou de fils de catin. Oui, c'est le cas. Et alors ? Dans la vie, on doit apprendre à faire avec ce qu'on est, sinon on ne va pas bien loin.
Cette fois-ci c'est un sourcil qu'il hausse en voyant Eliott s'emporter suffisamment pour attenter à la vie d'un malheureux plan de travail. Mais que de violence en un être aussi frêle, ma parole. Un soupir passe la barrière des lèvres du rouquin, qui répond d'un vague signe de la main à son cadet pour lui signifier que ce n'est pas grave. Après tout, ce ne sont pas les coups de couteaux qui manquent sur ces meubles. Ils en ont vu d'autres.
- Par contre t'es mignon, mais tu ne mets rien dans la nourriture. Rien du tout. Que ce soit moi qui l'ai faite ou non. Si je t'attrape à faire ça, tu vas le sentir passer, tu peux me croire. Peut-être Alerion se montre-t-il soudainement dur envers le Barde, mais il a ses raisons. L'empoisonnement de Gwenaël l'a marqué plus qu'il ne l'aurait voulu. C'est de ma faute, j'aurais dû faire attention. Ces phrases tournent en boucle dans son esprit depuis. Alors oui, s'il surprend quiconque à verser quoique ce soit dans un plat quel qu'il soit... Andrasté ait pitié du pauvre bougre, parce que lui n'en aurait aucune.
- Eh, comme si je faisais des câlins aux poutres par plaisir ! C'est vrai que je suis teeeellement grand, un véritable géant hein... Pour appuyer son propos, le semi-elfe colle un coup de poing amical dans l'épaule d'Eliott, avant d'attraper deux biscuits qu'il fourre dans sa propre bouche sans distinction aucune. Il a été élevé dans un bordel, pas dans un château, pour rappel. Tu parles plus que moi quand je suis bourré, tu le sais ça ? Faut le faire quand même. Sur ce il avale sa bouchée pour mieux poursuivre : Non, c'est pas moi qui la fais. Mais je peux dire au concerné d'ajouter un peu plus de viande, ouais. Vu que t'es en convalescence, ça posera pas de problème. Et puis au pire, j'enlèverai ce qu'on te met en plus de la part de quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre, Alerion sait déjà parfaitement qui ce serait. Avec un sourire, le marchéen s'accroupit pour venir caresser vigoureusement la mabari, après lui avoir donné un gâteau.
- C'est qui la plus adorable des bestioles tueuses d'hommes ? Hein, c'est qui ? Mais oui c'est toi, fifille. Son attention se reporte ensuite sur le maître de la chienne, sans pour autant cesser de flatter celle-ci. Je sais que ça me regarde pas, mais... C'est pas que Draco qui t'a déçu, pas vrai ? Ca se voit gros comme une maison, pour un Barde t'es pas si impénétrable que ça. ... Oups pardon, celle-là était pas volontaire.
Cette fois-ci c'est un sourcil qu'il hausse en voyant Eliott s'emporter suffisamment pour attenter à la vie d'un malheureux plan de travail. Mais que de violence en un être aussi frêle, ma parole. Un soupir passe la barrière des lèvres du rouquin, qui répond d'un vague signe de la main à son cadet pour lui signifier que ce n'est pas grave. Après tout, ce ne sont pas les coups de couteaux qui manquent sur ces meubles. Ils en ont vu d'autres.
- Par contre t'es mignon, mais tu ne mets rien dans la nourriture. Rien du tout. Que ce soit moi qui l'ai faite ou non. Si je t'attrape à faire ça, tu vas le sentir passer, tu peux me croire. Peut-être Alerion se montre-t-il soudainement dur envers le Barde, mais il a ses raisons. L'empoisonnement de Gwenaël l'a marqué plus qu'il ne l'aurait voulu. C'est de ma faute, j'aurais dû faire attention. Ces phrases tournent en boucle dans son esprit depuis. Alors oui, s'il surprend quiconque à verser quoique ce soit dans un plat quel qu'il soit... Andrasté ait pitié du pauvre bougre, parce que lui n'en aurait aucune.
- Eh, comme si je faisais des câlins aux poutres par plaisir ! C'est vrai que je suis teeeellement grand, un véritable géant hein... Pour appuyer son propos, le semi-elfe colle un coup de poing amical dans l'épaule d'Eliott, avant d'attraper deux biscuits qu'il fourre dans sa propre bouche sans distinction aucune. Il a été élevé dans un bordel, pas dans un château, pour rappel. Tu parles plus que moi quand je suis bourré, tu le sais ça ? Faut le faire quand même. Sur ce il avale sa bouchée pour mieux poursuivre : Non, c'est pas moi qui la fais. Mais je peux dire au concerné d'ajouter un peu plus de viande, ouais. Vu que t'es en convalescence, ça posera pas de problème. Et puis au pire, j'enlèverai ce qu'on te met en plus de la part de quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre, Alerion sait déjà parfaitement qui ce serait. Avec un sourire, le marchéen s'accroupit pour venir caresser vigoureusement la mabari, après lui avoir donné un gâteau.
- C'est qui la plus adorable des bestioles tueuses d'hommes ? Hein, c'est qui ? Mais oui c'est toi, fifille. Son attention se reporte ensuite sur le maître de la chienne, sans pour autant cesser de flatter celle-ci. Je sais que ça me regarde pas, mais... C'est pas que Draco qui t'a déçu, pas vrai ? Ca se voit gros comme une maison, pour un Barde t'es pas si impénétrable que ça. ... Oups pardon, celle-là était pas volontaire.
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Alerion Pentaghast
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L’air désolé d’Eliott après son coup de sang est vite oublié. Alerion ne semble pas se soucier du fait qu’un nouveau coup orne le bois ; tant mieux. Une fois l’arme blanche sagement reposée et ses paroles grommelées à l’intention de Draco, il ne peut cependant pas s’empêcher d’être surpris par les soudaines menaces du cuisinier. Interdit, il l’observe, le détaille un instant ; est-ce qu’il s’en veut, pour ce qui est arrivé à l’Inquisiteur ? Sans doute. C’était même quasiment certain. Eliott pince légèrement les lèvres et secoue la tête ;
Un léger soupire lui échappe et il fait doucement danser ses boucles en secouant la tête, soupire qui se changea néanmoins assez rapidement en petit gloussement. Oui, le semi-elfe était petit. Plus petit que lui, qui ne semblait déjà pas bien grand avec son corps tout frêle – en apparence.
S’il ne fait aucune remarque, il note que Maya semble aimer les biscuits. Et que ce n’est pas lui qui lui en donnerait ; il paraissait que le sucre, ce n’était pas bon pour les bêtes... Mais bon, une fois comme ça, si ça lui faisait, ça ne pouvait pas lui faire de mal. D’autant plus que la mabari était ravie de se faire cajoler, étant de nature assez sociable. Quand elle ne voulait pas mordre les fesses de ceux qui s’en prenait à son maître. Cependant, lorsque le cuisiner reprend la parole, Eliott manque de s’étouffer avec sa bouchée. Il perd son sourire bien vite, en ce moment bien plus prompt à le délaisser qu’à l’afficher. Le jeune barde glisse une main dans ses cheveux en grommelant :
Il décide cependant de ranger sa mauvaise foi au placard. Eliott sait dans quel état il est, et qu’il va lui falloir travailler sur lui-même s’il veut se reconstruire. Au fond de lui, il est terrifié de ne plus jamais pouvoir retourner jouer dans la cours orlésienne, car il sait pertinemment qu’actuellement, s’y rendre serait signer son arrêt de mort. Lui qui avait l’habitude de briller, si jeune et si talentueux, n’était plus que l’ombre de lui-même.
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Eliott & Alerion
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La plupart des gens pensent Alerion volontairement mauvais dans ses propos. En vérité, ce n'est pas vrai si souvent que ça. Le semi-elfe n'est pas plus méchant que le premier pèlerin venu, il est juste... Honnête. Alors certes, parfois il a le verbe acéré, et effectivement, cela peut blesser. Mais contrairement à l'opinion générale, ce n'est pas son intention première. Sauf, évidemment, quand il a décidé de cracher son venin sur une personne qui l'insupporte particulièrement, ou qui l'a blessé.
Alors voulait-il contrarier Eliott ? Non, bien sûr que non. C'est vrai que de temps à autres il peut le trouver un peu agaçant. Oui. Mais ce n'est pas pour autant qu'il a envie de s'amuser à appuyer là où ça fait mal.
- Nan, c'est pas ce que je voulais dire. Heureusement que t'as pas à être un Barde en permanence. Et je doute pas un instant que tu en sois un bon, d'ailleurs. Un léger soupir échappe à Alerion tandis qu'il continue de caresser la tête de la mabari d'une main. Un Templier, hein... T'as le chic pour te mettre dans les emmerdes jusqu'au cou, toi. T'es pas un bon à rien. T'as peut-être cette impression pour l'instant, mais ça passera. Tu vas guérir, et tu vas pouvoir retourner faire la fouine à Orlaïs. Le marchéen rit doucement, bien qu'un peu amer en songeant que lui ne pourrait jamais retourner à ses anciennes prérogatives. Sa vie d'éclaireur est loin derrière lui, et s'il adore passer son temps derrière les fourneaux pour remplir l'estomac de ses compagnons de l'Inquisition, tout ça lui manque souvent. L'inutilité que ressent Eliott, il la comprend, étant lui-même encore en proie à ce genre de sentiments quand le moral n'y est pas. Laisse personne te faire croire que tu sers à rien. C'est pas vrai. Regarde, je suis encore là alors qu'on aurait pu me jeter dehors à grands coups de pied au cul en disant que je suis aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois.
Le rouquin se relève en grognant vaguement entre ses dents, maudissant silencieusement ses articulations et ses os, puis va attraper un autre biscuit qu'il engloutit aussi sec. Sa gourmandise le perdra, si ce n'est pas sa grande gueule. Pronostique personnel.
- T'as peut-être pas envie d'en parler, mais ça pourrait te faire du bien. De ton Templier, j'veux dire. Parce que te connaissant, tu dis que c'est toi qui as déconné mais je suis sûr que tu exagères. Et au pire, ça peut pas être QUE de ta faute.
Alors voulait-il contrarier Eliott ? Non, bien sûr que non. C'est vrai que de temps à autres il peut le trouver un peu agaçant. Oui. Mais ce n'est pas pour autant qu'il a envie de s'amuser à appuyer là où ça fait mal.
- Nan, c'est pas ce que je voulais dire. Heureusement que t'as pas à être un Barde en permanence. Et je doute pas un instant que tu en sois un bon, d'ailleurs. Un léger soupir échappe à Alerion tandis qu'il continue de caresser la tête de la mabari d'une main. Un Templier, hein... T'as le chic pour te mettre dans les emmerdes jusqu'au cou, toi. T'es pas un bon à rien. T'as peut-être cette impression pour l'instant, mais ça passera. Tu vas guérir, et tu vas pouvoir retourner faire la fouine à Orlaïs. Le marchéen rit doucement, bien qu'un peu amer en songeant que lui ne pourrait jamais retourner à ses anciennes prérogatives. Sa vie d'éclaireur est loin derrière lui, et s'il adore passer son temps derrière les fourneaux pour remplir l'estomac de ses compagnons de l'Inquisition, tout ça lui manque souvent. L'inutilité que ressent Eliott, il la comprend, étant lui-même encore en proie à ce genre de sentiments quand le moral n'y est pas. Laisse personne te faire croire que tu sers à rien. C'est pas vrai. Regarde, je suis encore là alors qu'on aurait pu me jeter dehors à grands coups de pied au cul en disant que je suis aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois.
Le rouquin se relève en grognant vaguement entre ses dents, maudissant silencieusement ses articulations et ses os, puis va attraper un autre biscuit qu'il engloutit aussi sec. Sa gourmandise le perdra, si ce n'est pas sa grande gueule. Pronostique personnel.
- T'as peut-être pas envie d'en parler, mais ça pourrait te faire du bien. De ton Templier, j'veux dire. Parce que te connaissant, tu dis que c'est toi qui as déconné mais je suis sûr que tu exagères. Et au pire, ça peut pas être QUE de ta faute.
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I was in my bed, resting. 'Promise!
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Il voulait s’en sortir, vraiment. Eliott ne demandait que ça, sortir la tête de l’eau, s’extriquer de cette mer agitée, retrouver la terre ferme. Il avait l’impression d’être balloté dans tous les sens, en ce moment, petite bouée sans attache qui était à deux doigts se laisser engloutir. Peut-être que ça ne se voyait pas, peut-être que ça ne se ressentait pas, mais intérieurement, le jeune barde se battait. Il savait qu’en premier lieu, il devait faire taire cette voix dans son esprit, cette vois qui lui appartenait pourtant mais qui le rabaissait constamment. Il n’avait pas besoin qu’on le fasse pour lui. Les digues cèdent, les langues se délient, les aveux tombent. Plus ou moins. D’un regard, il remercie Alerion pour ses paroles, même s’il ne comprend pas vraiment ce léger rire qui l’agite. Y avait-il quelque chose de rôle dans l’idée de l’imaginer « faire la fouine à Orlaïs » ? Il allait le lui faire remarquer, mais le semi-elfe n’avait pas terminé. Plus touché qu’il ne l’aurait admis, Eliott se lève et vient instinctivement prendre Alerion dans ses bras. L’embrassade n’aura pas duré longtemps, une poignée de secondes à peine et Eliott se recule, reprenant sa place. Cependant, il est reconnaissant, bien plus qu’il n’aurait pu l’être jusqu’à présent.
Le jeune barde sait très bien qu’il n’est pas le seul cuisinier : cela serait trop de travail pour un seul homme. Cela ne l’empêchait pas de le croire : et s’il se garda bien de le mentionner, lui ne servait réellement à rien allongé dans un lit à se morfondre en attendant que sa blessure cicatrise. Juste après avoir dû se reposer, encore, en attendant que ses précédentes blessures ne guérissent. Difficile de faire plus inutile, du point de vue d’un jeune barde en manque d’action et de ragots.
HRP.
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NOPE, YOU DIDN'T SEE ME THERE
Eliott & Alerion
« And yet I see you, so... Are you a ghost or something like that ? »
Franchement, Alerion n'a rien contre les câlins. Bien au contraire, il adore ça. Avec certaines personnes, qui sont actuellement bien loin de lui. De toutes les façons imaginables, d'ailleurs. Mais celui-là, il ne l'a pas vu venir. Surpris tout autant que perplexe, le semi-elfe ne bouge pas d'un iota quand Eliott l'étreint. Brièvement, heureusement pour lui qui commençait à se demander comment lui dire gentiment de le lâcher. Pas par méchanceté, c'est juste qu'il ne se sent pas d'humeur pour ce genre d'attentions sur le moment. Eh, ça peut arriver. Et puis au fond, il ne le connaît pas tant que ça, le Ronceret.
Avec un sourire un peu amer, le marchéen lève les yeux au ciel.
- J'ai pas toujours été cuistot. A la base, je suis éclaireur. Et un peu espion sur les bords, quand l'occasion se présentait. Donc si, ils auraient totalement pu me jeter dehors quand j'ai été incapable de reprendre le boulot... Pour avoir accepté de le garder au sein de l'Inquisition, Alerion se sent plus que redevable envers Gwenaël. C'est pour ça qu'il est revenu quand elle est revenue d'entre les morts, faisant un magnifique pied de nez à Faustine, et c'est pour ça qu'il aidera toujours du mieux qu'il peut malgré ses maigres moyens.
« Il était pas comme Draco. » Oui bah merci, mais ça je me doutais bien. Malgré cette réplique acide qu'il garde en son for-intérieur, le semi-elfe écoute attentivement son interlocuteur. Il se doute que le sujet ne doit pas être facile à aborder pour lui, alors autant faire preuve de respect et d'empathie. Un léger soupir échappe à Alerion.
- Eh, t'as rien fait de mal. Vous saviez tous les deux ce qui pouvait arriver, manifestement. S'il doit en vouloir à quelqu'un, c'est à lui-même. Et puis il a choisi son camp, à lui de s'en mordre les doigts aujourd'hui. T'as pas à te sentir coupable pour tout ça. Si tu veux mon avis, s'il tenait vraiment à toi cette histoire n'aurait pas dû l'éloigner de toi. Surtout si comme tu le dis il est si magnanime avec les apostats. Nan, il devait avoir besoin d'une excuse pour se donner bonne conscience en t'écartant, c'est tout... Tu seras bien mieux sans lui, tu verras. Réalisant que ses paroles pourraient être mal prises ou que le jeune Barde risquerait de les prendre comme des piques destinées à le blesser, Alerion juge bon de ne pas s'arrêter là-dessus. Mais c'est pas de ta faute. C'est lui qui est un parfait abruti, c'est tout.
Avec un sourire un peu amer, le marchéen lève les yeux au ciel.
- J'ai pas toujours été cuistot. A la base, je suis éclaireur. Et un peu espion sur les bords, quand l'occasion se présentait. Donc si, ils auraient totalement pu me jeter dehors quand j'ai été incapable de reprendre le boulot... Pour avoir accepté de le garder au sein de l'Inquisition, Alerion se sent plus que redevable envers Gwenaël. C'est pour ça qu'il est revenu quand elle est revenue d'entre les morts, faisant un magnifique pied de nez à Faustine, et c'est pour ça qu'il aidera toujours du mieux qu'il peut malgré ses maigres moyens.
- Eh, t'as rien fait de mal. Vous saviez tous les deux ce qui pouvait arriver, manifestement. S'il doit en vouloir à quelqu'un, c'est à lui-même. Et puis il a choisi son camp, à lui de s'en mordre les doigts aujourd'hui. T'as pas à te sentir coupable pour tout ça. Si tu veux mon avis, s'il tenait vraiment à toi cette histoire n'aurait pas dû l'éloigner de toi. Surtout si comme tu le dis il est si magnanime avec les apostats. Nan, il devait avoir besoin d'une excuse pour se donner bonne conscience en t'écartant, c'est tout... Tu seras bien mieux sans lui, tu verras. Réalisant que ses paroles pourraient être mal prises ou que le jeune Barde risquerait de les prendre comme des piques destinées à le blesser, Alerion juge bon de ne pas s'arrêter là-dessus. Mais c'est pas de ta faute. C'est lui qui est un parfait abruti, c'est tout.
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 62
▲ OCCUPATION : Chef cuisinier de l'Inquisition
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Arc (expert) + Dague (intermédiaire) + Pistage (expert) + Lancer de poêle (maître incontesté)
▲ LOCALISATION : Therinfal
Alerion Pentaghast
so far from home
♔ Alerion & Eliott
Nope, you didn't see me there.
I was in my bed, resting. 'Promise!
I was in my bed, resting. 'Promise!
Après l’étreinte et le « compliment » sur son rôle en tant que cuisinier, la confidence d’Alerion ne l’étonne guère. Il y a quelque chose dans son attitude qui n’avait pas trompé Eliott, même s’il n’aurait su dire avec précision de quoi il s’agissait. Il se garda bien de le dire, néanmoins ; un jour, peut-être, plus tard. La place est à l’éclipse totale du cœur, aux aveux à mi-mot et aux remords. Eliott porte le poids de ses erreurs et de celles des autres sur ses épaules, sans distinction ni discrimination. Il est le seul coupable, à ses yeux. Comment aurait-il pu en être autrement ? Coupable de trahison, de vengeance, de naïveté. Coupable. Sa geôle est son esprit, la voix pernicieuse qui écrase sa raison et lui souffle qu’il aurait dû être à la place de son frère. Elio aurait dû vivre, et lui…
Il soupire. Un soupire bref, sec, pour chasser les mauvaises pensées, écho sonore et involontaire à celui d’Alerion. Pendant que celui-ci prend la parole, le regard du brun à bouclette se fixe au sol, en suit les imperfections. Se concentre et sur la voix du rouquin, et sur autre chose. Retenir et refouler ses larmes en acceptant le baume que représentait, malgré eux, les mots de son vis-à-vis. Les mots qui déchirent autant qu’ils réparent. Evidemment. Une excuse de lâche pour l’éloigner. Ne pas s’en vouloir. Il avait choisi son camp, Eliott n’était pas le fautif.
Ce même Eliott qui finit par relever la tête, regardant cette fois distraitement le plafond en prenant une grande inspiration, avant de mordiller sa lèvre et de chasser les larmes qui étaient montés à ses yeux. Après quelques secondes de battements, le barde finit par reposer ses yeux sur Alerion. Ce n’était pas vraiment ce qu’il était venu chercher, mais…
HRP.
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