Damsel in distress ? ❖ PV : Nesiris Gallo
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
Page 1 sur 1 • Partagez
Damsel in distress ?
Nesiris & Lance
« Some people are just rude, don't pay any attention to them »
L'après-midi est déjà bien entamée. Le soleil commence doucement à décliner vers l'ouest tandis que le fond de l'air se rafraîchit. Le ciel reste en revanche parfaitement dégagé, ce qui leur épargnera une nouvelle chute de neige intempestive. Lance adore Ferelden, et jamais il ne se verrait partir vivre plus au nord. Pas même pour épargner à ses articulations vieillissantes d'avoir à subir le froid et l'humidité dans lesquels baigne son royaume natal. Et puis être Templier au Nevarra, dans les Marches Libres, ou à Antiva... Quelle plaie ! Non, il est parfaitement à son aise dans le sud. Et quiconque lui lancerait sur un ton goguenard qu'on l'entendrait presque grincer comme une porte mal huilée se prendrait son poing dans le ventre. Non mais des fois.
Le commandant se redresse sur sa selle pour étirer quelque peu ses jambes avant de s'asseoir à nouveau sur le dos de sa monture, qu'il flatte vigoureusement sur l'encolure. L'étalon semble répondre en renâclant et agitant la tête, trépignant. Ce qui arrache un léger rire à son cavalier.
- Eh bien, pressé de repartir ? Attends un peu, Aska n'a pas encore repointé le bout de son museau. Hors de question de reprendre la route sans que le mabari ne soit revenu. Lance tient à cet animal comme à la prunelle de ses yeux, qui est un indispensable allié durant ces rondes que leur font traverser le pays en long en large et en travers. Un quart d'heure que le mâtin s'est esquivé, sans doute à la poursuite d'un lapin ou d'un oiseau quelconque. Rien d'alarmant. Le Templier adresse un signe du menton à son second, qui prévient le reste de leur petit détachement qu'ils ne tarderont pas à s'en aller. Après tout, le chien ne s'est jamais absenté bien longtemps. Lance l'a dressé pour cela.
Alors le voir finalement rappliquer comme un dératé n'a rien de surprenant. En revanche, qu'il soit dans un tel état d'agitation n'a rien d'habituel. Surtout quand le chien lâche un arc devant les sabots du destrier de son maître avant de se mettre à aboyer comme un fou furieux.
- Commandant, que fait-on ?
- Manifestement il tient à nous montrer quelque chose. On va aller voir. Allez, Aska ! Ni une ni deux le mabari s'élance vers les collines, les chevaux des Templiers bondissant après lui dans un tonnerre de sabots. En son for intérieur Lance prie pour qu'il ne s'agisse pas d'apostats. Malgré les ordres très clairs de la Divine à ce sujet, tuer les malheureux qui leur tombent dessus ne l'enchante clairement pas... Alors oui, il préférerait encore tomber sur des pillards, ou même un Corbeau antivan, tiens. Eux, on a moins de scrupules à leur planter une épée dans le ventre.
En quelques minutes de chevauchées à peine, le groupe arrive finalement sur place pour se trouver face à une situation hélas plus commune qu'on voudrait bien le croire. Trois hommes à l'allure on ne peut plus douteuse menacent d'un poignard une jeune femme, qu'ils tiennent en otage. Le commandant arque un sourcil. Ceux-là, ce ne sont pas des flèches... A propos de flèches, l'un d'eux porte d'ailleurs un carquois sur le côté, mais aucun arc. Voilà donc où son mabari avait déniché l'arme. Mais pas le temps de se préoccuper de cela. A la surprise des malfrats, Lance part dans un grand éclat de rire.
- J'en ai croisé des abrutis, mais Andrasté m'en soit témoin, des comme vous il faudrait les encadrer ! Vous pensez vraiment que vous avez la moindre chance de vous en sortir ? Huit Templiers, un mabari. Et vous trois. Faites le calcul, si vous en êtes capables. Puis soudainement le visage du Rutherford se ferme, son ton se fait dur et sa voix glaciale. Relâchez la demoiselle. Immédiatement. Et si vous lui avez fait quoique ce soit, vous allez amèrement le regretter.
Comme pour appuyer les propos de l'homme, les Templiers en possédant arment leurs arbalètes et mettent en joue les bandits, tandis que le mabari au poil doré retrousse les babines en grondant.
Le commandant se redresse sur sa selle pour étirer quelque peu ses jambes avant de s'asseoir à nouveau sur le dos de sa monture, qu'il flatte vigoureusement sur l'encolure. L'étalon semble répondre en renâclant et agitant la tête, trépignant. Ce qui arrache un léger rire à son cavalier.
- Eh bien, pressé de repartir ? Attends un peu, Aska n'a pas encore repointé le bout de son museau. Hors de question de reprendre la route sans que le mabari ne soit revenu. Lance tient à cet animal comme à la prunelle de ses yeux, qui est un indispensable allié durant ces rondes que leur font traverser le pays en long en large et en travers. Un quart d'heure que le mâtin s'est esquivé, sans doute à la poursuite d'un lapin ou d'un oiseau quelconque. Rien d'alarmant. Le Templier adresse un signe du menton à son second, qui prévient le reste de leur petit détachement qu'ils ne tarderont pas à s'en aller. Après tout, le chien ne s'est jamais absenté bien longtemps. Lance l'a dressé pour cela.
Alors le voir finalement rappliquer comme un dératé n'a rien de surprenant. En revanche, qu'il soit dans un tel état d'agitation n'a rien d'habituel. Surtout quand le chien lâche un arc devant les sabots du destrier de son maître avant de se mettre à aboyer comme un fou furieux.
- Commandant, que fait-on ?
- Manifestement il tient à nous montrer quelque chose. On va aller voir. Allez, Aska ! Ni une ni deux le mabari s'élance vers les collines, les chevaux des Templiers bondissant après lui dans un tonnerre de sabots. En son for intérieur Lance prie pour qu'il ne s'agisse pas d'apostats. Malgré les ordres très clairs de la Divine à ce sujet, tuer les malheureux qui leur tombent dessus ne l'enchante clairement pas... Alors oui, il préférerait encore tomber sur des pillards, ou même un Corbeau antivan, tiens. Eux, on a moins de scrupules à leur planter une épée dans le ventre.
En quelques minutes de chevauchées à peine, le groupe arrive finalement sur place pour se trouver face à une situation hélas plus commune qu'on voudrait bien le croire. Trois hommes à l'allure on ne peut plus douteuse menacent d'un poignard une jeune femme, qu'ils tiennent en otage. Le commandant arque un sourcil. Ceux-là, ce ne sont pas des flèches... A propos de flèches, l'un d'eux porte d'ailleurs un carquois sur le côté, mais aucun arc. Voilà donc où son mabari avait déniché l'arme. Mais pas le temps de se préoccuper de cela. A la surprise des malfrats, Lance part dans un grand éclat de rire.
- J'en ai croisé des abrutis, mais Andrasté m'en soit témoin, des comme vous il faudrait les encadrer ! Vous pensez vraiment que vous avez la moindre chance de vous en sortir ? Huit Templiers, un mabari. Et vous trois. Faites le calcul, si vous en êtes capables. Puis soudainement le visage du Rutherford se ferme, son ton se fait dur et sa voix glaciale. Relâchez la demoiselle. Immédiatement. Et si vous lui avez fait quoique ce soit, vous allez amèrement le regretter.
Comme pour appuyer les propos de l'homme, les Templiers en possédant arment leurs arbalètes et mettent en joue les bandits, tandis que le mabari au poil doré retrousse les babines en grondant.
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 59
▲ OCCUPATION : Chevalier Commandant de Ferelden
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Epée à double tranche, arbalète et combat à mains nues
Lance Rutherford
Rebellions are built on hope
Damsel in distress
Lance & Nesiris
There is no exercise better for the heart than reaching down and lifting people up. ▬ John Holmes
-"Je vous jure, je vous jure devant le Créateur que je ne sais pas d’où venait ce chien."
Nesiris venait à peine de quitter Denerim, et les choses étaient déjà en train de mal tourner. Elle avait bien sûr réalisé, en quittant la sécurité de la Chantrie qui avait été son refuge pendant plus d’un an, que les risques seraient nombreux sur les routes… Elle ne s’était tout de même pas attendue à être prise au piège aussi vite. La capitale était à peine derrière elle que déjà elle s’était faite aborder par trois hommes armés et patibulaires, trois bandits hantant les routes de Ferelden à la recherche de voyageurs à détrousser.
L’elfe n’avait pas grand-chose à leur offrir, malheureusement. Elle ne transportait que le strict nécessaire en vêtements, et elle doutait que ses robes de toile et ses tabliers n’intéressent ses assaillants. Les lettres et les dessins qu’elle avait emportés avec elle n’avaient qu’une valeur sentimentale, et le médaillon andrastéen qu’elle portait au cou n’était, avouons-le, qu’une babiole chantriste en bois qui n’aurait pu plaire qu’à un vrai fidèle. Le livre signé par Lysandre Dendram aurait peut-être pu valoir quelque chose aux yeux d’un collectionneur, mais les bandits n’avaient pas l’air de bibliophiles. La situation était sévère.
La seule chose qui aurait pu les satisfaire, et ce n’était pas grand-chose, c’était la petite bourse d’argent qu’elle avait prise en partant. Ces quelques pièces représentaient toutes ses possessions monétaires, soigneusement économisées durant son service à la Chantrie en vue d’un avenir dont elle ignorait alors de quoi il serait fait. Elle avait pensé que cela lui suffirait à faire le voyage vers Highever ou, avec un peu de chance, elle retrouverait la trace d’Armand et Fae ; et après… advienne que pourra. Ses plans ne prenaient pas en compte une perte catastrophique de toute sa monnaie au premier jour de voyage, cependant. A moins d’un miracle, elle allait devoir sérieusement repenser ses projets.
Elle avait bien essayé de parlementer avec les bandits – d’appeler à leur humanité en leur expliquant la situation. Elle n’avait pas réussi à les émouvoir. Sa peur de leurs armes n’aidait, il est vrai, pas le moins du monde. Elle était angoissée, et ça se sentait : sans doute avait-elle l’air d’une victime facile. Sans doute l’était-elle.
Ce qui ne voulait pas dire que les trois hommes étaient satisfaits avec leur prise du jour. La bourse ne représentait pas beaucoup d’argent, et au bout d’un moment, Nesiris s’était retrouvée à les supplier de la croire quand elle disait que c’était bel et bien tout ce qu’elle avait sur elle. C’était alors que le chien avait attaqué.
Pendant un instant, la jeune elfe avait cru à une réapparition miraculeuse de Pandora. Elle avait cependant rapidement réalisé qu’il s’agissait d’un autre mabari. Il n'é"tait pas de la même couleur. L’animal avait rapidement arraché son arc à l’un des bandits, causant une grande confusion parmi toute la bande. Elle avait tenté d’en profiter pour s’enfuir… Mais le chien était parti, et l’un des hommes, moins désorienté que ses collègues, n’avait pas manqué de la rattraper par le bras alors qu’elle s’apprêtait à partir en courant. A présent, il la secouait comme un prunier et brandissait soi poignard en lui demandant d’où était venue la bête et qui était sa propriétaire.
-"S'il vous plait... Je dois vraiment me rendre à Hautecime, j'ai vraiment besoin que vous me laissiez partir..."
Et puis, un grand éclat de rire vint les interrompre. Il ne venait ni de Nesiris, ni de ses agresseurs : un nouvel arrivant venait de se montrer.
Nesiris tourna la tête vers lui - ou plutôt eux. Un groupe de huit templiers, et le chien de tout à l'heure, tenant toujours l'arc dans la gueule. Une vague de soulagement submergea la jeune femme.
Lentement, sous la menace des arbalètes pointées sur eux, les hommes la lâchèrent et lui permirent de partir... chose qu'elle ne tarda pas à faire, faisant quelques pas tremblants en arrière pour filer vers la sécurité de ses sauveteurs sans quitter les bandits des yeux. "M-merci", murmura-t-elle d'une voix rauque, manifestement toujours assez choquée. "Je, uh... Je pourrais récupérer ma bourse ?" Elle l'avait presque oubliée, avec toutes ces difficultés. Mais vu le retournement de situation, elle supposait que les hommes pourraient lui rendre.
Nesiris venait à peine de quitter Denerim, et les choses étaient déjà en train de mal tourner. Elle avait bien sûr réalisé, en quittant la sécurité de la Chantrie qui avait été son refuge pendant plus d’un an, que les risques seraient nombreux sur les routes… Elle ne s’était tout de même pas attendue à être prise au piège aussi vite. La capitale était à peine derrière elle que déjà elle s’était faite aborder par trois hommes armés et patibulaires, trois bandits hantant les routes de Ferelden à la recherche de voyageurs à détrousser.
L’elfe n’avait pas grand-chose à leur offrir, malheureusement. Elle ne transportait que le strict nécessaire en vêtements, et elle doutait que ses robes de toile et ses tabliers n’intéressent ses assaillants. Les lettres et les dessins qu’elle avait emportés avec elle n’avaient qu’une valeur sentimentale, et le médaillon andrastéen qu’elle portait au cou n’était, avouons-le, qu’une babiole chantriste en bois qui n’aurait pu plaire qu’à un vrai fidèle. Le livre signé par Lysandre Dendram aurait peut-être pu valoir quelque chose aux yeux d’un collectionneur, mais les bandits n’avaient pas l’air de bibliophiles. La situation était sévère.
La seule chose qui aurait pu les satisfaire, et ce n’était pas grand-chose, c’était la petite bourse d’argent qu’elle avait prise en partant. Ces quelques pièces représentaient toutes ses possessions monétaires, soigneusement économisées durant son service à la Chantrie en vue d’un avenir dont elle ignorait alors de quoi il serait fait. Elle avait pensé que cela lui suffirait à faire le voyage vers Highever ou, avec un peu de chance, elle retrouverait la trace d’Armand et Fae ; et après… advienne que pourra. Ses plans ne prenaient pas en compte une perte catastrophique de toute sa monnaie au premier jour de voyage, cependant. A moins d’un miracle, elle allait devoir sérieusement repenser ses projets.
Elle avait bien essayé de parlementer avec les bandits – d’appeler à leur humanité en leur expliquant la situation. Elle n’avait pas réussi à les émouvoir. Sa peur de leurs armes n’aidait, il est vrai, pas le moins du monde. Elle était angoissée, et ça se sentait : sans doute avait-elle l’air d’une victime facile. Sans doute l’était-elle.
Ce qui ne voulait pas dire que les trois hommes étaient satisfaits avec leur prise du jour. La bourse ne représentait pas beaucoup d’argent, et au bout d’un moment, Nesiris s’était retrouvée à les supplier de la croire quand elle disait que c’était bel et bien tout ce qu’elle avait sur elle. C’était alors que le chien avait attaqué.
Pendant un instant, la jeune elfe avait cru à une réapparition miraculeuse de Pandora. Elle avait cependant rapidement réalisé qu’il s’agissait d’un autre mabari. Il n'é"tait pas de la même couleur. L’animal avait rapidement arraché son arc à l’un des bandits, causant une grande confusion parmi toute la bande. Elle avait tenté d’en profiter pour s’enfuir… Mais le chien était parti, et l’un des hommes, moins désorienté que ses collègues, n’avait pas manqué de la rattraper par le bras alors qu’elle s’apprêtait à partir en courant. A présent, il la secouait comme un prunier et brandissait soi poignard en lui demandant d’où était venue la bête et qui était sa propriétaire.
-"S'il vous plait... Je dois vraiment me rendre à Hautecime, j'ai vraiment besoin que vous me laissiez partir..."
Et puis, un grand éclat de rire vint les interrompre. Il ne venait ni de Nesiris, ni de ses agresseurs : un nouvel arrivant venait de se montrer.
Nesiris tourna la tête vers lui - ou plutôt eux. Un groupe de huit templiers, et le chien de tout à l'heure, tenant toujours l'arc dans la gueule. Une vague de soulagement submergea la jeune femme.
Lentement, sous la menace des arbalètes pointées sur eux, les hommes la lâchèrent et lui permirent de partir... chose qu'elle ne tarda pas à faire, faisant quelques pas tremblants en arrière pour filer vers la sécurité de ses sauveteurs sans quitter les bandits des yeux. "M-merci", murmura-t-elle d'une voix rauque, manifestement toujours assez choquée. "Je, uh... Je pourrais récupérer ma bourse ?" Elle l'avait presque oubliée, avec toutes ces difficultés. Mais vu le retournement de situation, elle supposait que les hommes pourraient lui rendre.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Damsel in distress ?
Nesiris & Lance
« Some people are just rude, don't pay any attention to them »
Comme tout fereldien qui se respecte le Chevalier Commandant est profondément attaché à sa patrie. Il aime son pays, et serait prêt à se battre bec et ongles contre quiconque en dirait du mal. Le pelé en question pourrait bien être l'Archidémon en personne qu'il plongerait quand même au coeur de la mêlée. Ceci dit, il n'est pas aveugle aux défauts de Ferelden pour autant. Il faut bien avouer que la sécurité des routes n'est guère l'un de ses points forts, surtout en des temps aussi troublés. C'est dans ces moments-là qu'il est content de patrouiller comme il le fait, au lieu de camper derrière son bureau comme certains de ses collègues le font à son poste. De toute façon il est un fereldien pur et dur, sa place est sur le terrain, l'épée à la main, au côté de ses hommes. Il préfère d'ailleurs largement se trouver là que devant une pile de paperasse. Voilà qui serait plus disposé à le terrifier qu'une armée d'engeances.
L'espace d'un instant, Lance abandonne son faciès d'ours mal léché pour adresser un sourire rassurant à l'elfe venue se réfugier derrière la ligne formée par les Templiers. S'il pouvait éviter de l'effrayer, ce serait tout de même mieux. Non ?
- Mais bien sûr, ma dame. Ses iris dorés se reportent sur les brigands tandis que sa voix retrouve ses accents tranchants. Vous l'avez entendue ? Rendez-lui son argent. Je pourrais oublier vous avoir croiser aujourd'hui. Une proposition que les malandrins s'empressent d'accepter, l'un d'entre eux lançant la bourse vers le Rutherford qui la rattrape tandis qu'ils détalent comme des lapins. Un peu perplexe, Aska lève vers son maître un regard interrogateur. T'inquiète pas pour ça, mon grand. On enverra une patrouille leur courir après après. Eh, j'ai dit que je pourrais oublier les avoir vus, j'ai rien promis ! Un rire léger parcourt les rangs des cavaliers. Allez, pied à terre. On va camper ici pour cette nuit, ça fera l'affaire.
Alors que les autres Templiers descendent de leur monture pour commencer à installer un campement sommaire, Lance tend sa monnaie à la demoiselle. L'expérience a sûrement été un peu traumatisante, aussi prend-il soin de se montrer aussi prévenant que possible dans ses paroles aussi bien que dans le ton employé.
- Vous resterez avec nous pour la nuit ? Ces routes sont encore moins sûres une fois le soleil couché. D'ailleurs, je sais que ça me regarde pas, mais que fait une jeune elfe toute seule au milieu de nul part ?
Qui sait, peut-être qu'il pourra l'aider, au moins un peu.
L'espace d'un instant, Lance abandonne son faciès d'ours mal léché pour adresser un sourire rassurant à l'elfe venue se réfugier derrière la ligne formée par les Templiers. S'il pouvait éviter de l'effrayer, ce serait tout de même mieux. Non ?
- Mais bien sûr, ma dame. Ses iris dorés se reportent sur les brigands tandis que sa voix retrouve ses accents tranchants. Vous l'avez entendue ? Rendez-lui son argent. Je pourrais oublier vous avoir croiser aujourd'hui. Une proposition que les malandrins s'empressent d'accepter, l'un d'entre eux lançant la bourse vers le Rutherford qui la rattrape tandis qu'ils détalent comme des lapins. Un peu perplexe, Aska lève vers son maître un regard interrogateur. T'inquiète pas pour ça, mon grand. On enverra une patrouille leur courir après après. Eh, j'ai dit que je pourrais oublier les avoir vus, j'ai rien promis ! Un rire léger parcourt les rangs des cavaliers. Allez, pied à terre. On va camper ici pour cette nuit, ça fera l'affaire.
Alors que les autres Templiers descendent de leur monture pour commencer à installer un campement sommaire, Lance tend sa monnaie à la demoiselle. L'expérience a sûrement été un peu traumatisante, aussi prend-il soin de se montrer aussi prévenant que possible dans ses paroles aussi bien que dans le ton employé.
- Vous resterez avec nous pour la nuit ? Ces routes sont encore moins sûres une fois le soleil couché. D'ailleurs, je sais que ça me regarde pas, mais que fait une jeune elfe toute seule au milieu de nul part ?
Qui sait, peut-être qu'il pourra l'aider, au moins un peu.
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 59
▲ OCCUPATION : Chevalier Commandant de Ferelden
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Epée à double tranche, arbalète et combat à mains nues
Lance Rutherford
Rebellions are built on hope
Damsel in distress
Lance & Nesiris
There is no exercise better for the heart than reaching down and lifting people up. ▬ John Holmes
Le templier aux cheveux blancs n'avait pas l'air le moins du monde impressionné par le groupe de bandits - mais il est vrai qu'ils étaient plus nombreux et mieux armés, et qu'à côté d'eux, les voleurs qui lui avaient fait peur ressemblaient plus à des gamins pris en faute par leurs parents. Ils n'avaient l'air de n'avoir qu'une seule envie : de décamper - mais pas avant d'avoir lancé la bourse de Nesiris dans leur direction. Pensant avoir échappé au pire, les malandrins fuirent tous sans demander leur reste, et les templiers, comme ils leur avaient indiqué, ne les suivirent pas... Mais cela n’empêcha pas le premier, qui devait être le chef, de mentionner qu'il enverrait une patrouille à leurs trousses. Après tout, il avait dit qu'il pourrait oublier les avoir vu, pas qu'il le ferait sans aucun doute.
Nesiris ne rit pas, un peu trop choquée pour ça sur le moment. Mais elle offrit bien un grand "Merci, merci beaucoup" à l'énorme templier qui lui faisait face dès que la tension retomba un peu, et qu'il déclara que son groupe allait camper sur place. Elle ignorait si l'invitation s'étendait à elle, mais dan un premier temps, elle préférait ne pas s'éloigner trop vite.
L'homme finit par se tourner vers elle et lui tendit sa bourse, qu'elle récupéra avec gratitude. Elle leva les yeux vers lui - il avait des yeux étranges, dorés - avec un sourire mal assuré. "Merci", répéta-t-elle encore, "Je ne sais pas ce que j'aurais fait si vous n'étiez pas arrivés." Elle comptait bien aller remercier personnellement chacun de ses autres sauveurs : ce n'était pas une ingrate. Ses mains étaient crispées sur son argent : elle finit par ranger le tout dans sa sacoche, qu'elle tenait toujours serrée contre elle.
Le templier lui proposa alors de rester avec eux pour la nuit - ce qu'elle avait espéré, en vérité. Selon lui, les routes étaient encore moins sûres la nuit - une perspective peu rassurante... Vu sous cet angle, sa destination semblait bien loin.
Bien sûr, le templier ne tarda pas à lui demander pourquoi elle était seule sur les routes. Elle pouvait comprendre que ça l'intrigue... Elle laissa échapper un léger soupir. "J'essaie d'aller à Highever, ser." Elle n'avait pas de raison de mentir à ce sujet, au contraire. Elle continua. "J'aimerais retrouver des amis, il étaient là-bas, la dernière fois que j'ai eu des nouvelles." Encore une fois, l'idée d'oublier toute cette histoire et de retourner à Denerim tant qu'il en était encore temps la traversa - mais non, elle ne pouvait pas. Elle pouvait se reposer ici une nuit avant de repartir, cependant. Et après... Et bien, elle devait garder confiance : elle y arriverait.
D'ailleurs, serait-il possible que cet homme-ci ai entendu parler de ces deux disparus ? Il était membre de la Chantrie aussi, après tout. "Vous les avez peut-être croisés ? Il y avait un Chercheur de Vérité... Armand de Lydes. Et une dame féreldienne, avec un chien comme le votre, et de beaux cheveux noirs." La question de comment une elfe solitaire et passablement paumée avait des nobles chercheurs orlésiens dans ses relations aurait pu être posée, même si elle n'y songeait même pas.
Nesiris ne rit pas, un peu trop choquée pour ça sur le moment. Mais elle offrit bien un grand "Merci, merci beaucoup" à l'énorme templier qui lui faisait face dès que la tension retomba un peu, et qu'il déclara que son groupe allait camper sur place. Elle ignorait si l'invitation s'étendait à elle, mais dan un premier temps, elle préférait ne pas s'éloigner trop vite.
L'homme finit par se tourner vers elle et lui tendit sa bourse, qu'elle récupéra avec gratitude. Elle leva les yeux vers lui - il avait des yeux étranges, dorés - avec un sourire mal assuré. "Merci", répéta-t-elle encore, "Je ne sais pas ce que j'aurais fait si vous n'étiez pas arrivés." Elle comptait bien aller remercier personnellement chacun de ses autres sauveurs : ce n'était pas une ingrate. Ses mains étaient crispées sur son argent : elle finit par ranger le tout dans sa sacoche, qu'elle tenait toujours serrée contre elle.
Le templier lui proposa alors de rester avec eux pour la nuit - ce qu'elle avait espéré, en vérité. Selon lui, les routes étaient encore moins sûres la nuit - une perspective peu rassurante... Vu sous cet angle, sa destination semblait bien loin.
Bien sûr, le templier ne tarda pas à lui demander pourquoi elle était seule sur les routes. Elle pouvait comprendre que ça l'intrigue... Elle laissa échapper un léger soupir. "J'essaie d'aller à Highever, ser." Elle n'avait pas de raison de mentir à ce sujet, au contraire. Elle continua. "J'aimerais retrouver des amis, il étaient là-bas, la dernière fois que j'ai eu des nouvelles." Encore une fois, l'idée d'oublier toute cette histoire et de retourner à Denerim tant qu'il en était encore temps la traversa - mais non, elle ne pouvait pas. Elle pouvait se reposer ici une nuit avant de repartir, cependant. Et après... Et bien, elle devait garder confiance : elle y arriverait.
D'ailleurs, serait-il possible que cet homme-ci ai entendu parler de ces deux disparus ? Il était membre de la Chantrie aussi, après tout. "Vous les avez peut-être croisés ? Il y avait un Chercheur de Vérité... Armand de Lydes. Et une dame féreldienne, avec un chien comme le votre, et de beaux cheveux noirs." La question de comment une elfe solitaire et passablement paumée avait des nobles chercheurs orlésiens dans ses relations aurait pu être posée, même si elle n'y songeait même pas.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Damsel in distress ?
Nesiris & Lance
« Some people are just rude, don't pay any attention to them »
Ce genre d'incidents est monnaie courante sur les routes de Ferelden. C'est l'une des raisons qui poussent le Rutherford à patrouiller plutôt qu'à végéter sur une pile de documents poussiéreux. On l'a formé pour cela après tout. Combattre est une seconde nature chez lui, et il aime mettre son talent en la matière au service d'autrui. Y a-t-il sentiment plus satisfaisant ?
Aux remerciements de la jeune elfe, Lance se contente de répondre d'un hochement de tête. Il a toujours été un homme de peu de mots, les jugeant la plupart du temps superflus, voire inutiles. Il existe tellement d'autres moyens de s'exprimer, souvent bien plus sincères par ailleurs.
Tout en l'écoutant d'une oreille, le Templier commence à défaire le barda qui se trouve sur le dos de sa monture avant de desserrer la sangle de sa selle. Ce dont l'étalon le remercie d'un coup de naseaux sur la joue, tandis que Lance, pour sa part lance un regard un peu interloqué à la demoiselle.
- Highever ? Ce n'est pas franchement à côté. Ceci dit les raisons d'un tel voyage ne tardent pas à suivre, et il comprend tout de suite mieux. Elle cherche quelqu'un. Combien de voyageurs a-t-il croisés, qui eux aussi s'étaient lancés sur les routes à la recherche de proches ? La période pour le moins troublée qu'ils traversent n'a fait qu'augmenter le nombre des disparus. Ce qu'il déplore, évidemment. Cette fois-ci, le chevalier fronce les sourcils alors qu'il se désintéresse totalement de son paquetage au profit de l'elfette. Un Chercheur de Vérité orlésien. Accompagné d'une noble fereldienne et de son mabari. Vous avez des amis bien singuliers. Si le doute l'étreint quelques instants, Lance écarte ses suspicions assez rapidement. Comment peut-on inventer une combinaison aussi étrange de toutes pièces ? C'est justement son aspect invraisemblable qui fait dire au Templier qu'il y a de fortes chances pour que ce soit la vérité. Quand on ment, on cherche le plus probable, le plus passe-partout, ce qui n'éveillera aucun soupçon. Là ce n'est définitivement pas le cas.
- Hm, je suis navré mais je n'ai rien entendu concernant un duo correspondant à cette description. Et j'ai bien peur que vous n'ayez pas beaucoup plus de chances à Highever, les Chercheurs ont cette très agaçante tendance à passer inaperçus. Je préfère encore courir après des maléficiens, au moins avec eux on sait à quoi s'attendre. ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie.
Une fois le campement sommaire installé -celui-ci se limitant à un feu de camp et des paillasses installées autour- les chevaliers vaquent chacun à leur tâche sans qu'aucun ordre n'ait à être donné. Chacun connaît déjà sa place et le rôle qui est le sien. Pour sa part, le Rutherford se pose près du foyer en invitant l'elfe à le rejoindre. Au dessus des flammes rôtissent quelques lapins fraîchement abattus par les meilleurs archers du groupe.
- Ce n'est pas le grand confort, mais ce sera mieux que de passer la nuit seule. Maintenant que j'y pense, avec tout ça j'ai oublié de me présenter correctement. Lance Rutherford. Et vous êtes ?
Aux remerciements de la jeune elfe, Lance se contente de répondre d'un hochement de tête. Il a toujours été un homme de peu de mots, les jugeant la plupart du temps superflus, voire inutiles. Il existe tellement d'autres moyens de s'exprimer, souvent bien plus sincères par ailleurs.
Tout en l'écoutant d'une oreille, le Templier commence à défaire le barda qui se trouve sur le dos de sa monture avant de desserrer la sangle de sa selle. Ce dont l'étalon le remercie d'un coup de naseaux sur la joue, tandis que Lance, pour sa part lance un regard un peu interloqué à la demoiselle.
- Highever ? Ce n'est pas franchement à côté. Ceci dit les raisons d'un tel voyage ne tardent pas à suivre, et il comprend tout de suite mieux. Elle cherche quelqu'un. Combien de voyageurs a-t-il croisés, qui eux aussi s'étaient lancés sur les routes à la recherche de proches ? La période pour le moins troublée qu'ils traversent n'a fait qu'augmenter le nombre des disparus. Ce qu'il déplore, évidemment. Cette fois-ci, le chevalier fronce les sourcils alors qu'il se désintéresse totalement de son paquetage au profit de l'elfette. Un Chercheur de Vérité orlésien. Accompagné d'une noble fereldienne et de son mabari. Vous avez des amis bien singuliers. Si le doute l'étreint quelques instants, Lance écarte ses suspicions assez rapidement. Comment peut-on inventer une combinaison aussi étrange de toutes pièces ? C'est justement son aspect invraisemblable qui fait dire au Templier qu'il y a de fortes chances pour que ce soit la vérité. Quand on ment, on cherche le plus probable, le plus passe-partout, ce qui n'éveillera aucun soupçon. Là ce n'est définitivement pas le cas.
- Hm, je suis navré mais je n'ai rien entendu concernant un duo correspondant à cette description. Et j'ai bien peur que vous n'ayez pas beaucoup plus de chances à Highever, les Chercheurs ont cette très agaçante tendance à passer inaperçus. Je préfère encore courir après des maléficiens, au moins avec eux on sait à quoi s'attendre. ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie.
Une fois le campement sommaire installé -celui-ci se limitant à un feu de camp et des paillasses installées autour- les chevaliers vaquent chacun à leur tâche sans qu'aucun ordre n'ait à être donné. Chacun connaît déjà sa place et le rôle qui est le sien. Pour sa part, le Rutherford se pose près du foyer en invitant l'elfe à le rejoindre. Au dessus des flammes rôtissent quelques lapins fraîchement abattus par les meilleurs archers du groupe.
- Ce n'est pas le grand confort, mais ce sera mieux que de passer la nuit seule. Maintenant que j'y pense, avec tout ça j'ai oublié de me présenter correctement. Lance Rutherford. Et vous êtes ?
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 59
▲ OCCUPATION : Chevalier Commandant de Ferelden
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Epée à double tranche, arbalète et combat à mains nues
Lance Rutherford
Rebellions are built on hope
Damsel in distress
Lance & Nesiris
There is no exercise better for the heart than reaching down and lifting people up. ▬ John Holmes
Des amis singuliers ? Elle se demanda si c'était vraiment le cas. Ce qui étai singulier, c'était surtout que des gens comme eux ce soit liés d'amitié à quelqu'un comme elle... Elle était juste une petite elfe, après tout, certaines personnes ne lui auraient même pas prêté attention. Mais Armand et Fae n'étaient pas comme ça ! Et elle leur restait absolument loyale. "Ce sont des gens bien !", répondit-elle au templier même s'il n'avait jamais dit le contraire. "Je suis... Je suis inquiète de ne pas savoir s'ils vont bien."
Malheureusement, l'homme ne les avait croisés nulle part. A l'en croire, les Chercheurs étaient généralement difficiles à suivre - secrets, discrets, mystérieux. D'un autre côté, les Chercheurs étaient sensés être les chefs des templiers, un peu comme des responsables... Peut-être étaient-ils obligés de rester distants, pour mieux les surveiller. Elle n'en savait pas grand chose, dans le fond. Elle hocha doucement la tête. Elle espérait avoir plus de chance à Highever.
"J'espère que vous n'en croisez pas trop", répondit-elle sérieusement à sa plaisanterie à propos des maléficiens - l'idée de ces mages-là ne la faisait pas vraiment rire. "Merci pour votre aide. Ce n'est pas grave... Je les retrouverai, il faut juste que j'arrive là-bas."
Highever... C'est vrai que, même si elle avait une bonne raison de s'y rendre, c'était loin. Surtout avec les dangers sur les routes...
Elle regarda la bande de templiers obéir à l'ordre de leur chef - allumer un feu, préparer leurs paillasses, dresser le camp. Son impulsion était de les aider, mais ils semblaient savoir parfaitement ce qu'ils faisaient, et elle avait peur de les déranger... Elle proposa cependant bel et bien son aide quand il fut question de rôtir quelques lapins, assaisonnant un peu la viande à sa façon en espérant que cela justifierait sa présence sur place.
A présent, les lapins étaient sur le feu, et elle et le grand templier s'étaient installés à côté pour continuer leur conversation. Nesiris gardait un œil sur la cuisson, histoire de veiller à ce que la viande ne brûle pas.
-"Non, non, c'est parfait", assura-t-elle quand il s'excusa de la simplicité du campement. Elle n'avait de toute façon pas besoin de monts et merveilles niveau confort, et cet endroit lui offrait quelque chose de bien plus important : la sécurité. "C'est très bon de votre part de me laisser rester." L'homme ne donnait pas l'impression d'être très intéressé par les remerciement, mais ça ne l’empêcherait pas de continuer à lui en offrir.
Le templier finit par se présenter - c'est vrai qu'il ne l'avait pas encore fait. Lance Rutherford, donc - un nom qui ne lui disait rien. Elle ne connaissait pas grand chose aux familles de Ferelden... Car, oui, il devait venir de Ferelden - il y avait quelque chose dans sa façon d'être qui le lui faisait penser. Elle en aurait mis sa main à couper. "Je m'appelle Nesiris", dit-elle. "Je viens de Denerim. Et... Eh bien, vous savez où je vais."
Malheureusement, l'homme ne les avait croisés nulle part. A l'en croire, les Chercheurs étaient généralement difficiles à suivre - secrets, discrets, mystérieux. D'un autre côté, les Chercheurs étaient sensés être les chefs des templiers, un peu comme des responsables... Peut-être étaient-ils obligés de rester distants, pour mieux les surveiller. Elle n'en savait pas grand chose, dans le fond. Elle hocha doucement la tête. Elle espérait avoir plus de chance à Highever.
"J'espère que vous n'en croisez pas trop", répondit-elle sérieusement à sa plaisanterie à propos des maléficiens - l'idée de ces mages-là ne la faisait pas vraiment rire. "Merci pour votre aide. Ce n'est pas grave... Je les retrouverai, il faut juste que j'arrive là-bas."
Highever... C'est vrai que, même si elle avait une bonne raison de s'y rendre, c'était loin. Surtout avec les dangers sur les routes...
Elle regarda la bande de templiers obéir à l'ordre de leur chef - allumer un feu, préparer leurs paillasses, dresser le camp. Son impulsion était de les aider, mais ils semblaient savoir parfaitement ce qu'ils faisaient, et elle avait peur de les déranger... Elle proposa cependant bel et bien son aide quand il fut question de rôtir quelques lapins, assaisonnant un peu la viande à sa façon en espérant que cela justifierait sa présence sur place.
A présent, les lapins étaient sur le feu, et elle et le grand templier s'étaient installés à côté pour continuer leur conversation. Nesiris gardait un œil sur la cuisson, histoire de veiller à ce que la viande ne brûle pas.
-"Non, non, c'est parfait", assura-t-elle quand il s'excusa de la simplicité du campement. Elle n'avait de toute façon pas besoin de monts et merveilles niveau confort, et cet endroit lui offrait quelque chose de bien plus important : la sécurité. "C'est très bon de votre part de me laisser rester." L'homme ne donnait pas l'impression d'être très intéressé par les remerciement, mais ça ne l’empêcherait pas de continuer à lui en offrir.
Le templier finit par se présenter - c'est vrai qu'il ne l'avait pas encore fait. Lance Rutherford, donc - un nom qui ne lui disait rien. Elle ne connaissait pas grand chose aux familles de Ferelden... Car, oui, il devait venir de Ferelden - il y avait quelque chose dans sa façon d'être qui le lui faisait penser. Elle en aurait mis sa main à couper. "Je m'appelle Nesiris", dit-elle. "Je viens de Denerim. Et... Eh bien, vous savez où je vais."
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind