Castle on the hill - Neil Guerrin

Castle on the hill

L e roi stoppa la suite lorsque les soldats Fereldiens arrivèrent proche du Village de Golfalois, ainsi éloigné on profitait de la vue sur le lac, mais également le château de la région. Golefalois était depuis toujours une pièce maitresse de l’avenir de Ferelden. Son ancêtre Alistair aurait pu ne pas être roi sans le soutien du Iarl en place et depuis des années les Guerrin occupait la région et son château. Il y avait eu beaucoup de malheur dans cette région, mais aussi beaucoup d’espoir. A chaque fois que le château était tombé, Ferelden se battait encore plus ardemment, Orlaïs avait tenté de prendre le château et ils avaient été bouté hors du royaume. L’engeance avait voulu détruire la place forte et il avait été refoulé de la nation. Hereward avait grandi ici, en compagnie du précédent Iarl, le père de Neil. Il avait été un second père et un grand frère pour lui et Golefalois occupait toujours une place importante dans son cœur.

Après la victoire aux portes d’Orzammar Hereward avait laissé le tiern et le Iarl retourner à leur place forte directement pendant qu’il entrait dans la citée Naine pour saluer le Roi Aeducan, un vieil ami de la couronne. Après ces quelques jours dans la citée souterraine il avait finalement décidé de ne pas rentrer à Dénérim, mais aller à Golefalois, attendant le rapport des éclaireurs et des Gardes des Ombres pour savoir où l’Engeance se retrancherait. Occuper l’endroit était aussi comme une respiration, loin du trône de Dénérim et de son épouse qu’il ne pouvait plus regarder en face tellement il lui avait fait du tort.

La troupe avancée doucement, mais surement désormais face aux grilles qui se levèrent doucement avec l’approche du cortège royal. La bannière des Theirin flottant fièrement dans les airs dans les mains des portes étendards. Neil devait sans doute déjà les attendre dans la salle principale.

Dans la cour il descendit de son cheval et laissa les soldats en prendre soin, il respira un grand coup. Il se sentait toujours chez lui ici. Il savait que le Iarl actuel était souvent impulsif, mais c’était un Guerrin et son nom importait plus que la personne, s’il avait un fils un jour il espérait seulement qu’il tiendrait plus de son grand-père que de son père. Le Tiern de Gwaren avait souvent des différends avec lui lors des conclaves, une batailles interne qui heureusement en temps d’Enclin savait être mise de côté.

Le roi gravit les marches du château pour arriver dans l’entrée et continua son chemin en saluant toutes les gens qui vivaient et servaient les nobles occupants. Il termina son chemin devant le siège du Iarl où Neil était dans l’attente de son souverain.

- « Iarl Neil, c'est un véritable plaisir de vous revoir. »

Il salua formellement le jeune Guerrin en s’inclinant devant lui, en tant que maître des lieux, puis se releva et lui offrit un grand sourire.

- « C’est toujours un plaisir immense qui m’envahit à chaque fois que je passe ici. Quel est l’état de vos troupes après la batailles d’Orzammar ? »

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A traitor is everyone who does not agree with me.Hereward & Neil

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Cela faisait plusieurs jours que la bataille d’Orzammar avait eu lieu, Neil n’était pas resté sur place comme le roi, lui avait décidé de rentrer à Golefalois. Ses soldats voulant pour la plupart retournés auprès de leurs familles après avoir dû combattre les engeances. Lui-même avait voulu rentrer, rester à ne rien faire devant la porte d’Orzammar ne l’intéressait que moyen, surtout qu’il ne voulait pas quitter trop longtemps son château. Il ne voulait pas prendre le risque que les mages profitent de son absence pour s’installer confortablement dans le village…Ca ne serait pas la première fois que des mages s’installent à Golefalois.

Quelques jours après son retour, le iarl fut prévenu de l’arrivé du roi Hereward, visiblement il avait soit oublié que son trône se trouvait à Dénérim soit il n’avait aucune envie d’y aller. La deuxième hypothèse semblait bien plus plausible, cependant Neil ne sautait pas réellement de joie à l’idée de l’avoir chez lui. Avoir une tête couronnée chez soi signifiait des dépenses en plus et des préparations et surtout il devrait rester le plus courtois possible…Neil avait tendance à se laisser emporter facilement, mais face au roi il devrait se retenir le plus possible.

Attendant patiemment dans la salle principale, Neil s’interrogeait sur comment aller se passer le séjour du roi entre ses murs. Tout pouvait très bien se passer, après tout Hereward était ami avec son propre père, mais le problème c’était que lui était bien différent de son paternel. L’attente fini par prendre fin, le roi arriva dans la grande et le salua. A son tour il se leva de son siège et s’inclina devant son seigneur.

-Majesté, un honneur et un plaisir de vous avoir ici.

Le jeune iarl se dirigea vers une table où se trouvaient deux verres et un pichet de bière, après avoir rempli les deux verres, Neil en tendit un au roi.

-J’ai eu plus de pertes que je ne le pensais et de nombreux blessés. J’ai envoyés plusieurs hommes dans les forêts alentours, on m’a rapporté que des engeances avaient été aperçues, elles ont dû fuir les portes d’Orzammar.

Enfin en réalité, certains de ses hommes ne chassaient pas que les engeances, ils avaient aussi pour ordre de tuer les mages qu’ils trouveraient…Neil ne pouvant clairement pas s’amuser à enfermer et torturer des mages le temps que le roi se trouvait sous son toit.

-Et la cité des nains ? Comment s’en est-elle sortie de cette bataille ?

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U ne fois les formalités faites, le Iarl invitait le souverain autour d'une table et servit une verre de bière. Une boisson bien mérité après quelques jours de voyages. Il leva sa coupe au dessus de sa tête avant d'en boire une première gorgée. Le brassage de Golefalois n'était certes pas le meilleur, mais que cela faisait du bien de boire autre chose que l'eau réchauffé de sa gourde. Et surtout de se tenir debout et non plus sur son cheval. Le jeune Guerrin avoua qu'il avait subi plus de perte que prévu contre les engeances et que certains de ces monstres rodaient au sein du territoire qui était sous sa juridiction. Un problème qu'il fallait gérer avant d'attaquer le gros de la horde.

- « J'imagine que vous avez déjà envoyé des hommes se chargeait des engeances ? Si vous désirez des bras supplémentaires n'hésitez pas à demander à mes hommes. Sont-elles nombreuses à roder par ici ? »

On ne pouvait se permettre qu'un groupe trop important de ces monstres ne soient laissé derrière les troupes avec tout les villages sans défenses qui restait dans la région. Le Iarl posa lui aussi une question sur la citée des Nains. Lorsque Hereward était entré en Orzammar après la bataille il avait assisté à une vision d'horreur, le bastion Nain était en état pitoyable, des cadavres de Nains et d'engeances jonchaient le sol de partout. La bataille ne s'était pas déroulé qu'à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur, les engeances avaient planifié de prendre la cité aux enfants de la pierre. Fort heureusement le roi avait survécu avec pas mal de nobles et assurait ainsi une stabilité politique, mais beaucoup de citoyens avait périt malheureusement.

- « La citée était prise en tenaille par les engeances. Nous avons soulagé les portes en surface, mais quand nous avons pénétré les combats à l'intérieur venait tout juste de se finir. Fort heureusement l'assemblée n'aura pas à élire un nouveau roi, ce qui évite une conflit interne en plus. Mais les dégats sont importants. Il ne faudra pas compter sur l'aide d'Orzammar dans cet Enclin. »

Une triste nouvelle. Lors du dernier Enclin les forces Naines avaient combattu aux côtés des templiers, des mages, des Elfes et des hommes. Triste bilan, d'une situation compliquée. Hereward espérait seulement qu'Orlaïs serait présent en force.

- « Nous allons donc nous épauler avec Orlaïs si l'engeance se trouve toujours à la frontière. Dans le cas contraire, nous verrons bien. Mais des rumeurs inquiétante arrivent de l'empire, il semble que l'engeance ait également attaqué chez eux. »

C'était la merde et pourtant le royaume de Ferelden n'était pas trop touché et heureusement après le dernier Enclin qui s'était déroulé uniquement sur leur territoire il méritait bien de souffler un peu.

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Le jeune iarl avala quelques gorgées de sa boisson avant de répondre à la question du roi, c’était aimable de sa part de demander si ses hommes avaient besoin d’aide, mais non…Vraiment, il ne fallait mieux pas que les hommes du roi se mêlent de tout ça.

-Je vous remercie pour l’offre, mais vos hommes devraient surtout se reposer après la route qu’ils ont fait. Mes hommes s’en sortiront très bien, les engeances ne sont pas si nombreuses, ils risquent plus de tomber sur des ours.

Et surtout Neil espérait qu’ils tomberaient sur quelques mages, mais pas la peine de parler de ce détail au roi. Il n’était pas nécessaire qu’il soit au courant de tout et tout ce qu’il ignorait ne pouvait pas lui faire de mal.

Les nouvelles de la cité naine furent plutôt rassurante, pas qu’il tenait sincèrement au roi d’Orzammar et tout le reste, mais la cité tombait, Golefalois était la cité suivante. Vu les récentes pertes du iarl il fallait mieux qu’aucun combat contre les engeances ai lieu ici.

-Content d’apprendre malgré tout que les nains s’en sont bien sortis. Dommage cependant qu’ils ne puissent pas fournir leur aide pour la suite.

La suite fut beaucoup moins réjouissante, si Orlaïs avait du mal avec les engeances, l’enclin risquait d’être terriblement long étant donné que cette nation avait l’une des plus grandes de Thédas. Férelden seul ne pourrait pas contenir l’enclin cette fois, il faudrait l’aide de son voisin même s’ils n’étaient pas d’accord sur tout.

-Les rumeurs sont surement exagérées, après tout ils aiment l’exagération.

Cependant si elles étaient vraies, c’était plutôt inquiétant, surtout qu’actuellement la Divine avait lancé sa croisade contre les mages. Si Orlaïs tombait, la Divine la suivrait et la suivante serait peut-être beaucoup plus tendre avec les jeteurs de sorts, ce qui emmerderait profondément le jeune iarl. Neil avala son reste de bière avant de se resservir.

-Si je peux me permettre une question, pourquoi êtes-vous venu directement ici au lieu de retourner à Dénérim ? Pas que cela soit un problème, mais il y a surement de nombreux nobles à la capitale qui attendent votre retour avec de bonne nouvelle…Et votre épouse doit vous y attendre aussi.

Concrètement il voulait savoir combien de temps le roi comptait rester chez lui, pas trop longtemps il espérait. Neil n’appréciait pas tellement les visiteurs de ce genre, les visiteurs qui ne pensaient pas comme lui, ça emmenait toujours plein d’emmerdes.

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Il prit une gorgée de sa bière fraîchement servis par son hôte, en attendant la réponse du Iarl il y avait une certaine logique, ses hommes devaient se reposer, les troupes seraient sans doute appeler à retourner au front sous peu, alors autant conserver la forme physiques des soldats.

- « C'est juste, mais en tant que seigneur s'il vous faut des bras ne vous gênez pas pour prendre quelques soldats. Surtout si ce sont de gros Ours. »

Le roi n'était pas le dernier des imbéciles il avait compris que le Iarl Neil ne tenait pas plus que ça que les troupes royales soient impliqué dans la chasse aux engeances, pourquoi ? Il l'ignorait, mais cela n'était pas ses affaires pour l'instant. Il pourrait sans doute en apprendre plus après la guerre contre l'enclin.

- « Effectivement, l'armée Naine avec son expérience contre l'engeance nous aurait été précieux. Mais Ferelden commence aussi à avoir une bonne expérience du combat contre ces monstres. »

Une note d'humour qui ne passait que très peu dans la tête du monarque. Il n'avait aucune envie de voir les campagnes Fereldiennes ravagés et surtout de voir toute la population rurale assiégé les villes pour se protéger. Ce serait l'un des pires scénarios.

Mais pouvait devenir réalité si effectivement l'empire d'Orlaïs ne réussissait pas à conserver ses terres face aux engeances. La situation était inquiétante dans tous les royaumes, mais Tevinter et Orlaïs occupait la première place. L'un ne répondait plus, l'autre avait une impératrice fantôme sur le trône, sans compter la Divine qui était en guerre sainte contre les mages. Comme si les enfermés ne suffisait pas il fallait les abattre sans sommation.

- « Ils aiment l'exagération, certes, ainsi que se croire égal au créateur et se parfumer un peu trop. J'ai quand même envoyé des éclaireurs pour savoir ce qu'il se passe là bas, étant donné que mes courriers à l'impératrice sont restés sans réponse... »

Alors qu'il terminait d'expliquer ce qui le préoccupait dans l'empire voisin le Guerrin lui demanda pourquoi être venu à Golefalois au lieu de retourner à Dénérim. Il est vrai qu'à quelques jours prêt il aurait pu rentrer dans la ville où se trouvait le trône du royaume. Mais le souverain ne pouvait pas lui donner non plus ses véritables motivation. Surtout qu'il venait de citer la reine, cette femme qui fut la mère de son fils unique. Dénérim s'était peu à peu changé en ville de malheur pour la famille Theirin. Ses parents y sont décédés, il a du combattre pour obtenir ce qui lui revenait de droit et il y a perdu son fils unique.

- « Cela faisait longtemps que je n'étais pas revenu ici et je l'avoue avoir grandit dans ses murs me fait penser que je serais toujours un peu chez moi, mais j'ai tendances à oublier que c'est la votre de demeure Iarl Neil. Mais tout comme vous, c'est ici que j'ai connu votre père. Mais au delà des sentiments personnel, les nobles de Dénérim ne se soucient pas de l'Enclin, cela serait contre productif pour préparer la suite de l'action contre les engeances là bas. » Il fit une pause en prenant une nouvelle gorgée de sa bière. « Mais rassurez vous, dés que mes éclaireurs seront de retour pour savoir où l'archidémon se cache, nous lèverons le camp. Et je vous remercie de nous accueillir en vos murs. »

S'il restait aussi pudique et surtout stratège avec Neil c'est qu'il savait que le jeune Iarl n'était pas comme son père, ni comme lui, il était un peu unique dans ce pays et parfois un peu trop dérangeant. Mais il était un Guerrin alors Hereward faisait un effort pour ne pas simplement l'ignorer. Pour ce qui était vraiment une relation d'ami le roi se sentait plus proche de son beau-frère, le Tiern de Gwaren.

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Neil se demandait si le roi faisait exprès de plus ou moins insister sur l’aide qu’il pouvait apporter, les hommes du iarl pouvaient très bien gérer la situation, ce n’était pas des débutants.

-Les ours ne sont pas si gros, c’est juste qu’ils ne craignent pas l’homme, mais je vous rassure, mes hommes sauront s’en occuper rapidement.

Le iarl écouta les paroles du roi, visiblement il ne fallait attendre de l’aide de personne, les nains c’était compréhensible, mais pour Orlais ça l’était un peu moins. Certes les féreldiens n’avaient jamais été les meilleurs amis des orlésiens, mais pour un enclin il fallait un minimum d’effort, cependant l’Impératrice ne semblait pas vraiment du même avis.

-Vous devriez peut-être vous rendre en personne à Val Royeaux pour rendre une visite surprise à l’Impératrice. Elle apprécierait surement.

Ensuite vint la réponse au pourquoi le roi était ici et non à Dénérim. Evidemment la nostalgie était utilisée, Neil ne pouvait pas tellement lui en vouloir, il réagirait surement de la même manière à sa place. Golefalois était réellement important pour lui, il faisait tout ce qu’il pouvait pour que son village reste un endroit sûr pour les habitants…Même si parfois ses méthodes pouvaient être un peu limite.

-Je vois. Mon père me parlait de vous parfois, il appréciait réellement la période où vous étiez tout les deux jeunes…Ca lui manquait parfois. Cependant, lui ça ne lui manquait pas que son père ne soit plus là, il lui en avait tellement voulu dans le passé et même encore maintenant.Tant qu’ils ne verront pas une engeance à Dénérim ils ne bougeront pas. Peut-être que vous devriez en ramener un comme souvenir aux nobles de la Capitale. Et pas la peine de me remercier, c’est un véritable plaisir de vous avoir ici.

Bon cette dernière partie était bien entendue un mensonge, tant que le roi serait présent il ne pouvait rien faire, il était bloqué au château. Cela avait le don de l’agacer.

-Au fait, le Tiern Ó Braonáin ne vous accompagne pas ? C’est étrange de sa part.

Neil voulait surtout s’assurer que le tiern ne serait pas là pour lui taper sur les nerfs le temps du séjour du roi…Il ne pouvait pas supporter deux enquiquineurs à la fois.

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Le Iarl semblait sûr de la force de ses hommes, autant ne pas le pousser trop, son orgeuil pourrait être touché et le roi ne récolterait rien d'autre que du mépris de sa part. Autant faire attention à cet homme, il était peut-être un Guerrin, mais il n'était si aussi aimable que ses ancêtres, ni aussi humble que le Tiern de Gwaren.

- « Soit, je vois que vous avez grande confiance en vos hommes, cela est tout à votre Honneur Iarl Guerrin. »

Le jeune seigneur proposa l'idée de la rencontre immédiate à Val Royaux, pour y cueillir l'impératrice par surprise. Une idée qui avait déjà traversé l'esprit du souverain, mais souvent effacé par des soucis plus urgent, comme l'attaque d'Orzammar, ou des mouvements de chasinds au sud. Ce n'était cependant pas une idée à écarter.

- « Ho, mais je serais certain de réussir à en faire parler les bardes pendant des générations si je me rendait immédiatement à Orlaïs pour trouver l'impératrice. »

Il fallait avouer au moins une chose, c'est que Neil avait un sens de l'humour poussé en ce qui concernait les manœuvre politique et Hereward appréciait au moins cela du seigneur. Il avait un point de vue différent des autres, un atout à savoir utilisé au bon moment. Et quand on parlait de point de vue unique, c'était sans doute le premier à proposé que l'on ramène une engeance vivante à Dénérim pour la mettre sous les yeux des petits nobles de la capitale. Là aussi il n'avait pas forcément tord. Heureusement il n'avait pas besoin de prouver quoique ce soit pour ordonner la marche de l'armée. Mais les séances de doléances et autres réunion avec ces bourgeois retardé la mise en place d'une stratégie de défense et d'attaque contre l'enclin.

- « Il serait plus long de convaincre ces personnes, même avec une engeance sous le nez, que de mettre fin à cet enclin malheureusement. »

Le roi reprit une gorgée de sa chope, pendant que le Iarl lui demandait si le Tiern de Gwaren était lui aussi attendu à Golfalois. Neil savait bien que Shane suivait de peu Hereward à chaque déplacement en Ferelden. Hereward eu un instant pour réfléchir pendant qu'il avalait, quel serait sa réaction si il lui disait que le Tiern arriverai dans quelques jours ? Bien que cela soit tentant il préféra ne pas risquer le démon et lui dire la vérité.

- « Non, le Tiern est retourné à Gwaren pour rassembler ses troupes. Il nous rejoindra sur la route lorsque l'armée se mettra en marche. Nous pouvons cependant lui demander de venir si vous désirez que l'on parle stratégie tous ensemble. »

le sourire du roi était à peine voilé. Il savait très bien que l'entente était glaciale entre les deux et cela l'amusait parfois. Ils étaient à la cours souvent comparé à deux bébé mabaris se grognant dessus, mais n'attaquant jamais. Il fallait espérer que le jour où l'un attaquerais l'autre n'arrive jamais.

- « Je pensais également vous demander un service Iarl Guerrin. En ce qui concerne la guerre contre l'enclin. »

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SORYYYYYYYY:

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Le roi finit par lâcher l’affaire sur l’histoire d’ours, Neil n’avait pas besoin d’aide pour maintenir la sécurité de Golefalois et de ses environ. Lui et ses hommes étaient compétents, ils le faisaient depuis plusieurs années déjà.

-Je connais ces hommes depuis que je suis enfant, alors oui je leurs fait confiances, je connais leurs compétences.

Ensuite le iarl ‘plaisanta’ en disant au Roi de se rendre directement voir l’Impératrice ou même en ramenant une engeance vivante face aux seigneurs de Férelden, sauf que Neil était plutôt sérieux en réalité. Il ne voyait pas pourquoi se prendre la tête pour des choses alors qu’il y avait des solutions bien plus simples.

-Si les gens ne veulent pas vous croire, vous le Roi de Férelden, est-il vraiment nécessaire d’assurer leurs sécurités? Ils sont assez grands pour le faire d’eux-même, vous avez plus important à faire que de sauver les fesses à des Banns qui ne vous écoutent même pas.

Etait-il sérieux? Oui, comme toujours, le jeune iarl n’était pas connu pour son sens de l’humour, il était bien rare de voir le iarl plaisantait sur quelque chose, mais peut-être que le Roi prendrait la remarque pour une plaisanterie un peu spéciale. Ensuite Neil interrogea son seigneur sur la possible présence du Tiern de Gwaren. Le iarl se retint de soupirer de soulagement, il n’avait guère très envie de voir Shane...Leur dernière entrevue s’étant plus ou moins mal passée.

-Non ce n’est pas nécessaire, il faut mieux que le Tiern prépare ses hommes et s’occupe de sa famille.

Il remarqua le sourire sur le visage du Roi, visiblement il se foutait un peu de sa gueule, s’il n’avait été Roi, Neil lui aurait sûrement déjà mit un coup de tête. Cependant la surprise remplaça rapidement l’agacement, la question du Roi prit un peu par surprise Neil.

-Que voulez-vous que je fasse ?

Le jeune iarl n’appréciait certainement pas certaines décisions du Roi, surtout tout ce qui concernait les mages et l’Inquisition, mais Hereward restait son roi, s’il lui donnait un ordre, Neil serait obligé de lui obéir. Il ne voulait pas perdre Golefalois et encore moins sa tête pour cause de trahison, il devait donc pour le moment courber l’échine et obéir comme un gentil mabari bien dressé.

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Spoiler:

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L es nobles banns, seigneurs et dames de la capitale ne croyaient peut-être pas en l'enclin, mais Hereward était tout de même le roi, ce qui lui assurait une certaine autorité pour les obliger à soutenir l'armée dans sa bataille contre l'engeance. Et même si l'idée du Iarl était tentante, il ne pouvait se résoudre à simplement sacrifier ceux qui le suivaient pas naturellement.

- « Hélas, mon devoir m'en empêche cher Iarl. Je me suis engagé en quelque sorte à veiller à ce qu'ils restent bien vivant contre toute attaque extérieur au royaume. Et puis les Banns ne sont pas tous des politiciens fourbe. »

Le caractère du Guerrin n'était plus à découvrir, les rumeurs, ses interventions au conclave et ses disputes avec le Tiern, non il n'y avait plus rien à découvrir ou du moins Hereward le pensait-il. Après tout on ne connait jamais vraiment un homme.

En parlant du Tiern justement, le roi savait d'avance que le Iarl n'allait pas demander à ce qu'il vienne. Mais le proposer était tout de même plaisant, surtout de voir une once de haine se dessiner sur le visage du jeune guerrier.

Mais il en vint enfin à ce qu'il désirait demander au Seigneur de Golfalois, une chose qui ne serait pas très plaisante pour lui ou du moins il le craignait, mais il avait fait son choix.

- « Je ne veux pas que vous veniez avec vos troupes lorsque nous aurons retrouver l'Archidémon. »

Il bu une gorgée de sa bière avant de reprendre un peu plus les explications, cette simple phrase faisait sans doute penser que le roi écarter le guerrier du combat.

- « J'ai besoin que vous assuriez la sécurité de l'arrière. Dénérim, Golfalois, Hautecime, voilà autant de ville que ont besoin de sécurité surtout si l'engeance est toujours dans les Dorsales de Givres. Et si par malheur Randall et moi-même venions à périr dans la bataille, vous serez nommer procteur du royaume. Voilà pourquoi je désires que vous restiez en retrait lors de la prochaines batailles. »

C'était risqué, mais Hereward était persuadé que Neil ne ferait rien pour gêner le Tiern de Gwaren ainsi et que mieux encore, il se sentirait honorer. Même si la première pensé qu'avait eu Hereward était que le Iarl allait se mettre en colère et sans aucun doute le traiter de tout les noms. Mais comme dit plus tôt, on ne connait jamais vraiment quelqu'un. Et puis c'est beaucoup plus rassurant de savoir que des soldats seront encore debout en cas de défaite.

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Sorry:

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Bien évidemment que le Roi avait le devoir de garantir la sécurité de ses sujets, noble ou non, mais Neil aurait préféré le voir être plus direct, plus ferme...Enfin, le iarl n’avait pas trop son mot à dire, il ne pouvait seulement prendre des décisions sur la gérance de Golefalois et des terres environnantes.

-Oui bien sûr, vous avez raison, les banns sont en grandes parties des gens raisonnables.

Bien évidemment c’était du sarcasme, l’histoire de Férelden était connu pour ses guerres civiles pour savoir qui poserait son royal fessier sur le trône. Enfin ce n’était pas son problème dans l’immédiat, lui son problème c’était les mages tout simplement. Neil ne chercha pas à continuer sur ce sujet et demanda au Roi ce qu’il voulait qu’il fasse, la réponse fut particulièrement surprenante. Le iarl ne cacha pas sa surprise.

-Je dois dire que je suis plutôt surpris d’entendre ça. Il était réellement surpris, certes ne pas suivre le Roi était plus ou moins ce qu’il avait décidé tout seul, mais l’entendre dire, c’était surprenant. -Êtes-vous certain de vouloir me confier ce genre de rôle? Je ne suis que iarl et je n’ai qu’un nombre limité de soldats. Je suis honoré évidemment, mais j’ignore si c’est la meilleure solution.

Il ne devait pas paraître trop content de recevoir cet ordre, si lui et le Prince venaient à mourir, cela laisserait une place vaquant sur le trône, certes il y avait toujours la femme du Roi, mais ce n’était pas vraiment un obstacle insurmontable. Enfin, il était pas encore mort, pas la peine de penser à tout ça.

-J’ignore si je serai à la hauteur de la tâche, mais il est certain que je ferais de mon mieux pour l’être.

Il était en grande partie honnête, il n’aimait pas particulièrement la façon de faire d’Hereward, mais Neil tenait énormément à Férelden, il ferait tout ce qu’il faut pour protéger son pays, ce qu’il faisait en chassant les mages...Il était convaincu que c’était la bonne chose à faire en tout cas.

-J’espère cependant ne pas avoir à faire tout ça, car si vous mourrez au combat, cela voudra dire que l’enclin aura gagné cette bataille.

Neil se savait bon combattant et avait confiance en ses soldats, mais face à un véritable enclin le combat serait difficile, voir perdu d’avance. Le jeune iarl avala une gorgée de sa boisson, il ignorait si le roi avait quelque chose à ajouter ou pas, ce n’était pas à lui de décider à quand mettre fin à une discussion...Malheureusement.

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Spoiler:

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- « Sans extrapoler et affirmer qu’ils sont tous raisonnable, un pays ne se gouverne pas s’il y a trop de mécontent. »

Le sarcasme de Neil Guerrin était aussi réputé que la fausse noblesse des Orlésiens au conclave d’ailleurs peu de nobles se tenter à tenir une conversation sur la politique ou géopolitique avec lui. Ils savaient tous que le Iarl était capable de tourner toute la discussion au sarcasme. Ce qui avait tendance à en agacé plus d’un, mais cette situation amusait le roi lors des conclaves.

La suite de la conversation s’articulait directement sur ce que le roi avait en tête, à savoir demander au Iarl de rester en retrait du prochain combat contre les engeances pour se charger de la sécurité de Ferelden à l’arrière. Il s’attendait à ce que le Iarl proteste un peu, mais ce ne fut qu’une simple question de stratégie qui fut mise en avant, s’il se sentait offensé, il n’en montrait aucun signe.

Il était évident que la stratégie la plus simple dans ce cas de figure aurait été de laissé un arrière un Tiern avec toutes les troupes possibles, mais Hereward pensait au contraire, attaquer avec un maximum de force pour faire un blocus et empêcher justement une incursion trop profonde dans le pays et ne laisser qu’une arrière garde minime au cas où une partie de la horde passerait quand même.

- « Je sais que ce n’est pas le plus logique, mais si Orlaïs intervient bel et bien il y a sans doute moyen que l’on procède au marteau et à l’enclume sur les engeances et l’archidémon. Et un marteau plus gros, fera plus de victimes. »

Là encore tout dépendait de l’enclume, mais le roi malgré les craintes avait tout de même une foi légère en Orlaïs et en l’impératrice, elle pouvait peut-être elle-même se pointer sur le champ de bataille après tout. Même si cela serait surprenant et inattendu.

Le Iarl se montrait honnoré et même un peu perturbé par la décision d’Hereward, une façon d’être qui n’était en rien l’habitude qu’il affichait. Mais le roi savait qu’avant tout il était un patriote et en cela nul ne pouvait remettre en cause sa loyauté envers le royaume.

- « Les grands noms perdurent par la force des membres d’une famille et la votre perdure depuis bien longtemps. Alors nul doute que vous serez à la hauteur. »

En cela le roi était sincère, entre les Guerrin et les Theirin une grande amitiée liée les deux familles et aujourd’hui il savait qu’en cas de coup dure il pouvait se reposer sur les loyaux sujet comme les Cousland ou les Guerrin. Deux familles avec une histoire riche ainsi que beaucoup d’autres à travers Ferelden.

- « Bien en espérant ne pas laisser l’enclin vous gâcher vos belles journées de protecteur du royaume, je vais vous laisser pour l’instant, procéder aux dernières vérifications des troupes et nous partirons dés demain à l’aube rejoindre le Tiern de Gwaren pour nous positionner non loin d’Orzammar. »

Le roi se leva et termina aussi vite que possible sa boisson. Il avait bien remarqué que les longues conversation diplomatique ennuyait son hôte alors autant éviter de lui faire souffrir plus longtemps cet exercice.

-« Merci encore de votre accueil Iarl Guerrin et nous nous reverrons dans quelques mois si le créateur le veut. »

Il tendit son bras pour une poignée de soldats. Ils n’allaient sans doute pas se revoir avant un long moment…

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