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Mer 20 Sep - 21:06






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
the need to know
Aravar & Vigdis
La plaie est encore ouverte, à vif même ; la révélation est apparue terrible et extrêmement difficile à encaisser. Thral est responsable du meurtre de sa mère. Depuis tout ce temps, il tire les ficelles. Depuis tout ce temps, il manipule Aravar, même si celui-ci n'est désormais plus à ses côtés. L'information lui est parvenue secrètement grâce à Arda avec qui il échange des lettres d'intérêt commun. Ceci était un cadeau, une preuve de sa bonne foi, ce que le jeune prince n'est pas prêt d'oublier. Mais il s'est emporté suite à cette découverte. Il a remué ses appartements, s'est propulsé hors de ces derniers avec une seule chose en tête : s'occuper du cas de Thral. Bien que retenu par les gardes assignés pour sa protection et surveillance, le spectacle qu'il a offert aux visiteurs ainsi qu'habitants du Palais était marquant. Bazral était également présent, face à toute la rage exprimée de son fils. Depuis Aravar s'est en apparence calmé mais n'oublie pas ; n'abandonne pas non plus. Thral paiera d'une manière ou d'une autre, c'est plus qu'une promesse, c'est l'un de ses buts. C'est vital.

Et le voici arrivé là, en face du Façonnat, après avoir faussé compagnie aux deux gardes du Palais qui lui collaient automatiquement le train. Désagréable, de son point de vue, mais il n'a pas le choix. Il profite d'avoir eu l'opportunité de se soustraire à leur vue afin de se rendre aux archives durant son temps libre ; l'accès ne lui est pas refusé. C'est une bonne initiative pour en connaître plus sur l'histoire d'Orzammar outre les leçons de son précepteur, d'aucuns diraient, mais Aravar n'a pas exactement cet objectif en tête. Il cherche plus d'informations concernant Thral Brosca. Il veut savoir tout ce qu'il faut car cela pourrait l'aider pour parvenir à ses fins. D'un pas décidé, un peu trop brusque, il pénètre à travers le Façonnat en marmonnant dans sa barbe. Le nain sait que la fille adoptive d'Engen, son soutien rencontré récemment, travaille ici ; peut-être sera elle en mesure de l'aider. Mais qui est-ce, si elle est présente ? Derechef, Aravar tape une légère gueulante. « Je veux des informations concernant Thral Brosca. Vous devez forcément avoir une trace de lui dans vos archives. » Il fixe les nains présents, les sourcils froncés, patientant jusqu'à ce que l'un d'entre eux se dévoue pour s'occuper de son cas ; ou l'une. Ce malgré son impolitesse revenue au galop une fois éloigné du Palais et des gardes. Sa colère interne l'empêche d'être raisonnable, en cet instant.
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Mar 26 Sep - 21:52


the need to know  



Une nouvelle journée comme elle les aimait; dans le calme et la tranquillité du Façonnat, dérangée uniquement par le bruit des parchemins déplacés, de la pierre gravée, le chant du lyrium qui parcourait son être, accompagné par celui de la Pierre avec une clareté berçante. Gravant sur une plaquette des registres de naissances, encore et encore et encore, Vigdis n'avait que faite de la tâche, aussi répétitive et ennuyante soit-elle. Elle faisait ce qui lui plaisit. Si il fallait garder la trace du nombre de marches qui menaient à la maison d'un Haut et combien de fois elles étaient nettoyées par semaine, soit. Elle avait un morceau d'histoire entre les mains, et cela lui convenait. Elle s'occupait de ce travail à l'entrée du Façonnat, il faisait aussi partie de son éducation de savoir qui venait le fréquenter, surveiller, comprendre qui avait besoin d'informations, qui venait également en offrir; ça lui permettait aussi d'entendre des rumeurs sur des Thaigs abandonnés; sa mésaventure de jeunesse l'avait marquée mais sans pour autant la priver d'une certaine volonté de continuer à sortir, mais elle était bien plus surveillée qu'avant, ce qui rendait la tache complexe; et elle savait que son apprentissage risquait de partir en morceaux si elle osait à nouveau faire une telle chose. Et sa présence au Façonnat, en plus d'être un rêve depuis toujours, était aussi une occasion rêvée de ne pas se faire vendre au plus offrant des nobles cherchant épouses; les nains étaient encore empêtrés dans des traditions écœurantes et elle avait beau savoir qu'elles se justifiaient par une fertilité en baisse (elle recopiait des registres après tout) mais elle restait très très réticente à un tel concept.

Alors que sa tranquillité bienheureuse, bercée par les sons perçus naturellement, continuait à combler son esprit, elle fut brisée par le plus malotru des personnages. Déjà, n'importe qui ne pouvait pas entrer dans le Façonnat; peu importe la qualité des vêtements, de plus, le travail de la pierre, l'information traversant le lyrium, tout cela demandait du calme. Et en plus elle avait été tellement surprise par l'arrivée abrupte qu'elle avait reversé de l'encre sur le parchemin. Ce type, ce jeune là, aucune idée de qui il était; son visage lui disait vaguement quelque chose, mais Vigdis ne faisait pas attention en société, le passé était plus intéressant. Il voulait des infirmations, exigeait même, et étant donné qu'elle devait accueillir les personnes entrant en ces lieux, elle le ferait avec une verve et un plaisir certain. Bougeant de sa place, elle vint de planter en face du nain interrupteur et de pointer un doigt inquisiteur en plein milieu du torse du bourge.
"Déjà, on dit bonjour et s'il-vous plait, quand on a un minimum de manières. Deuxièmement, si vous ne baissez pas de ton immédiatement, je vous renvoie à l'extérieur bien vivement, peu importe qui vous êtes. Et enfin, on n'exige pas d'informations, on demande avec politesse la permission d'avoir peut-être la chance d'être accompagné d'une personne qui peut regarder dans des archives. Vous n'avez aucun de ces trois points, merci d'être venu, au revoir." Son ton avait été aussi acide que faussement poli, elle savait parler aux nobles, mais elle était énervée. Et puis ce type, il devait avoir son âge, alors il devait pas être bien important; et comme elle était la seule à être intervenue, c'est qu'elle avait probablement raison.




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Ven 29 Sep - 18:08






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
the need to know
Aravar & Vigdis
Les bonnes manières tout juste enseignées la semaine passée et encore en cours d'apprentissage sont salement refoulées ; la nature entretenue des années durant ressort automatiquement avec le cœur agité. Aravar ne lutte pas contre. Il s'exprime - certes fort mais est convaincu de la légitimé de sa demande. Peut-être, aussi, ne doute-il pas que son faciès est déjà connu de la plupart des nains d'Orzammar regroupés dans le quartier du Diamant. Cependant, jamais le bâtard ne s'est rendu au Façonnat, l'approche du lieu est inconnue. Et si il avait exposé le souhait de s'y rendre plus tôt, peut-être aurait-il été accompagné par une figure digne de ce nom comme son père ; au moins pour une première. Personne n'entre dans les archives comme dans un moulin. Voilà un fait qu'il n'ignore pas mais que volontairement, il s'est permis de mettre de côté, borné. Nul doute qu'il se fera tirer les bretelles en temps et en heure ; sans évoquer ses chances qu'il amenuise envers le conseil. Encore une fois, le tout lui passe bien au dessus de la tête. Sa mère est décédée de la main du nain en qui il avait une confiance - une admiration même, aveugle. Trahison. Mensonge impardonnable sur lequel s'est basé une bonne partie de son enfance puis adolescence, lui donnant l'envie de cracher sa rage au monde entier.

Mais très vite, une personne l'amène à redescendre. La surprise est telle que Aravar reste muet sans l'interrompre, tandis que la naine responsable garde son doigt planté en plein milieu de son torse. Les paroles fouettent. Le prince cligne des yeux un instant en la dévisageant ; elle doit probablement avoir sa tranche d'âge. Quel... caractère. Quelle maîtrise. Aravar ne supporte pas de se faire remballer, il ne l'a jamais aimé mais grâce à cette naine, ses ardeurs sont un tantinet refroidies. « Et qui es-tu ? » Il inspire fort pour ne pas offrir un second scandale qui se retournerait contre lui, son apprentissage lui revenant en tête ; ainsi que ses bonnes manières. Si il est jeté dehors, il n'aura dégoté aucune information et sera probablement privé de sortir de ses quartiers jusqu'à nouvel ordre. Un second soupire s'échappe d'entre ses lèvres. Calme, Aravar, calme. « Très bien, je vais recommencer. Bonjour, je suis le fils du roi et je demande votre compagnie pour récupérer certaines informations aux archives. Et je ne suis pas prêt de partir d'ici tant que je n'aurais pas eu ce que je suis venu chercher. » Son ton s'adapte à l'ambiance du lieu qui réclame toute son attention ; ainsi que la naine, désormais. Malgré tout, dans ses dernières paroles, il réclame encore plus qu'il ne demande. Difficile d'être totalement maître de la situation lorsque l'objectif est autant personnel et... vital. Cela lui remémore de quelle manière il s'était emporté dans l'arène de la Lice, avant que son identité ne soit révélée aux yeux de son paternel. Tout ceci paraît si loin alors que ce n'était qu'il y a quelques jours encore.
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Mar 17 Oct - 15:08


the need to know  


Son ‘qui es-tu ?’ pourrait sonner comme le glas de cet être d’une impolitesse digne d’un cochard et Vigdis sent déjà son sang bouillir alors que dans son cerveau essaye de germer le plus vite possible une réflexion piquante à lui envoyer à la figure avant de lui mettre une série de bottes au postérieur pour faire sortir ce rustre de SON sanctuaire de connaissance et de savoir. Enfin, ‘son’ sanctuaire, pas encore, pas le sien, mais elle s’y sentait comme chez elle et cette intrusion agressive, Vigdis la prenait personnellement, comme si c’était elle qui était visée et pas une colère généralisée contre le monde entier par quelqu’un qui devait se penser au dessus, du monde entier, justement.
Mais avant qu’elle puisse avoir le temps de 1. Lui signaler que tutoyer quelqu’un sans accord préalable c’était paternaliste et hautain et irrespectueux et une longue liste d’autres choses et 2. Se présenter car ELLE, elle avait des manière, il la devançait sur ce point.

Le fils du Roi…Ah oui, lui. Celui dont on avait tant entendu parler ces derniers temps, même son oncle lui en  avait touché un mot ; mais les Lices ne l’intéressaient pas le moins du monde ni comme les mondanités des nobles ; peut-être l’avait-elle vu de loin ; il lui avait parut plus grand et charismatique, comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses ; là, il ressemblait plus à un enfant capricieux.
« Ah, c’est vous. » elle lâche, Vigdis, pas impressionnée le moins du monde. Sa demande suivante toutefois, est plus officielle, comme elle le voulait, comme elle l’avait demandé. Elle regarde à gauche, à droite, cherche un maître, un Façonneur officiel, mais aucun à voir, à croire qu’ils sont tous partis prendre une pause ; ça arrivait trop souvent, et souvent à ces moments là, d’autres choses étranges arrivaient, comme des disparitions d’histoires, de tablettes et autres choses parfois compromettantes. C’était un mystère qui la frustrait autant qu’elle se doutait de la chose. Magouilles politiques. Peut-être le tout nouveau prince y était mêlé ? Il avait l’air sincère sur sa demande cependant ; aussi, elle y accèderait. Et puis c’était intriguant ; il avait évoqué un nom issu du carta, comme lui-même, d’après les rumeurs. Essayait-il de faire supprimer des dossiers compromettant ou voulait-il vraiment apprendre des choses ? Dans tout les cas, la jeune naine ne pouvait le laisser seul. « Requête acceptée, suivez moi. » Elle le guida à travers les murs et les murs d’histoire gravés dans la Pierre dont elle entendait clairement le chant. « Vigdis Dace » lâcha-t-elle en chemin, n’oubliant pas les présentations qu’elle avait reprochées auparavant. Et alors qu’ils s’enfonçait, elle lui fit soudainement signe de s’arrêter. Quelque chose clochait, elle le sentait dans la Pierre, le chant était altéré. A nouveau. « Ah non, pas encore. » lâcha-t-elle en colère avant de changer de chemin brutalement et de se laisser guider vers l’altération qu’elle sentait, oubliant complètement le prince, son marteau de gravure bien agrippé à la main. Si elle attrapait quelqu’un en train de modifier l’immuable histoire, il se le prendrait dans un coin du nez et s’en souviendrait jusqu’à la fin de ses temps.


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Mar 17 Oct - 21:54






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
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Aravar & Vigdis
Une sacrée naine lui fait face mais surtout forte impression. Aravar, alors qu'il devrait être outré de son comportement, est au contraire agréablement surpris de ses réactions. Même en apprenant qui il est, le fils du roi, elle n'en change rien. Il n'est ni considéré comme le pestiféré de service ni comme le trophée de choix à mettre dans sa poche. Elle ne lui lèche pas les bottes et se moque vraisemblablement de ses origines. Elle est pure, franche, naturelle, et... un instant, Aravar en oublierait presque la raison de sa venue. C'est dire ; elle lui fait réellement forte impression dès le départ. Un faible rictus réapparaît tandis qu'elle le lorgne. Le bâtard espère désormais qu'il sera en sa compagnie lors de la visite des archives. C'était sa demande originelle, même si il pourrait tout autant être guidé par un plus expérimenté. Son objectif principal reste d'en apprendre plus sur Thral... et probablement sa mère, au passage. Finalement elle lui intime de le suivre sans plus de cérémonies ; le prince lui emboîte alors automatiquement le pas.

Quand en chemin, son identité résonne enfin jusqu'à ses oreilles, c'est Dace qui l'interpelle. Dace... Comme Engen, le Dashyr de l'Assemblée. Elle doit être sa fille adoptive qu'il escomptait rencontrer avec un peu de chance. « Ah, et c'est vous. Intéressant. » Rétorque-il avec une intonation volontairement identique à celle qu'avait employé Vigdis quelques minutes plus tôt. Il s'apprête par ailleurs à s'étendre sur le sujet avant qu'elle ne s'exclame, furieuse, modifiant sa trajectoire. Aravar fronce les sourcils et se questionne. Est-ce sa réflexion responsable de son emportement ? Le bâtard ne lâche pas le morceau ; il reste collé à ses talons. « Je peux savoir ce qu'il se passe ? » Mais la réponse se présente presque d'elle même lorsqu'ils parviennent au sein d'une allée dérangée. Un nain visiblement maladroit est responsable de l'agitation, bien que Aravar ne comprenne pas encore complètement la réaction de la naine. Si elle possède un tel flair... Ou plutôt un fort lien avec la Pierre, à n'en pas douter. Le genre de lien que lui ne peut ressentir aussi intensément. Curieux, le prince observe la scène sous ses yeux. Il en revient néanmoins à l'affaire qui le préoccupe, n'appréciant pas être mis de côté aussi longtemps ; alors que ça ne fait même pas cinq minutes. Mais c'est Aravar. « Eh n'oubliez pas ma requête, je suis toujours là. » A croire qu'il n'a pas peur de se prendre un coup de marteau dans l’arête nasale.
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Lun 23 Oct - 23:22


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Mais c'était quoi son problème à ce type ? Il savait pas comprendre quand il fallait la fermer ? Quand il fallait être discret ? Il était con comme un cochard ou quoi ? et encore, ça devait être insulter les cochards. Si c'était lui le futur roi d'Orzammar, qu'on prévienne Vigdis de suite, elle demanderait un transfert pour Kal-Sharok, car vu l'individu, le royaume nain n'en aurait plus pour très longtemps. Et alors qu'ils repéraient enfin la cause de ce que la Pierre lui disait d'étrange, l'autre continuait à causer. Il allait les faire repérer à ce rythme, quel idiot ! Elle lui mit la main sur la bouche alors qu'il entamait une dernière phrase, comme pour se faire remarquer; oui, sauf qu'en fait mon grand le but était plutôt le contraire. Vraiment, fallait tout leurs apprendre à ces nains; heureusement que les naines étaient là pour relever le niveau sinon ça faisait longtemps que y'aurait plus personne sauf les engances dans les tréfonds.

Le nain qu'ils avaient découvert alors que Vigdis avait suivit ce qu'elle sentait comme une détresse de la Pierre n'avait rien à faire là. C'était pas son air suspect et anxieux qui crevait les yeux (enfin, sauf ceux d'Aravar, mais il avait manifestement de la rocaille dans la tête, ou trop têtu pour essayer d'oublier son objectif; même si les deux n'étaient pas incompatibles en soit) mais surtout qu'il ne portait pas les vêtements des Façonneurs, ou les armures qu'ils avaient pour les expéditions; c'était un intrus, clairement, et il était en train de défaire l'histoire. Et il n'y avait rien de plus que ce genre de chose pour mettre Vigdis hors d'elle, même pas le manque de politesse d'un vague prince. Mais ce dernier était là, il le faisait savoir, et vu qu'il voulait être vocal, et se faire remarquer, qu'on ne l'oublie pas, ça allait lui être utile. Retirant sa main de la bouche de l'Aeducan tout neuf, non sans essuyer sa main sur les vêtements du même type, elle recula légèrement, leva bien haut son marteau pour la gravure, un truc bien lourd quoi, et le lâcha vers les pieds du prince. Un orteil, ça se répare, l'histoire c'est plus dur.

Profitant bien évidement du bruit  de la douleur (qui, d'autant plus est-surprit, n'aurait pas crié ? c'était comme mille coins de porte dans le petit doigt de pieds d'un seul coup) pour contourner les lieux, se dissimuler rapidement, arriver par l'arrière de l’imposteur et se saisissant de la dague qu'elle avait cachée dans ses vêtements (conseil judicieux de son oncle) elle sauta sur le dos du nain surprit pour lui poser sous la gorge et s'y accrocha bien, la lame bien posée avec assez de pression sur le cou pour le dissuader d'essayer de se débattre.
"Il me semble, monsieur, que vous n'avez pas fait de requête officielle pour consulter, et encore moins modifier les archives. Et en plus, vous n'avez même pas dit bonjour." lâcha-t-elle d'une voix acide avant que ses yeux se portent sur Aravar "si sa 'majesté' veut bien m'aider, j'aurais quelques questions à poser à cet individu avant que ma dague ne glisse accidentellement" elle avait dit ça avec l'air le plus naturel du monde, et même un charmant sourire. Vigdis n'avait cependant jamais tué personne, et elle doutait d'être capable de le faire ainsi de sang froid; l'important, c'était qu'on y croit, et surtout qu'Aravar se bouge le fion car elle allait pas tenir très longtemps, et vu sa taille, si elle devait battre réellement avec l'intrus, c'est pas elle qui allait gagner.




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Mer 25 Oct - 18:15






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
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Aravar & Vigdis
Si la naine qui accompagne Aravar ne pipe mot, il devine sans difficulté toute la colère qui hante désormais ses traits, ses yeux, sa... main. Ou plutôt sa poigne, lorsque sans prévenir le marteau qu'elle tenait fermement tombe durement contre ses orteils. Aussitôt sa gueule s'ouvre et tout le Façonnat doit très certainement entendre son cri de douleur accentué par la surprise ; celui-ci résonne peut-être même à l'extérieur. Car peu importe la protection qui recouvre son pied, le bâtard l'a senti passé. Oh ça oui. Ses orteils criaient bien, eux aussi, s'ils pouvaient le faire. Et automatiquement une insulte incontrôlable émane d'entre ses lèvres ; gonflant les joues. « Putain ! » Il remarque enfin la scène devant lui : Vigdis avec sa dague sous la gorge du nain mystérieux. C'était sûrement l'objectif de tout ceci mais quand même, le prince aurait aimé être prévenu et l'expression sur son faciès en témoigne. En contradiction avec celle-ci, il est impressionné par son efficacité. Quelle naine, songe-il. Elle ne ressemble en rien à celles qu'il côtoie désormais à la cour mais lui remémore certaines camarades au sein du Carta ; un fort caractère.

Elle l'incite à venir l'épauler et même si les premiers pas réveillent ses orteils amochés, il est disposé à le faire pour avoir ses réponses au bout du compte. Elle ne pourra ainsi pas le lui refuser. Aravar arrive bientôt à sa hauteur et emprisonne les bras de l'interpellé sans douceur ; en forçant il aurait même pu lui en tordre un. Par ailleurs dans son élan, il en profite pour étaler le talon de son pied valide en plein sur les orteils de l'autre nain. Rien de mieux pour détendre ses nerfs. Puis il reporte son attention sur Vigdis après s'être défoulé. « T'aurais pu prévenir ! » Lâche-il le plus naturellement, omettant les "vous" qui lui passent complètement au dessus dans ce genre de situation. En espérant qu'elle ne le prenne pas mal.

Malgré tout un léger rictus redore à nouveau son visage plus tôt déchiré par la douleur doublée de la surprise ; il observe le prisonnier qu'il maintient avec une forte emprise. « Tu es très mal tombé. Si j'étais toi, je ne la contrarierais pas plus. » Le bâtard manque de dire qu'il l'a déjà fait, plus ou moins, et continue sans s'en rendre forcément compte. « L'interrogatoire peut commencer. » Ses pupilles s'encrent dans celles de Vigdis. Il se demande, aurait-elle réellement tué le nain alors qu'elle souhaitait des réponses ? Elle ne cesse dans tous les cas de le surprendre, qu'il s'en prenne plein la poire - plutôt les pieds ou non. Fille adoptive de Engen, forte naine, forte tête, Aravar ne regrette pas cette rencontre pour le moins agitée. Maintenant, il est tout ouïe, même s'il n'est pas au centre de l'attention il sait se tenir.
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Dim 29 Oct - 10:51


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Aravar Aeducan n'était pas des plus futés, mais enfin, il fini par comprendre. En même temps si, vu la scène qu'il avait sous les yeux, il continuait à la garder avec des yeux de clochard frit c'est qu'il n'y avait pas grand chose à faire pour lui dans ce cas. La question qui se posait cependant était la suivante : si Aravar était réellement un idiot, tenait-il cette idiotie de son père ou de sa mère ? Sans faire de lèse-majesté, la question était toutefois potentiellement légitime. Mais il avait comprit, miracle, et il vint l'aider assez prestement; empêchant l'individu de bouger et donc Vigdis de l'égorger accidentellement (peu pratique pour faire parler quelqu'un, entendons nous.)
Elle put noter au passage que le nouveau prince était loin de manquer de force; normal pour un ancien du Carta; mais après étant donné qu'il était douillet comme tout, à se plaindre pour son pied comme un bambin. Elle aurait pu le prévenir ? Ok. En fait elle retirait ce qu'elle venait de dire; il était con. Ou alors il connaissait pas le principe de la discrétion.
"Vous prévenir ? Le principe d'effet de surprise, ça vous parle ?" demanda-t-elle, en relâchant le dos du  nain-intrus pour aller chercher de lourdes tablette de pierre. "Et ça sera 'vous' pas tu; on a pas élevé les cochards ensemble." précisa-t-elle. Et ça l'aurait étonné qu'elle passe un jour à du tu avec un mec pareil...il aurait fallut qu'ils deviennent amis ou plus, ce qui, pour le moment, lui aurait parut la chose la plus incongrue du jour.

Elle lui demanda de plaquer le voleur d'histoire sur le sol, et alors qu'il était immobilisé par Aravar, Vigdis tirant bras et pieds alla poser les planches de pierre sur les bras et les jambes. Elles étaient grandes et lourdes, parfaites pour empêcher quelqu'un d'essayer de fuir; elle en tant que Façonneuse (apprentie) avait l'habitude d'en porter, cela ne lui semblait plus si lourd que ça, même si certaines journées à en ranger dans les archives lui donnaient des courbatures et lui bloquaient le dos jusqu'à la matinée suivante ou elle repartait travailler heureuse; c'était ce qu'elle avait toujours voulu faire après tout. Mais pour une personne pas habituée, c'était lourd, très lourd. Et peut-être était-ce une bêtise, mais elle faisait confiance en Aravar pour aider en cas de soucis. Devoir d'Aeducan, d'aider le Façonnat, non ?
Vigdis alla  ensuite récupérer son marteau puis avant de s'agenouiller sur le torse de l'intrus bloqué qu'elle fixa avec un sourire aussi poli qu'acide.
"Bonjour, et bienvenu au Façonnat mon cher monsieur. Je vous que vous avez prit la liberté de venir consulter nos archives sans autorisation, c'est, par la Pierre, très peu courtois de votre part." elle fit un petit mouvement de genoux, appuyés sur le torse du nain, histoire de lui faire comprendre son mécontentement. Mais ce n'est pas tout. Plantant parfaitement ses genoux dans le thorax de l'homme, elle s'avança pour lire ce qu'il avait commencé à détruire. Si Aravar profitait de sa position pour avoir une certaine vue, elle le tuerait après; pour le moment, sa passion reprenant le dessus; laissant ses doigts glisser sur les gravues emplies de Lyrium, elle pouvait sentir et entendre le chant découpé de celui-ci, et la douleur de la Pierre. Et ça, ça la rendait encore plus en colère qu'elle ne l'était déjà.

"Ah. Les Vollney. Encore à essayer d'assurer que leur famille est digne d'avoir un Dashyr..." soupira-t-elle. Il y a bien longtemps, une ère environs, un Façonneur s'était rendu compte que la famille avait peut-être usurpé sa place à l'assemblée, et confronter le patriarche, en présence d'un membre de la famille royal (un Aeducan qui avait connu un sort assez peu recommandable peu après) qui avait prit la défense du Façonnat. Que l'on garde ce qui était dans la pierre. Les Vollney n'avaient pas quitté l'assemblée mais ils ne cessaient d'essayer de changer l'histoire, c'était récurent. Le nain ici présent n'était pas un membre de la famille, cependant, ce qui soulevait des questions.
Le Marteau en main, Vigdis appliqua le conseil qu'avait donné Aravar un peu plus tôt et alla l'écraser sur les doigts de la main droite de l'intrus
. "Votre nom, monsieur ? C'est pour nos registres des visiteurs." demanda-t-elle avec une politesse si colérique qu'elle en faisait peur..Enfin, une fois que les cris avaient cessés. "Ce sont les Vollney qui vont ont payé ? Etes vous un de leurs hommes ou venez-vous du Carta ?" l'information avait son importance; les nobles avaient les moyens de faire entrer leurs employés dans le Façonnat, avec un peu d'habilité ou pour demander des infirmations. Le Carta cependant n'en avait pas les moyens...normalement. Et si c'était le cas, c'était très, très problématique. Vigdis jeta un regard à Aravar, il allait enfin être à nouveau utile. "Je vous recommanderais de répondre à cette question; et sans mentir. Déjà car mon ami ici présent connait bien le Carta et aussi je déteste les menteurs tout autant que les voleurs...En plus vous avez encore une main en état, pour le moment..." Elle avait utilisé le terme ami pour Aravar par simple mesure de phrase; s'il l'aidait vraiment et qu'il changeait légèrement de comportement, peut-être alors seulement serait-il en droit de porter le titre. Mais pour le moment la question n'en était pas encore là.



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Jeu 2 Nov - 13:50






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
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Aravar & Vigdis
Forcément, le "tu" ne passe pas, mais c'était bien tenté et incontrôlable dans le cas présent. Reste qu'il fera plus attention pour la suite. Intérieurement il soupire, toutes ces politesses et tous ces faux semblants finissent par être agaçants. Et il trempera dedans toute sa vie, avec son noble avenir qui se dessine, alors il n'est pas sorti du foin. Au moins est-il sûr qu'on ne lui tapera pas sur les doigts ni sur les pieds s'il tutoie le voleur. Après l'avoir plaqué, et tout en le retenant, il n'hésite pas à se moquer de son sort. Néanmoins ses pupilles s'attardent plus sur le faciès de la naine au fort caractère que celui de ce dernier. Il l'intéresse moins, en même temps. Aravar est certain qu'une naine de l'effigie de Vigdis, au Carta, aurait été loin. L'interrogatoire risque par ailleurs d'être amusant si elle se montre aussi intense que lors du premier contact qu'ils ont eu à l'entrée du Façonnat. Il n'en doute pas une seconde, et le spectacle débute. Décidément elle l'impressionne toujours un peu plus. Le bougre est captivé devant le charisme qui se dégage de la Dace, qui ne lésine pas sur "l'accueil" de cet hôte autant en paroles qu'en actions. Mais malgré les avertissements et ce qu'il récolte le nain plaqué ne semble pas très enclin à converser.

Les Vollney, tiens, le nom lui est familier. Le prince ne sait plus s'il le connaît du Carta ou bien de son précepteur mais une chose est sûre, ça lui parle. Et justement en évoquant le Carta, il arrive rapidement sur le tapis en l'interpellant. Après avoir bugué un instant au terme ami ; déjà frienzoné ? Mince alors. Comme la langue du concerné ne se délie pas et au cas où des mensonges sortiraient, il vérifie en s'attardant sur sa tête grimaçante. C'est un peu con, parce qu'il se dit que si ce type là était vraiment de l'organisation il l'aurait remarqué dès le début. Pourtant... « Attendez... Je reconnais ce fils de cochard. Il vient bien du Carta mais il est tellement discret qu'on oublie facilement qu'il existe. Enfin, sauf là. » Sa vie d'avant définitivement laissée de côté, aux oubliettes, Aravar dévoile l'identité du voleur. Il n'est plus du Carta, de toute façon. Il a juré fidélité au roi, son père, et n'a plus rien affaire avec ses anciens compagnons qui le considèrent maintenant comme un traître.

Démasqué, le nain répondant au nom de Gruff peste dans sa barbe. Celui-ci pensait qu'il passerait inaperçu, avec un peu de chance. « Fiente de bronto, je pensais que t'étais trop centré sur ta propre personne pour te souvenir de moi. Sale traître, Thral veut ta peau. » Ah, ça, évidemment. Le bâtard n'est pas étonné mais grogne de mécontentement aux insultes et plus encore à l'évocation de Thral... Le seul vrai traître, au final, pour lui. « Je vais m'occuper de son autre main finalement. » Il n'attend ni l'avis ni l'accord de Vigdis ; il lui emprunte d'ailleurs son Marteau qu'il écrase lourdement sur la main encore intacte du criminel. Puis il le lui rend séance tenante.
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Jeu 2 Nov - 14:45


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Enfin Aravar est utile et confirme un des doutes de Vigdis ; pour avoir une telle tronche, entre les vêtements et les tatouages, c’était bien un membre du Carta. Gruff. Par contre elle ne s’attendait pas à la suite (en fait, si) ; le Prince provoqué reprit le mécontentement qu’elle avait pu constater au premier abord, et sans même lui demander son avis, lui prit son marteau pour briser l’autre main de leur prisonnier. Non mais oh, on ne lui volait pas ses méthodes. Elle pouvait cependant sentir cette même colère brulante en Aravar ; on avait touché un sujet sensible, mais des rumeurs du Carta et actuelles sur le Prince, qu’une personne des bas-fonds ait des sujets sensibles ne l’étonnait pas.  Reprenant le marteau qu’on lui tendait, elle lui jeta un regard noir ; ce n’était pas car il était sensible qu’elle allait se montrer plus agréable soudainement après tout. « Ca, c’est à moi. » Elle l’aimait son marteau, et puis elle était quasiment certaine qu’Aravar était armé, alors il aurait pu se débrouiller tout seul. En plus ça posait un soucis « Maintenant y’a plus grand-chose à frapper…il avait pas l’air d’avoir envie de parler, mais y’a un truc qui cloche... » Elle ne l’avait pas vu entrer, et il n’y avait qu’un autre accès, connu seul des Façonneurs ; il y avait donc un traitre dans leurs rangs ; elle sera les poings et les dents puis de la face la moins dangereuse du marteau frappa la tête de l’intrus, juste assez pour un gros dodo et une migraine. « Il y a de la corde un peu plus à gauche, allez chercher de quoi l’attacher, au cas où il se réveille. » et pendant que cela se faisait, elle fouilla le nain, se débarrassant des dagues portées, ignorant l’odeur de vêtements pas assez lavés avant de tomber sur un papier. Il indiquait en effet l’accès connu du Façonnat seul, mais aucun indice sur qui l’avait donné. Le reste était une liste de zones à détériorer…et merde.

« Il est entré par un endroit qu’il n’aurait jamais dû connaître, on a un traitre au Façonnat. Chiure d’engeance… » Vigdis était outrée que son sanctuaire ait ainsi été violé, mais elle s’en doutait depuis un moment, les disparitions incongrues, les plaquettes de pierre brisées par accident, trop de temps où elle était seule. Pourquoi ne pas en avoir parlé à son oncle plus tôt ? Idiote. Elle attendit qu’Aravar revienne et finisse d’attacher machin pour se tourner vers lui « la liste des zones à abimer. Les Vollney sont en dernier…les plaques concernant le Carta en premier. » Lui qui avait l’air d’avoir tant besoin d’informations (vu ses réclamations hurlantes) ne les auraient peut-être pas, et pour la première fois, elle sentait presque une triste sympathie pour lui. Sans perdre de temps, elle le guida vers la section concernée, souffrant dès qu’elle voyait un bout d’histoire détérioré. « J’aurais du le sentir, la Pierre, abimée, criante...pourquoi je n’ai pas… » elle marmonnait en colère contre elle-même, comme si à elle seule Vigdis aurait pu tout sauver ; mais elle s’en voulait énormément, et cela ne la calma pas.

Enfin, les voilà devant la zone du Carta ; les gravures sur la pierre sont traversées de traits, rendant illisible ce qui l’est pas déjà pour ceux qui ne savent pas lire ce genre de chose. Mais tout est abimé, ce n’est pas dur à comprendre que beaucoup d’informations ont disparues. Et vu que ce « Thral » était le commanditaire, pas compliqué de comprendre le pourquoi du comment et ce qui devait disparaître.
« C’était là…toutes vos informations…elles étaient là. Je suis désolée. » son ton était sincère pour une fois, triste, peut-être plus pour la terre qui souffrait que pour Aravar ; à moins que ce ne fut les deux. Le laissant s’énerver seul (enfin, il allait probablement le faire) Vigdis posa la main sur le mur et les gravures abimées et ferma les yeux ; elle avait besoin de ressentir ce qui avait été détruit, de s’excuser auprès de la  Pierre…et peut-être trouver une solution, mais elle ne pouvait, voulait, rien promettre pour le moment.


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Ven 3 Nov - 14:43






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
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Aravar & Vigdis
Le bâtard remarque évidemment le regard noir que Vigdis lui lance, qui n'est pas étonnant même s'il ne regrette en aucun cas son geste. Certes, sa hache était à portée de main mais cette dernière aurait-elle préféré que des doigts - une main soient tranchés et du liquide carmin étalé dans les archives ? C'est salissant et non, la corvée de ménage ne l'intéresse pas. Si en temps normal il aurait fait une réflexion à ce sujet, cette fois-ci la colère envers le bougre du Carta est trop importante. Seule la pensée qu'il aura au moins quelques informations en compensation - raison de sa venue parvient à le contrôler, l'empêche de faire un nouveau scandale. Dommage d'ailleurs qu'il n'assomme pas de sa main Gruff. Plus rien n'est à tirer de celui-ci qui s'étale au sol sans ménagement de la naine qui lui fait de l’œil, et qu'il aide encore ; il ne lui faut pas longtemps pour dénicher la fameuse corde demandée puis la lui rapporter.

« Je pourrais vous aider à le démasquer, je connais certaines tactiques du Carta. » C'est un peu étonnant sortant de la bouche de Aravar, borné qu'il est sur son objectif, ça ne lui ressemble pas en temps normal. C'est principalement une envie de vengeance personnelle, de mettre son grain de sel et des bâtons dans les roues de Thral. Aider Vigdis, aussi, si elle l'aide en retour. Le prince s'apprête à lui demander à nouveau ce qu'il est venu chercher mais elle le coupe en évoquant la mission du bougre. Les plaques concernant le Carta... Aussitôt une horrible sensation l'englobe ; mauvaise. Ils se précipitent vers la section concernée et au fil des secondes, des pas en la bonne direction, cette sale impression s’accroît. Enfin devant les archives correspondantes, le constat est vite fait ; au début Aravar ne veut pas croire les mots de la Dace. « C'est pas possible... Ça n'a pas pu tout disparaître... »

Son faciès est décomposé, déception, frustration et rage s'entremêlent. Son poing se serre, ses phalanges se compressent, il s'égosille un instant avec un rapide cri de colère. Et à la suite de celui-ci, il frappe dans le vide, faute de ne pas avoir le corps inconscient de l'autre nain à proximité pour s'en servir de puching-ball. « Même... Même ma mère, Nalia, tout est perdu à jamais ? » Sans qu'il ne s'en rende compte, à l'évocation de sa génitrice, une larme perle à son œil gauche, une larme furieuse. Il aurait dû se rendre au Façonnat bien plus tôt mais il hésitait encore, il n'avait pas réellement l'opportunité, c'était une excuse... Au bout du compte il a encore tout perdu. « Thral, j'aurais ta peau. » Marmonne Aravar pour lui-même. C'est décidé : le Carta paiera de sa main. Ses yeux infectés d'animosité se plongent dans ceux de Vigdis, déterminés et sincères, bien que bordés d'un désir de vengeance égoïste ; seulement ça ? « Ma proposition tient toujours, je vous aiderais. »
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Ven 3 Nov - 16:59


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Vigdis ne sait pas si c’est de son ressort d’enquêter sur les potentielles failles du Façonnat ; elle n’y est après tout qu’apprentie pour le moment et cela pourrait lui couter sa place ; mais par les Hauts, elle en meurt d’envie, et la proposition d’Aravar ne fait qu’affirmer cette conviction. Elle en parlera à son oncle plus tard, ou pas, mais c’était accepté « deal ; une aide contre une aide » pas besoin de serrer la main pour conclure un accord. Vigdis est une personne de confiance, et pour Aravar, elle sait pas trop, elle a le sentiment qu’il l’est, mais de toute manière, il n’a pas intérêt à la trahir, la confiance de Vigdis, donc ça peut faire très très mal. Au fur et à mesure qu’ils approchent, elle peut sentir sa tension ; et quand finalement elle lui annonce que tout est perdu ; il explose. Elle ne connaissait pas les raisons exactes, mais ça lui tenait à cœur. A ce moment là elle évite son regard, pas de phrase maligne, rien pour l’envoyer chier, c’est pas le moment et Vigdis reconnaît ces instants où il vaut mieux garder le silence.

Là, surprise, nouvel élément, il invoque sa mère ; quel rapport avec le Carta ? Mais allez savoir, entendre ce nom, voir cette larme qui se retient difficilement mais reste unique à l’évocation de sa mère disparue. Ca touche Vigdis, plus qu’elle ne l’aurait pensé ; ses parents ? Jamais connus ; père banni alors qu’elle n’avait que quelques mois, mère morte en la mettant au monde. Aravar lui semblait l’avoir connue, cette femme sur qui tout Orzammar crachait pour avoir fait un bâtard au Roi, si bien que l’affaire avait été effacée. Et là, sans requête, sans demande, elle avait sincèrement envie de l’aider. Alors qu’il frappait dans le vide, maudissant, parlant seul, re-proposant ce qu’ils avaient déjà conclu, Vigdis elle avait une idée, comme un instinct
. « calme-toi. » c’était un ordre mais d’une voix différente des précédentes. Elle ne pouvait pas se concentrer à l’entendre et le sentir dans cet état. Elle se rapprocha du mur et apposa mains et front, le nez frôlant presque, contre la pierre abimée ; ça serrait réparable, mais en combien de temps ? Trop. Et ce n’était pas ça qu’elle cherchait. Du plus profond de son être, elle invoqua celle qui avait toujours été là, celle qui l’avait guidée ; la Pierre et elle cherchait dans ces murmures un nom ; elle sentait les coupures, les dégâts, les plaintes, mais enfin, le voilà. Nalia.

«Merci » murmura-t-elle à sa mère la Pierre avant de se retourner vers Aravar, pour la première fois, des étoiles dans les yeux « tais-toi et suis-moi » sans quitter de la main le contact avec les murs, les yeux fermés, elle se laissait guider par le son de la Pierre qui murmurait le nom de la mère d’Aravar. Ils finirent par arriver devant une pièce au sein même du Façonnat, une sorte de coffre fort couverts de runes ; là où les affaires royales, des nobles, étaient rangées ; supposé impénétrable, pour que rien ne soit modifié, le plus important de l’histoire naine. « C’est ici...Il y a là quelque chose concernant ta mère, quelque chose d'important…Normalement il n’y a que le roi ou les Dashyr pour avoir le droit d’y entrer, ainsi que les dirigeants du Façonnat. Mais c’est là-dedans, la Pierre me l'a dit. » Elle avait peut-être l'air d'une folle mais tant pis. Une main posée sur la porte lui confirmait ce qu’elle pensait ; la Pierre ne l’avait pas amenée ici pour rien. « Heureusement, mon oncle ne fait pas attention à ses affaires » dit-elle avec un petit sourire avant de sortir de sa poche le sceau du Dashyr des Dace ; elle, elle venait parfois apprendre des choses en ces lieux, pas souvent car c’était dangereux, mais le jeu en valait parfois la chandelle.

Le bruit de la pierre qui s’ouvre résonnât dans tout le Façonnat, et une fois à l’intérieur, ils étaient dans une pièce éclairée du lyrium racontant l’histoire de générations entières de rois, de lignées, éteintes parfois. Se laissant guider par son destin, Vigdis se dirigea vers l’une des plaques les plus récentes. « Roi Aeducan, voici donc votre histoire. » elle fit une grimace quand elle vit qu’une partie avait été effacée, à la va-vite, il y  a bien longtemps, mais elle savait, que si on lui laissait le temps, elle pourrait refaire des liens. « C’est abimé, mais je peux le lire, il me faut juste du calme et du temps. » Et elle se plongea dans la compréhension de la Pierre, apprenant tout ce qu’elle aurait du ignorer sur leur Majesté, tout ça pour son fils. Et sans entendre forcément les bruits de pas qui approchaient des lieux.


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Sam 4 Nov - 14:22






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
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Aravar & Vigdis
La rage étreint son cœur, mais quand bien même, l'aide proposée à Vigdis est sincère ; et acceptée. Il lui faut néanmoins plusieurs minutes pour encaisser les faits, ainsi que ses poings qui cognent dans le vide quitte à ce qu'une énième réflexion lui parvienne aux oreilles. Mais il n'en est rien, la naine si bourrue et authentique reste muette, compréhensive. Aravar l'en remercie silencieusement, ce n'est pas le moment. Sa hargne est finalement écartée en ravalant sa salive, remballant ses poings, et marmonnant dans sa barbe ses envies de vengeance. Son âme crie si fort qu'elle résonne peut-être avec la Pierre en cet instant. Calme-toi lui sonne la Dace, le poussant à inspirer suffisamment fort pour reprendre ce dernier. Pour l'y aider, il ferme les yeux quelques instants. Quand il les rouvre, il est à nouveau guidé sans savoir à quoi s'attendre, même s'il ne préfère plus s'attendre à quoi que ce soit. La déception est bien trop grande, il aimerait pourtant y croire quand Vigdis lui affirme que quelque chose subsiste concernant sa génitrice. C'est sûrement le cas, en vérité, mais l'accès est fermé. Bien évidemment. Se retenant de cracher sa rage une fois de plus, il s'apprête à tourner les talons ; il se défoulera en retournant auprès du corps de l'autre bougre. Mais miracle ; vraiment ? La naine le surprend encore. « Intelligente, forte et courageuse. » Naturellement le tout lui échappe, elle éveille en lui en dernier espoir de ne pas partir du Façonnat les mains vides.

Ses pas s'emboîtent dans les siens, lui faisant assez confiance, elle semble avoir un lien très intense avec la Pierre. Apprentie certes mais aux yeux d'Aravar, elle vaut au moins dix Façonneurs expérimentés ; qu'est-ce que ce sera lorsqu'ils apprendront mieux à se connaître. Cela ne l'empêche pas de lâcher un soupire évident quand il entend que c'est abîmé et que de ce fait, le temps qu'elle déchiffre le tout, il doit encore prendre son mal en patience. Ronger son frein. « J'ai compris, je me tais. Merci pour ton aide. » Lâche-il avant qu'elle ne commence sa besogne, vérifiant les alentours : ils sont après tout dans une partie non autorisée. Même lui, seulement reconnu en tant que prince et non héritier, doute d'avoir le droit d'y accéder. Il sait déjà que pour avoir faussé compagnie aux nains chargés de sa surveillance, il aura le droit à des remontrances, alors une de plus ou de moins. Maintenant qu'ils en sont arrivés là, il serait bête de reculer... Tels deux adolescents faisant les quatre cents coups, bravant les interdits, ça émoustille un peu.

Aravar est alerté en raison de bruits de pas qui résonnent à proximité. Il tend l'oreille et constate que ces derniers s'approchent dangereusement, au fil des secondes, en leur direction. Peu importe de qui il s'agit, ça pue les ennuis à plein nez. Le bâtard est forcé d'interrompre la jeune apprentie en posant sa main sur son avant-bras pour la mettre en garde d'une voix suffisamment base ; qu'ils évitent d'être repérés. « J'entends quelqu'un qui approche. » Soudain une évidence lui saute aux yeux : serait-ce lié à ses gardes du corps qui le cherchent sûrement ? Après, les bruits de pas pourraient également appartenir à un Façonneur chevronné. Aravar aimerait bien aller vérifier mais il ne joue pour une fois pas de son impulsivité. Il regarde Vigdis, la connaisseuse des lieux, non sans proposer une alternative. « Je peux attirer l'attention ailleurs, quitte à me faire prendre, mais ça te laissera le temps de finir de lire. » Sauf si évidemment, elle pense à mieux.
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Dim 5 Nov - 21:09


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Vigdis ne fait pas attention aux compliments qui lui sont offert, ni même à la rougeur qui étreint ses joues quand elle les entends; l'obscurité cache ça. Pour le reste elle devient sourde à tout bruit; l'histoire des Aeducan s'affiche devant elle, lignée parmi tant d'autres, il y aurait tant à faire, tant à apprendre, mais elle avait si peu de temps. Alors elle s'attarda sur la jeunesse du roi Bazral; c'est cette zone qui était abimée, mais avec un peu de concentration elle arrivait à lire des noms, et des éléments; une jeunesse assez bien vécue manifestement, peut-être n'était-il pas si éloigné de son fils, ce roi qui aujourd'hui inspirait respect. Elle aurait presque eu honte de fouiller dans ce passé honteux, mais tant pis; un nom attira son attention, pas celui qu'elle cherchait, mais étrange quand même, Durard Turin...n'était-il pas Garde des Ombres ? Peu importe, même si elle en en mourrait d'envie elle trouverait le moyen d'en apprendre plus quand elle aurait le temps, et là elle ne l'avait pas.

Enfin, malgré les défauts volontaires dans la pierre, elle le repéra, le nom, Nalia. Et pas que ça; sortant un morceau de lyrium elle l'approcha sur la plaquette abîmée et en écoutant ce que la pierre avait à raconter, elle notait sur un parchemin, avec un petit bout de charbon, des notes que seule elle aurait pu lire, à toute vitesse, les informations étaient vagues, mais elle savait certaines choses qui pourraient aider. Elle entendit l'avertissement d'Aravar assez tôt pour cacher le parchemin dans sa bote et retirer le lyrium de son emplacement. Toutefois, la proposition du prince arriva trop tard; apparurent sur le pas de la porte trois Façonneurs; des officiels eux, dont le chef du Façonnat, qui les jugèrent sévèrement.
"Prince Aravar, de votre réputation, je ne devrais pas m'étonner de vous voir ici." lâcha-t-il sèchement  avant de porter son regard sur Vigdis qui s'était redressée et soutenait son regard même si elle savait qu'elle n'aidait pas son cas. "Quant à vous, Apprentie Dace, vous nous devez des explications." Vigdis ravala sa salive et fit un petit résumé  le plus acceptable possible "Le Prince Aeducan voulait des informations, mais ne trouvant de Façonneurs disponibles, je l'ai guidé jusqu'à la zone voulue quand vous sommes tombés sur un membre du Carta en train de déterio..." elle fut coupée par un geste de la main du Chef du Façonnat. "Vous m'expliquez donc que vous avez quitté vos fonctions de l'accueil, permettant à n'importe qui d'entrer, après avoir laissé, alors que l'entrée était sous votre surveillance, passer un...membre du Carta ? " Il continua comment ça cinq minutes; tout était la faute de Vigdis d'après lui; elle aurait du surveiller, sentir, imaginait-elle un instant le temps que reconstituer, si c'était possible, ce qui avait été abîmé prendrait, et enfin: "Cela ne m'explique pas ce que vous fait dans cette voute; elle ne vous est absolument pas autorisée, qu'avez-vous vu" Au ton du Façonneur Vigdis savait qu'elle était dans la merde de cochard jusqu'au cou, mais elle ne pouvait rien dire, elle savait un traître au Façonnat et rien ne lui prouvait que ce n'était pas son interlocuteur. "Je n'ai rien eu le temps d'apprendre plus que ce que nous savons tous sur notre bon Roi Bazral Aeducan, le prince souhaitait voir comment les données de sa famille étaient stockées." Silence, long silence. Les deux jeunes furent expulsés de la pièce et les trois plus âgés discutèrent un moment pendant que Vigdis, en silence, les yeux fixé vers le sol, priait la Pierre et serrait nerveusement son marteau.

"Vigdis Dace, vous avez enfreint un nombre incalculable de règles du Façonnat. Vous n'y êtes plus la bienvenue. Vous perdez immédiatement votre statut d'apprentie et n'avez plus le droit de revenir. Veuillez me rendre votre insigne et votre matériel." Ce fut la douche froide, comme si on lui annonçait qu'on la bannissait du Royaume pour la surface. Vigdis releva la tête et plongea à nouveau ses yeux dans ceux de son désormais ancien supérieur. "Vous ne pouvez pas faire ça ! C'est injuste ! Je...La Pierre me parle plus qu'à vous tous, vous n'avez juste jamais voulu le reconnaître car vous êtes une bande de vieux nains incapables de se sortir les doigts des traditions, et le fait que je sois une femme, plus douée que vous, ça vous met hors de vous ! Hypocrites !" elle avait crié, elle était dévastée, elle ne se rendait pas compte qu'insulter la direction du Façonnat allait aider son cas, mais elle pensait tout ce qu'elle venait de dire. "Votre matériel jeune fille." Vigdis lui balança le marteau sur le pied, le matériel de notes à coté, entendant avec plaisir le stylo de bois se briser puis le Lyrium. Il lui restait juste ses notes dans ses botes, mais ils n'allaient pas lui demander de rendre ses vêtements à l'instant. Tournant les talons, sans regarder, se dirigeant vers la sortie comme une furie, elle se permit de crier une ultime bravade "c'est à cause de Nains comme vous qu'Orzammar est plus figée qu'un caillou dans le cul étroit d'un cochard !"

Une fois dehors du Façonnat, se sentant presque nue sans son matériel qui l'accompagnait en permanence, elle se posa sur les marche et enfonça son visage entre ses mains, posées sur les genoux, sans retenir les larmes de rage qui coulaient déjà. Son rêve brisé, et elle allait se faire tuer par Engen. "Ta gueule" lâcha-t-elle de manière préventive à un Aravar qui l'avait surement suivie. Au moins était-elle passée au 'tu.' Sortant les notes de sa bote, elle les recopia de manière lisible avant de se redresser pour faire face au Prince. "Nalia venait d'une famille de servants chez les Helmi, ils y travaillent toujours, ton grand-père a fait effacer l'histoire, ton père n'a pas assumé, et ils les ont payés pour qu'ils ne disent rien. Les hommes, vraiment, tous des lâches. Tout le reste des informations est sur ce papier" elle lui tendit le parchemin abîme, mais qui suffirait. Il avait intérêt à suffire. "Je ne veux plus jamais te revoir." Elle le pensait, sur le coup, mais la colère l'habitait. Le laissant planté là, effaça les traces des larmes sur ses joues elle se dirigea vers la demeure des Dace où elle espérait pouvoir restée cachée dans sa chambre le plus longtemps possible avant que la nouvelle de son renvoi n'atteigne les oreilles de son oncle.



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Dim 5 Nov - 22:39






► 10:40 - Façonnat | tell me everything
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Aravar & Vigdis
C'est une blague ? Non seulement le plan proposé échoue avant même d'avoir débuté, trois Façonneurs chevronnés les surprenant sur le fait, mais en plus ces derniers ne mâchent pas leurs paroles. Ils sont énervés et les conséquences risquent d'être lourdes, autant pour lui que pour Vigdis... et elles le sont. Le prince ne rêve pas, malgré les explications fournies, véridiques, ce qui semble être le chef du Façonnat reste parfaitement hermétique. Intransigeant également. Le bâtard aimerait en rajouter une couche mais il le sait, ce n'est pas le moment, ça ne ferait qu'aggraver les choses pour eux deux. Ils sont en tords et au final, c'est de sa faute. Fronçant les sourcils puis écarquillant presque les yeux à la décision qui tonne ; Vigdis sera déchue de ses fonctions d'apprentie. Non, non et non. « Ce n'est pas de sa faute, c'est de la mienne. Si quelqu'un doit être puni ici autant que ce soit moi. » Grogne le prince qui aura une punition dans tous les cas, espérant qu'elle ne le mène pas à renoncer clairement à toute chance d'atteindre le statut officiel d'héritier. Mais être privé de toute sortie pendant un temps, c'est certain. La Dace s'énerve d'ailleurs en les insultant presque de tous les noms ; Aravar approuve silencieusement. Puis il essaie, encore, de leur faire entendre raison, en vain. C'est comme s'adresser à un mur.

Vigdis est la première à atteindre la sortie, étroitement suivie par le prince qui est tout autant contrarié ; un instant il en a oublié ce qui le concernait mais pas totalement. Sauf que dans le cas présent, par sa faute, ce qui paraît être le projet de toute une vie lui est salement arraché. Et si il ne s'était pas pointé, s'il n'avait pas insisté, elle n'en serait pas là. Engen le portera-il pour responsable s'il l'apprend ? Automatiquement il ouvre la bouche, mais le ta gueule qui résonne lui coupe tout envie. S'en suit les informations qu'il ne s'attendait plus à entendre concernant sa mère, même dans son état Vigdis va jusqu'au bout. Si au début il est rassuré et croit bêtement qu'elle ne lui en veut pas tant que ça, son monde s'écroule juste après. Aravar encaisse à peine les révélations ; sa mère qui travaillait pour les Helmi, ses racines maternelles peut-être encore présentes. Maintenant, il lui faut réaliser puis encaisser le coup de couteau qu'il vient de recevoir. « Vigdis, attends. » Du temps supplémentaire, il en demande, il oublie les remerciements bien que ses yeux parlent d'eux-même. Cependant la naine est si bornée qu'il n'a pas le temps d'en dire plus, elle s'évapore. Bientôt les gardes à qui il avait faussé compagnie le rejoignent et s'occupent des remontrances, ce n'est que le début. Le Palais Royal risque de gronder ce soir. Déjà le bâtard sent le regard déçu et contrarié de son paternel se poser sur lui. Et déjà il sait qu'il ne pourra pas revoir la jeune naine de son cœur avant un petit moment. Il n'abandonnera pas, il pense à leur deal intact, au vrai merci qu'il lui doit, aux excuses, à réparer les pots brisés en ce jour.
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