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Mer 6 Sep - 19:00


roue du rp

Vous êtes dans un labyrinthe. Le ciel est rouge, les nuages roses, vous pouvez entendre un petit air classique parcourir les cieux. Le buissons mauves montent si haut, vous ne pouvez pas voir au dessus. Vous ne vous souvenez pas comment vous êtes arrivées là; mais tout vous semble normal. Vous êtes des mages après tout, pendant vos rêves, vous vous retrouvez dans l'immatériel, parfois avec de la compagnie. Mais c'est un rêve, alors tout vous semble logique, et vous ne réaliserez que vous rêviez qu'au réveil, sans vous souvenir clairement de ce qui s'est passé pendant votre nuit. Tout les éléments qui se déroulent vous paraissent normaux et vous êtes convaincues de leur réalité

@Hélène Sutter : Tu reconnais Rosélie, mais les événements des Dorsales de Givre ne se sont jamais déroulés pour toi; à tes yeux vous êtes encore à la tour et il s'agit là d'un entrainement basique et classique. Tu ne connais pas la troisième personne, tu t'en méfie, en fait, tu es presque convaincue qu'il s'agit d'un Templier, pas n'importe lequel d'ailleurs, Félix Seneca, déguisé en petite mage frêle pour vous tester. Si tu ne sors pas en première, tu mourras.

@Rosélie : Tu reconnais Hélène, mais pour toi, elle est morte, lors des événements des Dorsales de Givre. L'autre personne à tes côtés, est pour toi, c'est une apaisée, poursuivie par le fantôme d'Hélène. Mais tu ne peux pas lui dire qu'Hélène est morte, ça tuerait l'Apaisée que tu dois protéger coûte que coûte contre le fantôme, sans qu'aucune des deux ne le sache, et la faire sortir du labyrinthe en même temps que toi.

@Branwen Cadell : Tu reconnais les lieux, tu avais ce labyrinthe dans ton jardin ! Par contre, les deux personnes te sont inconnues, et dans la musique qui parcourt les yeux, tu peux entendre, qui t'es destiné "l'une des deux ne fait que mentir, l'autre ne dit que la vérité, prend garde" en plus de l'intime conviction qu'il te faut  les empêcher à tout prix de sortir du labyrinthe car elles veulent s'en prendre à ta famille.



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Mar 12 Sep - 17:01

Rosélie ne se souvenait pas du tout à quel moment elle avait parcouru le monde pour en venir dans cet endroit étrange. Surtout en compagnie du fantôme d'Hélène et d'un apaisé. Elle n'avait aucune idée de pourquoi, mais elle sentait qu'elle devait tout faire pour empêcher cet apaisé d'être trop embêter par ce fantôme qui s'amusait à prendre l'apparence de son ancien maître. Hélène était sans aucun doute morte dans les dorsales, soit en affrontant les templiers, soit de froid, elle n'avait pas pu survivre. Même si la propre survie de l'Elfe était exceptionnel, Rosélie n'avait en ce moment aucun doute sur le décés de son maître.

Elle l'observa encore un peu, l'esprit lui avait pris exactement tout ces traits. Quel esprit n'aurait pas le respect des morts. Rosélie s'approcha de l'apaisé doucement, ne désirant pas lui faire peur. Même si elle se dit que ce serait idiot de réussir à faire peur à un apaisé, cependant lui assurer qu'elle était dans son camp était plus intelligent que se jeter dessus et lui faire penser qu'elle allait lui trancher la gorge, peut-être qu'il n'aurait pas peur, mais qu'il se méfierait d'elle et ne la laisserait plus approcher.

Rosélie essaya de se placer entre l'apaisé et l'esprit, jettant un regard noir vers celle qui portait l'apparence d'Hélène.

- N'as-tu donc pas honte de voler l'apparence d'une autre ?! Tu es un monstre !

Elle essaya de saisir la main de l'apaisé pour l'emmener loin de là, mais elle voyait que l'apaisé retirait sa main et même s'éloignait d'elle dans une certaine sérénité, mais étrange. Il y avait comme un début de peur dans son regard, c'était étrange, mais rien qui ne mettait Rosélie sur la piste d'une possible imposture.

Elle le regarda et se questionna sur sa réaction. Avait-elle parlée trop fort ? Ou alors n'avait-il pas aimé ce qu'elle avait dit ?

- Mais je ne parlais pas pour vous, apaisé. Mais pour cet esprit !

Elle essaya de se rapprocher encore, mais il recula encore. C'était vraiment étrange. Quelque chose n'allait pas, elle pouvait le sentir, mais elle n'arrivait pas à se concentre dessus, en réalité elle n'en avait rien à faire et continuer d'être persuadée qu'il fallait le sauver et se méfier de l'esprit.



Voilà voilà:
Rosélie

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Mar 12 Sep - 20:28




Rosélie, Branwen Cadell & Hélène Sutter

"Fear does not shut you down, it wakes you up."


Mais comment je suis arrivée ici exactement ? Je n’en ai aucune idée, mais ça ne doit guère avoir d’importance. L’endroit est étrange, comme vaporeux. Le ciel, au-dessus de ma tête, est teinté de pourpre, comme lors d’une aube rougeoyante. Sauf que nous sommes en plein milieu de la journée. Les nuages, baignés dans cette lumière chaude, prennent la couleur rose d’une friandise.

J’entends aussi quelque chose. Est-ce que c’est… de la musique ?  C’est lointain, certes, mais je perçois néanmoins ce petit air joué par un instrument que je ne parviens pas à identifier. Une douce mélodie, enivrante, lancinante… Est-elle vraiment là ? Ou est-ce seulement dans ma tête ?

En regardant autour, je constate que je suis dans un labyrinthe. Les murs, formés de buissons aux teintes de mauve, sont si hauts que je ne peux pas voir au-delà. Je ne connais pas cet endroit, je n’y suis jamais venue. Il y a quelque chose qui cloche, mais je ne saurais le définir. Cependant, il y a une chose que je sais : je dois sortir d’ici, et rapidement.

Je constate soudain que je ne suis pas seule. Il y a deux autres personnes avec moi, et l’une d’entre elles est Rosélie. Je ne connais pas la seconde. D’apparence, c’est une jeune femme brune, plutôt frêle, peut-être une mage à en juger par son accoutrement. Mais je ne suis pas dupe, je m’en méfie. Mon instinct me souffle qu’elle n’est certainement pas ce qu’elle parait être. Peut-être est-ce un templier ? Déguisé sous les traits d’une frêle jeune femme ? Oui, c’est une ruse pour me piéger, j’en suis intimement convaincue.

Plus je la regarde et plus je vois la supercherie. A présent, j’en suis sûre, il s’agit de Felix Seneca, le cruel Chevalier-Capitaine de la Tour du Cercle d’Orlaïs, qui est maquillé derrière ses traits. Par reflexe, j’amorce un pas en arrière et reste sur la défensive. Il ne m’aura pas par surprise, je ne le laisserais pas faire.

Le jeune elfe rousse, elle, se tient là. Dans ses yeux, je remarque alors quelque chose d’étrange : de l’animosité. Je veux la prévenir du danger qui nous guette, mais elle se rapproche de la jeune femme et m’accuse alors de voler l’apparence d’une autre. Surprise, je fronce les sourcils. Mais de quoi parle-t-elle ? Ne me voit-elle donc pas telle que je suis ? Voit-elle quelqu’un d’autre à ma place ? Peut-être, que tout comme le Chevalier-Capitaine, je n’apparais pas sous ma propre apparence.

« Rosélie, c’est moi, Hélène. Je ne suis pas un monstre. » Je lui souffle doucement avant de reporter un regard glacial sur la troisième personne qui se trouve ici. « Ecarte-toi d’elle. » Je lui ordonne, d’autorité.

Mais que cherche Felix Seneca, exactement ? Pourquoi nous avoir amenées ici ? C’est un test ? Oui, c’est ça. Il nous met au défi, et je dois réussir si je veux survivre. Je le sais à présent, je dois sortir d’ici, coûte que coûte. Un mauvais pressentiment me tord les entrailles. Si je n’y parviens pas, alors j’ignore ce qui arrivera.


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Mer 13 Sep - 10:51


     Helène Sutter & Rosélie

Un jardin immatériel

    

     Comme une réminiscence profondément ancré dans la réalité, le labyrinthe avait le parfum entêtants des fleurs d'autrefois. Apaisantes et sauvages, elles embrassaient sa peau avec toute la délicatesse d'un souvenir. Comme une caresse. Elle pouvait ressentir leur arôme se glisser sur la douceur de sa peau. La marquer de leur étreinte. S'égrener entre ses doigts. Imprégner la blancheurs immaculé de sa robe, de sa dentelle qui avait accompagné un baptême : le sien. Alors qu'elle n'était que bébé. Alors qu'elle était femme faite. Elle ne savait plus. La notion du temps se dissolvait dans l'immatérielle et faisait se perdre l'adulte dans le fantasme de l'enfance. Mais cette robe était pour Branwen, bénit. Protectrice. C'était une armure qui lui semblait invincible, dans sa vision déformé par l'Immatériel. Offerte par le créateur. Composé d'un millier de mailles métalliques, qu'elle s'imaginait ressentir au touché, elle était un haubert (=cotte de mailles) d'une légèreté irréel. Un haubert qui la rassurait.

Ce lieu était le souffle galvanisant d'un passé embrassé de présent. Redessiné par des souvenirs déformé, qui, elle en était persuadé, lui appartenait, il avait la consistance réconfortante de ce qu'elle connaissait. De ce qu'elle avait déjà parcouru des milliers de fois. A une époque où son enfance insouciante se riait de tout, elle avait joué ici: dans ce labyrinthe qui bordait autrefois son jardin. Elle ne craignait pas de s'y perdre. Elle s'y était perdu déjà tellement de fois, qu'elle avait parcouru les moindre recoin. Qu'elle en connaissait les moindre recoin. Il lui semblait reconnaître chaque croisement, chaque pierre, chaque fleurs qui se devinait sur les murs végétaux. Ses buissons violines étaient pour Branwen, fait des lavandes qui avait bercé sa jeunesse. Ils formaient de gigantesques murs qui s'étendaient à perte de vue, rappelant les champs de lavande qu'elle croyait avoir parcouru autrefois. Aussi haut que dans ses souvenirs exagérés par son enfance, ses fleurs semblait s'unirent aux ciels rougeoyant, quelques centaines de mètre au dessus-d'elle.

Et pourtant, malgré son armure de dentelle et la chaleur du lieux de l'enfance, c'était bien de la peur qu'elle ressentait. Une angoisse démesuré qui lui dévorait les entrailles à la vue des deux figures féminines qui l'accompagnaient. "l'une des deux ne fait que mentir, l'autre ne dit que la vérité, prend garde" lui soufflait le Créateur par l'intermédiaire des fleurs. Elle pouvait ressentir dans le timbre profond de sa voix, l'inquiétude commune. Sa famille était en danger. C'était là une certitude qu'elle partageait avec le divin. Mais elle n'était pas désarmé. Fidèle envers ses croyants, il lui offrait des fleurs pour guide et l'invincibilité d'une robe de baptême pour armure. Elle pouvait ressentir sa présence à ses côtés. La puissance d'une force mystique qui semblait lui souffler qu'elle ne serait pas seule dans ce cauchemar qui s'amorçait. Qu'elle l'accompagnerait bien qu'elle ne puisse directement intervenir. Elle n'était pas seule. Mais la peur était bien réel. Elle faisait trembler ses doigts et lui soufflait prudemment de courir. De s'enfuir dans les dédales du labyrinthe pour mieux y perdre ces deux femmes qu'elle ne connaissait pas.

"L'une des deux ne fait que mentir, l'autre ne dit que la vérité, prend garde" lui répétait le Créateur. Il était aisé de deviner la menteuse. Malgré la douceur de ses gestes et de ses paroles à son encontre, elle soulignait une réalité inexistante. Branwen n'avait rien d'une apaisée. Alors instinctivement elle avait retiré sa main et quelques peu reculé. Le visage de Rosélie avait beau être juvénile de traits, il l'effrayait profondément par la perfidie qu'elle croyait y percevoir. Ses tentatives veines de l'emmener avec elle, était risible. Seul un imbécile se serait laissé berné. Il fallait être fou pour se croire apaisée lorsqu'on ne l'était pas. L'expérience était suffisamment horrifique pour vous marquer à vie. Mais cette bêtise d'approche, cachait probablement un piège plus grand encore. Un piège qu'elle craignait de découvrir et qui l'effrayait tout autant si ce n'était plus, que le regard glaciale que venait de lui adresser Hélène. Elle ne douta pas un seul instant de la véracité qui s'en dégageait : sa haine était bien réelle.

Que le Créateur la protège. Branwen fit la seule chose de sensée en pareil situation. Elle s'enfuit en courant et prit le premier embranchement. Si elle voulait prévenir à temps les siens, il lui faudrait d'abord les semer dans ce labyrinthe qu'elle pensait connaître.
    
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Mer 27 Sep - 16:02

Et voilà que le monstre qui avait prit l'apparence d'Hélène demandait à Rosélie de s'éloigner de l'apaisée. C'était vraiment une mauvaise idée de demander si gentiment aux autres de se pousser pour tuer quelqu'un. Rosélie devait protéger cette apaisée, même si elle ne l'avait jamais vu, mais quelque chose la poussait à la defendre contre cet esprit qui cherchait à s'emparer du corps de cette femme. Peut-être pour prendre son apparence et piéger quelqu'un d'autre à son tour ? Un sort suffisamment cruel pour Rosélie, c'était une torture de voir Hélène devant-elle. Elle aurait aimée revoir son maître une dernière fois avant qu'elle ne meurt. Mais elle n'avait jamais eu cette chance, alors la revoir aujourd'hui, enfin son image, utilisée par un esprit désirant tromper tout le monde, Rosélie ne le permettrait pas.

- "TOI recule, tu le na toucheras pas !"

Alors qu'elle venait de crier, l'apaisée prit la fuite, étrange, un apaisé ne ressentait pourtant pas d'émotions d'après les dires de la chantrie. Cela voudrait-il dire qu'elle ne l'était pas encore totalement et que c'était cet esprit qui allait s'emparer des émotions et de tout ce qui faisait d'elle une humaine ? Dans ce cas, elle ne pouvait clairement pas la laisser faire.

- "Ne t'avises pas de nous suivre ! Tu le regretterais. "

L'Elfe ne savait pas d'où lui venait cette confiance en elle, dans cet endroit, elle pouvait presque sentir sa magie vivre en elle et s'éveiller à chacun de ses mouvements, ses clignements de paupières, a chaque respritation elle ressentais une âme magique en elle, se nourrissant de chaque morceau de ce labyrinthe.

Sans chercher à vérifier si la fausse Hélène allait la suivre, elle se mit à courir derrière l'apaisée ou la futur apaisée, pour chercher des réponses, si ça se trouve elle pouvait peut-être empêcher cette femme de perdre toutes ses émotions et elle pouvait l'aider à s'enfuir. Ce serait encore un coup de pied dans les pensées de chantrie actuelle. Cela semblait plaire à Rosélie.

Courant toujours plus elle essayait de rattraper la femme. Tournant à gauche, puis à droite, cherchant à la rattraper en vain, elle la voyait toujours courir devant elle.

- "Attends moi, je dois te protéger."

Elle criait encore et encore qu'elle allait la protéger, et Rosélie en avait bien l'intention, sauf si elle se retrouvait à bout de force. Courant encore et toujours dans ce labyrinthe étrange, Rosélie n'en connaissait aucun recoin, et tout cela l'inquiétait, elle avait l'impression de courir depuis des heures et surtout de courir au ralenti. Pourquoi cette sensation ? Cela faisait combien de temps exactement qu'elle était là ?

Tant de question et pourtant chaque réponse était un mal de crâne horrible, comme si réfléchir à tout cela n'était qu'optionnel, comme si elle n'avait pas le choix, elle aussi devait fuir de ce labyrinthe, mais avec cette femme, futur apaisée ou apaisée tout court.
Rosélie

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Jeu 5 Oct - 21:20




Rosélie, Branwen Cadell & Hélène Sutter

"Fear does not shut you down, it wakes you up."


Le comportement étrange de Rosélie commence à m'inquiéter. Non seulement elle me regarde avec un regard teinté de mépris et de colère, mais elle m'exhorte de plus de ne pas toucher celle pour qui tente de se faire passer Felix Seneca. Mais bon sang, que se passe-t-il ici ?

Mon esprit est comme partiellement embrumé. Je suis capable de penser clairement, certes, mais c'est comme si comme une partie de la vérité m'était occultée. L'attitude hostile de Rosélie à mon égard me pousse à croire que quelque chose cloche sérieusement ici. Et puis d'ailleurs… où est-ce que c'est, exactement, ici ?

Soudain, comme pris d'un brusque élan de frayeur - ou de folie - le Chevalier Capitaine déguisé s'élance à toutes jambes dans la direction opposée à la nôtre. Bientôt, Rosélie s'élance sur ses talons. Non sans m'avoir formellement interdit de les suivre.

Sauf que Rosélie ignore parfaitement qui elle est réellement en train de pourchasser. Si elle agit de la sorte, c'est qu'elle ignore parfaitement que c'est le monstre à la tête du Cercle d'Orlaïs qui se cache derrière les traits féminins. Mais pourquoi cherche-t-elle à ce point à rattraper cette femme, dans ce cas ? A moins qu'elle ne la connaisse ? Je ne l'ai jamais vu au Cercle, il doit dans ce cas s'agir d'une de ses connaissances antérieures à son enfermement.

Je ne peux pas la laisser faire. Felix risque de la tuer et je dois l’en empêcher. Mais, et si c’est un piège ? Et si, au bout du chemin vers lequel se dirige cette jeune femme, se trouve un danger plus grand encore ? Alors Rosélie courre droit dedans. Et je ne peux pas la laisser faire. Hors de question que je la laisse entre les griffes du perfide Felix Seneca. Hors de question qu’il pose ses sales pattes sur elle, comme il l’a fait sur sa fille.

Alors, je m’élance à leur suite. Je tente de les rattraper, du mieux que je le peux, mais je ne les vois pas. Tout ce que j’entends, ce sont les cris, de plus en plus lointains, de Rosélie. Ma robe de mage, dans mes mouvements, me gêne et m’empêche de courir correctement. Je me prends les pieds dedans et manque de chuter à plusieurs reprises. De rage, je m’arrête quelques instants et déchire le tissu pour permettre à mes jambes de se mouvoir plus librement.

En relevant la tête je réalise alors que je suis seule, et que je n’entends même plus les vociférations de mon élève. Entourée par cette curieuse végétation violette, je me sens subitement oppressée. C’est comme si quelque chose, une force invisible, appuyait sur ma poitrine pour m’empêcher de respirer. Ma tête se met à tourner et je sens une horrible migraine pointer le bout de son nez. En regardant autour de moi, la panique s’empare lentement de mon être.

C’est avec horreur que je constate que les buissons aux couleurs étranges se rapprochent lentement de moi. Si je ne sors pas rapidement de là, je vais finir engloutie par la végétation. Effrayée, je tente de réfléchir. Que faire ? Je peux peut-être brûler ces buissons ? Non, il y en a trop… De plus, je crains que cela ne soit pas suffisant. Ma seule chance est de sortir de là, et vite.

Alors je me mets à courir, aussi rapidement que mes frêles jambes me le permettent. Le souffle court, j’avance dans le labyrinthe de végétation, un œil critique fixé sur les murs végétaux qui tentent d’avoir ma peau. Submergée par ma propre peur, je crie et tente de me défendre contre cet ennemi inconnu.  Des étincelles crépitent autour de mon corps et des flammes viennent lécher les haies violettes. Mais les murs ne s’arrêtent pas, ils m’encerclent presque à présent. Je sombre dans la panique, persuadée que je vais mourir ici. Seule.

Puis soudain, tout s’arrête. D’un battement de cils, les buissons sont de nouveau à leur place et ne me menacent plus. Comme si… comme si tout ceci n’avait été qu’un mauvais rêve. Un cauchemar.

C’est alors que je réalise que je ne suis plus seule. Cette femme, apparence derrière laquelle se cache le cruel Chevalier-Capitaine des Templiers, se trouve là. Debout, face à moi, elle semble aussi effrayée que moi. Sauf que je sais que ce n’est qu’une façade, je sais qu’elle veut me tuer. En revanche, je ne vois encore trace de l’apprentie elfe.

Dans mes mains, brûle ma magie, prête à se ruer sur l’ennemi. « Qu’est-ce que vous voulez ? » Je gronde. « Pourquoi vous nous avez amenées ici ? Et qu’est-ce que vous avez fait de Rosélie ? »

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