i know who you are - Nessie
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
Page 1 sur 1 • Partagez
Merlsiris
Denerim, ville puant le cul d’engeances et ce même si il n’y avait aucune trace d’elles dans plus paumées des ruelles. C’était de loin l’endroit qu’il détestait le plus fréquenté, mais on lui avait demandé une rencontre et promis quelques informations sur un apostat vivant apparemment en bordure de la ville. La source semblait douteuse, mais il se trouvait être dans le coin lorsqu’on lui avait fait la demande de rendez-vous.
Dans son armure rutilante de Templier, il parcourait les ruelles de la ville, cherchant ladite source et ce tout en s’attardant quand même un léger moment des marchandises étalées en plein centre ville. Le marché semblait prometteur mais rien ne l’intéressait assez pour qu’il s’y intéresse plus que quelques secondes. Il n’était pas là pour acheter des objets minables, surtout à ces marchands beaucoup trop racés à son goût. Il regarde entre autre un nain qui ne semble pas complexer quand au fait qu’il arnaque tout bonnement les gens, en plein jour, en pleine rue, et ce sans même que quiconque ne proteste. Mais son attention se reporte sur un visage familier. Une soeur de la Chantrie qu’il aura croisé quelque fois, sans toutefois entamer une conversation. Le visage familier ne semble pas le remarquer, ainsi, il ne prend pas la peine de s'arrêter pour se taper une discussion futile.
Après quelques minutes à jeter un oeil attentif à la foule, il semble enfin apercevoir l’homme correspondant à la description faites dans le message reçu. Ce qui n’avait pas été très malin d’ailleurs, car n’importe qui aurait pu tomber sur ce message et le retrouver facilement. D’ailleurs, c’est en se rapprochant qu’il remarque que l’homme en question n’est pas homme, mais plutôt un de ces déchets du Bascloître. Dans quelle perte de temps s’était-il fourré encore? Pas que la race ait un effet de cause sur l’information qu’il pouvait lui fournir, mais ça le dérangeait profondément de devoir traiter avec ce genre de vermine.
Cachant à peine son dégoût envers l’être inférieur, il va à sa rencontre, et l’elfe en question semble le reconnaître beaucoup trop facilement pour que ce soit crédible. Il lui semblait ne l’avoir jamais vu. Et il doutait être le seul Templier dans les environs à ce moment. Au moment d’arriver devant son interlocuteur, celui-ci tourne les talons avant même qu’une parole ne soit échangée, évitant ainsi que des yeux ne se posent sur eux et qu’ils n’attirent l’attention. Excédé par cette prudence inutile, Merlynn suit son informateur dans l’une des ruelles mal famée de Denerim. L’odeur n’aidant pas, il retient quand même son souffle un peu plus histoire de ne pas s’évanouir avant de savoir ce qu’il veut.
La pauvre créature s’arrête finalement lorsqu’il semble enfin conclure que personne en aura rien à foutre de leur rencontre, puis regarde gravement le templier qui ne peut s’empêcher d’hausser une épaule en laissant échapper un ‘’Et alors?’’ impatient et l’invitant à divulguer ce qu’il sait rapidement.
L’elfe semble nerveux, maintenant que le moment est venu de faire quelque chose d’utile et de s’exprimer, ce qui énerve encore plus Merlynn. Il remarque cependant que la colère semble prendre une plus grande place sur le visage déformé de la créature que la nervosité même, et à ce moment, il ose se questionner un peu plus quant à sa raison d’être là. L’être filiforme tremble, comme si son pauvre corps ne pouvait pas supporter de ressentir plus d’un sentiment à la fois. C’est alors qu’il sort un objet scintillant de sa ceinture, une lame tellement abîmée et rouillée qu’il ne doit même pas être capable de couper une mie de pain avec. Encore plus pathétique. L’objet contondant le menace inutilement, puisqu’il ne doit même pas être assez aiguisé pour percer son armure ou même sa peau, pour ce qu’il en sait.
C’était la pire embuscade auquelle il eut jamais assisté. Ça lui arrache même un sourire attendris, comme un père qui regarde son enfant accomplir quelque chose, même si c’est futile, pour la première fois de sa vie. Il garde quand même un oeil sur la lame vacillante, tandis que l’elfe décide enfin de s’égosiller, sa voix résonnant dans le couloir de la mort qu’il s’est lui-même créer. ‘’Qu’avez-vous fait de ma femme?’’
Excellente question. Merlynn n’était pas venu à Denerim depuis un long moment. L’elfe avait-il attendu tout ce temps pour cultiver sa vengeance à son égard ou venait-il simplement de trouver le coupable? Il hausse une épaule, désinvolte, agacé. ‘’Plus de précision ne serait pas refus.’’ Il n’a pas envie que cette discussion perdure. Il s’imagine déjà projeter le corps de l’elfe contre l’un des murets et l’entendre se briser contre la pierre, d’un simple geste. Mais il attend quand même qu’il ait terminé ses accusations, question de politesse. Le courage de l’elfe, bien qu’absent, semble se renfrogner au plus profond de son être lorsque sa voix aigu perce les tympans du Templier. ‘’Ma femme n’est jamais revenu de Golefalois, ils vous ont vu! Le templier aux yeux de démon! ‘’ Il ne peut se retenir de rire. Quelle comparaison de merde. C’était franchement comique comme insurrection. ‘’Oh, oui. Je me souviens. L’arnaqueuse? Elle m’a vendu une fiole d’eau, prétendant me vendre une potion quelconque. Je n’aime pas me faire arnaquer. Évidemment, elle n’a pas voulu me rembourser lorsque je l’ai retrouvée. Alors j’ai pris la liberté de me rembourser moi-même. Donc, elle est morte. Dommage, je ne me souviens plus où je l’ai enterré. J’aurais pu vous enterrer ensemble, pour ce que ça vaut.’’
Son regard dit démoniaque regarde l’elfe se décomposer littéralement devant lui. Ses yeux s’écarquillent, ses membres tremblent devant la nouvelle de cette confession brutale. Il ne devait sans doute pas s’attendre à des aveux aussi facilement. Les larmes lui montent aux yeux tandis que la lame trouve son chemin vers le sol, ses mains devant trop faibles pour porter quoique ce soit, même pour défendre sa vie. Merlynn roule des yeux et ramasser l’outil, puis se redresse immédiatement pour caresser la gorge de l’elfe avec la lame rouillée. Celui-ci ne réagit pas immédiatement, trop profondément ancré dans sa peine pour exprimer quoique ce soit d’autre.
Le Templier va pour chanter quelques menaces à l’elfe qu’il ne peut malheureusement pas éventrer en plein jour, en pleine ville, lorsqu’il sent une présence au bout de la ruelle. Sans avorter son geste de violence envers la créature, il tourne la tête vers cette sensation qu’on l’observe, et découvre qu’une paire d’yeux familière se pose sur le duo improbable, et surtout, que le templier en mauvaise posture, enfin, assez pour l’interpréter d’une mauvaise façon.
Invité
Invité
I know who you are
Nesiris & Merlynn
Being brave is when you have to do something because you know it is right, but at the same time, you are afraid to do it, because it might hurt or whatever. But you do it anyway. ▬ Meg Cabot
C'était une journée tranquille pour Nesiris, une journée de repos où, libérée de ses habituelles obligations à la Chantrie, elle était libre de se promener à sa guise dans Denerim et de profiter de son temps sans contraintes. Elle avait attendu cela toute la semaine : non que son temps passé avec ses consœurs lui déplaise, mais elle ne crachait pas sur une bonne petite pause de temps en temps.
Plus elle passait de temps sur place, plus elle appréciait Denerim. Avec le temps, elle avait appris à mieux connaître la ville natale d'Andraste... Les rues autrefois intimidantes devenaient connues et agréables : et les marchés, si vivants, étaient devenus à ses yeux de véritables mines d'or remplis de gens intéressants et de surprises. Elle n'achetait presque jamais rien, principalement parce que ses finances ne lui permettaient pas vraiment : mais il n'était pas interdit de regarder les échoppes, et peut-être était-ce là le plus agréable. Il y avait tant des choses à voir ! L'une des Sœurs avec qui elle travaillait lui avait déjà dit que l'on pouvait trouver tout ce qu'on voulait sur ces marchés, en cherchant bien : Nesiris ignorait si c'était vrai, mais en tout cas, ça donnait parfois cette impression.
Elle avait donc ôté son voile de Sœur et le reste de son costume pour pour se promener librement en ville... et n'avait pas tardé à rejoindre les ruelles actives de la ville.
Elle déambulait dans les rues, un biscuit à la main, quand une armure de templier attira son attention. Presque malgré elle, elle leva les yeux vers le visage de l'homme en question - un templier qu'elle reconnut tout de suite pour l'avoir déjà croisé quelques fois à la Chantrie.
La jeune femme baissa les yeux et changea rapidement de rue, espérant ne pas s'être faite remarquer. En s'éloignant, elle passa nerveusement une main sur ses oreilles... Pas de problème, se rassura-t-elle : elles étaient plutôt bien camouflées par ses cheveux, et le templier n'avait probablement pas eu le temps de prendre note de leur nature elfique. En fait, peut-être ne l'avait-il pas remarquée du tout : il était sans doute trop occupé par ses propres pour faire attention à une personne comme elle perdue dans la foule.
Tout de même : ce n'était pas passé loin. Elle devait être plus prudente, songea-t-elle en continuant son chemin... Ce n'est pas parce qu'elle gagnait en confiance qu'elle pouvait tout se permettre ! Son insouciance finirait par lui attirer des ennuis.
Elle termina de grignoter son biscuit et se força à cesser d'y penser. Après tout, il ne s'était rien passé du tout. Elle pouvait tout aussi bien continuer à profiter de sa journée. D'un pas joyeux, elle s'approcha de l'étal d'un marchant qui clamait que ses médaillons étaient enchantés, complimenta l'aspect des petits pains encore chauds de son voisin boulanger, s'intéressa aux maux de tête de se plaignait sa vieille cliente... Et ne tarda pas à complètement sortir le templier de sa tête, continuant de rue en rue jusqu'à se retrouver dans un coin moins fréquentable de la ville.
L'elfe regarda autour d'elle, comme en se demandant comment elle était arrivée là. Denerim conservait encore certains de ses secrets... Elle frissonna, songeant à ce que son ami Bastian van Markham lui avait déjà dit à propos de ce genre de coin. Elle devait se méfier des gens avec de mauvaises intentions.
Heureusement, sans doute, les ruelles semblaient plutôt vides, et les queques passants n'avaient pas l'air de faire attention à elle. Elle pressa quand même le pas presque malgré elle. Si elle pouvait retomber sur un coin qu'elle connaissait... Elle était sur le point de retrouver son chemin quand une voix vint interrompre ses pensées. Des exclamations peu rassurantes. Des histoires de femme disparue... De meurtre ? Nesiris s'arrêta, soudainement concernée. Etait-elle en train de devenir témoin d'un crime ? Elle chercha des yeux quelqu'un pour l'aider - mais la ruelle semblait s'être mystérieusement vidée de ses derniers passants... Avaient-ils peur de s'impliquer dans cette histoire ? Elle songea l'espace d'un instant qu'il faudrait mieux ne pas s'en mêler pour elle aussi - et en eut aussitôt honte. Est-ce que les gens qu'elle admiraient tourneraient le dos, eux ? Certainement pas.
Elle fit donc quelques pas dans la direction dont étaient venues les voix... et finit par tomber sur une scène dérangeante. C'était un templier, tout en uniforme, en train de menacer un elfe d'un couteau. Elle ne put retenir un sursaut, et le templier sembla sentir sa présence, car il se tourna rapidement, dardant ses yeux sur elle.
-"Vous..." Son regard passa du visage du templier au couteau qu'il tenait. C'était celui qu'elle avait croisé plutôt... mais dans l'émotion du moment, elle ne songea même plus au risque de se faire reconnaître. Elle avala sa salive, cherchant quelque chose d'intelligent à dire - cherchant son courage. Elle était toute seule, ici. Elle ne pouvait pas faire grand chose... A part parler. "Vous... Vous ne pouvez pas faire ça. Vous êtes un templier." Ce n'était pas brillant... Mais elle savait que c'était vrai. Être un templier ne donnait pas tous les droits, et ne permettait certainement pas de menacer des gens dans les ruelles. Il était définitivement en tort... et pourtant, Nesiris était loin de se sentir en position de force.
Plus elle passait de temps sur place, plus elle appréciait Denerim. Avec le temps, elle avait appris à mieux connaître la ville natale d'Andraste... Les rues autrefois intimidantes devenaient connues et agréables : et les marchés, si vivants, étaient devenus à ses yeux de véritables mines d'or remplis de gens intéressants et de surprises. Elle n'achetait presque jamais rien, principalement parce que ses finances ne lui permettaient pas vraiment : mais il n'était pas interdit de regarder les échoppes, et peut-être était-ce là le plus agréable. Il y avait tant des choses à voir ! L'une des Sœurs avec qui elle travaillait lui avait déjà dit que l'on pouvait trouver tout ce qu'on voulait sur ces marchés, en cherchant bien : Nesiris ignorait si c'était vrai, mais en tout cas, ça donnait parfois cette impression.
Elle avait donc ôté son voile de Sœur et le reste de son costume pour pour se promener librement en ville... et n'avait pas tardé à rejoindre les ruelles actives de la ville.
Elle déambulait dans les rues, un biscuit à la main, quand une armure de templier attira son attention. Presque malgré elle, elle leva les yeux vers le visage de l'homme en question - un templier qu'elle reconnut tout de suite pour l'avoir déjà croisé quelques fois à la Chantrie.
La jeune femme baissa les yeux et changea rapidement de rue, espérant ne pas s'être faite remarquer. En s'éloignant, elle passa nerveusement une main sur ses oreilles... Pas de problème, se rassura-t-elle : elles étaient plutôt bien camouflées par ses cheveux, et le templier n'avait probablement pas eu le temps de prendre note de leur nature elfique. En fait, peut-être ne l'avait-il pas remarquée du tout : il était sans doute trop occupé par ses propres pour faire attention à une personne comme elle perdue dans la foule.
Tout de même : ce n'était pas passé loin. Elle devait être plus prudente, songea-t-elle en continuant son chemin... Ce n'est pas parce qu'elle gagnait en confiance qu'elle pouvait tout se permettre ! Son insouciance finirait par lui attirer des ennuis.
Elle termina de grignoter son biscuit et se força à cesser d'y penser. Après tout, il ne s'était rien passé du tout. Elle pouvait tout aussi bien continuer à profiter de sa journée. D'un pas joyeux, elle s'approcha de l'étal d'un marchant qui clamait que ses médaillons étaient enchantés, complimenta l'aspect des petits pains encore chauds de son voisin boulanger, s'intéressa aux maux de tête de se plaignait sa vieille cliente... Et ne tarda pas à complètement sortir le templier de sa tête, continuant de rue en rue jusqu'à se retrouver dans un coin moins fréquentable de la ville.
L'elfe regarda autour d'elle, comme en se demandant comment elle était arrivée là. Denerim conservait encore certains de ses secrets... Elle frissonna, songeant à ce que son ami Bastian van Markham lui avait déjà dit à propos de ce genre de coin. Elle devait se méfier des gens avec de mauvaises intentions.
Heureusement, sans doute, les ruelles semblaient plutôt vides, et les queques passants n'avaient pas l'air de faire attention à elle. Elle pressa quand même le pas presque malgré elle. Si elle pouvait retomber sur un coin qu'elle connaissait... Elle était sur le point de retrouver son chemin quand une voix vint interrompre ses pensées. Des exclamations peu rassurantes. Des histoires de femme disparue... De meurtre ? Nesiris s'arrêta, soudainement concernée. Etait-elle en train de devenir témoin d'un crime ? Elle chercha des yeux quelqu'un pour l'aider - mais la ruelle semblait s'être mystérieusement vidée de ses derniers passants... Avaient-ils peur de s'impliquer dans cette histoire ? Elle songea l'espace d'un instant qu'il faudrait mieux ne pas s'en mêler pour elle aussi - et en eut aussitôt honte. Est-ce que les gens qu'elle admiraient tourneraient le dos, eux ? Certainement pas.
Elle fit donc quelques pas dans la direction dont étaient venues les voix... et finit par tomber sur une scène dérangeante. C'était un templier, tout en uniforme, en train de menacer un elfe d'un couteau. Elle ne put retenir un sursaut, et le templier sembla sentir sa présence, car il se tourna rapidement, dardant ses yeux sur elle.
-"Vous..." Son regard passa du visage du templier au couteau qu'il tenait. C'était celui qu'elle avait croisé plutôt... mais dans l'émotion du moment, elle ne songea même plus au risque de se faire reconnaître. Elle avala sa salive, cherchant quelque chose d'intelligent à dire - cherchant son courage. Elle était toute seule, ici. Elle ne pouvait pas faire grand chose... A part parler. "Vous... Vous ne pouvez pas faire ça. Vous êtes un templier." Ce n'était pas brillant... Mais elle savait que c'était vrai. Être un templier ne donnait pas tous les droits, et ne permettait certainement pas de menacer des gens dans les ruelles. Il était définitivement en tort... et pourtant, Nesiris était loin de se sentir en position de force.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Merlsiris
Prit la main dans le sac, il abaisse doucement la lame, tandis que l’elfe n’attend pas moins d’attention pour prendre la poudre d’escampette. Il n’avait pas l’intention de le tuer en pleine ruelle, mais si il l’a dissuadé de poursuivre sa petite vengeance, c’était déjà ça de gagner. Dans tous les cas, ce qui dérangeait le plus Merlynn était d’avoir été pris sur le fait. Tout soupirant, découragé, il s’approche de la jeune soeur, pas du tout menaçant, mais gardant toujours la lame en main. ‘’Ma soeur…’’ Il prend un ton conciliant, mais il ne la sent pas rassurée. Après tout, elle ne le connaît pas, et l’endroit n’est pas rassurant du tout, comment pourrait-il lui en vouloir, et comment pourrait-il la dissuader d’ouvrir la bouche sur ce qu’elle avait vu. ‘’J’en conviens qu’hors contexte, il ne doit pas être évident de me croire innocent.’’
Lentement, il retire ses gantelets, changeant la lame de main afin de procéder. Puis il appose le côté supposément coupant sur le dessus de sa main, la peau libre. La lame semble s’enfoncer dans ses chairs, mais lorsqu’il la retire d’un trait, vivement, elle ne laisse qu’une marque blanche sans même entamer la peau. ‘’Impossible de tuer qui que ce soit avec ça. Et de toute façon, ce n’était pas mon intention.’’ Souhaitant toujours s’évincer de cette mauvaise posture, il tend la lame à la sœur, le manche du couteau vers elle, afin qu’elle puisse constater par elle-même qu’il s’agit sans doute du pire couteau pour éviscérer quelqu’un. ‘’Il me semble vous avoir déjà vu quelques fois. Cependant je ne connais pas votre prénom, malheureusement’’.
Évidemment, il ne remarque pas immédiatement les oreilles pointues de la jeune femme, plutôt bien dissimulée à travers ses cheveux. Il agit normalement, sa colère ayant disparu tout aussi rapidement que l’elfe qu’il menaçait. Il se promet cependant de ne pas laisser cette histoire sans suite, et il reviendra sans doute faire un tour en pleine nuit histoire de lui fermer la gueule une bonne fois pour toute. Et il ne ferait pas l’erreur de porter son armure. Après tout, dans le Bascloître, il n’avait pas grand chose à craindre.
Le templier remet ses gants, portant un regard approximatif à son interlocutrice. Il la laisse examiner la lame, prendre son temps pour se faire une idée. Il souhaite simplement qu’elle n’en fasse pas de cas et surtout, qu’elle n’en parle à personne. Ses yeux vairons finissent par regarder le visage de l’elfe incognito, puis en la détaillant, il plisse doucement le regard, incertain de ce qu’il voit sous cette chevelure châtain. ‘’Écoutez. C’est un incident isoler. Il m’a menacer et j’ai simplement ramasser la lame afin de lui faire un peu peur et le dissuader de quoique ce soit.’’ C’était presque la vérité, mais il ne savait pas exactement à quel moment elle était arrivé. Elle pouvait tout aussi bien croire le contraire, après tout, outre le fait qu’il soit templier, elle n’avait aucune raison de lui faire confiance. Il s’attendait tout de même à un petit interrogatoire auquel il répondra de son mieux. Ce dont il n’avait pas envie, c’était d’éliminer deux personnes au lieu d’une pendant la nuit, surtout qu’elle semblait innocente, enfin, jusqu’à ce qu’elle se décide à le dénoncer...
Invité
Invité
I know who you are
Nesiris & Merlynn
Being brave is when you have to do something because you know it is right, but at the same time, you are afraid to do it, because it might hurt or whatever. But you do it anyway. ▬ Meg Cabot
Nesiris s'éloigna en voyant le templier approcher, toujours méfiante. Au moins, il avait cessé de menacer l'elfe inconnu ; malheureusement, celui-ci en avait profité pour s'enfuir immédiatement. Si la jeune Sœur pouvait s'estimer satisfaite qu'il soit hors de danger, elle regrettait aussi qu'il ne soit pas resté pour témoigner par lui-même de ce qui venait de se passer. Et de cette histoire d'épouse... Ah ! Il faudrait qu'elle se débrouille sans.
Mais le templier, loin de la menacer, déclara plutôt qu'il était innocent. Il lui fit la démonstration de la qualité de son arme, ou plutôt le manque de qualité : passant le couteau sur la paume de sa main, il lui montra qu'il n'y avait pas fait la moindre entaille. Trop émoussée, sans doute... Il fallait bien constater que la lame était en effet trop émoussée pour faire beaucoup de mal à qui que ce soit. Elle se détendit un peu... Elle avait toujours des doutes mais savoir la lame sans danger la rassurait déjà beaucoup.
-"Nous nous sommes déjà croisés à la Chantrie", confirma-t-elle. "Je suis Sœur Cerys." Et lui ? Elle ne se souvenait plus de son nom, non plus, mais elle était bel et bien sûre de l'avoir déjà vu. Normal, dans le fond : les templiers qui passaient par Denerim ne manquaient jamais de faire un tour à la Chantrie. Du moins c'est ce qu'elle espérait. "Pourquoi le menaciez-vous ?"
La réponse ne tarda pas. Les explications du templiers l'innocentaient effectivement : il s'était défendu contre une menace de l'elfe, il avait voulu l'effrayer et Nesiris était arrivée au mauvais moment.
Elle ne savait pas vraiment qu'en penser. Elle n'avait pas vu le début de l'altercation - peut-être que c'était l'elfe qui avait commencé tout ça, dans le fond, c'était tout à fait possible. En vérité, elle avait envie d'y croire - c'était tellement plus simple que de considérer l'alternative. Mais il restait quelque chose de dérangeant dans cette histoire. "Mais j'ai entendu quelque chose... A propos de sa femme..." Qu'avait-elle entendu exactement ? Elle n'en était pas sûre. Elle avait eu l'impression que le templier lui avouait son meurtre, s'en vantait, même... Mais était-ce vraiment possible ? Ceci n'avait rien à voir avec une mission de la Chantrie.
Elle détourna la tête, troublée par son regard aux yeux vairons. Il n'avait pas remarqué son secret mais elle ne désirait pas mettre sa chance à l'épreuve. "Je ne sais pas. Je devrais y réfléchir à tête reposée." L'idée de rester lus longtemps en la compagnie du templier ne lui plaisait que moyennement, surtout sans son voile pour cacher correctement ses oreilles. Elle songea qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle. Demander conseil à quelqu'un, peut-être essayer de retrouver l'elfe pour l'interroger sur sa version des faits. Elle connaissait un peu mieux le Bascloître, à présent que le capitaine Van Markham le lui avait montré.
Mais le templier, loin de la menacer, déclara plutôt qu'il était innocent. Il lui fit la démonstration de la qualité de son arme, ou plutôt le manque de qualité : passant le couteau sur la paume de sa main, il lui montra qu'il n'y avait pas fait la moindre entaille. Trop émoussée, sans doute... Il fallait bien constater que la lame était en effet trop émoussée pour faire beaucoup de mal à qui que ce soit. Elle se détendit un peu... Elle avait toujours des doutes mais savoir la lame sans danger la rassurait déjà beaucoup.
-"Nous nous sommes déjà croisés à la Chantrie", confirma-t-elle. "Je suis Sœur Cerys." Et lui ? Elle ne se souvenait plus de son nom, non plus, mais elle était bel et bien sûre de l'avoir déjà vu. Normal, dans le fond : les templiers qui passaient par Denerim ne manquaient jamais de faire un tour à la Chantrie. Du moins c'est ce qu'elle espérait. "Pourquoi le menaciez-vous ?"
La réponse ne tarda pas. Les explications du templiers l'innocentaient effectivement : il s'était défendu contre une menace de l'elfe, il avait voulu l'effrayer et Nesiris était arrivée au mauvais moment.
Elle ne savait pas vraiment qu'en penser. Elle n'avait pas vu le début de l'altercation - peut-être que c'était l'elfe qui avait commencé tout ça, dans le fond, c'était tout à fait possible. En vérité, elle avait envie d'y croire - c'était tellement plus simple que de considérer l'alternative. Mais il restait quelque chose de dérangeant dans cette histoire. "Mais j'ai entendu quelque chose... A propos de sa femme..." Qu'avait-elle entendu exactement ? Elle n'en était pas sûre. Elle avait eu l'impression que le templier lui avouait son meurtre, s'en vantait, même... Mais était-ce vraiment possible ? Ceci n'avait rien à voir avec une mission de la Chantrie.
Elle détourna la tête, troublée par son regard aux yeux vairons. Il n'avait pas remarqué son secret mais elle ne désirait pas mettre sa chance à l'épreuve. "Je ne sais pas. Je devrais y réfléchir à tête reposée." L'idée de rester lus longtemps en la compagnie du templier ne lui plaisait que moyennement, surtout sans son voile pour cacher correctement ses oreilles. Elle songea qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle. Demander conseil à quelqu'un, peut-être essayer de retrouver l'elfe pour l'interroger sur sa version des faits. Elle connaissait un peu mieux le Bascloître, à présent que le capitaine Van Markham le lui avait montré.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Merlsiris
Il tenta d’évoquer le souvenir de son visage, mais rien ne lui venait. Il savait qu’il la connaissait mais sans plus. Jamais d’échange, si ce n’est que quelques politesses. De toute façon, Merlynn n’était pas du genre à traîner avec les gens de la chantrie. Si il avait a y aller, c’était pour délivrer un message, pour informer d’un transfert au cercle ou d’une signalisation de mage. Il ne se tapait pas la causette avec les soeurs présentes, car elles semblaient bien peu encline à discuter de toute façon, la plupart étant soit occupées à prier ou à s’affairer à l’entretiens de la chantrie.
Lorsqu’elle se présente, encore une fois, son prénom ne lui dit rien du tout. Quant à lui, il hésite, ne sachant pas si il était prudent de divulguer son identité selon la situation présente. ‘’Marcus.’’ Il tend une main amicale afin de serrer celle de l’elfe, qui, jusque là, n’a rien laissé paraître quant à sa race. Mais elle ne semble pas encline à faire ami-ami avec le templier. Il soupire doucement après sa question, allant droit au but. ‘’Il m’a accusé d’avoir tué son elfe de femme. Ce qui n’est, évidemment, pas le cas. C’est sans doute ce que vous avez entendu en surprenant notre altercation.’’ Il tente de ne pas laisser paraître de mépris envers son ancien interlocuteur mais, il a du mal à masquer ce qu’il ressent.
Elle semble perplexe. Il commence à se sentir mal à l’aise. Elle va probablement lui causer des problèmes, et ce même si il n’a pas donné sa véritable identité. Il n’y avait qu’un seul Templier avec les yeux vairons, et c’était lui. C’est lorsqu’elle détourne le regard qu’il remarque enfin, sous une mèche de cheveux, la pointe d’oreille effilée annonçant ce qu’elle était vraiment. Son cœur s’accélère lorsqu’un coup de rage lui passe au visage. Ses oreilles rougissent, mais il n’en laisse rien paraître. ‘’Oui, j’imagine qu’il sera plus facile d’y réfléchir en dormant sur vos deux...Oreilles.’’ Il serre les dents, elle comprendrait sans doute son allusion. Non seulement elle allait le mettre dans la merde, mais en plus, c’était une saleté d’elfe.
Si il pouvait écumer de rage, il le ferait, mais il tente quand même de garder contenance en portant son armure de templier. Si le métal ne le retenait pas, il serait sans doute chancelant, moins impressionnant, mais il restait droit comme une statue, solide comme un roc. Malgré la violence qui fait rage en son être, il tend doucement une main vers l’elfe afin de lui attraper le poignet. Sans grande force, il se montre tout de même ferme, insistant. ‘’Je crains qu’il me soit impossible de vous laisser partir, ma soeur.’’
Invité
Invité
I know who you are
Nesiris & Merlynn
Being brave is when you have to do something because you know it is right, but at the same time, you are afraid to do it, because it might hurt or whatever. But you do it anyway. ▬ Meg Cabot
Marcus, se présenta-t-il à son tour... Le nom lui disait effectivement quelque chose. Elle se souvenait d'un templier Marcus, bien qu'elle ne puisse pas citer grand chose de spécifique à son sujet. Tout de même, c'était une bonne chose de connaître son nom, pour le retrouver par la suite si besoin était. L'idée qu'il vienne de lui mentir sur son identité ne lui traversait même pas l'esprit.
Le reste de ses explications, malheureusement, ne la satisfaisaient pas autant. Il affirmait n'avoir tué personne : les accusations de l'elfe, qui en effet voyaient en lui le meurtrier de sa femme, n'auraient en vérité rien de fondé. Encore une fois, Nesiris aurait voulu y croire - tout comme elle aurait voulu croire que l'épouse en question n'était pas réellement morte - mais elle avait ses doutes. Elle avait entendu le templier se vanter de ce meurtre. Une technique d'intimidation, comme celle de le menacer d'un couteau émoussé ? S c'était le cas, c'était de très mauvais goût.
La jeune femme n'était sûre de rien. Elle voulait vraiment s'éloigner.
Déjà, elle signalait au templier son intention d'y réfléchir plus tard. En ce moment, rien ne lui semblait plus enviable que sa petite chambre tranquille au sein de la Chantrie... Mais elle fut interrompue dans son mouvement par un commentaire qui la glaça. Un commentaire sur ses oreilles... Machinalement, elle y porta la main. Dissimulées par ses cheveux. Pas assez. Créateur, est ce qu'il avait vu ...?
L'elfe ne répondit rien, incapable de trouve une réponse satisfaisante à sa remarque, et se contenta de faire un pas en arrière, presque malgré elle. L'homme, pourtant, était loin d'avoir envie de la laisser partir.
Elle s'immobilisa, soudainement terrifiée - considérant l'armure du templier, ses armes, sa propre vulnérabilité, le coin perdu où ils se trouvaient. Et il savait ! Oh, son emprise n'était pas si forte : elle aurait pu se dégager elle même d'un coup sec... Pour l'heure, pourtant, elle s'en sentait incapable. La peur, la surprise, une vieille habitude refaisant surface ? Elle ne savait pas, mais le fait était qu'elle se sentait presque paralysée. Le Créateur lui vienne en aide. Elle s'efforça de ne pas baisser les yeux - petite victoire - et, prenant une inspiration, elle souffla : "Ser Marcus... vous feriez bien de me lâcher." Elle tenta de raisonner. Il ne pouvait pas lui faire de mal. C'était un templier, et elle était une sœur. Ils servaient la même cause ! S'il était un homme de foi, il ne pouvait lui faire du mal.
Elle se mit à parler très vite : "Je sais ce que vous devez penser, mais je vous en conjure, comprenez-moi ! J'ai de bonnes raisons de mentir sur mon identité. Et je fais vraiment de mon mieux pour faire le bien autour de moi, en tant que Sœur, ici à Denerim. Vous ne pouvez pas me le reprocher, si ?" Faire appel à ses bons sentiments ? La naïve demoiselle pouvait toujours essayer - dans le fond, ça avait fonctionné avec d'autres. Malgré les apparences peu engageantes de ce Marcus, Nesiris voulait croire en ses chances de raisonner avec lui. Quite à s'éloigner très vite par la suite.
Le reste de ses explications, malheureusement, ne la satisfaisaient pas autant. Il affirmait n'avoir tué personne : les accusations de l'elfe, qui en effet voyaient en lui le meurtrier de sa femme, n'auraient en vérité rien de fondé. Encore une fois, Nesiris aurait voulu y croire - tout comme elle aurait voulu croire que l'épouse en question n'était pas réellement morte - mais elle avait ses doutes. Elle avait entendu le templier se vanter de ce meurtre. Une technique d'intimidation, comme celle de le menacer d'un couteau émoussé ? S c'était le cas, c'était de très mauvais goût.
La jeune femme n'était sûre de rien. Elle voulait vraiment s'éloigner.
Déjà, elle signalait au templier son intention d'y réfléchir plus tard. En ce moment, rien ne lui semblait plus enviable que sa petite chambre tranquille au sein de la Chantrie... Mais elle fut interrompue dans son mouvement par un commentaire qui la glaça. Un commentaire sur ses oreilles... Machinalement, elle y porta la main. Dissimulées par ses cheveux. Pas assez. Créateur, est ce qu'il avait vu ...?
L'elfe ne répondit rien, incapable de trouve une réponse satisfaisante à sa remarque, et se contenta de faire un pas en arrière, presque malgré elle. L'homme, pourtant, était loin d'avoir envie de la laisser partir.
Elle s'immobilisa, soudainement terrifiée - considérant l'armure du templier, ses armes, sa propre vulnérabilité, le coin perdu où ils se trouvaient. Et il savait ! Oh, son emprise n'était pas si forte : elle aurait pu se dégager elle même d'un coup sec... Pour l'heure, pourtant, elle s'en sentait incapable. La peur, la surprise, une vieille habitude refaisant surface ? Elle ne savait pas, mais le fait était qu'elle se sentait presque paralysée. Le Créateur lui vienne en aide. Elle s'efforça de ne pas baisser les yeux - petite victoire - et, prenant une inspiration, elle souffla : "Ser Marcus... vous feriez bien de me lâcher." Elle tenta de raisonner. Il ne pouvait pas lui faire de mal. C'était un templier, et elle était une sœur. Ils servaient la même cause ! S'il était un homme de foi, il ne pouvait lui faire du mal.
Elle se mit à parler très vite : "Je sais ce que vous devez penser, mais je vous en conjure, comprenez-moi ! J'ai de bonnes raisons de mentir sur mon identité. Et je fais vraiment de mon mieux pour faire le bien autour de moi, en tant que Sœur, ici à Denerim. Vous ne pouvez pas me le reprocher, si ?" Faire appel à ses bons sentiments ? La naïve demoiselle pouvait toujours essayer - dans le fond, ça avait fonctionné avec d'autres. Malgré les apparences peu engageantes de ce Marcus, Nesiris voulait croire en ses chances de raisonner avec lui. Quite à s'éloigner très vite par la suite.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind