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Jeu 30 Nov - 14:04


Belladona

Depuis le début de la matinée Caelia s'échine, de bonne volonté, à prendre soin de la demeure Tilani et à chasser la poussière logée derrière ou sur le mobilier. Bien évidemment entre deux, elle était disponible pour sa maîtresse Livia mais de retour à son temps libre, elle s'arrange toujours pour être la plus utile possible. Signe de sa gratitude et envie naturelle après avoir été privée d'activité durant trop d'années, c'est presque réconfortant de la voir s'atteler à de telles tâches avec un grand sourire ainsi qu'en débordant d'énergie. Les erreurs surviennent, évidemment, mais elles sont vite oubliées et surtout corrigées. En tout cas la jeune femme ne reste pas les bras croisés à ne rien faire plus de cinq minutes. Et si vous lui demandez si elle n'est pas épuisée, elle rétorque en général que ça lui plaît, le monde à l'envers pour beaucoup. Néanmoins elle ne passe pas ses journées sur les corvées, ce n'est pas son rôle - pas principal en tout cas. C'est la fin de matinée et Caelia se faufile hors de l'intérieur, au sein du jardin des Tilani, où elle s'y sent autant à l'aise si ce n'est plus, comme c'est à l'air libre. Elle s'avance dans les allées, apaisée comme jamais avant de voir au loin Ivo qui jardine de bon cœur. C'est très probablement la raison pour laquelle elle se sent si bien : les personnes qui séjournent ici sont toutes charmantes et agréables à vivre.

L'esclave décide de se rendre à sa hauteur puis le salue, un grand sourire imprimé sur son faciès, espérant ne pas le déranger dans sa tâche. « Bonjour Ivo. » Elle reste à proximité l’œil attentif et les étoiles brillent presque dedans tant elle admire la facilité avec laquelle l'homme s'occupe des plantes ; pas n'importe quelles, ce sont là les plus toxiques, si elle ne se trompe pas. Elle ne les connaît malheureusement pas toutes encore mais ne demande qu'à apprendre, notamment en observant, essayant dans sa tête de se souvenir du nom de celle qui accapare actuellement son attention. Malgré tout elle reste vigilante et ne s'en approche pas trop, reste à bonne distance faute de ne pas être protégée comme Ivo. « Est-ce que ce sont... Les trompettes du jugement ? » Loin d'être sûre, elle demande confirmation mais se ne lasse pas du spectacle sous ses yeux ni de la beauté de cette plante. A première vue, qui se douterait qu'elle infecte le système nerveux et lymphatique ? Beaucoup fascinent tant que leurs dangers sont vite oubliés mais au moindre faux pas, elles ne pardonnent pas. Caelia à cette pensée, sent quelques frissons parcourir son échine. Elle aimerait en apprendre plus sur les plantes comme sur beaucoup de choses... Beaucoup trop, presque tout, considérant que chaque sujet mérite un minimum d'attention et sa curiosité semble sans fin. D'ailleurs une question lui brûle les lèvres ; elle hésite mais en parle finalement. « J'aimerais bien t'aider, mais je ne veux pas non plus te gêner. »


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Sam 27 Jan - 0:37




Belladona

It’s time to make yourself proud… and everyone else a little nervous

    La journée s'annonce belle. Comme souvent sous ces latitudes, certes, mais ça n'empêche pas Ivo de vouloir en profiter. Après avoir fait un tour de la propriété pour vérifier que tout est en ordre, après s'être assuré que chacun est à sa place et que rien ne traînera en longueur, l'esclave estime qu'il peut prendre un peu de temps pour ses propres affaires. C'est donc en chantonnant légèrement qu'il prend la direction de son petit coin de jardin personnel, qu'il s'est approprié et dans lequel il laisse libre cours à sa passion peu courante pour une flore dirons-nous... Particulière. Car tout ce qui est toxique -mortellement toxique le plus souvent- le passionne. Peut-être aime-t-il simplement jouer avec le feu, ou bien est-il réellement sous le charme des merveilles que la nature peut créer ? Il y a certainement un peu des deux. Ivo a toujours été quelqu'un de profondément curieux, pousser les limites de ses connaissances est l'une de ses passions. Voilà pourquoi il ne se contente pas seulement de faire pousser et fructifier ces plantes ô combien dangereuses, mais il s'amuse aussi à tenter d'en extraire le poison. Un poison fort utile lorsqu'il enduit ses dagues, ou les carreaux de son arbalète. La magie est peut-être absente de lui, mais ça ne le rend pas moins dangereux pour autant. Une erreur que beaucoup ont commise, et qui leur ont coûté la vie.

Ceci dit, pour l'instant il n'est pas question d'ôter la vie à qui que ce soit. Fredonnant un air entendu au détour d'un port, il y a quelques années, le semi-elfe esquisse un sourire lorsqu'il entend Caelia arriver et le saluer. Depuis l'arrivée de la jeune femme, il doit avouer qu'il s'est attaché à elle. C'est sans conteste la plus innocente des créatures qui lui ait été donné de croiser, et comme pour les enfants de la propriété, il ressent le besoin de toujours garder un oeil sur elle, de la protéger. Que ça lui plaise ou non, il s'en moque bien, d'ailleurs.

- Bonjour à toi aussi, Caelia. Un genou encore à terre, il lève un visage illuminé d'un sourire vers sa cadette. Oui, ce sont bien les trompettes du jugement. Tu fais bien de rester à distance, ces saletés peuvent salement amocher l'organisme. Je vais t'épargner les détails, mais disons que tu n'en sortirais probablement pas envie, surtout pas avec une constitution comme la tienne. Et puis, contrairement à moi, tu n'as pas habitué ton corps à être exposé régulièrement à ce genre de poisons.

D'une main, il se saisit d'une paire de ciseaux et débarrasse l'un des plants de ses feuilles mortes, ou en mauvais état. Il ne lui fait pas plus d'un coup d'oeil pour être rassuré, la plante en elle-même n'est pas atteinte, et devrait survivre. Une bonne nouvelle, car même si ces espèces ne sont pas dures à cultiver, elles restent précieuses à ses yeux.

- Hum, si tu veux m'aider, on va trouver quelque chose de moins... Risqué à te faire faire. Je ne voudrais pas qu'un bête accident t'arrache à nous prématurément, et puis... Sextus m'étranglerait. Et pas d'une manière qui pourrait me plaire. pouffe-t-il en se redressant, époussetant ses vêtements. Après avoir rassemblé ses outils dans une sacoche qu'il jette sur son épaule, Ivo se baisse pour attraper son chapeau et le déposer sur la tête de Caelia. Eh, ça te va bien. Allez viens, j'ai une idée !

D'un geste de la main, il l'invite à le suivre jusqu'à une allée relativement ombragée, grâce aux grands arbres qui poussent là en rangs serrés. A la base de leurs troncs, le sol est plus frais, plus humide, un terrain idéal pour une plante aux vertus trop souvent sous-estimée. Une nouvelle fois, il s'agenouille, et tend le bras pour lui indiquer un massif de feuilles d'un vert émeraude soutenu, comme couvertes d'un léger duvet.

- Je pense que tu auras reconnu à l'odeur, mais dans le doute, c'est de la menthe. C'est très utile pour soulager les migraines et apaiser les douleurs musculaires légères. Tu veux m'aider à les débarrasser de leurs parasites ?

.SHADOW
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Sam 27 Jan - 13:02


Belladona

La compagnie de Ivo est particulièrement agréable pour la jeune femme qui le considère comme le vrai grand frère qu'elle n'a jamais eu, ou peut-être comme l'oncle que tout le monde aimerait avoir. Car quand bien même elle ne le connaît pas depuis très longtemps, elle est déjà attachée à lui. Caelia renvoie le sourire lumineux qui lui est adressé puis tend l'oreille, ne se lassant jamais des informations sur son environnement, surtout venant d'un professeur tel que lui. Elle note tout dans un coin de sa tête, la partie de sa mémoire non affectée par le déni de ses origines, attentive à ses gestes précis avec la plante. « C'est à la fois impressionnant et... ça donne des frissons. Promis, je garderais mes distances. » Son expression joyeuse ne la quitte pas, tant elle est contente d'être avec Ivo, mais elle se sent un peu inutile en l'observant seulement faire. Elle aimerait mettre la main à la pâte elle aussi ; pas avec les trompettes du jugement cela dit, trop dangereuses pour elle.

Finalement une opportunité se présente et les prunelles de Caelia s'illuminent, impatiente, sans saisir le sous-entendu avec Sextus. Ainsi au lieu de pouffer comme lui, elle est intriguée ; « Mais se faire étrangler n'est pas plaisant, Ivo, je ne comprends pas. » Pas le temps d'en dire plus, son crâne est recouvert du couvre-chef de celui-ci et cette fois, elle rigole avec lui, naturellement entraînée. Elle lui emboîte promptement le pas, traversant quelques allées sans perdre une miette des plantes bien ordonnées mais restant à distance suffisante si d'autres toxiques s'y trouvent. « Merci, vraiment, tu es formidable. » Spontanée, Caelia en sautillerait presque de joie, ses mains se posant sur le chapeau qui séjourne toujours sur sa tête ; elle l'aime beaucoup même si elle est persuadée qu'il n'ira jamais mieux à quelqu'un d'autre que Ivo.

Parvenus à destination, elle observe le plant vert qui se présente à elle et s'en approche sans crainte afin d'aspirer son odeur ; de la menthe. Son compagnon le lui confirme d'ailleurs, même si ce n'était pas difficile à deviner. Quoi qu'il en soit Caelia est contente d'avoir reconnu la plante et hoche positivement la tête, toute sourire, à la question posée. « Oui, et en effet, j'en serais plus que ravie. J'en ai déjà repéré quelques-uns. » La jeune femme n'attend pas qu'on lui tienne la main, elle ne veut pas décevoir, alors elle se penche suffisamment pour commencer la besogne. Pour avoir déjà vu Ivo faire, elle essaie de reproduire les mêmes gestes après avoir obtenu l'outil adéquat. Soigneuse, elle ôte les mauvaises herbes et les autres parasites malgré une lenteur certaine et la peur d'abîmer la tige. Dans son élan elle prend tout de même le temps de relever la tête vers lui, juste pour être sûre. « Est-ce que je m'y prends bien ? » Elle attend d'avoir une approbation, telle une enfant en pleine tâche avec un géniteur qui l'observe. Il faut dire qu'elle n'en est pas loin ; son innocence est celle d'une petite fille, pas d'une jeune femme, comme si le temps s'était arrêté depuis son enfermement. Son corps grandissant mais son mental restant figé.


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Mer 31 Jan - 11:36




Belladona

It’s time to make yourself proud… and everyone else a little nervous

    Il y a quelque chose de réellement candide en Caelia. Comme si la jeune femme n'avait pas conscience de son âge, et honnêtement, Ivo commence à en être pratiquement persuadé. Oh, il ne va pas s'en plaindre, un peu d'innocence n'a jamais fait de mal à personne. Surtout si ça peut lui épargner d'avoir à saisir les allusions un rien dépravées qui lui échappent parfois. De toute façon, il est là pour veiller au grain, comme toujours. Bien sûr, il avait aimé la vie trépidante d'Ecumeur qu'il avait été plus ou moins forcé de mener pendant une décennie, mais rien ne vaut le confort familier de la demeure qui l'a vu naître et grandir. Chez les Tilani, c'est chez lui. Un foyer rassurant, qu'il partage volontiers avec les autres esclaves de la maison, et il espère d'ailleurs que Caelia finira par voir le domaine sous le même que lui ; si ce n'est pas déjà le cas. Car il ne sait pas grand chose du passé de la demoiselle, mais il sent bien qu'elle n'a pas eu la vie facile. Naturellement, il essaie de lui rendre l'existence aussi tranquille que possible.

- Formidable ? Ah, tu exagères. Ne me flattes pas comme ça, je vais finir par prendre la grosse tête, et après je ne passerai plus les portes ! glousse-t-il en réponse à la jeune femme, à la fois touché par le compliment et amusé par son enthousiasme débordant.
A l'évidence plus que motivée par une tâche un peu ingrate qui ferait râler la plupart des esclaves des alentours, Caelia n'attend pas d'invitation pour se lancer dans son entreprise, avec un soin manifeste. D'un oeil, Ivo la regarde faire tout en s'occupant d'un autre plant juste à côté. Beaucoup de pucerons, sur les feuilles, c'est difficile à retirer ou même à chasser.

- Tu t'en sors très bien. La menthe c'est solide, à moins de tordre carrément la tige, tu ne risques pas de l'abîmer, ne t'inquiètes pas. Par contre... Je crois qu'on va devoir partir à la chasse aux coccinelles, parce que là c'est l'invasion de pucerons.
J'ai vu les enfants jouer avec quelques uns de ces insectes près des haies, je crois. On va aller voir ce qu'on peut trouver !


Une nouvelle fois, le semi-elfe se lève et entraîne sa cadette avec lui, sans se soucier de savoir si elle ne va pas finir par s'agacer de tout ce remue-ménage. C'est qu'il est parfois difficile à suivre, l'animal. Pour autant, il n'a pas l'intention de laisser un silence qui pourrait devenir gênant s'installer. Ce serait mal le connaître.

- Alors dis-moi, tu te plais ici ? Je veux dire, tu t'es bien intégrée ? Tu sais que tu peux venir me parler quand tu veux, je suis jamais bien loin.

Enfin, quand il n'est pas occupé avec les diverses tâches confiées par leur maître, ou bien qu'il ne l'accompagne pas à droite et à gauche, à faire le chien de garde. Le plus souvent, il reste tout de même relativement libre de ses mouvements, et c'est une chance.

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Jeu 1 Fév - 13:44


Belladona

Quand Ivo glousse, à son tour, la jeune femme ne peut retenir un léger mais doux rire, sans que cela ne remette en doute son compliment sincère. Elle le pense réellement et l'imagine mal prendre la grosse tête ainsi. En revanche, la scène imaginée est amusante, augmente sa joie intérieure. Ce n'est en rien comparaison à l'ambiance dans sa cage sombre où elle n'était en vie que parce qu'elle respirait, sans vraiment le ressentir. Mais là c'est complètement différent, elle s'épanouie telle une enfant qui découvre enfin la vraie vie. Ainsi il n'est pas difficile pour elle d'être autant enjouée, même à l'idée de retirer les mauvaises herbes ou plutôt, dans le cas présent, les pucerons auxquels fait face son compagnon. Caelia est rassurée de bien s'y prendre mais comme le problème n'est pas réglé en ce qui concerne la menthe, elle hoche positivement la tête et lui emboîte promptement le pas à sa directive. Loin d'être chahutée, elle est encore bercée par une réelle volonté de bien faire ainsi qu'une innocente énergie. « Oh oui, très bonne idée. J'aime beaucoup les coccinelles, même si elles chatouillent une fois sur la main. » Réflexion naturelle, car avec Ivo, elle se sent libre de s'exprimer pleinement.

D'ailleurs en chemin, il l'interroge sur ses ressentis chez les Tilani, ce qui amène un tendre sourire ; elle est touchée qu'il s'inquiète autant de son intégration. « Oui Ivo, c'est magique ici, si tu savais comme je me sens bien. J'ai encore du mal à comprendre beaucoup de choses mais les personnes ici sont toutes charmantes et avenantes, comme toi. » Si la jeune femme arrive à se reconstruire petit à petit, bribes par bribes, c'est bien grâce à cette maison et à ses habitants. Sa position d'esclave n'est pas ingrate contrairement à d'autres habitations, c'est un vrai souffle de vie pour elle. Oh bien évidemment elle est encore nouvelle mais elle s'intègre plutôt rapidement, et si ce n'est pas en ses connaissances c'est en sociabilisant. Une fois à proximité des haies, elle lui confie ; « Tu sais, j'aurais bien aimé avoir un grand-frère comme toi, même si c'est tout comme. » Aucun lien de sang, un lien spirituel, Caelia s'avance peut-être trop alors qu'ils ne se connaissent pas depuis si longtemps mais c'est ainsi qu'elle le ressent. Son vrai grand-frère, lui, n'en est pas un, c'est un monstre. Il ne la mérite pas. Il ne l'a jamais méritée.

Caelia ne tarde pas à voir du mouvement dans les haies, ce sont bien des coccinelles qui fourmillent par dizaines. Elle s'en approche puis se questionne sur la manière de procéder - même si c'est peut-être idiot. « Oh, voilà, ici. Tu as une idée pour les transporter vers la menthe sans les abîmer ? » Il serait dommage d'abîmer les haies, aussi, si bien entretenues. Déjà la jeune femme parvient à en prendre une qui se balade maintenant sur le dos de sa main et qui sans surprise, la chatouille un peu.


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Lun 12 Fév - 12:18




Belladona

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    D'ordinaire, aller à la chasse aux coccinelles ça n'enchante que les enfants. Ce pourquoi Ivo va souvent leur demander un coup de main, d'ailleurs. Eux, ça les amuse, et pour lui ça fait un peu moins de travail. Tout le monde est gagnant, au final. Et puis, ça évite que les gosses les plus agités ne se trouvent dans les pattes de leurs parents pendant qu'ils s'attellent à leurs tâches, un peu partout dans le domaine. Pour le coup, il est ravi de constater à quel point ça semble emballer la jeune femme. Au moins, elle ne s'ennuiera pas !

Caelia le rassure, non seulement elle s'intègre à la perfection, mais en plus elle confirme ce qui se lit déjà sur son visage. Ici, elle est heureuse, s'épanouit. Même s'il n'y est pas pour grand chose -penset-il- Ivo en retire une certaine fierté. Le sentiment du devoir accompli, en quelque sorte. Ceci dit, il ne s'attendait pas au genre de confession qu'elle vient pourtant bel et bien de lui faire. Pas que ça le dérange ou quoique ce soit de ce genre, bien au contraire, en fait. Sincèrement touché de savoir que sa consoeur puisse le considérer comme un frère, c'est avec un sourire attendri qu'il la regarde faire crapahuter une coccinelle sur sa main.

- Oui, j'ai un sac en toile de lin, si on ne les brusque pas et qu'on ne s'amuse pas à le balancer partout, elles devraient rester en bon état. Le mieux serait de trouver des larves, elles sont encore plus gourmandes que les adultes, mais j'ai l'impression qu'on arrive un peu trop tôt pour ça... Plus qu'à espérer que celles-ci auront envie de faire des petits une fois là-bas ! Ivo tend ledit sac à Caelia, attendant qu'elle y dépose l'insecte, puis s'occupe d'aller en prélever d'autres pour les y mettre, aussi délicatement que possible. C'est minutieux, mais on a vu pire comme corvée. Après quelques minutes d'un silence paisible qu'il meuble en fredonnant doucement, le semi-elfe reprend la parole quand il se souvient soudainement d'une chose en particulier : J'y pense, ce soir je vais continuer de conter l'une de mes histoires aux enfants. Celle avec le dragon de mer et la femme Chevalier. Si ça te dit, tu peux venir l'écouter. C'est toujours bon d'avoir une opinion qui ne soit pas celle d'un gamin de six ans qui a des étoiles pleins les yeux à partir du moment où il entend le mot "dragon". lâche-t-il dans un petit rire tout en continuant sa besogne. Et si ça te plaît, je pourrais même t'apprendre comment on fait.

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Sam 17 Fév - 12:15


Belladona

Ah, évidemment, pourquoi Caelia n'y avait pas pensé plus tôt ? Un sac de toile est de loin la meilleure option, si ce n'est la seule plus pratique ; elle s'imagine mal avoir plus d'une dizaine de coccinelles crapahuter sur elle pendant le transport de là à la menthe, quand bien même ce serait amusant. En tout cas, celle attrapée termine délicatement posée dans le sac que Ivo lui tend. « Voilà pour celle-ci. Et je l'espère aussi. » Faire des petits... Cela reste encore un sujet pas tabou mais plutôt inexploré pour la jeune esclave, et pas que chez les insectes ou animaux. C'est notamment ce manque de connaissances en la matière qui renforce son côté candide ainsi que son innocence plutôt évidente.

Toujours avec soin Caelia s'occupe de ramasser d'autres coccinelles qu'elle dépose une par une, le sourire aux lèvres. Son humeur est au beau fixe et entendre Ivo fredonner l'amène à être plus joyeuse, c'est comme une thérapie : en tout cas cela rend la tâche encore plus attrayante. A son tour elle se laisse prendre dans son élan et l'accompagne sur le même air sans paraître trop envahissante. Sa tonalité reste ainsi plutôt basse mais suffisamment audible pour celui qu'elle considère comme son grand-frère de cœur. Elle se demande ce qu'il pense d'elle, d'ailleurs, si ses ressentis sont semblables aux siens ; mais un tel sourire et une telle attitude à son égard ne laissent pas place au doute. Pétillante, pleine de vie, elle remarque que les petites bêtes commencent à être en nombre conséquent au fond du sac en toile de lin. La jeune femme s'apprête à en avertir Ivo qui l'a sûrement remarqué mais celui-ci s'exprime avant elle ; et pas à ce sujet. Il lui fait plutôt une proposition qui immédiatement l'intéresse autant qu'elle lui met du baume au cœur. « Oh oui Ivo, j'aimerais tellement l'entendre. En revanche je risque d'avoir moi aussi quelques étoiles dans les yeux... » Un doux rire s'échappe. Caelia est maintenant pressée d'être à ce soir. « Je n'ai jamais eu l'occasion de raconter des histoires, en même temps, je ne sais pas vraiment de quelle manière m'y prendre. Alors oui, j'aimerais apprendre. » Encore difficile pour elle de atténuer son enthousiasme qui saute aux yeux, même si elle n'oublie pas leur tâche actuelle. Chaque chose en son temps, non ?

Ses prunelles retournent sur le sac. Quand elle regarde à l'intérieur, elle remarque que certaines coccinelles cherchent à remonter tandis que d'autres se montent simplement dessus, comme si elles jouaient... Ou autre chose, mais Caelia n'a pas l'esprit pervers pour imaginer plus qu'un jeu innocent. « Je crois que nous en avons pas mal, qu'est-ce que tu en penses ? » Elle regarde désormais Ivo qui décidera sans remarquer ni sentir un papillon qui se niche sur sa chevelure crépue.


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Lun 26 Fév - 15:19




Belladona

It’s time to make yourself proud… and everyone else a little nervous

    La collecte des coccinelles se déroule sans heurt, dans une ambiance bon enfant qui n'est pas pour déplaire à Ivo. Ces moments de sérénité et d'innocence sont les bienvenus, surtout pour lui qui doit plus souvent qu'il ne le voudrait affronter les affres de la haute société tevintide. Le prix à payer pour être l'homme de confiance de leur maître. Un esclave avec une existence aussi douce ne pourrait de toute manière pas s'attendre à n'avoir aucune contre-partie à offrir. Et s'il est vrai que ces moments le stressent toujours, il y a une part de lui bien plus téméraire qui s'en amuse follement.

Pour l'heure, il n'est pas question de louvoyer entre les serres aiguisées des autres Altus de l'empire, mais tout simplement de rassembler le plus possible d'insectes aux élytres rouges tachetés de noir pour les déplacer vers un endroit plus adéquat requérant leur présence. Ivo esquisse un sourire lorsqu'il entend la jeune femme se mettre à fredonner sur le même air que lui, l'accompagnant sans oser devenir trop envahissante. Pour ne pas la perturber ou la placer dans l'embarras, il se contente donc de sourire, une nouvelle fois attendri. D'ailleurs, il pense à autre chose qu'il pourrait lui enseigner. Quelques chansons, qu'il tient lui-même de ses parents, qu'eux-mêmes ont hérité de leurs parents et ainsi de suite. Etant donné qu'il n'aura probablement jamais d'enfant à cause de son penchant très prononcé pour le genre masculin, transmettre ces airs à quelqu'un lui paraît une bonne idée... Et que ce quelqu'un soit Caelia lui semble idéal. Ensuite, libre à elle de passer ces chansons à ses propres enfants, si jamais un jour elle vient à en avoir. Enfin, pour ça il faudrait que quelqu'un prenne la peine de lui expliquer comment tout ça fonctionne, et pour sa part le semi-elfe ne se voit pas du tout dans ce rôle-là. Que Sextus s'y amuse donc, si ça lui chante.

- Hum ? Sortant de ses pensées, Ivo s'approche du sac de toile pour vérifier ce qui s'y trouve, et hoche la tête avec un air satisfait. Parfait. Amenons tout ça là-bas... Oh, attends. L'aîné cligne quelque peu des yeux en voyant un papillon se poser sur la chevelure de Caelia, le plus naturellement du monde. Voilà qui est inouïe, tiens ! Avec délicatesse, usant de ses deux mains, il attrape l'insecte en prenant garde à ne pas le blesser. Regarde, tu as attiré un admirateur pour le moins atypique. Puis, sourire toujours scotché aux lèvres, il écarte lentement les paumes, dévoilant de grandes ailes aux nuances de bleu. La petite créature tâtonne un peu, désorienté, avant de finalement s'envoler vers un parterre de fleurs, plus loin. Tu vois, même les insectes sont contents de t'avoir dans les parages. Allez, on y va. pouffe-t-il en saisissant le sac rempli de coccinelles pour retourner jusqu'aux plants de menthes. Là, il plonge sa main dans ledit sac, saisit prudemment quelques insectes, et commence à les disposer sur les feuilles.

.SHADOW
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Mar 27 Fév - 9:44


Belladona

Un sourire en provenance de Ivo la rassure immédiatement, alors qu'elle chantonne avec lui, continuant sa besogne. C'est ce genre de moments magiques qui lui mettent du baume au cœur et qui l'aident à progressivement reprendre ses repères. C'est ce genre d'instants qui lui permettent de renaître sous un nouveau jour, pour le meilleur, elle l'espère. Mais elle n'en doute pas ici, chez les Tilani : elle est comme chez elle désormais. Caelia se demande parfois, livrée à elle même, ce qui se serait passé si elle n'avait pas eu cette chance. Cela ne dure jamais en raison de son angoisse ressortant d'outre-tombe. Ce sont des pensées sombres auxquelles elle ne préfère plus penser. Que celles-ci restent avec Minerva, à jamais brisée, dépossédée de son identité.

Pour l'heure elle est en compagnie de Ivo. Elle est Caelia. Et le sac de toile est complet, parfait. Elle patiente jusqu'à ce que son ami prenne les devants mais voilà qu'il attrape un papillon qui s'était visiblement installé dans sa tignasse. Celui-ci est magnifique, elle admire les nuances bleues sur ses ailes et semble attendrie. C'est pire à la remarque qui sonne jusqu'à ses oreilles ; elle est un peu gênée mais plus que flattée. « Oh, arrête, je ne vais plus savoir où me mettre après. » Un doux rire s'échappe d'entre ses lèvres, probablement provoqué avec celui de Ivo, observant le papillon parti sur des fleurs un peu plus loin puis trottinant pour rattraper son ami déjà parti devant.

Aussitôt revenue aux plants de menthes, Caelia s'attelle à la tâche : elle reste attentive à ses gestes pour ne pas blesser les coccinelles qu'elle dispose à plusieurs endroits sur les feuilles. Automatiquement elle remarque le ménage que ces dernières commencent à faire en dévorant les pucerons. « Ça fonctionne ! » Lâche-elle, enjouée, peut-être un peu trop - encore une fois à la manière d'une enfant candide. C'est un peu bête car elle ne doutait pas de la méthode du brun, mais tant pis, il ne l'en blâmera pas. Elle profite de chaque instant comme celui-ci, même si elle fourmille déjà d'impatience d'en être à ce soir. Comment ne pourrait-elle pas l'être ?


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