I wish I could sew... | ft. Alaric
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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♔ Alaric & Aloïs
I wish I could sew...
Voilà environ une petite semaine qu’Aloïs avait enfin pu se faire retirer son plâtre. Il avait récupéré son poignet et sa main, mais – évidemment – pas encore la totalité de ses capacités... Loin de là. Ce qui était pour le blondin une énorme source de frustration. S’il tentait de ne pas trop le montrer en présence d’Ariel, il devait avouer que cet handicap portait lourdement sur son moral... Au moins, à présent, pouvait-il sortir comme il lui chantait, sans que son compagnon ne lui lance de regard lourd de sens ou ne le menace de l’attacher au lit. Quoi que, pour cette dernière... Non. Il lui fallait à présent faire attention, faire ses exercices. Ne pas trop forcer pour ne pas risquer de se retrouver encore immobilisé, handicapé ou il ne savait trop quoi. Il fallait laisser faire le temps, jouer avec son poignet sans y exercer trop de pression. Un véritable calvaire.
Lorsque, en début d’après-midi, Ariel s’était retiré dans son bureau, Aloïs avait hésité à lui tenir compagnie. Puis, parce qu’il ne voulait pas risquer de se trouver être de trop entre son amant, la gestion du domaine et sa famille, il avait préféré retourner dans leur chambre, une idée bien précise en tête. Le médecin lui avait bien dit que, s’il faisait attention, il pouvait utiliser son poignet à peu près normalement. Sans oublier que ses capacités étaient amoindries, évidemment, mais... Il avait l’espoir de pouvoir parvenir à coudre. Un tout petit peu, rien qu’un tout petit peu... Pourquoi pas un petit foulard, pour Juliette ? Il ne visait pas trop grand, du moins le croyait-t-il, et avec toutes les précautions du monde, il sorti son matériel et quelques tissus, qu’il disposa sur la table basse près des fauteuils. Il prit place dans l’un de ceux-là, attrapa une aiguille et, retenant son souffle, s’attela à sa tâche.
En faisant preuve de beaucoup de patience, il pourrait y arriver. Mais pour le moment, tout ce que le couturier voyait, c’était sa main qui tremblait et son travail grossier. La gorge nouée, il relâcha le tout sur la table avec un mouvement de désespoir un peu brusque qui lui arracha une légère grimace de douleur, et pris son visage entre ses mains. Sa frustration et son désespoir semblait atteindre des sommets, lorsqu’on toqua à sa porte. Persuadé qu’il s’agissait des domestiques venus lui apporter son thé, il grogna vaguement un « Entrez » en relevant une tête dépitée vers les nouveaux arrivant. Avant d’esquisser un petit sourire, et de tenter de se reprendre.
C’était Alaric qui venait d’entrer, suivit de près par une Serena... Apparemment intimidée. Aloïs laissa son sourire s’attendrir, avant de se lever pour attraper toutes ses affaires en vitesses – surtout les aiguilles et les ciseaux – et tout remettre à leur place. Que personne ne voit sa déchéance mais, surtout, que la petite ne se blesse pas.
HRP.
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Alaric & Aloïs
« And the world is bringing us down leaving marks on our skin. Cold wind beneath our wings bracing out till we let it in, don't we all fall ? »
C'est progressif, c'était à mes yeux inespéré, mais voilà que je reprends en main ma vie. Quel en fut le déclencheur, j'en doute encore, même si il est évident que ma famille a joué un rôle primordial dans tout ça. Je retrouve des couleurs, mes sourires paraissent moins effacés et si je porte encore mon deuil sur mes épaules, j'essaie réellement de m'en relever ; contrairement à avant où je me laissais porter par le flot avec l'irrésistible envie de mettre un terme à tout. Aujourd'hui, je vois que je ne suis pas seul, que mes proches ont beaucoup trop souffert de mon absence ainsi que mon silence. Mais plus encore, depuis le retour de Jader qui pèse sur mon cœur, j'ai une autre vie entre les mains. Cette petite orpheline. Serena. Elle me remémore tellement Blanche et surtout, elle est comme moi, dévastée par les pertes, à la recherche d'une issue de secours. Je me suis réellement pris d'affection pour elle, chose réciproque, il me semble. Bien évidemment je crains de la perdre prématurément, et... Je ne sais que faire. Elle n'a plus de famille, plus de maison, plus rien. Je ne pourrais pas la garder indéfiniment à Lydes comme ça, juste pour la protéger. Je réfléchis encore à une solution pour son avenir.
Pour l'heure, Serena traîne sans mal dans mes pattes, telle une ombre timide qui se cache parfois dans mon dos. Elle ne parle pas autant que Blanche, probablement encore traumatisée par les horreurs qu'elle a vu, mais je n'ai pas besoin de mots pour parvenir à la comprendre. C'est naturel, instinctif. Je l'ai prise sous mon aile sans vraiment m'en rendre compte. Pourtant, j'ai peur. Peur de la décevoir, de ne pas être capable de l'aider pour se sortir de son deuil alors que je traîne encore le mien derrière moi. Heureusement Aliyah s'occupe également de la petite et je lui en suis très reconnaissant ; je l'apprécie de plus en plus. Dire que bientôt, je devrais partir à nouveau sur le front. L'enclin n'est guère terminé et j'ai un rapport à faire à Durard. Je me sens si bête... Quelques mois au préalable j'aurais vu ceci comme une superbe occasion de partir héroïquement. Désormais je suis effrayé à l'idée de laisser derrière moi tant de cœurs brisés. Et je ne veux pas infliger ça à Serena.
Elle est informée que bientôt, je reprendrais route vers la Forteresse Inébranlable puis sur le champ de bataille, comme le reste de ma famille. J'essaie de la rassurer que tout se passera bien et que je reviendrais auprès de tout le monde, redoutant le jour de mon départ qui s'approche à grands pas. Tant que je suis encore à Lydes, j'en profite au moins pour prendre des nouvelles, puis tout simplement passer du temps avec les autres. Aujourd'hui d'ailleurs, c'est Aloïs que j'aimerais voir - Serena qui m'accompagne en aura également l'occasion, sa petite main nichée dans la mienne ne s'en décollant pas.
Nous arrivons enfin dans la chambre de mon frère et de ce dernier... que je sens en piètre état. Peut-être car je suis habitué à l'être depuis quelques temps, j'ai cette intuition qui se fiche automatiquement dans ma tête quand quelqu'un va mal. Pour autant je comprends parfaitement la raison : sa blessure. Même sa démission n'est probablement pas si éloignée mais son incapacité est ce qui pèse le plus, j'imagine. Dans ce cas, j'espère être de bonne compagnie avec Serena ; elle se dévoile timidement, sortant de sa cachette qui n'était nul autre que mon dos. De mon côté, j'affiche un sourire à mon beau-frère - que j'apprécie beaucoup contrairement à Anthelme. « Moi aussi Aloïs. Nous allons bien mais, toi ? Je venais prendre de tes nouvelles, et... te tenir compagnie avec Serena, si nous ne dérangeons pas. » Je me penche automatiquement vers la petite afin qu'elle prenne confiance et conscience qu'elle ne risque rien non plus avec mon beau-frère. « Tu n'as rien à craindre, c'est un ange. Tu te souviens ? Il était sur le bateau avec nous. C'est le copain de mon grand-frère Ariel. » Mon instinct paternel ne m'a jamais quitté. Avec elle, il revient au galop, si bien que cela me perturbe parfois mais... je m'habitue à nouveau. Je l'invite à s'approcher de Aloïs à qui elle offre un sourire timide, m'en arrachant un plus éclatant. Que voulez-vous, je craque, et il est mieux que ce soit en joie plutôt qu'en chagrin.
Pour l'heure, Serena traîne sans mal dans mes pattes, telle une ombre timide qui se cache parfois dans mon dos. Elle ne parle pas autant que Blanche, probablement encore traumatisée par les horreurs qu'elle a vu, mais je n'ai pas besoin de mots pour parvenir à la comprendre. C'est naturel, instinctif. Je l'ai prise sous mon aile sans vraiment m'en rendre compte. Pourtant, j'ai peur. Peur de la décevoir, de ne pas être capable de l'aider pour se sortir de son deuil alors que je traîne encore le mien derrière moi. Heureusement Aliyah s'occupe également de la petite et je lui en suis très reconnaissant ; je l'apprécie de plus en plus. Dire que bientôt, je devrais partir à nouveau sur le front. L'enclin n'est guère terminé et j'ai un rapport à faire à Durard. Je me sens si bête... Quelques mois au préalable j'aurais vu ceci comme une superbe occasion de partir héroïquement. Désormais je suis effrayé à l'idée de laisser derrière moi tant de cœurs brisés. Et je ne veux pas infliger ça à Serena.
Elle est informée que bientôt, je reprendrais route vers la Forteresse Inébranlable puis sur le champ de bataille, comme le reste de ma famille. J'essaie de la rassurer que tout se passera bien et que je reviendrais auprès de tout le monde, redoutant le jour de mon départ qui s'approche à grands pas. Tant que je suis encore à Lydes, j'en profite au moins pour prendre des nouvelles, puis tout simplement passer du temps avec les autres. Aujourd'hui d'ailleurs, c'est Aloïs que j'aimerais voir - Serena qui m'accompagne en aura également l'occasion, sa petite main nichée dans la mienne ne s'en décollant pas.
Nous arrivons enfin dans la chambre de mon frère et de ce dernier... que je sens en piètre état. Peut-être car je suis habitué à l'être depuis quelques temps, j'ai cette intuition qui se fiche automatiquement dans ma tête quand quelqu'un va mal. Pour autant je comprends parfaitement la raison : sa blessure. Même sa démission n'est probablement pas si éloignée mais son incapacité est ce qui pèse le plus, j'imagine. Dans ce cas, j'espère être de bonne compagnie avec Serena ; elle se dévoile timidement, sortant de sa cachette qui n'était nul autre que mon dos. De mon côté, j'affiche un sourire à mon beau-frère - que j'apprécie beaucoup contrairement à Anthelme. « Moi aussi Aloïs. Nous allons bien mais, toi ? Je venais prendre de tes nouvelles, et... te tenir compagnie avec Serena, si nous ne dérangeons pas. » Je me penche automatiquement vers la petite afin qu'elle prenne confiance et conscience qu'elle ne risque rien non plus avec mon beau-frère. « Tu n'as rien à craindre, c'est un ange. Tu te souviens ? Il était sur le bateau avec nous. C'est le copain de mon grand-frère Ariel. » Mon instinct paternel ne m'a jamais quitté. Avec elle, il revient au galop, si bien que cela me perturbe parfois mais... je m'habitue à nouveau. Je l'invite à s'approcher de Aloïs à qui elle offre un sourire timide, m'en arrachant un plus éclatant. Que voulez-vous, je craque, et il est mieux que ce soit en joie plutôt qu'en chagrin.
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♔ Alaric & Aloïs
I wish I could sew...
A qui Aloïs tentait-il de cacher qu’il n’allait pas vraiment « bien » ? Aux de Lydes, pour la plupart adepte du Grand Jeu, ou l’ayant été ? L’Idiot sait que ça ne fonctionne pas, ou pas très bien, mais il ne peut s’en empêcher. Il pense que, de toute façon, c’est mieux comme ça et pour tout le monde que de faire face à un Martell renfermé sur lui-même et concentré sur ce qui ne va pas. Il préférait sourire, même un sourire qui pouvait sonner faux, plutôt que de chouiner et se plaindre toute la journée. Pour autant, ça ne changeait pas le fond du problème : il se sentait profondément... Inutile. Il avait quitté les Templiers et, même s’il ne regrettait pas sa décision et que l’idée de pouvoir vivre ici, auprès de son compagnon, le ravissait... Il ne voulait pas rester les bras ballants, sans travailler un minimum. Quant à la couture... Il venait de ranger le résultat bien plus qu’insatisfaisant à ses yeux de perfectionniste en la matière.
La visite que lui offrent Alaric et Serena est une excellente surprise ; un peu de compagnie ne pourra que faire du bien au blond, et l’empêcher de ruminer seul dans son coin. D’autant plus que ce n’est pas Anthelme. Oh... Aloïs n’a – malgré lui et malgré tout – rien contre le chevalier, quoi que celui-ci semble prendre un malin plaisir à le rabaisser. Aloïs continue de croire que ça lui passera un jour, à force de patience. Alaric était tout l’inverse même si, comme Ariel, il n’était pas facile à duper.
Doucement, en se relevant, il glissa une main dans les cheveux de l’enfant pour les lui caresser, avant d’ouvrir un placard dans lequel se trouvait la boîte à biscuits, faisant signe à Alaric de le suivre.
L’ex-Templier déposa ses trouvailles sur la table basse, et offrit un nouveau sourire à Serena en poussant doucement les boîtes vers elle :
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Alaric & Aloïs
« And the world is bringing us down leaving marks on our skin. Cold wind beneath our wings bracing out till we let it in, don't we all fall ? »
Nous ne dérangeons pas, voilà qui me rassure ; surtout si notre compagnie est capable d'apporter du baume au cœur d'Aloïs, je m'en réjouis à l'avance. Il semble d'ailleurs que la simple présence de Serena opère dans cette optique. Comme je peux le comprendre... Cette charmante petite est intéressée à l'évocation des gâteaux et je remercie d'un regard significatif mon beau-frère pour cette initiative. Je le suis sans attendre puis réceptionne l'une des boîtes avec mon sourire toujours imprimé, comme si c'était naturel. Progressivement tout ça me revient... J'ai l'impression de sortir des ténèbres, pas entièrement, mais c'est un début j'imagine. Dans tous les cas la remarque de Aloïs me touche. « Merci... » Pas le temps de répondre plus avant, il me confie ce qui le tracasse et ce qui ne va pas, surtout. D'une oreille attentive j'affiche un air compatissant. Je garde uniquement dans l'une de mes mains la boîte puis de celle libérée, je la dépose sur son épaule en un geste le plus possible réconfortant. « Je suis là si tu as besoin, ne l'oublie pas. Ne t'en fais pas autant, je suis sûr qu'Ariel cherche seulement à te préserver. » En ce qui concerne Juliette, ce n'est qu'une question de temps. Si je ne suis pas le plus optimiste de la joyeuse bande de Lydes, je fais de mon mieux pour le rassurer. Je serais bien là si besoin, sauf si je suis malheureusement sur le champ de bataille...
Nous nous installons finalement sur les canapés à côté de Serena qui lance un merci une nouvelle fois timide en sa direction, puis me lance une œillade comme si elle attendait mon autorisation. Probablement en raison des derniers propos de mon beau-frère. « Non, bien sûr que non, je ne suis pas contre. Fais-toi plaisir. » Appuyant mes dires, je lui attrape un gâteau que je lui tends avant qu'elle ne l'attrape avec ses petites mains. Elle semble heureuse et je dois dire que je me laisse prendre dans son humeur. « Merci encore, Aloïs. J'essaie de faire de mon mieux pour qu'elle se sente ici comme chez elle, le temps qu'elle se remette de toutes ces émotions. » Si je parle au nom de Serena - la bouche pleine mais pas moins à l'écoute, je ne dévoile pourtant pas tout ce qui me tracasse devant elle. Notamment mes craintes en ce qui concerne son avenir, le mien, avec l'enclin qui gronde toujours dehors. Je préfère éviter ce sujet encore délicat même si j'aimerais lui demander si il a des nouvelles de Alistair ; la dernière fois que je l'ai vu, c'était juste avant de partir pour Jader. Si nous nous retrouvons seuls, sûrement. Pour l'heure je n'ai aucune envie de raviver des souvenirs tortueux chez Serena. J'aimerais tout autant éviter de faire la même avec Aloïs en évoquant notamment les Templiers. Ce qui finalement, laisse bien moins de sujets de conversation. Quoi que.
« J'espère que Anthelme ne te mène pas trop la vie dure durant ta convalescence. Il faudra qu'il t'accepte, tu fais parti de la famille désormais. » Je suis au fait des tensions entre eux, malheureusement, mais j'espère que le temps permettra de tarir ou au moins atténuer ces dernières. Si ce n'est probablement pas encore le cas pour mon cadet, je considère pour ma part Aloïs comme étant de la famille. Surtout depuis tout ce temps, il n'est plus un inconnu.
Nous nous installons finalement sur les canapés à côté de Serena qui lance un merci une nouvelle fois timide en sa direction, puis me lance une œillade comme si elle attendait mon autorisation. Probablement en raison des derniers propos de mon beau-frère. « Non, bien sûr que non, je ne suis pas contre. Fais-toi plaisir. » Appuyant mes dires, je lui attrape un gâteau que je lui tends avant qu'elle ne l'attrape avec ses petites mains. Elle semble heureuse et je dois dire que je me laisse prendre dans son humeur. « Merci encore, Aloïs. J'essaie de faire de mon mieux pour qu'elle se sente ici comme chez elle, le temps qu'elle se remette de toutes ces émotions. » Si je parle au nom de Serena - la bouche pleine mais pas moins à l'écoute, je ne dévoile pourtant pas tout ce qui me tracasse devant elle. Notamment mes craintes en ce qui concerne son avenir, le mien, avec l'enclin qui gronde toujours dehors. Je préfère éviter ce sujet encore délicat même si j'aimerais lui demander si il a des nouvelles de Alistair ; la dernière fois que je l'ai vu, c'était juste avant de partir pour Jader. Si nous nous retrouvons seuls, sûrement. Pour l'heure je n'ai aucune envie de raviver des souvenirs tortueux chez Serena. J'aimerais tout autant éviter de faire la même avec Aloïs en évoquant notamment les Templiers. Ce qui finalement, laisse bien moins de sujets de conversation. Quoi que.
« J'espère que Anthelme ne te mène pas trop la vie dure durant ta convalescence. Il faudra qu'il t'accepte, tu fais parti de la famille désormais. » Je suis au fait des tensions entre eux, malheureusement, mais j'espère que le temps permettra de tarir ou au moins atténuer ces dernières. Si ce n'est probablement pas encore le cas pour mon cadet, je considère pour ma part Aloïs comme étant de la famille. Surtout depuis tout ce temps, il n'est plus un inconnu.
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Aloïs semble avoir un bon feeling avec les enfants ; du moins, il est rare qu’un garnement le fuit ou ait peur de lui. Il faut dire que la bouille du blondin incite plus à l’affection qu’à la haine – et que sans Ariel pour parfois lui remonter les bretelles, il se ferait certainement exploiter et manipuler pour sa gentillesse qu’il dispense à tour de bras. C’est tout naturellement qu’il propose donc des gâteaux à Serena – ne pas le faire aurait été une honte pour lui. Ou alors le signe qu’il n’allait vraiment, vraiment pas bien, comme il craignait de l’être lorsque le manque de Lyrium commencerait à se faire sentir. La main qu’Alaric a posé sur son épaule le réconforte. L’ex-Templier n’est pas avare de contact humain, qu’il est capable d’offrir peut-être plus sûrement que des mots, et hoche doucement la tête avec un léger sourire, essayant de chasser ces sentiments qui le hantent parfois.
Ils s’installent finalement sur les canapés, et le cadet esquisse un large sourire en voyant que la petite semblait apprécier les biscuits. Il reporte son attention sur son beau-frère alors que celui-ci le remercie une nouvelle fois.
Ces marques d’affections disséminés plus ou moins clairement par les différents membres de la famille des de Lydes le touche toujours énormément. Et lui rappelle aussi, parfois, sa propre famille qu’il a (de son point de vue) trop longtemps mis de côté, entre ses secrets, les Templiers et sa vie sentimentale.
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Alaric & Aloïs
« And the world is bringing us down leaving marks on our skin. Cold wind beneath our wings bracing out till we let it in, don't we all fall ? »
Je sens bien que Aloïs hésite à tout me confier et je peux parfaitement le comprendre. Si certaines choses sont préférables à taire en présence de la petite, j'imagine aussi que d'autres sont plus personnelles, plus délicates à évoquer, et que le cœur n'est probablement pas à ça pour l'instant. Je respecte son silence. Bientôt nous en retournons au salon, aux cookies et à Séréna. C'est vrai, qu'est-ce qui pourrait mal aller désormais ? Excepté mon départ qui m'inquiète - probablement autant qu'elle. Je capte le regard d'Aloïs suffisamment significatif, le mien témoignant la crainte que j'ai par rapport aux événements à venir. Heureusement cette dernière ne lit pas dans mes yeux, même si elle écoute toujours notre conversation.
Sans tarauder mon beau-frère de questions auxquelles il n'aura pas envie de répondre, j'essaie tout de même de prendre d'autres de ses nouvelles, de savoir si son énième séjour à Lydes se déroule sans trop d'accrocs - notamment avec Anthelme. Visiblement, ce n'est pas gagné. Je retiens de justesse un soupire, connaissant bien l'attitude de mon cadet avec lequel j'ai parfois autant de mal, même si nous essayons ensemble de repartir du bon pied. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en un jour. « Je le trouve tout de même dur avec toi... Mais j'espère aussi que ce sera le cas, il faut être patient avec lui. » Je renvoie un sourire tendre à Aloïs qui semble être moins touché par le rejet de Anthelme que lors des premiers temps, si je ne m'abuse.
Finalement la conversation dérive sur Alistair à qui je songeais justement avant, content de savoir qu'il semble bien se porter, malgré l'accroc avec le paternel Martell qui concerne visiblement mon beau-frère. Cette évocation m'arrache un air attristé ; encore une fois je vois bien qu'il n'a pas très envie d'entrer dans les détails même si je devine plus ou moins où il veut en venir. Je crois. « Tu peux rester ici autant de temps que nécessaire. Enfin, je pense que c'est inutile que je te le dise, Ariel l'a sûrement déjà fait. » Qu'il s'installe complètement ici ne me dérangerait pas non plus, mais je suis certain que cela arracherait bien plus qu'une grimace à quelqu'un en particulier... Promptement, j'enchaîne ; « J'enverrais une missive à Alistair le plus tôt possible, comme je ne pourrais pas le revoir toute suite. » La présence de mon meilleur ami me manque, je dois bien l'avouer, mais au moins puis-je communiquer par lettres avec lui. Je lui enverrais la lettre avant mon départ, que je ne précise pas une fois encore, de peur de rendre chagrine Séréna. Instinctivement, comme si elle l'avait tout de même deviné, elle termine son gâteau puis se niche contre moi ; sans attendre voilà que je l'entoure d'un bras protecteur pour la réconforter.
Je relève la tête vers mon beau-frère après un silence qui dure quelques instants, durant lequel j'étais plus concentré sur la petite que sur lui. Ce rôle... de père m'amène à penser à Juliette, que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir depuis mon retour de Jader. « Juliette se porte bien ? J'imagine qu'elle est en pleine sieste, à cette heure-ci. » Il faut dire qu'elle est souvent plongée dans un sommeil profond quand je passe. Même Séréna n'a pas encore eu l'opportunité de tout simplement la voir. Et en écho, m'arrachant un faible sursaut, un cri de bébé résonne depuis la pièce à côté. Quand on parle du loup...
Sans tarauder mon beau-frère de questions auxquelles il n'aura pas envie de répondre, j'essaie tout de même de prendre d'autres de ses nouvelles, de savoir si son énième séjour à Lydes se déroule sans trop d'accrocs - notamment avec Anthelme. Visiblement, ce n'est pas gagné. Je retiens de justesse un soupire, connaissant bien l'attitude de mon cadet avec lequel j'ai parfois autant de mal, même si nous essayons ensemble de repartir du bon pied. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en un jour. « Je le trouve tout de même dur avec toi... Mais j'espère aussi que ce sera le cas, il faut être patient avec lui. » Je renvoie un sourire tendre à Aloïs qui semble être moins touché par le rejet de Anthelme que lors des premiers temps, si je ne m'abuse.
Finalement la conversation dérive sur Alistair à qui je songeais justement avant, content de savoir qu'il semble bien se porter, malgré l'accroc avec le paternel Martell qui concerne visiblement mon beau-frère. Cette évocation m'arrache un air attristé ; encore une fois je vois bien qu'il n'a pas très envie d'entrer dans les détails même si je devine plus ou moins où il veut en venir. Je crois. « Tu peux rester ici autant de temps que nécessaire. Enfin, je pense que c'est inutile que je te le dise, Ariel l'a sûrement déjà fait. » Qu'il s'installe complètement ici ne me dérangerait pas non plus, mais je suis certain que cela arracherait bien plus qu'une grimace à quelqu'un en particulier... Promptement, j'enchaîne ; « J'enverrais une missive à Alistair le plus tôt possible, comme je ne pourrais pas le revoir toute suite. » La présence de mon meilleur ami me manque, je dois bien l'avouer, mais au moins puis-je communiquer par lettres avec lui. Je lui enverrais la lettre avant mon départ, que je ne précise pas une fois encore, de peur de rendre chagrine Séréna. Instinctivement, comme si elle l'avait tout de même deviné, elle termine son gâteau puis se niche contre moi ; sans attendre voilà que je l'entoure d'un bras protecteur pour la réconforter.
Je relève la tête vers mon beau-frère après un silence qui dure quelques instants, durant lequel j'étais plus concentré sur la petite que sur lui. Ce rôle... de père m'amène à penser à Juliette, que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir depuis mon retour de Jader. « Juliette se porte bien ? J'imagine qu'elle est en pleine sieste, à cette heure-ci. » Il faut dire qu'elle est souvent plongée dans un sommeil profond quand je passe. Même Séréna n'a pas encore eu l'opportunité de tout simplement la voir. Et en écho, m'arrachant un faible sursaut, un cri de bébé résonne depuis la pièce à côté. Quand on parle du loup...
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Aloïs avait l’impression que les évènements se bousculaient, en ce moment. Déterminé ou accidentel, physiquement ou juste moralement, il se sentait parfois fatigué... Finalement, rester au lit ou au repos comme le voulait Ariel avait quelques points positifs. Il y avait aussi des choses que le Martell préférait éviter d’aborder, ou même de penser. Comme la mort accidentelle de son père, par exemple – et le manque de tristesse qu’il ressentait vis-à-vis de cette « tragédie ». Quelque chose que le blondin avait du mal à comprendre, même s’il devait avouer n’avait jamais été spécialement proche de son père, ni même l’avoir jamais vraiment apprécié. Il n’était, après tout, pas dans ses faveurs, comme leur dernière discussion le lui avait prouvé... Leur toute dernière discussion. Avec un léger soupire, il se rendit compte qu’à côté de ça, même Anthelme avait l’air d’un ange. C’était peu dire.
Lorsque la conversation part sur son frère à lui, Aloïs hésite un instant. Il se demande s’il ne devrait pas, malgré tout, informer son beau-frère du tragique incident qui s’était déroulé un peu avant Jader. Aloïs avait gardé ça pour lui, n’ayant révélé cette information qu’à Ariel – pour ne pas changer. L’ex-Templier jugea finalement préférable de poursuivre sur la voie du silence : il savait qu’Alaric comprendrait s’il venait à l’apprendre, et il préférait autant que ce soit Alistair qui le mette au courant.
Un sourire attendrit prend place sur son visage lorsque Serena vient se blottir contre Alaric, et un léger silence s’étire entre eux. Il n’a, heureusement, rien de vraiment lourd, et Aloïs en profite pour prendre quelques gorgées de thé avant que son beau-frère ne l’interroge à propos de Juliette.
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« And the world is bringing us down leaving marks on our skin. Cold wind beneath our wings bracing out till we let it in, don't we all fall ? »
Sincèrement chagriné pour son beau-frère, Alaric dépose sur lui un regard à la fois compréhensif et compatissant. Apprendre que celui-ci n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer Arthur auparavant ne l'étonne guère, connaissant Anthelme, mais il espère tout de même que cela n'aura aucune répercussion ; et même qu'il n'y a eu aucune altercation. Il hésite à demander, s'abstient finalement - une fois encore, surtout en présence Séréna. De toute manière le sujet dévie sur Alistair qui d'après les dires de Aloïs, est un peu morose ces derniers temps. Naturellement cela inquiète le de Lydes qui lui rédigera une missive aussitôt de retour dans ses quartiers. Il opine ainsi du chef, son expression témoignant aisément de son appréhension concernant l'état de son meilleur ami. Si il ne va pas, il n'y a pas de raisons qu'il ne soit pas là pour lui ; même si il lui est impossible de venir lui rendre visite avec les récents événements, ce sera à distance.
Alaric affiche un faible sourire aux propos qui suivent et aux joues empourprées du blond. Sacré Ariel. « Cela ne m'étonne pas, à vrai dire... » Il espère malgré tout que celui-ci aura suffisamment de libertés et n'hésitera pas à dire non si son aîné va trop loin. Enfin, lui-même n'y parvient pas, parfois, alors il serait très mal placé pour lui faire la leçon. Pour cette raison, il ne rétorque rien de plus, la jeune orpheline venant se blottir contre lui pour réclamer de l'affection - qu'il lui offre évidemment. C'est suite à ça qu'un silence moins gênant qu'il n'en a l'air s'installe quelques instants.
Premier à le couper en demandant des nouvelles de Juliette, le Garde des Ombres n'est pas sourd au cri qui résonne dans la chambre à côté. Comme si l'évoquer l'avait réveillée... Très attentif quand elle arrive finalement dans la pièce dans les bras de Aloïs, il se tient à disposition en cas de nécessité. C'est qu'il est habitué ou plutôt l'était avec Blanche... Un sujet encore très sensible auquel il ne préfère pas songer, surtout maintenant. Cela ne l'empêche pas d'être disponible pour épauler son beau-frère dans sa nouvelle tâche de père - encore en convalescence par dessus le marché. Il réceptionne la petite confiée à ses soins. Sa nièce qu'il a longtemps cru être sa fille en raison du terrible malentendu avec Cosette. Le Créateur soit loué, c'était depuis le départ celle de Ariel. « Séréna, je te présente Juliette. » Lance-il à la petite fille qui jette un coup d’œil curieux au nourrisson, puis file aider Aloïs à préparer le lait.
Pendant ce temps, Alaric berce Juliette avec toute la tendresse qu'un père pourrait avoir pour son enfant, se laissant finalement emporté dans sa nostalgie. Les pupilles rivées sur la petite, semble-il apaisée, il ne remarque que trop tard qu'une larme coule. Il réprime une seconde ou une troisième mais Juliette recommence à hurler comme si elle sentait l'état psychologique du veuf. Heureusement le lait est prêt et il se permet de la laisser retourner entre les bras de son beau-frère, tandis que Séréna s'inquiète. « Désolé... » Il renifle légèrement, puis la petite vient se coller une fois encore contre lui. Instinctivement il glisse une main dans sa chevelure, réconforté.
Alaric affiche un faible sourire aux propos qui suivent et aux joues empourprées du blond. Sacré Ariel. « Cela ne m'étonne pas, à vrai dire... » Il espère malgré tout que celui-ci aura suffisamment de libertés et n'hésitera pas à dire non si son aîné va trop loin. Enfin, lui-même n'y parvient pas, parfois, alors il serait très mal placé pour lui faire la leçon. Pour cette raison, il ne rétorque rien de plus, la jeune orpheline venant se blottir contre lui pour réclamer de l'affection - qu'il lui offre évidemment. C'est suite à ça qu'un silence moins gênant qu'il n'en a l'air s'installe quelques instants.
Premier à le couper en demandant des nouvelles de Juliette, le Garde des Ombres n'est pas sourd au cri qui résonne dans la chambre à côté. Comme si l'évoquer l'avait réveillée... Très attentif quand elle arrive finalement dans la pièce dans les bras de Aloïs, il se tient à disposition en cas de nécessité. C'est qu'il est habitué ou plutôt l'était avec Blanche... Un sujet encore très sensible auquel il ne préfère pas songer, surtout maintenant. Cela ne l'empêche pas d'être disponible pour épauler son beau-frère dans sa nouvelle tâche de père - encore en convalescence par dessus le marché. Il réceptionne la petite confiée à ses soins. Sa nièce qu'il a longtemps cru être sa fille en raison du terrible malentendu avec Cosette. Le Créateur soit loué, c'était depuis le départ celle de Ariel. « Séréna, je te présente Juliette. » Lance-il à la petite fille qui jette un coup d’œil curieux au nourrisson, puis file aider Aloïs à préparer le lait.
Pendant ce temps, Alaric berce Juliette avec toute la tendresse qu'un père pourrait avoir pour son enfant, se laissant finalement emporté dans sa nostalgie. Les pupilles rivées sur la petite, semble-il apaisée, il ne remarque que trop tard qu'une larme coule. Il réprime une seconde ou une troisième mais Juliette recommence à hurler comme si elle sentait l'état psychologique du veuf. Heureusement le lait est prêt et il se permet de la laisser retourner entre les bras de son beau-frère, tandis que Séréna s'inquiète. « Désolé... » Il renifle légèrement, puis la petite vient se coller une fois encore contre lui. Instinctivement il glisse une main dans sa chevelure, réconforté.
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♔ Alaric & Aloïs
I wish I could sew...
Aloïs n’avait décemment pas prévu la réaction de son beau-frère. Il était touché par les présentations en bonnes et dues formes entre Serena et Juliette, et embarqua finalement la protégée d’Alaric pour préparer le lait. Ils s’appliquent, et surveille l’enfant du coin de l’œil, et même s’il est certainement bien moins strict qu’Ariel sur ce point, il ne veut pas risquer quoi que ce soit avec Juliette. Parce que s’il s’agissait avant tout de la fille de son amant, Aloïs la considérait également comme la sienne – ou, à défaut de le clamer haut et fort, l’aimait avec autant de force que s’il s’agissait de son sang.
Ce n’est que lorsqu’il se retourne finalement vers Alaric qu’il remarque que celui-ci... A les yeux baignés de larmes. Peut-être est-il un mauvais parent, pour avoir cru que le bambin pleurait parce qu’elle avait justement faim – mais n’oublions pas qu’il s’entraînait encore. Il n’avait après tout reçu aucune éducation pour s’occuper d’un enfant. Aloïs pose rapidement le lait sur la table basse, et récupère Juliette avec un regard tout aussi désolé, s’occupant d’abord de rassurer son enfant en la berçant et murmurant quelques mots doux, pour finalement lui donner le lait en revenant s’installer sur le canapé, du côté libre d’Alaric, afin qu’il puisse se sentir bien entouré.
Peut-être un peu maladroit, mais il se voulait rassurant, présent. Pas besoin d’être un génie pour comprendre d’où étaient venues ces larmes : Aloïs avait connu Alaric avant et après la perte de sa femme et de sa fille. Et il remarque avec une certaine joie que Serena a un effet apaisant sur le Garde. Ces deux-là ce sont bien trouvés, et Aloïs est certain qu’ils parviendront à se reconstruire, ensemble. Quand Alaric reviendrait... En espérant qu’il revienne. Evidemment qu’il reviendrait !
HRP.
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i wish i could sew
Alaric & Aloïs
« And the world is bringing us down leaving marks on our skin. Cold wind beneath our wings bracing out till we let it in, don't we all fall ? »
Le veuf ne pensait pas qu'une telle nostalgie lui éclaterait ainsi au visage. Son palpitant se serre, ses émotions prennent le dessus et malheureusement sa nièce chouine en le voyant dans un tel état mais surtout en ressentant son déchirement. C'est qu'à cet âge là, les bébés sont très réceptifs à leur environnement. Sans perdre une minute Alaric confie de nouveau la petite Juliette à Aloïs, non sans s'excuser de son comportement. En soit ce n'est pas de sa faute mais il s'en veut d'être encore si sensible. Séréna, silencieuse, se colle contre lui afin de le réconforter. Bientôt c'est un faible coup d'épaule de son beau-frère qui prend le relais, du côté libre où il est installé sur le canapé. Il lui rétorque par un faible sourire encore désolé - à lui ainsi qu'à la petite de Jader. Pour l'heure, même si il s'en veut, il n'ose pas laisser son regard se perdre aussi tôt sur Juliette.
« Ce n'est pas de ta faute... Il faut que j'arrive à prendre plus sur moi. Il suffit parfois que mes pensées s'égarent un instant en arrière et... » Le Garde ne termine pas sa phrase, la suite étant évidente et prouvée quelques minutes juste avant. Après un faible soupire plus contre lui qu'autre chose, il adopte un nouveau sourire à la remarque qui lui est faite. Si c'était pour détendre l'atmosphère, c'est gagné, ça l'amuse un peu. « Sacré Anthelme, il t'accuse de vraiment tout ce qui arrive à Lydes. » Seule la petite peine à comprendre la blague dedans mais écoute toujours, attentive, même si elle n'est pas très bavarde. Ce n'est peut-être pas dans sa nature, il lui faut du temps à elle aussi pour se faire à cette vie, faute aux engeances de lui avoir arraché celle qu'elle avait. Au fond, la pré-adolescente espère que ces créatures ne lui ôteront pas Alaric qu'elle associe de plus en plus à sa figure paternelle.
Après un silence et une fois que le veuf semble aller bien mieux, il lance une œillade à Séréna puis à son beau-frère. Il ne souhaite pas l'embêter mais il a une demande à lui faire, sachant qu'il est maintenant sûr de sa présence à long terme dans la demeure familiale. « Dis moi, Aloïs. Est-ce que tu pourras veiller sur Séréna le temps de mon absence ? En contre partie, je suis sûr qu'elle sera heureuse de t'aider avec Juliette. N'est-ce pas ? » Quand il regarde encore l'orpheline, elle affiche un sourire. « Oui, oui ! Mais... Je ne veux pas que tu partes. » Sourire qui s’assombrit bien vite avec les aveux qu'elle lui fait sur une petite voix. C'est la première fois qu'elle le lui dit aussi clairement, surtout avec une présence autre. « Je reviendrais vite. » Touché, Alaric ne peut s'empêcher de déposer un baiser contre son front et attend d'ailleurs toujours de savoir si le Martell n'est pas contre. Ce n'est pas qu'il ne fait pas confiance au reste de sa famille, au contraire, mais il n'aimerait pas que Séréna se sente seule étrangère et que les autres soient un tantinet désagréable avec elle à ce sujet. Ou pire, qu'elle soit délaissée. Il s'inquiète beaucoup pour elle quitte à se montrer un peu paranoïaque.
« Ce n'est pas de ta faute... Il faut que j'arrive à prendre plus sur moi. Il suffit parfois que mes pensées s'égarent un instant en arrière et... » Le Garde ne termine pas sa phrase, la suite étant évidente et prouvée quelques minutes juste avant. Après un faible soupire plus contre lui qu'autre chose, il adopte un nouveau sourire à la remarque qui lui est faite. Si c'était pour détendre l'atmosphère, c'est gagné, ça l'amuse un peu. « Sacré Anthelme, il t'accuse de vraiment tout ce qui arrive à Lydes. » Seule la petite peine à comprendre la blague dedans mais écoute toujours, attentive, même si elle n'est pas très bavarde. Ce n'est peut-être pas dans sa nature, il lui faut du temps à elle aussi pour se faire à cette vie, faute aux engeances de lui avoir arraché celle qu'elle avait. Au fond, la pré-adolescente espère que ces créatures ne lui ôteront pas Alaric qu'elle associe de plus en plus à sa figure paternelle.
Après un silence et une fois que le veuf semble aller bien mieux, il lance une œillade à Séréna puis à son beau-frère. Il ne souhaite pas l'embêter mais il a une demande à lui faire, sachant qu'il est maintenant sûr de sa présence à long terme dans la demeure familiale. « Dis moi, Aloïs. Est-ce que tu pourras veiller sur Séréna le temps de mon absence ? En contre partie, je suis sûr qu'elle sera heureuse de t'aider avec Juliette. N'est-ce pas ? » Quand il regarde encore l'orpheline, elle affiche un sourire. « Oui, oui ! Mais... Je ne veux pas que tu partes. » Sourire qui s’assombrit bien vite avec les aveux qu'elle lui fait sur une petite voix. C'est la première fois qu'elle le lui dit aussi clairement, surtout avec une présence autre. « Je reviendrais vite. » Touché, Alaric ne peut s'empêcher de déposer un baiser contre son front et attend d'ailleurs toujours de savoir si le Martell n'est pas contre. Ce n'est pas qu'il ne fait pas confiance au reste de sa famille, au contraire, mais il n'aimerait pas que Séréna se sente seule étrangère et que les autres soient un tantinet désagréable avec elle à ce sujet. Ou pire, qu'elle soit délaissée. Il s'inquiète beaucoup pour elle quitte à se montrer un peu paranoïaque.
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♔ Alaric & Aloïs
I wish I could sew...
Même s’il sait que la blessure doit encore être ouverte, Aloïs est quelque peu soulagé de voir Alaric reprendre le contrôle de ses émotions.
Après un nouveau silence, durant lequel Aloïs berce un peu Juliette pour qu’elle reste calme (même si le poupon semble obnubilé par Serena, sentant certainement qu’il s’agit de la plus jeune après elle), la conversation prend un nouveau détour. A la fois inattendu, et pas tant que ça ; le fait qu’Alaric doive repartir n’est un secret pour personne, même si le sujet semble être volontairement évité. Et il est aussi évident que Serena ne l’accompagnera pas. Son sourire et son regard s’attendrissent lors qu’il pose les yeux sur l’enfant, hochant la tête :
Cette perspective l’enchantait. Même si ce matin n’avait pas été une réussite en couture, il lui semblait à présent voir le côté positif des choses : ça s’améliorait. Et comme Juliette dormait énormément (si elle ne tenait pas ça de son père, Aloïs ne voyait vraiment pas de qui) et qu’Ariel était souvent occupé avec les affaires du domaine, maintenant que son amant ne comptait plus partir, cela lui laisserait tout le temps d’en passer avec la jeune fille.
HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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i wish i could sew
Alaric & Aloïs
« And the world is bringing us down leaving marks on our skin. Cold wind beneath our wings bracing out till we let it in, don't we all fall ? »
Ah, l'éternelle bonne humeur de Aloïs même quand tout va mal. Le veuf endeuillé n'a aucune idée de quelle manière il arrive à garder le sourire et un certain sens de l'humour dans ces conditions alors que lui est en proie à sa mine chagrine. C'est la force de son beau frère, probablement une des choses que Ariel doit apprécier chez lui. Et Alaric l'admire pour ça. Si seulement il parvenait à puiser la même énergie pour relever la tête... Enfin pour l'heure, il lui est amplement reconnaissant d'accepter de prendre soin de Séréna durant son absence. Savoir qu'il pourra compter sur lui le décharge d'une certaine angoisse qui pesait sur son cœur ; celle-ci est désormais moins lourde mais pas complètement évaporée pour autant. Car bien évidemment il reste son angoisse à lui, celle de savoir si il reviendra en vie et si oui, si ce sera en un seul morceau.
Le terme cousine lui paraît d'ailleurs étrange. Pas inapproprié mais pas officiel non plus, la jeune adolescente n'étant pas sa fille de sang ni adoptive. Pas encore. Le de Lydes l'avoue, l'idée le tarabuste depuis un bon moment mais il est en proie à divers doutes. Quel avenir pour elle avec lui, Garde des Ombres condamné ? Sans évoquer le reste de la famille. Une chose est sûre, la concernée serait probablement pour, et c'est sûrement ce qui lui fait le plus peur. La confiance qu'elle met en lui.
Il est ramené les pieds sur terres à la proposition du Martell qui semble accrocher l'intérêt de Séréna, hochant positivement la tête. Alaric ajoute à son tour ; « Oh, c'est une excellente idée. » Il reconnaît les talents de couturier de son beau-frère et espère que son poignet s'en remettra au plus vite. Ne plus pouvoir faire une activité qui passionne est parfois aussi terrible que la perte d'un être cher... Surtout quand c'est définitif. Heureusement, là, ce n'est que temporaire. Lui se doit de revenir, chargé d'ondes positives envoyées par Aloïs ainsi que la petite à ses côtés. Même Juliette lui en envoie très probablement par sa simple présence. Tout ceci parvient à arracher à Alaric un faible sourire plus marqué que le précédant - comme un merci. Il reviendra, oui, il le faut. Et si il revient, peut-être adoptera-il officiellement Séréna.
Le terme cousine lui paraît d'ailleurs étrange. Pas inapproprié mais pas officiel non plus, la jeune adolescente n'étant pas sa fille de sang ni adoptive. Pas encore. Le de Lydes l'avoue, l'idée le tarabuste depuis un bon moment mais il est en proie à divers doutes. Quel avenir pour elle avec lui, Garde des Ombres condamné ? Sans évoquer le reste de la famille. Une chose est sûre, la concernée serait probablement pour, et c'est sûrement ce qui lui fait le plus peur. La confiance qu'elle met en lui.
Il est ramené les pieds sur terres à la proposition du Martell qui semble accrocher l'intérêt de Séréna, hochant positivement la tête. Alaric ajoute à son tour ; « Oh, c'est une excellente idée. » Il reconnaît les talents de couturier de son beau-frère et espère que son poignet s'en remettra au plus vite. Ne plus pouvoir faire une activité qui passionne est parfois aussi terrible que la perte d'un être cher... Surtout quand c'est définitif. Heureusement, là, ce n'est que temporaire. Lui se doit de revenir, chargé d'ondes positives envoyées par Aloïs ainsi que la petite à ses côtés. Même Juliette lui en envoie très probablement par sa simple présence. Tout ceci parvient à arracher à Alaric un faible sourire plus marqué que le précédant - comme un merci. Il reviendra, oui, il le faut. Et si il revient, peut-être adoptera-il officiellement Séréna.
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