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Jeu 5 Avr - 11:36




Vlad & Aloïs
Clouds come floating into my life,
no longer to carry rain or usher storm,
but to add color to my sunset sky.



Cela faisait quelques semaines qu’Aloïs était à Minrathie, et il ne parvenait pas à réellement s’égayer. Peut-être devrait-il profiter du fait d’être en pays étranger pour s’imprégner de la culture, parcourir un peu la ville, mais... Non. Il ne quittait que rarement la demeure de Caelestis depuis que celui-ci l’avait sauvé in-extremis de... Il ne savait pas exactement quoi, en réalité. La torture, la mort ? Parfois, la mort lui semblait préférable à la souffrance d’être loin de ceux qu’il aimait. Et, surtout, d’être loin et sans pouvoir donner de nouvelles, ni en recevoir. Une petite pile de lettres, écrites pour Ariel, trône sur son bureau sans qu’il n’ait le loisir de les envoyer. « Pas encore, elles ne partiront pas » lui avaient conseillé ses hôtes : « attend encore un peu ». Et il attendait, la boule au ventre : car si Aloïs savait Ariel et Juliette à peu près en sécurité... Eux n’avaient aucune nouvelle de lui. Il se détestait d’avoir à les inquiéter pour son inattention.

Un peu plus tôt dans la journée, il avait entendu quelqu’un entrer dans la demeure, et échanger quelques mots avec Poppaea. Il n’y avait pas réellement prêté attention, parce que l’Orlésien n’avait alors aucune envie de sortir de la chambre qu’on lui avait alloué, restant étalé sur son lit à coudre machinalement de petites robes de bébés en pensant à Juliette, qu’il ne reverrait peut-être jamais. Mais il faisait plus souvent de petits costumes : cela lui évitait de trop penser à qui que ce soit à Lydes, et en plus... S’il rentrait -ou s’il ne rentrait jamais- les vêtements pourraient toujours servir à l’enfant à naître des Tenera. De toute manière, Juliette aurait certainement grandi la prochaine fois qu’il la verrait, s’il avait cette chance... L’aurait-elle oublié ?

Un peu plus tard, dans l’après-midi, le blondin se décida enfin à sortir de sa bulle pour aller préparer du thé... Ou du moins, laisser les esclaves le préparer – il s’y habituerait encore moins que les domestiques à Lydes. C’était son plan initial, jusqu’à ce qu’il croise la jeune femme blonde, lui annonçant que s’il voulait boire ou manger quelque chose, elle venait de faire servir le thé et les biscuits dans la bibliothèque, et que cela lui ferait certainement du bien de rencontrer leur invité – il n’était pas Tévintide, qu’elle avait dit. Alors, timidement, Aloïs entra dans la bibliothèque, cherchant l’autre étranger des yeux. Ce qu’il pouvait sembler jeune ! « Bonjour... » commença-t-il doucement en s’approchant, avant de se racler la gorge pour reprendre ; « Je m’appelle Aloïs Martell... Comme l’alcool. En fait, je suis l’alcool. Enfin... » Il passa une main gênée sur sa nuque. Trop longtemps qu’il n’avait pas réellement tenté de communiquer avec quelqu’un d’autre que les maîtres des lieux. Trop longtemps qu’il se repliait sur lui-même en ruminant à ce qu’il n’avait pas avec lui. « Enchanté. » Il tenta un petit sourire, en venant presque timidement se servir une tasse de thé.

HRP.
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Lun 9 Avr - 17:41



Clouds come floating into my life
Vlad & Aloïs

« Have no fear of moving into the unknown. Simply step out fearlessly knowing that I am with you, therefore no harm can befall you. »
Tévinter, sans étonnement, n'est pas exactement tel que l'imaginait le jeune Cousland. De manière générale, il n'y a que dans de rares cas que les attentes tombent juste. La structure des bâtiments, les mœurs, beaucoup de choses l'intriguent sur cette nouvelle contrée. Le fonctionnement est particulièrement déstabilisant. Si à Ferelden il est rare qu'il côtoie la magie - surtout avec la chasse ouverte contre les mages en ce moment, il la croise ici à presque chaque coin de rue. Sans évoquer les esclaves... Probablement ce qu'il désapprouve le plus ici. Vlad est en mesure de s'imaginer à leur place et n'arrive pas à comprendre quelle personne se satisferait d'une vie entière enchaîné ; surtout avec un mauvais maître. Rien que le terme "maître", d'ailleurs, le dérange.

Mais ces détails ne lui gâchent pas son séjour ici avec Lachlan qui ne le quitte pas d'une semelle, ou très peu de temps. C'est le cas aujourd'hui. Son ami le laisse chez des personnes de confiance - les Tenera le temps de régler quelques affaires personnelles. Malgré sa curiosité, Vlad n'a pas demandé le fond de la chose, sentant que cela ne le concernait pas et serait sûrement malvenu. Il espère simplement que celui-ci ne sera pas trop long car il n'aime pas s'imposer chez des personnes qu'il ne connaît pas. Ce même si la dame Poppaea est d'une grande sympathie et lui offre un accueil digne de ce nom : comprenant des biscuits ainsi que du thé en accompagnement.

Installé en pleine bibliothèque, le Fereldien plutôt renfermé en présence d'inconnus - même de sa famille parfois, profite de quelques instants de solitude avec un gueuleton très bienvenu. Enfin seul, pas entièrement, Hilda furetant à travers les rangées bien classées sous son nez. Elle n'hésite pas à faire une remarque en découvrant le titre d'un des livres, ce qui lui arrache un doux rire. Un rire qui est écourté avec des bruits de pas à proximité. Et c'est pile quand Vlad engouffre un énième biscuit dans sa bouche que pénètre une autre tête qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de voir depuis son arrivée ici. Un esclave ? Non, il en doute, vu son attitude... Et il préfère. La confirmation ne tarde pas. Aloïs Martell, un nom qui ne lui parle pas vraiment sur le moment. Par contre, les propos décousus de ce dernier lui arrachent un air un peu médusé. « ... Quoi ? » Il cligne des yeux, la bouche toujours pleine. Où veut-il en venir cet étranger en précisant qu'il est l'alcool ? Est-il bourré, ou est-ce juste parce qu'il est Orlésien ? Oui, au moins le Cousland sait-il reconnaître cet accent qui contraste avec le sien ainsi que les Tévintides ici.

Il termine de mâcher avant de lui répondre quoi que ce soit de plus, le malaise palpable du blond ne l'aidant pas à être plus à l'aise, non plus. Enfin, cela ne l'empêche pas d'être poli. « Moi c'est Vlad. Enchanté, également... » Comme depuis qu'il est arrivé en plein Empire, il dissimule son nom de famille à défaut de son pays d'origine, passant pour un voyageur et ami de longue date de Lake - ce qui sur le coup, est vrai. « Vous pouvez venir vous asseoir, si vous voulez... Je suis juste un invité. » Est-il contaminé, à son tour, quand il est question de s'exprimer convenablement ? Si il était bien seul avec son amie imaginaire, il ne chasse pas le nouveau venu. Ce serait déplacé de sa part, n'étant ici qu'un invité, comme précisé plus tôt. « Vous habitez ici ? »
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Ven 13 Avr - 20:46




Vlad & Aloïs
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Aloïs ne réalise à quel point il s’est embrouillé dans ses paroles que lorsque le jeune homme présent ne relève sur lui un regard et lui adresse des paroles quelque peu... Médusé. En effet, il y avait de quoi, et on aurait pu penser que le blondin avait bu. Malheureusement, non, même s’il aurait bien aimé. C’était certainement mieux comme ça, cela dit : déjà qu’il n’était pas très vivace depuis qu’il était ici, si en plus on ne l’interdisait pas de boire plus qu’un verre de vin à table... Il deviendrait certainement une véritable loque bonne à jeter à la poubelle. « Non, ce que je voulais dire c’est que... L’hydromel Martell... C’est ma famille qui le produit... »

Il n’a pas l’air idiot, tient. D’autant plus qu’il se sent lui-même mal à l’aise, depuis le temps qu’il n’a pas réellement sociabilisé avec qui que ce soit, autre que les Tenera. Et encore, « sociabilier » était malheureusement un grand mot, même s’il en avait honte. Honte de son comportement, honte de ce que la tristesse avait fait de lui. Il rendit un léger sourire au jeune homme qui se présenta sous le nom de Vlad, et l’invita à s’asseoir – ce qu’Aloïs fit après s’être servi le thé. « Merci... » murmura-t-il comme si c’était extraordinaire. Mais d’un autre côté, le blondin se demandait réellement qui pouvait vouloir de sa compagnie, actuellement.

Il ne servait à rien, et il avait l’impression que tous les efforts qu’ils essayaient de faire était inutile. Il n’y arrivait pas. Oh, ça revenait bien, doucement... Parfois, il parvenait a effacer sa mélancolie, quelques instants. A esquisser un sourire, à se sentir vivant. Mais ça ne durait jamais bien longtemps. Pouvait-on réellement vivre quand son Soleil était masqué par des nuages ? Néanmoins, le blond pris sur lui. Comment aurait-il fait, avant ? Il aurait souri, rougit aussi certainement, il se serait intéressé à son vis-à-vis. Aller, ce n’était pas insurmontable. Si ? « Enchanté, Vlad. Vous n’êtes pas d’ici, si je ne m’abuse ? » L’accent était Féreldien, s’il ne se trompait pas.

Un pauvre hère comme lui ? Sans doute pas. Il n’avait pas l’air abattu, ni catastrophé, et il se présentait lui-même en tant qu’invité. De plus, Poppaea l’aurait certainement mis au courant s’il s’agissait encore d’une victime sauvé par leur bonté, non ? Le Martell manqua presque de s’étouffer avec son thé lorsque Vlad lui demanda s’il vivait ici. Mille fois non, et il devait avouer que sa fierté d’Orlésien venait d’en prendre un coup malgré tout. « Non !... Si... Enfin, je ne sais pas. » Et le revoilà parti dans d’étranges élucubrations. Il pinça les lèvres, ne désirant pas étonner une nouvelle fois le jeune homme – dans le mauvais sens du terme ; « En réalité, j’ai été... Capturé à la frontière et... Les Tenera m’ont sauvé. Je suis bloqué ici... Pas pour toujours, je l’espère. Mais... Je n’en sais rien... » Un lourd soupire lui échappa, et il observa un peu sa tasse de thé, avant de se souvenir : faire des efforts. « Et vous ?... »

HRP.
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Lun 16 Avr - 21:21



Clouds come floating into my life
Vlad & Aloïs

« Have no fear of moving into the unknown. Simply step out fearlessly knowing that I am with you, therefore no harm can befall you. »
Enfin le nouveau venu s'explique plus clairement, semble-il, mais il n'empêche que Vlad n'arrive toujours pas à tout comprendre. L'hydromel, il sait ce que c'est, évidemment. L'hydromel Martell en revanche... Cela ne lui parle pas énormément quand bien même cet Aloïs lui affirme que c'est sa famille qui le produit. Ce n'est sûrement pas Fereldien. Il le regarde toujours avec de grands yeux, hésitant à le lui dire mais optant plutôt pour l'inviter à s'asseoir. Peu bavard, il préfère tendre la main pour se jeter sur un autre biscuit ; oubliant ainsi d'en proposer à l'autre blond. Si celui-ci a faim, il se servira tout seul comme un grand, songe-il. Une fois encore le jeune homme termine sa bouchée avant de lui répondre concernant le fait qu'il n'est pas d'ici. Non, en effet. Si ce n'est pas son accent, c'est probablement sa tenue ou ses manières qui l'auraient trahi. « Non, je voyage beaucoup, mais je viens de Ferelden. » Un semi-mensonge qui est préférable en terre inconnue, surtout sans savoir à qui il à affaire. C'est Lachlan qui lui a conseillé de faire attention à ne pas révéler certains détails sur lui en son absence. Il serait peu judicieux pour lui de clamer haut et fort être un noble Fereldien, un Cousland qui plus est.

Curieux de connaître le rôle de la personne en face de lui - à son tour, il demande si cette demeure est, à défaut d'être la sienne, celle où il vit actuellement. Et voilà que le pauvre bougre manque de s'étouffer avec son propre thé sous ses yeux. Une fois encore, Vlad affiche une expression médusée, s'interrogeant sur qui il est encore tombé. Lui n'est pas mieux en un sens, mais cela se voit moins à l'extérieur. « Ah... Je vois, je suis désolé pour vous. Vous venez d'Orlaïs, non ? » C'est Hilda qui lui souffle déjà la réponse, qui l'a d'ailleurs poussé à poser cette question et il est persuadé de reconnaître l'accent Orlésien depuis plusieurs minutes déjà.

Une ambiance étrange s'est installée. Vlad comble son manque de dialogue en s'empiffrant toujours plus de gâteaux qui malheureusement ne sont pas à l'infini. L’assiette est déjà presque vide et excepté le thé, le Martell n'a pas encore touché à l'un d'entre eux. Quand il le réalise, il fait lentement glisser le récipient vers lui par politesse. Il aurait dû le faire plus tôt. Au pire, l'autre le prendra pour un pecnot sans bonnes manières, ce qui dans ce cas-ci l'arrange. « Je suis venu ici avec un ami. On peut donc dire que je suis ici de passage... Vous ne savez pas quand vous repartirez ? » Vraiment, sociabiliser avec quelqu'un qui paraît être actuellement aussi handicapé que lui à ce niveau là, ce n'est pas une sinécure. Vlad jette désormais des œillades régulières en direction de son amie imaginaire afin qu'elle l'aide à alimenter la conversation. Quoi qu'il n'est techniquement pas obligé. Le silence est très bien, aussi. Plutôt mal à l'aise, il remarque que Hilda qui tourne en rond dans un coin de la pièce en faisant un peu n'importe quoi se prend les pieds dans le vide et manque de tomber. Même en présence de Aloïs, le Cousland ne peut se retenir de pouffer de rire... Mais se ressaisit vite. « Pardon, je... pensais à quelque chose de drôle. Rien à voir avec vous, bien entendu. » Il se rattrape vite car ses propos pourraient sembler déplacés mais sa justification l'enfonce un peu plus. Ah, bravo, Vlad. C'est maintenant au tour de son amie invisible aux yeux de l'Orlésien de rire de lui.
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Jeu 10 Mai - 22:27




Vlad & Aloïs
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Aloïs hocha légèrement la tête lorsque ce Vlad lui annonça voyager beaucoup mais venir, à l’origine, de Ferelden. Un très léger sourire s’étira sur ses lèvres durant quelques secondes ; il l’aurait parié. Il aurait dû parier sa liberté, tien. Manquant de s’étouffer avec son thé, Aloïs se dit qu’il est vraiment tombé plus bas que terre tandis qu’il explique sa situation. Il se donnerait presque envie de pleurer contre lui-même, lorsqu’il voit ce qu’il est devenu. Finalement, son père n’avait peut-être pas tort... Un élan soudain de fierté le gagne néanmoins tandis qu’il répond : « D’Orlaïs, oui, mais surtout de Lydes. » Comme si le revendiquer pouvait faire quelque chose. En fait, peut-être que... Une mince lueur d’espoir traverse les prunelles d’Aloïs tandis qu’il observe le jeune homme... S’empiffrer, avant – certainement – de s’en rendre compte et de faire glisser l’assiette vers Aloïs, qui décline poliment : « Merci, mais je n’ai pas vraiment faim. Ils ont l’air de vous plaire, profitez-en. »

La question qui suit, en revanche, l’emmène à soupirer légèrement. Quand est-ce qu’il rentrera ? Il aimerait bien le savoir ! Cependant, il saute sur l’occasion pour demander : « Est-ce que vous comptez vous rendre en Orlaïs ? » plein d’espoir, avant de lui répondre : « Et... Non, je n’ai aucune idée de quand je pourrais rentrer, ni même si je le pourrais un jour. Je suppose qu’ils tentent de déterminer si je suis... Dangereux ou non... » Nouveau soupire. Le couturier est las, qu’est-ce qu’il ne donnerait, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour être renvoyé d’où il vient.

Un pouffement venant du jeune homme, néanmoins, le fait sursauter. Et le blesse, aussi : oui, il n’a pas l’air dangereux, comme ça, mais il a été Templier pendant une vingtaine d’années ! Être enfermée ici n’est certes qu’un malentendu, car il n’est en aucun cas un espion ou autre, mais cela ne veut pas dire qu’il ne sait pas se défendre. Cela lui rappelle douloureusement les paroles de son père vis-à-vis de ses préférences, et les moqueries de ses camarades aux premiers jours de son service, quand on ne voyait encore en lui que le frêle Martell qui préférait coudre et soigner son apparence, et qui paraissait bien incapable de se servir d’une épée. Ils n’avaient pas tout à fait tort, ni tout à fait raison. Aloïs était un agneau, mais qui savait trancher la chaire quand cela était nécessaire. « Oh, ne vous excusez pas... Vous devez avoir une très bonne raison. Tout le monde en a. »

Il hausse une épaule, en faisant mine de prendre un air non-affecté, et termina son thé d’une traite, préférant finalement changer de sujet, même s’il n’allait pas l’oublier immédiatement. Essayant de ne plus paraître trop maladroit, il tente de relancer la conversation : « Vous visitez le monde, alors ? Cela fait longtemps que vous êtes en Tévinter, ou... Comptez-vous y séjourner longuement, peut-être ? »

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Lun 14 Mai - 21:22



Clouds come floating into my life
Vlad & Aloïs

« Have no fear of moving into the unknown. Simply step out fearlessly knowing that I am with you, therefore no harm can befall you. »
L'évocation particulière de Lydes le laisse indifférent, faute de ne même pas connaître cette contrée qu'il suppute propre à Orlaïs - mais nul doute que le blondinet face à lui en semble fier. De toute manière, Vlad est déjà bien occupé à s'empiffrer qu'il ne remarque même pas l'expression du malheureux. Bientôt, si il se remémore malgré tout que celui-ci souhaite peut-être prendre quelques biscuits, il refuse poliment pour son plus grand plaisir. Prompt sourire qui se pointe sur ses lèvres, le Cousland se contente d'opiner vaguement du chef puis attaque à nouveau l’assiette sous son nez. Avec lui, elle ne fera pas long feu et l'aguiche beaucoup plus que la conversation actuelle. Conversation qui pousse le jeune homme à se forcer par politesse mais à répondre également à certaines questions qui l'ennuient. Ou plutôt celle qui concerne Orlaïs... Est-ce qu'il compte visiter l'empire ? Il n'est guère tenté, sauf si Lachlan s'improvise une fois encore guide de voyage avec lui. Si non, il n'aurait aucune véritable raison de s'y rendre, même par curiosité. Peut-être changera-il un jour d'avis mais pour l'heure, il risque de mettre un froid. « Non, je ne pense pas... Orlaïs ne m'attire pas vraiment. »

Vlad n'est pas tant nostalgique de sa nation et plus particulièrement de son foyer duquel il prend des vacances bien méritées. De son frère, aussi. Ce qui ne semble pas être le cas de ce Martell vivant probablement dans d'autres conditions et présentant un mal du pays assez conséquent mais compréhensible vu sa situation : sauf pour le Cousland qui n'arrive pas à se mettre à sa place. Son esprit chavire vivement vers Hilda qui trébuche, l'amène à pouffer et se justifier bêtement. Alors qu'il pensait avoir mis mal à l'aise son interlocuteur, il est rassuré... mais c'est à son tour d'être un peu gêné. Et interrogé. Bon au moins le silence est brisé, c'est déjà ça, non ? Le jeune regarde autour de lui comme si il cherchait ses mots et préfère s'en prendre au dernier biscuit avant de répondre quoi que ce soit. Il avale une gorgée de thé avant de faire l'effort de suivre la conversation relancée. « Je suis là depuis peu de temps, j'aime bien le dépaysement des lieux. Je ne sais pas quand exactement je repartirais, ça dépendra de mon ami. J'ai hâte qu'il revienne. » Oh ça oui, le blond est pressé de lui sauter au cou à son retour - si tant est qu'il arrive à sauter assez haut.

L'ambiance est étrange au même titre que la discussion. Dans ces cas là, Vlad préfère l'ignorer en se plongeant dans ses songes si ce n'est dans la nourriture. Sauf qu'il ne reste que des miettes et sa gourmandise l'appelle à se goinfrer en réclamant une deuxième tournée. « Vous êtes sûr que vous n'avez pas faim ? C'est délicieux, je peux aller demander une nouvelle assiette... »
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Dim 3 Juin - 16:35




Vlad & Aloïs
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Aloïs pince les lèvres. Il aurait dû s’en douter – parce qu’il n’apporte réellement crédit à tout ce qui peut se dire sur les Féreldiens mais, parfois, même l’agneau pouvait se poser des questions ou avoir des pensées indigne de sa gentillesse. Exactement, même lui n’était pas toujours tout blanc ou l’incarnation de l’innocence, en particulier depuis qu’il avait rencontré Ariel. Toujours est-il qu’il retient un soupire, et ne lui donnera pas la raison de sa question. S’il avait espéré que le jeune homme se rende dans son pays natal, c’était bien pour lui confier des lettres qu’il pourrait remettre à Ariel ou, au moins, confier à un messager qui ferait son boulot. Mais ses lettres étaient finalement trop précieuses pour être confiées à n’importe qui, et surtout quelqu’un qui semblait finalement être plus ennuyé qu’autre chose par sa présence. Tant pis. Il retient son cœur de se briser une nouvelle fois. « Oh, il y a des endroits magnifiques et totalement digne d’intérêt. Mais vous semblez être encore jeune, le bon goût arrive avec le temps... » raille-t-il avec une pointe de désespoir.

Quelque part, Aloïs doit envier (oui, lui, envieux) ce Vlad qui voyage, ce Vlad qui pouffe (contre lui ?). L’amertume le gagne quelques secondes, mais le blondin trouve que changer de sujet est la meilleure des choses à faire. Peut-il se souvenir de comment était la vie avant le manque, la nostalgie et le mal du pays ? Pas vraiment, et cette constatation le tue à petit feu. Mais pas plus que le fait qu’il ne parvienne pas à se souvenir avec exactitude de la voix d’Ariel. On lui avait dit, il y a longtemps, que la première chose qu’on oubliait d’une personne était sa voix... Et il était terrifié à l’idée d’oublier peu à peu l’amour de sa vie. Il lui fallait effacer ces sombres pensées rapidement, aussi se concentra-t-il sur la réponse que lui donna le Féreldien à sa question, avant d’hocher légèrement la tête. « Vous avez de la chance. J’aimerai pouvoir en profiter autant que vous. » Aloïs esquissa un léger sourire, mais – lui – n’appréciait pas le dépaysement forcé. Et n’avait aucun ami qu’il aurait hâte de voir revenir.

A la question qui suit, le blondin esquisse une moue légèrement gênée, avant de réfléchir quelques secondes ; finalement, il abdique. S’il ne lui semble pas avoir faim ou pouvoir avaler quoi que ce soit, il sait qu’il faut qu’il mange. Ariel n’aimerait pas le voir revenir aussi épais qu’un parchemin, s’il devait revenir un jour. Alors, il fini par hocher doucement la tête ; « Eh bien, si vous en reprenez aussi... Alors pourquoi pas se laisser tenter, oui. » Aloïs hoche la tête avec un sourire, sans quitter son fauteuil. Après tout, le jeune homme a lui-même proposé d’aller en demander une autre ; il n’allait pas se précipiter pour le devancer. Il aurait encore l’air ridicule, avec un peu de chance, à cause d’un excès de zèle. Vive la politesse. Cependant, il attend que Vlad ne semble à nouveau disposé à l’écouter pour lui poser une question qui lui brûlait soudainement les lèvres : « Si vous êtes ici... Je suppose que vous ne faites pas partie de ceux qui pensent qu’on devrait tuer tous les mages, n’est-ce pas ? »


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Mer 6 Juin - 22:26



Clouds come floating into my life
Vlad & Aloïs

« Have no fear of moving into the unknown. Simply step out fearlessly knowing that I am with you, therefore no harm can befall you. »
La raillerie est plutôt mal accueillie en son for intérieur, autant le dire. Vlad réprime une grimace à temps et opte pour un regard significatif au même titre que son amie imaginaire qui insulte allègrement le blondinet Orlésien. Heureusement que celui-ci n'entend rien. Et pour toute réponse, les joues gonflées, il se contente de replonger la tête la première dans le reste des biscuits jusqu'à finir complètement l’assiette. Avoir avalé le dernier est une sorte de victoire, surtout avec son vis-à-vis qui de plus en plus, l'agace à se tourmenter après sa dernière réflexion. Si le Cousland commençait à avoir pitié de lui, faute à celle-ci, il se sent depuis particulièrement refroidit.

Une porte de sortie s'offre à lui et il s'y engouffre sans plus attendre, proposant égoïstement plus qu'autre chose : même si Aloïs n'avait pas été favorable à une deuxième tournée, il y serait certainement retourné sans demander son reste. « Je reviens, alors. » Le voilà qui s’écorche presque la bouche en le précisant, toujours plus ou moins contrarié. Boudeur. Hilda lui emboîte le pas en direction de la sortie puis dans la recherche de nouveaux délices, l'assiette vide en main. Il n'hésite pas à prendre son temps une fois cette dernière remplie, grignotant sur le trajet retour même si il sera plus confortable installé dans le canapé. Juste avant de retourner dans la salle, il s'assure de finir sa bouchée puis s'installe sans un mot ; déposant le tout sur la table devant lui. Cette fois-ci il ne garde pas tout pour lui mais il ne laisse pas le Martell se servir en premier, piochant deux petits gâteaux. Un vrai estomac sur pattes. Heureusement qu'il se dépense en parallèle, sans quoi il serait sans doute bien bouffi.

C'est après un moment de silence qu'un sujet auquel le Fereldien ne s'attendait pas arrive sur le tapis : les mages. Pour le peu que cela le concerne, à l'heure actuelle... Il redresse le menton, un peu surpris, cherchant à comprendre l'avis du Martell ; quoi que pour le peu que cela lui importe, ça aussi. Il hausse finalement les épaules puis rétorque. « Non, à vrai dire je ne me positionne pas dans ce conflit. Vous si ? » L'interrogation lui échappe naturellement. Même si il préférerait manger tranquillement - il pourrait faire ça toute la journée, Vlad doit bien avouer que sa curiosité l'emporte encore. D'ailleurs, il remarque que l'autre ne touche toujours pas à la nourriture. Ce n'est pas sa faute cette fois, juré, il n'accapare pas le couvert. « Vous ne mangez pas ? » Peut-être le met-il mal à l'aise, quelque chose dans le genre. En tout cas ce qui est sûr, comme argumente soudainement Hilda, c'est que l'Orlésien n'a pas l'air dans son assiette.
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Jeu 7 Juin - 10:56




Vlad & Aloïs
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Aloïs a vexé Vlad, il le voit bien aux joues gonflées du Fereldien. Et difficile d’imaginer qu’il ait pu faire le hamster et garder les biscuits bien au chaud dans sa bouche, quand bien même le jeune homme semblait avoir un appétit d’orge. Un « estomac sur pattes » aurait sans doute dit sa mère. Et même si, au fond de lui, une partie d’Aloïs se sent très légèrement gêné d’avoir pu vexer l’invité de ses hôtes, il n’est ici pas assez « lui-même » pour s’en vouloir réellement. Après tout, le Fereldien l’a un peu cherché – et c’est Vlad le premier qui s’est moqué de lui en pouffant à son encontre, peu importe les fausses excuses qu’il avait pu trouver. Evidemment, ne pas pouvoir voir ni même soupçonner l’existence d’Hilda n’aidait pas. Ou, dans ce cas précis, était plutôt une bonne chose...

C’est pourquoi Aloïs n’est même pas choqué de voir le jeune homme filer demander plus de gâteaux – sans demander son reste. Aloïs soupira un peu, et ne put s’empêcher de laisser s’étirer un léger sourire triste sur ses lèvres, tandis qu’il se demandait si Juliette serait aussi caractérielle. Certainement. Peut-être même plus, connaissant son père. Mais elle serait magnifique, et adorable... Mais pourrait-il en être témoin ? Un nouveau soupire, plus long, chargé d’émotion, traversa la barrière de ses lèvres en chassant ces pensées tandis que le Féreldien revenait avec un nouveau plateau. Aloïs le regarda faire, toujours sans piocher aucun biscuit. Il n’en voulait pas réellement, à vrai dire, et laissa un temps un silence s’installer pour boire tranquillement son thé. Puis il tenta d’engager une nouvelle conversation.

Il ne su pas s’il fut désappointé de voir sa tentative tomber à plat, ou si l’égocentrisme apparent de son vis-à-vis heurtait sa nature ouverte et bienveillante. Il hésita un instant sur quoi répondre ; il avait après tout beaucoup à dire sur le sujet, qui aurait pu être un agréable débat. Surtout dans un pays comme Tévinter, gouverné par les mages ; mais cette discussion n’aurait pas lieu. Aloïs ravala ses paroles et garda bien pour lui le fait que même s’il était un ancien Templier, il avait des amis des deux côtés de la barrière. Ca n’intéresserait probablement pas Vlad, et il ne savait pas s’il était capable de supporter plus de moquerie ou ce genre de chose pour la journée. Il préféra donc un sobre ; « Non, non... » un peu vague, en terminant sa tasse.

Le blondin releva le nez vers Vlad, puis vers les gâteaux. Il haussa légèrement une épaule, hésitant, avant de se décider à en prendre un entre ses doigts : « Je n’ai pas réellement faim, pour tout avouer. » Mais, après tout, il avait approuvé l’idée d’un autre plateau. Autant en manger au moins un. Voire deux, ou trois, s’il se forçait un peu. Mais après avoir manger le biscuit, il se leva pour aller se servir une autre tasse de thé, puis attrapa trois petits biscuits qu’il plaça sur la soucoupe, avant de prendre sa décision : il retournait à son isolement. Si Vlad restait ici quelque temps, ils auraient bien l’occasion de se recroiser, et peut-être même d’arranger quelque peu la situation entre eux. Eh, pourquoi pas ? Avec un sourire poli, Aloïs lui adressa un signe de tête : « Bon... Je ne vous importunerai pas plus, du travail de couture m’attend. » Et, sur ceux, il s’éclipsa.

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