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Jeu 12 Avr - 18:48



I think I need help
Amaranthe & Ariel

« I'm kinda sad and lost, could you please cheer me up ? »
Une erreur. Une seule et regrettable erreur, et voilà où il en est. Depuis quelques temps le sort semble s'acharner sur la famille de Lydes. Armand et Aveline, décédés. Alaric, reparti combattre un Enclin qui pourrait le précipiter vers une mort prématurée, lui aussi. Quand bien même il survivrait à l'Archidémon, la Souillure aurait raison de lui, un jour prochain. Et voilà que pour couronner le tout, Aloïs, son tendre Aloïs, est porté disparu. Avec ces malheurs tournant en boucle dans son esprit, Ariel a baissé la garde. Il n'aurait jamais dû. Comme si les vautours de la cour orlésienne avaient senti la faiblesse passagère de la Vipère de Lydes, ils ont frappé pour tenter de l'effacer définitivement de la surface du continent.

Et donc, voilà où il en est. Dépourvu de toute sa superbe, le teint presque aussi pâle que celui d'un cadavre, épuisé et un peu amaigri. Cloué au lit par ordre du médecin. Si le spectre de la Mort s'est définitivement éloigné, il a encore besoin de repos pour récupérer de sa « mésaventure ». Mais qui a déjà vu un de Lydes obéir sagement à ce qu'on lui prescrit ? Avec un soupir, l'aîné de la fratrie écarte les couvertures, prend quelques instants pour rassembler ses maigres forces mais surtout sa détermination, puis se lève non sans se tenir au montant du lit. Ce n'est qu'une fois sûr que ses jambes ne lâcheront pas sous son propre poids que l'orlésien lâche prise, se saisissant d'une robe de chambre au tissu épais dans laquelle il s'emmitoufle en frissonnant légèrement. Maudit hiver, vivement le printemps songe-t-il en maugréant légèrement.

D'un pas quelque peu incertain, Ariel quitte ensuite sa chambre et parcourt les corridors de la demeure en adressant des grognements agacés aux domestiques qui s'inquiètent de le voir debout et tentent de le convaincre de retourner s'allonger. Hors de question, il s'est déjà bien trop reposé. S'il reste alité ne serait-ce qu'une heure de plus, il va devenir fou.
Finalement, c'est la porte d'un petit salon qu'il ouvre. Là, il espère bien trouver une personne en particulier : Amaranthe de Lydes. Et effectivement, sa grand-mère est bien là, installée dans l'un des fauteuils, non loin d'un feu de cheminée dont la chaleur est définitivement la bienvenue. Un nouveau soupir passe le seuil de ses lèvres tandis qu'il referme le battant derrière lui et qu'il va se laisser tomber dans les coussins, non loin de l'aînée de la famille.

- Pitié, dites-moi que vous avez quelque chose d'intéressant à raconter. Je n'en peux plus de ce silence, je vais finir par perdre l'esprit. J'ai l'impression de vivre dans un tombeau...
(c) DΛNDELION
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Ven 13 Avr - 20:05




Ariel & Amaranthe
That's so boring


Heureusement qu’elle était forte. C’est ce que la douairière de Lydes se répétait tous les matins, devant son miroir pendant que sa femme de chambre s’acharnait à la rendre sous son meilleur jour alors même qu’en ce moment, rien n’allait plus. Armand et Aveline décédés, Aria dans la nature, Alaric reparti pour l’Enclin, Ariel qui a lui-même failli passer l’arme à gauche, et son amant porté disparu. Serait-elle la prochaine ? Ce serait bien plus juste que de voir ses petits-enfants disparaître un à un. Il fallait bien quelqu’un pour garder la tête froide, et sur les épaules, cependant : et avec l’héritier en piteux état et Anthelme capable de réagir au quart de tour – et ne parlons pas des trois enfants – cette personne devait être-elle. Quand bien même elle avait juste envie de s’effondrer et se laisser aller : jamais. Jusqu’au bout, jusqu’à ce que le Créateur la rappelle à lui, elle se battrait pour sa famille.

C’est en remuant quelques sombres pensées vengeresses qu’elle prenait son thé dans l’un des petits salons de la demeure, installée près de la cheminée. Ah ! Si elle pouvait retourner à Val Royeaux, elle ferait encore des miracles avec quelques poisons. Le souvenir de la famille qu’elle avait décimé aurait dû encore planer sur les esprits des Orlésiens : on ne s’en prenait pas aux de Lydes. Mais les jeunes étaient si... Inconscients, de nos jours – elle ne pouvait s’empêcher de repenser à sa dernière soirée en date, durant laquelle Ruben l’avait sauvé de l’ennuie. Elle donnerait cher pour aller leur rafraichir la mémoire, mais elle ne voulait pas non plus laisser ses deux petits-fils seuls. On ne sait jamais.

D’ailleurs, lorsque la porte s’ouvrit, elle ne prit même pas la peine de relever les yeux. Pas besoin d’être devin pour savoir qu’il ne s’agissait pas d’Anthelme : elle était une de Lydes, et elle ressemblait beaucoup trop à Ariel pour ne pas deviner qu’il n’aurait pas écouté ses médecins. Elle ne posa son regard sur son petit-fils que lorsqu’il se laissa tomber non loin d’elle. Il faisait peine à voir, et elle avait longtemps craint pour sa vie. La vieille femme avait même pleuré, une nuit, pour tous les malheurs qui s’abattaient actuellement sur eux. Mais elle ne l’avouerait jamais : parce qu’elle ne pleurait jamais. « Eh bien, sache que j’ai envoyé une lettre à ton père. J’ai même failli conclure par un ‘‘fils de cochard’’ avant de me souvenir que cela reviendrait à m’insulter. Moi ou ton défunt grand-père, qui ne mérite évidemment pas ça. »

La douairière repoussa le livre qu’elle ne lisait même pas, trop occupé à réfléchir à un moyen de se venger, afin de reporter toute son attention sur son petit-fils. Elle aimerait avoir de bonnes nouvelles à lui annoncer, mais ce n’était malheureusement pas le cas. Néanmoins, elle pouvait bien se montrer plus gentille qu’à son habitude, car même si elle se montrait la plupart du temps piquante, elle n’en restait pas moins une grand-mère aimant profondément ses petits-enfants : « Je suis contente de voir que tu vas mieux, Ariel, mais j’apprécierai également que tu ne te surmènes pas. » Elle se retint de justesse de lui rappeler d’à quel point il avait pu être insupportable avec son amant, puisque celui-ci faisait partie de la liste des absents. Elle pencha légèrement la tête en cherchant son regard : « Tu sais que tu peux tout me dire, mon poussin. Cela fait bien longtemps que vous ne me dites plus rien, et peut-être l’ais-je un peu cherché, au fond. Mais je suis là, si tu as besoin de parler. » Voilà bien longtemps qu’elle n’avait appelé aucun de ses petits-enfants « mon poussin », ce surnom étant à présent réservé à Arthur. Mais un peu de douceur ne pouvait faire de mal à personne...

HRP.
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Lun 23 Avr - 11:36



I think I need help
Amaranthe & Ariel

« I'm kinda sad and lost, could you please cheer me up ? »
Si d'ordinaire s'installer auprès de son aïeule signifiait le plus souvent qu'une certaine joute verbale allait s'instaurer entre les deux de Lydes, l'état actuel du petit-fils lui garantit une trêve. Temporaire, à n'en pas douter, mais une trêve tout de même. Il n'allait sûrement pas cracher dessus, au contraire bien heureux de pouvoir profiter d'un peu de repos de l'esprit. Ce n'est pas qu'ils ne s'aiment pas, bien au contraire. Ariel ressemble trop à sa grand-mère pour que leurs relations restent tranquilles en permanence. Anthelme a lui aussi hérité de ce caractère de cochard, par ailleurs. Avec la nuance que lui est encore plus direct qu'eux. Sûrement plus agressif dans sa manière d'appréhender les choses.

Néanmoins Ariel est loin de penser à cela pour le moment, et laisse même échapper un petit rire. Imaginer Amaranthe insulter son fils par lettres interposées à quelque chose de vraiment cocasse. Que ne donnerait-il pas pour avoir la chance de voir la tête de son géniteur au moment où il découvrirait le contenu de la missive !

- Fils de cochard... pouffe-t-il doucement en se redressant sur son fauteuil pour mieux reporter son regard sur l'aînée. Vous n'auriez pas un double de cette lettre, par le plus grand des hasards ? J'avoue que j'adorerais pouvoir la parcourir. Et... Je suppose qu'il ne quittera pas Val Royeaux pour revenir passer quelques jours à Lydes ? Au fond, l'orlésien sait qu'il est vain de poser la question. Asriel n'a jamais porté qu'un intérêt limité à sa progéniture, préférant le faste de la cour impériale et les déboires du Grand Jeu à ses devoirs paternels. Qui ne tente rien n'a rien, ceci dit. Je suis loin de me surmener, rassurez-vous.

Voilà qu'il hausse un sourcil perplexe, quand il entend Amaranthe l'appeler « mon poussin ». Cela faisait combien d'années au juste, qu'elle n'avait plus utilisé ce surnom pour l'un d'eux ? En ce qui le concerne en tout cas, cela remonte tellement qu'il ne parvient même pas à se souvenir de la dernière fois où il l'a entendu être adressé à sa personne. Il en reste déstabilisé l'espace de quelques instants, avant de finalement se rassembler pour parvenir à s'exprimer.

- Parler... Je ne sais pas si cela changerait grand chose. Ces derniers temps j'aimerais que tout ceci ne soit qu'un cauchemar. Que je me réveille, Aloïs à mes côtés, et que je réalise que rien de tout cela n'est vrai. Armand serait encore quelque part à courir après je ne sais quelle chimère, Aveline continuerait à faire planer son ombre sur les courtisans de l'Impératrice, Aria ne serait pas Andrasté seule sait où mais auprès de nous... Alaric n'aurait pas perdu Lise et Blanche, il serait encore à Lydes, heureux. Un profond soupir passe le seuil de ses lèvres. Je me sens si inutile, impuissant. Je ne sais plus quoi faire.
(c) DΛNDELION
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Jeu 10 Mai - 22:33




Ariel & Amaranthe
That's so boring


Réussir à faire pouffer son petit-fils malgré la situation est une petite victoire en soi. Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour que ce sourire reste, pour que son teint reprenne rapidement des couleurs, et que ses joues creusées par la fatigue et le poison se remplissent à nouveau. Elle aimait le voir avec des joues pleines qu’elle pouvait aisément s’imaginer pincer. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas osé faire ça non plus ; elle laisse un sourire étirer ses lèvres en répondant : « Si tu as de la chance, il doit me rester le brouillon. Je pourrais te le donner, si cela peut te faire plaisir. Quand à ce cher Asriel... » Elle laissa échapper un lourd soupire, qui traduisait bien plus que son exaspération. « Disons qu’il ne tient pas de moi à ce niveau-là. »

Elle chassa l’air d’un mouvement de main. On ne devait rien attendre de son fils – du père d’Ariel. Et puis, pour dire la vérité, Amaranthe préfère autant qu’il reste à Val Royeaux, plutôt que de risquer de le voir déverser son fiel sur son fils... Fragilisé. Blablabla Aveline n’était pas assez prudente, blablabla Armand à pété un plomb et Aria a ce qu’elle mérite, blablabla qu’est-ce que tu attendais d’un homme, prolétaire qui plus est. Peut-être son esprit grossissait-il le trait, mais autant éviter un incident diplomatique. En revanche, Amaranthe voit bien que le petit surnom affectif qu’elle a laissé échapper surprend Ariel. Note à elle-même : l’appeler « mon poussin » plus souvent. Notamment devant Anthelme, Juliette et Serena. Et Aloïs s’il rentrait un jour – et autant dire qu’il avait plutôt intérêt.

« Je sais que ce n’est pas facile... » La douairière tendit la main pour la poser sur le bras de son petit-fils. Elle était bien placé pour savoir à quelle point une perte pouvait affecter. Après tout, les disparitions qu’Ariel déplorait la blessait, elle aussi. Et avant cela, elle avait perdu son mari (certes naturellement, mais la douleur restait la même) et son plus jeune fils alors qu’il était à peine plus âgé qu’Arthur... Et elle avait décimé l’intégralité d’une famille pour ça. Sa jeunesse lui manquait – du moins, la vigueur de sa jeunesse. Elle mourrait d’envie que ceux qui avaient osé empoisonner Ariel ou fait disparaître Aveline tremblent en imaginant ce qu’elle pourrait leur faire... « Il faut essayer d’aller de l’avant... C’est difficile, mais il reste de l’espoir pour certains d’entre eux. Aria et Aloïs sont peut-être encore en vie, quelque part... »

Parfois, elle-même en doutait. La chasse aux mages faisait rage, et il n’était plus question de les emprisonner ou de les Apaiser. Si des Templiers étaient tombés sur Aria... Elle préférait ne pas y songer. Quand à l’amant d’Ariel, il fallait avouer que sa disparition restait mystérieuse. S’était-il aventuré trop loin chez les tévintides, ou ses anciens camarades n’avaient-ils pas apprécié sa démission ? « On ne peut pas faire grand-chose de plus que prier Andrasté... Et attendre que tu sois remis sur pied. Je me ferais un plaisir de t’accompagner et donner une bonne correction a ceux qui ont cru nous porter un coup. » Amaranthe lui adressa un léger sourire, avant de laisser sa main ridée quitter le bras d’Ariel pour se porter maternellement sur sa joue ; « J'ai toujours cru que ce couturier était ton échec le plus complet mais, en réalité, c'est ta plus grande réussite. Aloïs reviendra. » L’heure était aux aveux. Des années durant, elle avait cru qu’Ariel faisait la cour à du vent, mais le vent en question s’était avéré être plutôt un exemple de pureté et d’aveuglement qu’un homme à femme. Et puis merde, au point où elle en était, même si elle n’approuvait pas tous leurs choix, elle voulait juste que ce qu’il restait de sa famille soit heureux : « Je suis sûre que tu le sens, au fond de toi. »

HRP.
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Jeu 21 Juin - 12:14



I think I need help
Amaranthe & Ariel

« I'm kinda sad and lost, could you please cheer me up ? »
Se trouver en position de faiblesse, Ariel n'en a pas l'habitude. D'ordinaire il se trouve de l'autre côté de la barrière, c'est lui qui tire les ficelles, lui qui orchestre savamment les assassinats, lance les piques les plus acerbes, lui qui parvient à faire mouche en toute circonstance. Ce renversement de situation le déstabilise grandement autant qu'il le dérange. Soudainement, il a peur de ne plus être à la hauteur. Sa réputation s'est donc étiolée à ce point pour qu'on ose lui porter un coup direct ? La lassitude l'envahit tandis qu'il laisse échapper un nouveau soupir. Cette crainte que leur nom inspire, il craint de la voir s'effacer. Ils sont une famille puissante, l'une des plus influentes d'Orlaïs, et les voilà réduits à peau de chagrin... Quelle tristesse.

Cependant, les paroles réconfortantes et le geste tendre -si rare- de son aïeule lui mettent du baume au cœur. L'aîné de Lydes esquisse un léger sourire qu'il adresse à Amaranthe. Plus qu'elle ne le croit, ses mots ont réussi à trouver leur chemin dans l'esprit encore un peu embrumé de son petit-fils, qui réfléchit déjà tout doucement à un moyen de retourner cette mésaventure à son expéditeur, et en faire une force plutôt que la laisser demeurer une faiblesse. Ah, on veut l'éliminer ? Eh bien soit, il prouverait à ces nobliaux de pacotille ce qu'il en coûte de venir titiller une vipère qui jusque là somnolait paisiblement. Quand on joue avec des serpents venimeux, qui s'étonne de se faire mordre ? Les idiots et les inconscients. Ils sont hélas monnaie courante à la cour de l'Impératrice. Mais ils trouveraient bien le responsable de ceci.

- Alors nous irons ensemble à Val Royeaux, nous dénicherons les coupables, et nous en profiterons pour rappeler à ces arrivistes que les de Lydes ne sont pas si aisément écartés. Au fond de ses prunelles céruléennes, une étincelle de détermination luit, malgré la fatigue. Non, il ne compte pas se laisser sagement faire. Il rendra coup pour coup. En double au minimum pour faire bonne mesure, évidemment. Oui, il reviendra... souffle-t-il tandis que ses pensées s'égarent un instant vers Aloïs, perdu il ne sait où en Thedas. Pour son propre bien autant que pour celui de l'ancien Templier, il le fallait. Aria aussi. Je sais qu'elle est là, quelque part. Sûrement en train de s'amuser à railler les Templiers qui croisent sa route. C'est une jeune femme intelligente et forte, elle n'a jamais eu besoin de personne pour voler à son secours, elle trouvera son chemin seule. J'espère juste que... Qu'elle ne fera rien de complètement inconsidéré le jour où elle apprendra pour Armand... Lentement, une larme roule le long de sa joue, qu'il s'empresse de venir essuyer d'une main. Aveline lui manque, bien sûr, mais Armand... Il était le petit dernier, le tendre rêveur qui vouait son existence à protéger les autres, l'enfant qu'il a aidé à faire ses premiers pas. Depuis sa rencontre avec une jeune noble de Ferelden, Ariel espérait même bientôt voir un neveu ou une nièce pointer le bout de son nez. Et voilà qu'un revers du destin balayait tout.

- Et alors, le brouillon de cette lettre ?
(c) DΛNDELION
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Sam 21 Juil - 20:26




Ariel & Amaranthe
That's so boring


La qualité de la Cours s’amenuisait, et il n’était qu’à peine étonnant qu’on ai osé s’en prendre à son petit-fils malgré sa réputation. Mais il serait inconscient d’écarter toute les possibilités, et mêmes les puissantes et respectueuses familles auraient pu tenter le coup. Au vu des récents évènements, il semblerait même tout naturel que quelqu’un tente de leur voler leur place ; leur famille était à présent considérablement réduite et la disparition d’Aveline, excellente barde de son vivant, pouvait laisser croire que les de Lydes se relâchaient. Et quoi de mieux que de frapper l’homme à terre ? Ariel en était un exemple. L’inconscience de son père et son état d’esprit après tant de pertes les avait mené à ça ; Lydes avait failli perdre son héritier. Et Asriel n’allait certainement pas venir réconforter son fils lui-même, ô ça non, il ne fallait pas compter dessus.

Un sourire étire les lèvres de la douairière lorsqu’elle voit l’étincelle de détermination passer dans son regard. Là, elle le retrouve. Doucement, mais sûrement, il retrouvait ses forces et elle retrouvait son cher petit fils. « Et nous inviterons Anthelme à se joindre à nous, évidemment. Je le vois tourner comme un lion enragé, il sera certainement heureux de pouvoir lui aussi exercer notre vengeance... Même s’il n’a jamais été très doué au Jeu. » Elle se retint légèrement de pouffer, avant de revenir sur des sujets plus grave et sérieux. Quoi que, y avait-il réellement plus sérieux qu’un plan de vengeance ? Son cœur se serre néanmoins lorsqu’elle voit une larme perler aux yeux d’Ariel, même si celui-ci l’efface rapidement. « Aria est forte. Si elle a trouvé le moyen de survivre à tout ça, alors elle survivra encore longtemps. Et finira par revenir. »

Les temps changeaient, et les temps troublés qu’ils étaient en train de vivre changeait hommes et femmes. Un léger soupire s’échappa d’entre ses lèvres, avant qu’un nouveau léger sourire éclaire son visage ridé. « Un peu de patience mon cher, je ne l’ai pas sur moi ! » le réprimande-t-elle presque, avant de demander à un domestique d’aller chercher le brouillon en question. Posant ensuite à nouveau son regard acéré sur son petit-fils, elle se mis à le détailler, parvenant à retrouver son grand-père à travers ses traits. « Je sais que nous n’avons pas toujours l’air de réellement nous entendre, mais je crains que cela soit dû à notre caractère. Tu me ressembles beaucoup trop. » Amaranthe laissa un léger sourire en coin s’étirer sur ses lèvres, avant de conclure : « Mais tu es mon petit-fils, et peu importe à quel point on peut parfois avoir l’air de se détester, mon affection pour toi n’a jamais changé. Oui, je t’ai peut-être jugé, à plusieurs reprises, et je pris qu’il en va de même pour toi. Mais je t’aime, Ariel, comme chacun d’entre vous. Et à présent, tout ce que je veux, et tout ce qu’une grand-mère devrait vouloir pour sa famille, c’est de la voir heureuse. »

HRP.
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